Publié le 31 Octobre 2016
il se fait désirer Benoît ! s'il est comme son père, beh dis-donc ! on n'a pas fini !
« L'homme doit être tout à fait sûr qu'à chaque instant Dieu le regarde du haut des cieux » Saint Benoît
Publié le 31 Octobre 2016
il se fait désirer Benoît ! s'il est comme son père, beh dis-donc ! on n'a pas fini !
Publié le 31 Octobre 2016
Publié le 31 Octobre 2016
Publié le 31 Octobre 2016
Arbres et vents pareils aux pèlerins,
Arbres tristes et fous où l’orage s’accroche,
Arbres pareils au défilé de tous les saints,
Au défilé de tous les morts
Au son des cloches,
Les saints, les morts, les arbres et le vent,
Oh l’identique et affolant cortège
Qui tourne et tourne, au long des soirs de neige ;
Les saints, les morts, les arbres et le vent,
Dites comme ils se confondent dans la mémoire
Quand les marteaux battants
A coups de bonds dans les bourdons,
Ecartèlent leur deuil aux horizons,
Du haut des tours imprécatoires.
Et novembre, près de l’âtre qui flambe,
Allume, avec des mains d’espoir, la lampe
Qui brûlera, combien de soirs, l’hiver ;
Et novembre si humblement supplie et pleure
Pour attendrir le coeur mécanique des heures !
Emile Verhaeren
Publié le 31 Octobre 2016
Publié le 30 Octobre 2016
Le Seigneur est venu, et il est venu avec une âme sœur de la nôtre, dans une chair sœur de notre chair. Il est venu… et somme toute, finalement, il a été bien reçu. Qui est aimé, si ce n’est lui, lui seul ? A qui pense-t-on ? A qui sur notre terre, va cet ineffable mélange de tendresse, d’adoration, de respect, d’amour ? A qui ? Au Seigneur, à lui tout seul. Et à côté du Seigneur, si l’on aime d’autres âmes, c’est encore pour lui, en raison de leur ressemblance, de leurs relations mêmes avec Notre Seigneur Jésus-Christ. Au fond, lui seul est aimé. Il a demandé au monde des prêtres : il a eu des prêtres ; il a demandé des confesseurs : les confesseurs ne lui ont pas manqué ; des martyrs : on lui en a donné par milliers ; des vierges : voyez la phalange innombrable de vierges qui le suivent. Je sais bien, avant de le laisser remonter au ciel, la terre a gravé sur les membres sacrés du Seigneur ces cinq blessures que notre foi et notre amour ne peuvent oublier. Mais, néanmoins, il faut le reconnaître, la terre a bien traité le Seigneur. Il n’y a d’exception que pour lui à cet universel oubli dans lequel tombent toutes choses : Il est le seul aimé.
Publié le 30 Octobre 2016
j'ai comme pensé à Zabou ce matin à la messe.
C'est un peu notre Evangile.
Et oui l'arbre de notre savoir, l'arbre de notre pouvoir, l'arbre de notre science et de notre culture, de notre pouvoir de mort, de nos intérêts, de monsieur je sais tout, l'arbre de nos passions, de nos dominations, de nos suffisances, qui écrase parce qu'il se croit le roi de la forêt.
Ca rejoint l'histoire du chêne et du roseau :
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.
il devait être de la religion des purs ce grand chêne. la tête au Ciel dans la Tradition de l'Eglise de Toujours.
Comme quoi la puissance n'a qu'un temps. Parce qu'au fond aussi le dépouillement viendra en son temps. Celui qui se croit fort aujourd'hui, ben on verra demain ce qu'il en sera. ' Descends de ton arbre, aujourd'hui' ! mais j'y suis tellement bien là où on domine tout on maitrise tout. J'y suis comme un Roi sur son trône avec tous ses sujets pour le servir et le louer, enrichir ma fortune rien qu' à ma demande.
Alors il faut descendre bien bas pour accueillir Jésus. Se faire petit et le Christ s'en charge assurément au fil des ans. quand on n'a plus grand chose à perdre, que le Christ nous aura dépouillé de presque tout au long de son existence, ces morts quotidiennes, ces déchirements, ces séparations, alors qui sait, on peut lui laisser tout le reste. Pourtant on a toujours nos petits lapins blancs comme disait le père Barrielle et ça c'est le plus dur à s'en défaire. le publicain a su comme Zabou, tout vendre. c'est de l'héroïsme. Ce sera le travail de la mort, et de la vieillerie finale, puisqu'on aura pas su le faire à temps.
Aujourd'hui tu es jeune et t'en profites. Demain ton temps viendra et tu seras vieux et t'auras des rides et tout le monde t'oubliera. En pleine santé? mais la maladie t'aura peut-être rattrapé mettant à terre toute ton arrogance.
la justice celle que tu n'acceptes pas , que tu ne veux pas exercer aujourd'hui, t'aura déjà précédé, comme devancé . On doit être malheureux quand le but recherché n'est que faire du mal aux autres. Au fond, quel est le grand perdant?
"si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Quel retournement de situation! c'est cela être saisi par le Christ.
Publié le 30 Octobre 2016
Publié le 30 Octobre 2016
Publié le 30 Octobre 2016
saint Benoît, priez pour eux.
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Des religieuses sonnées surgissent des décombres de la basilique Saint-Benoît, aussitôt secourues par des pompiers. Au même moment, es paroissiens choqués s'agenouillent en prières sur la place qui fait face à l'édifice religieux désormais presque en ruines. La ville de Norcia a été durement touchée par le nouveau tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie, dimanche 30 octobre au matin.
Comme dans cette commune proche de Pérouse, de nombreux bâtiments et édifices historiques de l'Ombrie et des Marches, déjà fragilisés par les précédents séismes qui ont ébranlé l'Italie, se sont effondrés dimanche matin. Selon un premier bilan émanant des services de la Protection civile, annoncé dans la matinée, cette nouvelle secousse n'a toutefois pas fait de morts, mais un certain nombre de blessés. De nombreux secteurs de nouveau frappés avaient été évacués après la catastrophe de l'été dernier.
La secousse d'une magnitude de 6,6 sur l'échelle de Richter a été enregistrée vers 7h40 par les capteurs de l'Institut national italien de géophysique et de volcanologie (INGV). Son épicentre se trouvait à 70 km environ à l'est de Pérouse. La secousse a été ressentie jusqu'à Rome, où le métro a été mis à l'arrêt pour procéder à des vérifications, mais aussi à Bolzano, près de la frontière autrichienne, dans le nord du pays, ainsi que dans les Pouilles, à la pointe sud de la "botte".