Publié le 31 Octobre 2009

Sretan blagdan Svih Svetih



Tous les Saints. La Toussaint.

" ne jamais désespérer de la miséricorde

de Dieu"

 

règle de st Benoît


 

Fête de la multitude s’il en faut, la Toussaint est quand même une belle solennité. Elle célèbre la victoire de ceux qui ont « gagné la course ». C’est le triomphe et la gloire de la pléthore de saints qui nous précèdent au ciel : les trônes, les dominations, les Archanges et les Anges, les Patriarches, les Prophètes, les Apôtres, les Martyrs, les Docteurs, les Confesseurs, les Vierges, les Religieux et les Religieuses, les missionnaires etc… tous ces saints sont là-haut, et intercèdent pour nous, en notre faveur, auprès de la Majesté Divine. Ils nous obtiennent des grâces insignes. Dans un chant de louange éternelle, ils partagent la Gloire des Elus et jouissent de la vision béatifique, de cette béatitude éternelle que rien sur terre ne peut égaler… ! oui, les Saint voient Dieu. Voir Dieu, quel bonheur.

 

Et nous dans tous ça… ?

Nous sommes saints par notre baptême. Mais « en puissance », et donc pas « en actes ». Nous ne serons vraiment saints en acte, in actu, seulement au Ciel… ! Car le Ciel est la patrie des Saints.

 

La sainteté effraie parfois, elle décourage souvent. Parce qu’elle suppose le sacrifice, et pas n’importe lequel : le sacrifice du don de soi. Du don total. Radical. La radicalité fait peur, on lui donne le joli sobriquet « d’intégrisme », ou bien on lui affuble le caractère « d’identitaire ». Un prêtre qui cherche la sainteté, en raison de la radicalité que la sainteté emporte, est appelé aujourd’hui « prêtre identitaire »… or, on le sait ; la malice de ces qualificatifs abscons passera avec la niaiserie des hommes qui l’ont forgée… ! "Par où les saints passent, Dieu passe avec eux" dit le Saint Curé d'Ars. Les malicieux on les oublie, les saints on s'en souvient...!

 

Mais la sainteté n’effraie pas ceux qui désirent vraiment le devenir. La sainteté c’est un devenir, une progression, une conquête. On « devient » saint. La sainteté, on peut l’obtenir, comme le dit Thérèse à ses novices « en ramassant une aiguille par terre ». Tout est dans l’intensité de l’amour qu’on met à poser un acte. La sainteté ne consiste pas à accomplir des prouesses, des exploits et il ne s’agit pas non plus de se faire connaître. La plupart des saints n’ont rien commis, ni n’étaient connus. Beaucoup n’ont rien produit,ni rien écrit… ! Charles de Foucauld, le petit frère du désert, n’a rien fondé de son vivant, et sa fécondité spirituelle a été très prolifique bien après son « martyr ». Thérèse, enfermée dans son carmel, n’a rien « fait », sinon d’écrire… ! La sainteté ne consiste pas seulement dans le miracle, les choses éclatantes. Elle est dans le quotidien. « Aux extases mystiques, je préfère la monotonie des sacrifices obscurs » dit Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face… !

 

La sainteté consiste à accomplir les choses ordinaires d’une manière extraordinaire. De mettre beaucoup d’amour dans le moindre acte. C’est ça être un saint. Un vrai !

 

Mais pour arriver à ce bonheur sans fin, il faut consentir à de multiples sacrifices, et parfois verser le sang. Voilà encore pourquoi la sainteté peut parfois sembler ardue. Or, si elle est apparaît difficile, c’est aussi parce que notre société postmoderne et son lot d’inepties, de billevesées et d’aberrations, établit une équation entre « difficile » et « impossible ». La mentalité actuelle essaie tant bien que mal de nous faire accroire que ce qui est « difficile » est « impossible ». Cette assimilation de la difficulté à l’impossibilité est le fruit exécrable de la modernité (un de plus, avec la dictature).

 

Evidemment la sainteté fait peur, parce qu’il n'y a pas de sainteté sans renoncement et sans combat spirituel. Le progrès spirituel implique l'ascèse et la mortification qui conduisent graduellement à vivre dans la paix et la joie des béatitudes.

 

Dans les rangs chrétiens on trouve beaucoup d’âmes qui se morfondent de ne point être de saintes âmes, à défaut d’êtres des âmes saintes. En effet, comme l’a dit Léon Bloy dans « la Femme pauvre » (1887) : « il n’y a qu’une tristesse, c’est de ne pas être des saints ». Mais cette tristesse se transforme en joie, lorsqu’on comprend que la vraie sainteté accomplie et réalisée n’est qu’au ciel et que sur terre, nous nous entraînons, nous progressons, et que nous sommes en « devenir ». Nous comprenons qu’ici-bas, nous serons toujours grevés de cet état peccamineux hérité de nos premiers parents.

 

Si certains se désolent de ne point « arriver » à être des saints, d’autres en revanche « feignent » de l’être. Des âmes qui savent tout de Dieu, qui ont tout compris de Dieu, qui ont déjà été justifiées, qui se sont « auto-justifiées »… !

L’apparence de la sainteté est ce qu’il y a de pire. C’est en général bien sulfureux. Le démon est fort pour cela. Au reste, Blaise Pascal l’a décrit : « qui fait l’ange, fait la bête »… ! L’apparence angélique que se donnent certaines âmes, n’est qu’un vernis qui « craque » lorsqu’on « provoque » un peu les choses.

« Je hais la feintise » disait la Petite Thérèse. Cette « feintise » une fois décelée, « explose » littéralement, et montre son vrai visage… !

 

Voilà pourquoi il y a une distinction fondamentale entre « être un saint », et « se prendre pour un saint ». Celui qui est saint ne le sait pas (l’on n’est saint vraiment qu’au ciel) il n’a pas conscience de l’être sinon qu’il est un grand pécheur. Celui qui pense être "un saint" doit immédiatement se confesser ou se convertir... !

 

Les deux écueils sont à éviter, à savoir la présomption de sainteté ou l’idée selon laquelle il est impossible de devenir « saint » parce que c’est difficile. Ces deux attitudes relèvent d’une manière toute pélagienne de concevoir les choses. Le découragement face à la sainteté ou la présomption de sainteté suppose que l’âme ne s’appuie que sur ses propres forces pour y arriver. Or, Dieu étant source de toute grâce, lui seul, nous fait participer de sa Sainteté. Et il nous montre que la vraie sainteté, la vraie perfection ne vient pas de nous. Jésus Christ nous dit « soyez parfaits COMME votre Père céleste est parfait » (Mt. V, 48). Ἔσεσθε οὖν ὑμεῖς τέλειοι ὡς ὁ πατὴρ ὑμῶν ὁ οὐράνιος τέλειός ἐστιν

 

« sicut Pater vester caelestis ».

 

Le mot le plus important est COMME. « Sicut », ce petit mot aussi insignifiant soit-il, est la clef de tout. Nous devons être saints, « comme » Dieu est saint et parfait, et non pas comme nous le pensons. Dieu se propose comme modèle de la « sainteté ». Nous devons être saints COMME lui il l’est et non pas comme nous, nous pensons l’être. En général, au lieu de chercher à imiter la sainteté de Dieu, nous nous construisons des échafaudages fragiles et orgueilleux en « imaginant » notre propre sainteté, selon des critères qui sont nôtres… !

 

Or c’est lui la source de toute sainteté et de toute grâce. Il est le modèle, l’exemple, le chemin, la voie à suivre. Saint Pierre dans son épître répondra aux paroles de Saint Matthieu : "Soyez saints, parce que je suis Saint" (1P II, 11).

 

Dieu nous appelle tous à cette intime union avec Lui, dans un « accord de sainteté » où nous réglons notre vie sur la sienne qui est sainte, et même si des grâces spéciales ou des signes extraordinaires de cette vie mystique sont seulement accordés à certains, ceci a pour but de manifester le don gratuit fait à tous.

 

Si les chrétiens, dûment baptisés, pouvaient bien saisir la portée de la sainteté à laquelle ils sont appelés, ils s’emploieraient davantage à grandir « en sagesse et en âge » de cette sainteté dont le 2ème Concile du Vatican parle avec justesse et justice dans LG39-40 : « Cunctis proinde perspicuum est, omnes christifideles cuiuscumque status vel ordinis ad vitae christianae plenitudinem et caritatis perfectionem vocari, qua sanctitate, in societate quoque terrena, humanior vivendi modus promovetur ». La richesse de cet enseignement magistériel est éblouissante ! Et partant, la sainteté, ainsi conçue est une « affaire accessible à tous » est à la portée de tous comme le rappelle le Concile Vatican II… ! Car c’est ce qu’elle a toujours été ! Non pas une chose « réservée » à des élites, à une caste, à une classe ! Comme les juifs de l’ancien testament… !

 

La sainteté est ouverte à tous, offerte à tous, donnée, partagée, proposée et aidée, supplée, élevée… pour qu’un jour nous puissions partager la Gloire des Elus, celle qui ne se flétrit pas, la couronne immortelle, la joie parfaite, l’immense don de la vie éternelle… la béatitude infinie. Vive la Toussaint. Vive la fête de TOUS les saints.

 

 

Mgr Lantheaume

 


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Publié le 31 Octobre 2009

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Publié le 31 Octobre 2009



jusqu'à ce qu'Il vienne !

devise de dom Delatte .

Comme s'il voyait l'invisible....

"Le Seigneur n'a épargné aucune épreuve à son serviteur, mais il le comblait de ses
faveurs...une âme tournée vers l'éternité."

dom Delatte
Lettres Solesmes.

'C'est la condition même de Dieu d'être caché, d'être invisible, d'habiter une demeure inaccessible.
Même lorsqu'il se montre, il se cache encore: dans la création, l'Incarnation, la Rédemption, l'Eucharistie. Plus il se révèle, et plus il se cache; il est tout à la fois le Dieu qui se donne et le Dieu incommunicable. Et notre vie, lorsqu'elle est vraiment celle du Christ, devient cachée avec Lui.
Nous nous demandons parfois comment il se fait que nos morts les plus aimés ne se révèlent jamais et semblent cesser toute relation avec nous. Si les âmes intervenaient encore dans les affaires des vivants, disait saint Augustin, ma mère Monique me parlerait chaque nuit, elle qui m'a suivi partout sur terre et sur mer, et dont j'étais l'unique amour.

Nos défunts se taisent, parce qu'ils ne doivent pas déconcerter le régime de notre foi; mais surtout parce que, appartenant à Dieu, ils adoptent les moeurs de Dieu et s'enveloppent dans son mystère. Il s'agit donc de chercher Dieu.

St Jean de la Croix....:

Pour toute la beauté créée,
Non, jamais je ne me perdrai,
Mais pour ce seul bien qui peut se nommer,
Que par bonheur on peut trouver.

dom Delatte
commentaires de la ste Règle.







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Publié le 30 Octobre 2009

"au soir de la vie, seul

l'Amour demeure."

 

Elisabeth de la Trinité.


LE DON INSIGNE DE LA PERSÉVÉRANCE FINALE

 

Ce don se définit : celui qui fait coïncider le moment de la mort avec l'état de grâce, continué ou restitué. Voyons ce qu'en disent l'Écriture et la Tradition, puis l'explication qu'en fournit la théologie selon saint Thomas.

 

Cf.SAINT AUGUSTIN, De dono perseverantiae, c.13,14,17.- SAINT THOMAS, Ia, IIae, q. 109, a. I, 2, 4, 9, 10 ; q. 114, a. 9 ; IIa, IIae, q. 137, a. 2..

 

Commentaires de Cajetan, de Jean de saint Thomas, des Salmanti­cennes, de Gonet, de Billuart, d'Ed. Hugon. - Dict. théol. cath. art. Persévérance finale (A. MICHEL) c. 1292-1304. .

 

L'Écriture attribue à Dieu la coïncidence de la mort avec l'état de grâce.


Dans le livre de la Sagesse, IV, II-14, au sujet de la mort du juste opposée à celle de l'impie, il est dit : « Son âme était agréable à Dieu, c'est pourquoi le Seigneur s'est hâté de le retirer du milieu de l'iniquité » où il aurait pu se perdre.


Dans le Nouveau Testament saint Pierre écrit I PETR., V, 10 : « Le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés par le Christ Jésus à son éternelle gloire, vous perfectionnera lui-même, vous fortifiera, vous affer­mira ». Saint Paul dit aussi, PHIL., I, 6 : « Celui qui a commencé en vous la bonne oeuvre, la perfectionnera jusqu'au jour du Christ. » De même aux ROMAINS, VIII, 28-33 : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son éternel dessein... Ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés et ceux qu'il a justifiés, il les a glorifiés » ; ce qui suppose qu'il leur a conservé la grâce qui justifie. Cf. ROM. IX, 14-24 : « Il a dit à Moise : « Je ferai misé­ricorde à qui je veux faire miséricorde, et j'aurai compassion de qui je veux avoir compassion ». De fait le don de la persévérance finale est accordé à tous les élus.

 

Saint Augustin dans son livre De dono perseveran­tiae, c. 13, 14, 17 montre tant pour les enfants que pour les adultes, que le fait de mourir en état de grâce est un insigne bienfait de Dieu. Pour les adultes ce don fixe leur choix volontaire et méritoire dans le bien et les empêche de se laisser abattre par l'adver­sité.


Tout prédestiné aura ce don, mais nul ne peut savoir, sans une révélation spéciale, s'il persévérera ; aussi devons-nous « faire notre salut avec crainte et tremblement ». Saint Augustin dit enfin, ibid., c. 13, que ce don ne nous est pas accordé selon nos mérites, mais selon la volonté très secrète, très sage et bien­faisante de Dieu, à qui seul il appartient d'imposer quand il lui plaît, un terme à notre vie. Mais, si ce don ne peut être mérité, il peut être obtenu par nos supplications, « suppliciter emereri potest » ibid., c. 6, no 10.

 

Saint Thomas d'Aquin explique très bien ce der­nier point de doctrine, Ia, IIae, q. 114, a. 9. Son enseignement, généralement admis par les théolo­giens, se réduit à ceci : Le principe du mérite, qui est l'état de grâce, ne peut être mérité, car la cause ne peut être effet d'elle-même. Or la persévérance finale n'est autre que l'état de grâce conservé par Dieu au moment de la mort. Donc elle ne peut être méritée. Elle dépend seulement de Dieu qui conserve en état de grâce ou qui y remet. Cependant elle peut être obtenue par la prière humble et confiante, qui s'adresse non pas à la justice divine, comme le mérite, mais à la miséricorde.

 

D'où vient que nous pouvons mériter la vie éter­nelle, sans pouvoir mériter la persévérance finale ?


C'est que la vie éternelle, loin d'être le principe du mérite, en est le terme et le but. De fait on l'obtien­dra, à condition de ne pas perdre ses mérites. Saint Thomas ajoute au sujet des adultes, IIa, IIae, q. 137, a. 4 : « Comme le libre-arbitre est de soi changeant, même lorsqu'il est guéri par la grâce habituelle, il n'est pas en son pouvoir de se fixer immua­blement dans le bien ; cela, il peut le choisir, mais il ne peut pas le réaliser » sans une grâce actuelle spéciale.

 

Le Concile de Trente (Denz. 8o6, 826, 832) confirme cet enseignement traditionnel. Il enseigne la néces­sité d'un secours spécial pour que le juste persévère dans le bien : « Ce secours est un grand don, très gratuit, qu'on ne peut obtenir que de celui, qui, selon saint Paul, ROM., XIV, 4, peut soutenir celui qui est debout et relever celui qui tombe ». Le Concile ajoute, que sans une révélation spéciale, on ne peut être certain d'avance qu'on recevra ce don ; mais on peut et on doit l'espérer fermement, en luttant contre les tentations et en travaillant à son salut par la prati­que des bonnes oeuvres.

 

Au sujet de l'efficacité de la grâce actuelle accor­dée aux justes pour un dernier acte méritoire, les thomistes admettent qu'elle est efficace intrinsèque­ment ou par elle-même sans violenter en rien la liberté qu'elle actualise. Les Molinistes disent qu'elle est efficace extrinséquement, par notre consentement que Dieu avait prévu par la science moyenne. - Selon les thomistes, cette prévision poserait une pas­sivité en Dieu, qui deviendrait dépendant dans sa prescience d'une détermination créée, qui ne vien­drait pas de lui.

 

Si l'on ne peut être certain d'avance d'obtenir la grâce de la bonne mort, il y a pourtant des signes de prédestination, surtout les suivants : le souci de se préserver du péché mortel, l'esprit de prière, l'humi­lité qui attire la grâce, la patience dans l'adversité, l'amour du prochain, l'assistance aux affligés, une dévotion sincère envers Notre Seigneur et sa Sainte Mère. En ce sens, selon la promesse faite à sainte Marguerite-Marie, ceux qui ont communié en l'hon­neur du Sacré-Coeur neuf fois de suite le premier vendredi du mois, peuvent avoir la confiance d'obtenir de Dieu la grâce de la bonne mort, et cela sous-entend, bien sûr, que les neuf communions ont été bien faites ; la grâce de les bien faire est un don accordé aux élus par le Sacré-Coeur.

 

Cf. Dict. de Théol. cath. art. Coeur-Sacré de Jésus (dévotion au), par le Père J. Bainvel, S. J., col. 351: « La promesse est absolue, suppo­sant seulement les communions faites et bien faites évidemment. Ce qui est promis, ce n'est pas la persévérance dans le bien toute la vie ; c'est la persévérance finale, emportant la pénitence et les derniers sacrements dans la mesure nécessaire », voir ibidem le texte original de cette grande promesse du Sacré-Coeur.

 

 

LA MORT DU JUSTE

 

Dans l'Ancien Testament la mort du juste nous est dépeinte en celle de Tobie, cf. TOBIE, XIV, 10 : « A l'heure de sa mort, Tobie appela auprès de lui son fils, les sept jeunes fils de ce dernier, ses petits-fils et leur dit... « Écoutez maintenant, mes enfants, votre père : Servez le Seigneur dans la vérité, et efforcez-­vous de faire ce qui lui est agréable. Recommandez à vos enfants de pratiquer la justice et de faire des aumônes, de se souvenir de Dieu et de le bénir en tout temps dans la vérité et de toute leur force ».

 

Dans le livre de l'Ecclésiastique XXXIII, 7-15, il est dit que le juste ne se scandalise pas de l'inégalité des conditions et c'est surtout à sa mort qu'il en juge sagement. « Pourquoi y a-t-il des pauvres et des riches, des infortunés et des fortunés » ? L'Ecclé­siastique répond : «pourquoi un jour (de soleil) l'emporte-t-il sur un jour (pluvieux), alors que la lumière de tous les jours vient du soleil ? C'est la sagesse du Seigneur qui a établi entre eux ces distinc­tions, qui a institué des saisons diverses. Parmi les jours, il y en a qu'il a élevés et sanctifiés, ce sont les jours de fête, il y en a qu'il a mis parmi les jours ordinaires. Ainsi tous les hommes viennent de la poussière de la terre, dont Adam a été formé. Mais c'est avec une très grande sagesse que le Seigneur les a distingués, et les a fait marcher dans des voies différentes. Il a béni les uns et les a élevés. D'autres il a permis, toléré leur péché et ensuite il les a abais­sés ». Il donne à chacun selon ses oeuvres. Le juste voit cela surtout au moment de la mort.

 

Il est dit dans le même livre de l'Ecclésiastique XXXV, II-17, que Dieu exauce la prière du pauvre surtout lorsque celui-ci va mourir, et il punit les cœurs sans pitié. « Le Seigneur n'a point égard au rang des personnes au détriment du pauvre ; il écoute la prière de l'opprimé et de la veuve. La prière de l'opprimé pénétrera les nues ; le Seigneur ne fera pas attendre son secours ». Cela se vérifie surtout à la mort du juste, fut-il très pauvre et abandonné de tous. Dieu sera avec lui à la dernière heure.


Ces hautes pensées reviennent sans cesse dans l'Ancien Testament et plus encore dans le Nouveau qui voit clairement dans la mort du juste le prélude de la vie éternelle.

 

Il nous a été donné de voir la mort du juste en un pauvre homme, Joseph d'Estengo, qui habitait avec les siens à un huitième étage près du Campo santo de Rome. Il avait la gangrène aux quatre membres, souffrait beaucoup surtout par le froid, lorsque les nerfs se tordaient avant de mourir. Pourtant il ne se plaignait jamais et offrait toutes ses souffrances au Seigneur pour le salut de son âme, pour les siens, pour la conversion des pécheurs. Il fut frappé de la phtisie fulminante, on dut le porter à l'autre extrémité de Rome à l'hôpital del Littorio, où après trois semaines environ il mourut dans un parfait abandon, seul, au milieu d'une nuit.

 

Or à l'instant précis où il mourait son vieux père, très bon chrétien, à l'autre extrémité de la ville enten­dait la voix de son fils qui lui disait : « Père, je vais au ciel ». Et son excellente mère rêvait que son fils montait au ciel avec ses mains et ses pieds guéris, comme il sera de fait après la résurrection des morts.

 

C'est une des grandes grâces de ma vie d'avoir connu ce pauvre qui me fut indiqué par une dame de saint Vincent de Paul, laquelle ajouta : « vous serez heureux de le connaître », vraiment oui, c'était un ami de Dieu ; sa mort l'a confirmé, c'était bien celle du juste. Beati qui in Domino moriuntur.


« Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur » et comme le dit l'Écriture qui goûtent la mort » comme le prélude de l'éternelle vie.

 

 

COMMENT SE PRÉPARER A LA MORT

 

Le juste attend la mort et s'y prépare par la vigi­lance, d'abord dans une crainte respectueuse, en se rappelant les fautes commises et en considérant les expiations à venir. Il a une foi vive en la vie éternelle, qui est le but suprême de son voyage ; elle est surtout pour lui la possession inamissible de Dieu par la vision béatifique, l'union au Christ Rédempteur, à sa Sainte Mère, aux saints, à ceux qu'il a connus et qui sont morts ou mourront chrétiennement.

 

A cette foi, le juste joint une confiance toujours plus ferme dans le secours de Dieu pour arriver au but, et comme sa charité grandit de jour en jour, « le Saint-Esprit rend témoignage à son esprit qu'il est enfant de Dieu ». ROM., VIII, 16. Par là « la certitude de tendance » que comporte l'espérance s'affermit en lui de plus en plus. Le juste aussi prend soin de se faire avertir très à l'avance de l'approche du dernier moment. C'est un manque de foi de ne pas oser avertir les malades qu'ils vont mourir, et c'est une faute, on les trompe et on les empêche ainsi de se préparer. Il est bon de s'entendre avec quelqu'un pour s'avertir mutuellement.

 

Il convient enfin qu'en avançant vers le terme, le juste fasse souvent le sacrifice de sa vie en union avec le Sacrifice de la Messe qui perpétue sur l'autel, de façon sacramentelle, celui de la Croix. Il convient même qu'il fasse ainsi son sacrifice personnel en pen­sant aux quatre fins du sacrifice : l'adoration pour reconnaître la souveraine excellence de Dieu, auteur de la vie et maître de l'heure de notre mort ; la répa­ration, pour expier toutes les fautes passées ; la supplication, pour obtenir la grâce de la persévérance finale ; l'action de grâces, pour remercier le Seigneur des bienfaits innombrables qu'il nous avait prépa­rés de toute éternité et que nous avons quotidienne­ment reçus depuis notre naissance.

 

Il est bon de faire à l'avance le sacrifice de sa vie en disant souvent comme le conseillait Sa Sainteté Pie X : « Seigneur, mon Dieu, quel que soit le genre de mort qu'il vous plaise de me réserver, dès mainte­nant de tout coeur et de plein gré, je l'accepte de votre main avec toutes ses angoisses, ses peines, et ses douleurs ».

 

On se prépare ainsi chaque jour à faire très bien le sacrifice de sa vie au dernier moment, en union avec les messes qui se célébreront alors près ou loin de nous, c'est-à-dire en union avec l'oblation toujours vivante au Coeur du Christ « qui ne cesse d'intercéder pour nous ». HEB., VII, 25. Et si le juste met en cet acte dernier un grand amour de Dieu, il pourra obte­nir la remise d'une grande partie de la peine tempo­relle due à ses péchés et abréger considérablement son purgatoire. Il convient aussi grandement de faire célébrer la messe pour obtenir la grâce des grâces qui est celle de la bonne mort.

 

Ainsi le chrétien est fortifié par la grâce de l'extrê­me-onction contre l'horreur naturelle de la mort et contre les tentations de l'ennemi du salut. Dans le regret poignant de quitter ceux qu'il aime, il est consolé enfin par le saint viatique et les prières des agonisants. Celles-ci sont extrêmement belles, surtout la prière : Proficiscere anima christiana. « Pars de ce monde, âme chrétienne : Au nom de Dieu le Père tout puissant, qui t'a créée. Au nom de Jésus-­Christ, Fils du Dieu vivant, qui a souffert pour toi. Au nom du Saint Esprit, qui t'a été donné. Au nom de la glorieuse et Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie. Au nom du Bienheureux Joseph, son époux ; au nom des Anges et des Archanges, des Trônes et des Domi­nations, des Principautés et des Puissances, des Chérubins et des Séraphins. Au nom des Patriar­ches et des Prophètes. Au nom des Apôtres, des Évangélistes, des Martyrs, des Confesseurs, des Vierges et de tous les Saints et Saintes de Dieu. Aujourd'hui que ta demeure soit en paix dans la Jérusalem céleste, par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen ».

 

On dirait que toute l'Église du Ciel vient au devant de l'âme chrétienne qui s'élève en état de grâce de l'Église militante, pour recevoir bientôt son éternelle récompense.

 

Bossuet dans son Opuscule sur la préparation à la mort montre que les derniers actes doivent être les actes de foi, d'espérance et de charité, fondus pour ainsi dire dans un acte d'abandon parfait. « O mon Dieu, je m'abandonne à vous ; je n'ai à craindre que de ne pas assez m'abandonner à vous par Jésus-­Christ. Je mets la croix de votre Fils entre mes péchés et votre justice. Mon âme pourquoi es-tu triste, et pourquoi te troubles-tu ? Espère en lui et dis-lui de toutes tes forces : O mon Dieu, vous êtes mon salut... Le temps approche où la foi se changera en claire vue. Mon Sauveur, je crois, aidez mon incrédulité et soutenez ma faiblesse... Je n'ai rien à espérer de moi-même, mais vous avez commandé d'espérer en vous... Je me réjouis d'entendre dire que j'irai dans la maison du Seigneur... Quand vous verrai-je, ô le bien unique... Mon Dieu, ma vie et ma force, je vous aime ; je me réjouis de votre puissance, de votre éternité, de votre bonheur. Bientôt, dans un moment, je serai en état de vous embrasser. Recevez-moi dans votre unité ».

 

« Pour nous, dit saint Paul, notre patrie c'est le ciel, d'où nous attendons, comme Sauveur, Notre Seigneur Jésus-Christ, qui viendra transformer notre corps humilié pour le rendre semblable à son corps glorieux, par la puissance qui lui assujettit toutes choses... Et que la paix divine, qui surpasse toute intelligence, garde vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » PHILIPP., III, 20, IV, 7.

 

« Le chrétien, dit encore Bossuet, ibid., expire en paix en s'unissant à l'agonie du Sauveur. Mon Sei­gneur, je cours à vos pieds au jardin des oliviers : je me prosterne avec vous la face contre terre ; je m'ap­proche autant que je puis de votre saint corps pour recueillir sur le mien le précieux sang qui découle de vos veines. Je prends à deux mains le calice que votre Père m'envoie... Venez, ange consolateur de Jésus-Christ souffrant et agonisant dans mes mem­bres. Fuyez, troupes infernales... Ah ! mon Sauveur, je dirai avec vous : Tout est consommé. Je remets mon âme entre vos mains. Amen. Mon âme, commen­çons l'Amen éternel, l'Alleluia éternel, qui sera la joie et le cantique des bienheureux dans l'éternité... Adieu, mes frères mortels ; adieu, sainte Église catholique. Vous m'avez porté dans vos entrailles, vous m'avez nourri de votre lait ; achevez de me puri­fier par vos sacrifices, car je meurs dans votre unité et votre foi. Mais, ô Église, point d'adieu pour vous ; je vais vous trouver au ciel, voir votre source, les Apôtres, les martyrs, les confesseurs, les vierges. Je chanterai éternellement avec eux les miséricordes de Dieu. » -


Saint Jean de la Croix dit : « Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour », sur la sincérité de notre amour de Dieu, de notre amour de notre âme à sauver et sur la sincérité de notre amour du prochain.

 

 rp Garrigou Lagrange

O.P.

 


 

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"Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil,

ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu."





Bon week-end de la Toussaint ....


Réjouissons-nous tous dans le Seigneur".


La liturgie nous invite à partager l'exultation céleste des saints, à en goûter la joie. Les saints ne constituent pas une caste restreinte d'élus, mais une foule innombrable, vers laquelle la liturgie nous invite aujourd'hui à élever le regard.


Dans cette multitude, il n'y a pas seulement les saints officiellement reconnus, mais les baptisés de chaque époque et nation, qui se sont efforcés d'accomplir avec amour et fidélité la volonté divine. Nous ne connaissons pas le visage ni même le nom de la plupart d'entre eux, mais avec les yeux de la foi, nous les voyons resplendir, tels des astres emplis de gloire, dans le firmament de Dieu.

 

Aujourd'hui, l'Eglise fête sa dignité de "mère des saints, image de la cité céleste" (A. Manzoni), et manifeste sa beauté d'épouse immaculée du Christ, source et modèle de toute sainteté. Elle ne manque certes pas de fils contestataires et rebelles, mais c'est dans les saints qu'elle reconnaît ses traits caractéristiques, et c'est précisément en eux qu'elle goûte sa joie la plus profonde.


Dans la première Lecture, l'auteur du Livre de l'Apocalypse les décrit comme "une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue" (Ap 7, 9). Ce peuple comprend les saints de l'Ancien Testament, à partir d'Abel le juste et du fidèle Patriarche Abraham, ceux du Nouveau Testament, les nombreux martyrs du début du christianisme, les bienheureux et saints des siècles successifs, jusqu'aux témoins du Christ de notre époque. Il sont tous unis par la volonté d'incarner l'Evangile dans leur existence, sous l'impulsion de l'éternel animateur du Peuple de Dieu qu'est l'Esprit Saint.

 


Mais "à quoi sert notre louange aux saints, à quoi sert notre tribut de gloire, à quoi sert cette solennité elle-même?".

C'est par cette question que commence une célèbre homélie de saint Bernard pour le jour de la Toussaint. C'est une question que nous pourrions nous poser également aujourd'hui. Et la réponse que le saint nous donne est tout aussi actuelle: "Nos saints - dit-il - n'ont pas besoin de nos honneurs et et ils ne reçoivent rien de notre culte.

Pour ma part, je dois confesser que, lorsque je pense aux saints, je sens brûler en moi de grands désirs" (Disc. 2; Opera Omnia Cisterc. 5, 364sqq).


Telle est donc la signification de la solennité d'aujourd'hui: en regardant l'exemple lumineux des saints, réveiller en nous le grand désir d'être comme les saints: heureux de vivre proches de Dieu, dans sa lumière, dans la grande famille des amis de Dieu. Etre saint signifie: vivre dans la proximité de Dieu, vivre dans sa famille. Et telle est notre vocation à tous, répétée avec vigueur par le Concile Vatican II, et reproposée aujourd'hui de façon solennelle à notre attention.

 

Mais comment pouvons-nous devenir saints, amis de Dieu?

 

On peut répondre à cette interrogation tout d'abord par une négation: pour être saint, il n'est pas nécessaire d'accomplir des actions et des oeuvres extraordinaires, ni de posséder des charismes exceptionnels. On peut ensuite répondre par une affirmation: il est nécessaire avant tout d'écouter Jésus, et de le suivre sans se décourager face aux difficultés. "


Si quelqu'un me sert - nous avertit-Il - qu'il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera" (Jn 12, 26). Celui qui a confiance en Lui et l'aime d'un amour sincère, comme le grain de blé tombé en terre, accepte de mourir à lui-même.


En effet, il sait que celui qui veut garder sa vie pour lui-même la perd, et que celui qui se donne, se perd, et trouve précisément ainsi la vie. (cf. Jn 12, 24-25). L'expérience de l'Eglise démontre que toute forme de sainteté, tout en suivant des parcours différents, passe toujours par le chemin de la croix, le chemin du renoncement à soi-même. Les biographies des saints décrivent des hommes et des femmes qui, dociles aux desseins divins, ont parfois affronté des épreuves et des souffrances indescriptibles, des persécutions et le martyre. Ils ont persévéré dans leur engagement, "ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve - lit-on dans l'Apocalypse - ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau" (v. 14). Leurs noms sont inscrits dans le livre de la vie (cf. Ap 20, 12); leur demeure éternelle est le Paradis.


L'exemple des saints est pour nous un encouragement à suivre les mêmes pas, à ressentir la joie de celui qui a confiance en Dieu, car l'unique cause véritable de tristesse et de malheur pour l'être humain est de vivre loin de Lui.

 

La sainteté exige un effort constant, mais elle est à la portée de tous car, plus que l'oeuvre de l'homme, elle est avant tout un don de Dieu, trois fois Saint (cf. Is 6, 3). Dans la seconde Lecture, l'Apôtre Jean observe: "Voyez quelle manifestation d'amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu. Et nous le sommes!" (1 Jn 3, 1). C'est donc Dieu qui nous a aimés en premier et qui, en Jésus, a fait de nous ses fils adoptifs. Dans notre vie, tout est don de son amour: comment demeurer indifférents face à un si grand mystère? Comment ne pas répondre à l'amour du Père céleste par une vie de fils reconnaissants? Dans le Christ, il nous a fait don de tout son être, et nous appelle à une relation personnelle et profonde avec Lui.


C'est pourquoi, plus nous imitons Jésus et demeurons unis à Lui, plus nous entrons dans le mystère de la sainteté divine. Nous découvrons qu'Il nous aime de façon infinie, et cela nous pousse à notre tour à aimer nos frères.


Aimer implique toujours un acte de renoncement à soi-même, de "se perdre soi-même" et, précisément ainsi, cela nous rend heureux.

 

Ainsi, nous sommes arrivés à l'Evangile de cette fête, à l'annonce des Béatitudes que nous venons d'entendre retentir dans cette Basilique.


Jésus dit: Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, heureux les doux, heureux les affligés, heureux les affamés et les assoiffés de justice, les miséricordieux, heureux les coeurs purs, les artisans de paix, les persécutés pour la justice (cf. Mt 5, 3-10). En vérité, le bienheureux par excellence est uniquement Lui, Jésus. En effet, c'est Lui qui a véritablement une âme de pauvre, l'affligé, le doux, l'affamé et assoiffé de la justice, le miséricordieux, le coeur pur, l'artisan de paix; c'est Lui le persécuté pour la justice.


Les Béatitudes nous montrent la physionomie spirituelle de Jésus, et expriment ainsi son mystère, le mystère de Mort et de Résurrection, de Passion, et de joie de la Résurrection. Ce mystère, qui est le mystère de la véritable Béatitude, nous invite à suivre Jésus et, ainsi, à nous acheminer vers elle. Dans la mesure où nous accueillons sa proposition et nous nous plaçons à sa suite - chacun selon ses conditions -, nous aussi, nous pouvons participer à sa béatitude.


Avec Lui, l'impossible devient possible et même un chameau peut passer par le trou d'une aiguille (cf. Mc 10, 25); avec son aide, et uniquement avec son aide, il est possible de devenir parfaits comme le Père céleste est parfait (cf. Mt 5, 48).


 

Chers frères et soeurs, entrons à présent dans le coeur de la Célébration eucharistique, encouragement et aliment de sainteté. Dans quelques instants deviendra présent de la façon la plus élevée le Christ, véritable Vigne, à laquelle, en tant que sarments, sont unis les fidèles qui sont sur terre et les saints du ciel. Ainsi se renforcera la communion de l'Eglise en pèlerinage dans le monde avec l'Eglise triomphante dans la gloire. Dans la Préface, nous proclamerons que les saints sont pour nous des amis et des modèles de vie. Invoquons-les afin qu'ils nous aident à les imiter et engageons-nous à répondre avec générosité, comme ils l'ont fait, à l'appel divin. Invoquons en particulier Marie, Mère du Seigneur et miroir de toute sainteté.`


Qu'Elle, la Toute Sainte, fasse de nous de fidèles disciples de son fils Jésus Christ!


Amen.

 

Benoît XVI

 


 



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Publié le 30 Octobre 2009

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Publié le 30 Octobre 2009

Séisme: Les Philippines se préparent

 

Le nord des Philippines s'attend à être balayé par un troisième puissant typhon en cinq semaines, Mirinae, et les écoles ont été fermées et les services de ferry interrompus dans la capitale de l'archipel, Manille, en prévision des vents à venir. Mirinae, typhon de catégorie 2 dont les vents atteignent 150 km/h avec des bourrasques soufflant jusqu'à 185 km/h, devrait frapper les terres samedi.

 


 

merci à libera d'avoir fait oublier ces catastrophes.

en union de prières,

 


  link

 

 

 

 

very beatiful !

 

 

 

 

 

 

 

 




merci David, dans certaines choses ,  le hasard n'existe pas.... !

Chant populaire

 

 

Mon pays, les Philippines

Est un pays de l'or et des fleurs

L'amour est dans ses mains

Elle y donne librement la beauté et la splendeur ...

Et à cause de sa douceur et de sa beauté

Les étrangers ont été attirés

Mon pays, tu as été pris en captivité et plongé dans les profondeurs du désespoir.

 

Chorus:

Même l'oiseau qui a la liberté de voler

Souhaite pleurer si vous en avez mis en cage.

...




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Rédigé par philippe

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Publié le 29 Octobre 2009



l'évènement sur le petit
Placide !








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Rédigé par philippe

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Publié le 29 Octobre 2009



of Mostar ! thanks ... I received
prayers for you !
able for the live monastic ...
Fontgombault (évidement )
smileys Applaudis


hahhaha its Mostar Old bridge, amazing :

yes, its no Alma bridge/Seine... !!! 



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Rédigé par philippe

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