Publié le 30 Novembre 2009

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"Le monde contemporain a surtout besoin d'espérance : les populations en voie de développement en ont besoin, mais aussi celles économiquement évoluées.

De plus en plus, nous nous rendons compte que nous nous trouvons sur une seule barque, et que nous devons nous sauver tous ensemble.

Nous nous rendons surtout compte, en voyant s'écrouler tant de fausses sécurités, que nous avons besoin d'une espérance fiable, et que celle-ci ne se trouve que dans le Christ qui, comme le dit la Lettre aux Hébreux, « est le même hier et aujourd'hui, et le sera à jamais » (13,8).

 Le Seigneur Jésus est venu dans le passé, il vient dans le présent et viendra à l'avenir. Il embrasse toutes les dimensions du temps, parce qu'il est mort et ressuscité, il est « le Vivant », et même s'il partage notre précarité humaine, il reste pour toujours et nous offre la stabilité même de Dieu. Il est « chair » comme nous et il est « roc » comme Dieu.

Quiconque aspire à la liberté, à la justice, à la paix peut se redresser et relever la tête, parce qu'avec le Christ, la libération est proche (cf. Lc 21,28) - comme nous le lisons dans l'Evangile d'aujourd'hui. Nous pouvons ainsi affirmer que Jésus Christ ne regarde pas seulement les chrétiens, ou seulement les croyants, mais tous les hommes, parce qu'il est le centre de la foi, et qu'il est aussi le fondement de l'espérance. Et tout être humain a constamment besoin d'espérance."

Benoit XVI .


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Publié le 30 Novembre 2009



"Le voici qui vient sur les nuées. Tout oeil le verra, et ceux même qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en le voyant. Oui. Amen! "Je suis l'alpha et l'oméga, "le commencement et la fin, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant."



Apocalypse st Jean ch.1

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Publié le 29 Novembre 2009

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Publié le 29 Novembre 2009







"Mais tous ces gens vêtus de blanc, d’où viennent-ils ? » « Ils viennent de la grande épreuve."


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Publié le 29 Novembre 2009

 

 

 

 

 

Avec ce premier dimanche de l'Avent, nous entrons dans cette période de quatre semaines par laquelle commence une nouvelle année liturgique et qui nous prépare immédiatement à la fête de Noël, mémoire de l'Incarnation du Christ dans l'histoire. Le message spirituel de l'Avent est toutefois plus profond et nous projette déjà vers le retour glorieux du Seigneur, à la fin de l'histoire. Adventus est le terme latin qui pourrait être traduit par « arrivée », « venue », « présence ». Dans le langage du monde antique, il s'agissait d'un terme technique qui indiquait l'arrivée d'un fonctionnaire, en particulier la visite de rois ou d'empereurs dans les provinces, mais qui pouvait également être utilisé pour l'apparition d'une divinité, qui sortait de sa demeure cachée et manifestait ainsi sa puissance divine : sa présence était célébrée solennellement dans le culte.

 

En adoptant le terme d'Avent, les chrétiens voulaient exprimer la relation particulière qui les unissait au Christ crucifié et ressuscité. Il est le Roi, qui, étant entré dans cette pauvre province dénommée terre, nous a fait don de sa visite, et, après sa résurrection et son ascension au ciel, a voulu dans tous les cas rester avec nous : nous percevons sa présence mystérieuse dans l'assemblée liturgique. En célébrant l'Eucharistie, nous proclamons en effet qu'Il ne s'est pas retiré du monde, et qu'il ne nous a pas laissés seuls, et, même si nous ne pouvons pas le voir et le toucher comme c'est le cas avec les réalités matérielles et sensibles, Il est toutefois avec nous et parmi nous ; il est même en nous, car il peut attirer à lui et communiquer sa vie à tout croyant qui lui ouvre son cœur. L'Avent signifie donc faire mémoire de la première venue du Seigneur dans la chair, en pensant déjà à son retour définitif et, dans le même temps, cela signifie reconnaître que le Christ présent parmi nous devient notre compagnon de voyage dans la vie de l'Eglise qui en célèbre le mystère.


Chers frères et sœurs, cette conscience nourrie dans l'écoute de la Parole de Dieu devrait nous aider à voir le monde avec un regard différent, à interpréter les différents événements de la vie et de l'histoire comme des paroles que Dieu nous adresse, comme des signes de son amour qui nous assure de sa proximité dans chaque situation ; en particulier, cette conscience devrait nous préparer à l'accueillir lorsqu'« il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts ; et son règne n'aura pas de fin », comme nous le répéterons d'ici peu dans le Credo. Dans cette perspective, l'Avent devient pour tous les chrétiens un temps d'attente et d'espérance, un temps privilégié d'écoute et de réflexion, à condition de se laisser guider par la liturgie qui nous invite à aller à la rencontre du Seigneur qui vient.

 

« Viens, Seigneur Jésus » : chers amis, cette invocation ardente de la communauté chrétienne des débuts doit également devenir notre aspiration constante, l'aspiration de l'Eglise de tout temps, qui désire et se prépare à la rencontre avec son Epoux. « Seigneur, fais resplendir ton visage et nous serons sauvés » : c'est la prière que nous avons élevée, il y a peu de temps, à travers les paroles du Psaume responsorial. Et le prophète Isaïe nous a révélé, dans la première lecture, que le visage de notre Sauveur est celui d'un père tendre et miséricordieux, qui prend soin de nous en toute circonstance car nous sommes l'œuvre de ses mains : « Toi Yahvé, tu es notre Père, notre rédempteur, tel est ton nom depuis toujours » (63, 16). Notre Dieu est un père disposé à pardonner les pécheurs repentis et à accueillir tous ceux qui ont confiance dans sa miséricorde (cf. Is, 64, 4). Nous nous étions éloignés de Lui à cause du péché en tombant sous la domination de la mort, mais Il a eu pitié de nous et de sa propre initiative, sans aucun mérite de notre part, il a décidé de venir à notre rencontre, en envoyant son Fils unique comme notre Rédempteur. Face à un si grand mystère d'amour, notre action de grâce s'élève spontanément, et notre invocation devient plus confiante : « Montre nous, Seigneur, ta miséricorde et donne-nous ton salut » (cf. Chant à l'Evangile).

 

Benoit XVI. 2008 

(ZENIT.org)

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Publié le 28 Novembre 2009

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Publié le 28 Novembre 2009




Quand on n'a jamais essayé, on croit que, pour établir en soi le silence, c'est facile et qu'il suffit de le vouloir. Mais dès qu'on essaie en vérité, on voit combien c'est difficile, combien c'est une des choses dont nous sommes le moins capables, et sur lesquelles notre volonté a le moins de pouvoir.

 

 

 Le désir du silence

 

 Lorsqu'une âme a découvert la Présence, l'intimité, la vie d'oraison, elle ne désire que se tenir humblement en face de son Seigneur dans le vide et la plénitude du silence.

 Elle a compris, elle a connu intérieurement que Dieu existe, qu'Il est présent en elle et qu'Il l'aime.

 Elle n'a plus qu'une soif, se plonger en ce silence qui répond à la Présence, demeurer en cette attention et ce regard simple où se résume la contemplation.

 Et elle tente d'instaurer en soi le silence.

 

 Les difficultés du silence

 

 Alors, à part peut‑être de brèves périodes de grâce, elle éprouve douloureusement son impuissance à éliminer le bruit. Si ferme que soit son vouloir, elle se surprend sans cesse en flagrant délit de bavardage intérieur, de curiosité, de dispersion. Le bruit suinte en elle de mille fissures imperceptibles. Labeur épuisant et vain de les colmater l'une après l'autre, elles se rouvrent toujours sous la poussée du ressac inépuisable.

 La seule ressource qui lui reste (comme toujours au plan surnaturel) - après avoir pris certaines mesures qui peuvent s'indiquer : préparation de l'oraison, recours aussi à des techniques psychologiques qui permettent d'être mieux maître chez soi - c'est de demander ce qu'elle ne peut acquérir ; d'obtenir à force de supplications et d'humilité ce qu'elle ne peut réaliser elle‑même. Du fond de la misère et de l'impuissance, implorer, mendier le don royal du silence.

 Elle lève les yeux vers les montagnes. D'où lui viendra le secours ? (adaptation du Ps 121, 1)

 

Je suis l'lmmaculée Conception

 

L'Église, guidée par l'Esprit, a pris de plus en plus clairement conscience de l'éblouissant privilège, et Marie elle‑même l'a confirmé à Bernadette.

 Du trésor ancien, des choses nouvelles ont été tirées, mises en valeur comme jamais, offerte dans toute leur splendeur à notre foi, à notre amour, et à notre contemplation : la merveille de cette créature intacte en tout son être, qui à aucun instant n'a été effleurée par un péché ni un refus.

 Et nous cherchons à pénétrer le mystère de Marie. Nous nous demandons comment pouvait se traduire en elle, au plan de la conscience psychologique, la grâce si extraordinaire d'une intégrité absolue. Connaissance de cette perfection unique ? Rien ne le donne à penser.

 Que nous a‑t‑elle livré d'elle‑même ? Nous scrutons les textes si rares de l'Évangile. Que suggèrent‑ils du secret de Marie ?

 Voici la servante - Mon âme magnifie le Seigneur - Elle gardait tout dans son cœur -

 Mon Fils, nous te cherchions, tout affligés -

 Ils n'ont plus de vin - Faites tout ce qu'il vous dira.

 Un mystère d'humilité, de simplicité, d'effacement. Marie vivait de foi, infiniment plus que nous.

 Il n'est certes pas nécessaire de supposer une révélation spéciale qui l'avertisse de sa préservation miraculeuse : ce serait plutôt contraire à la ligne si pure de cette vie de foi.

 

Mais comment, dans sa vie quotidienne, dans le cours de son travail, de ses tâches ménagères, comment s'exprimait au plus intime d'elle‑même cette perfection merveilleuse ?

 

Le premier fruit devait en être le silence.

 

 Si, pour nous, il est si difficile, c'est à cause de toutes ces fissures, de toutes ces fêlures que notre héritage de péché a laissées en nous, et que nous‑mêmes avons aggravées comme à plaisir : nous ne pouvons empêcher les distractions de sourdre, elles viennent de partout.

 Marie est vierge dans tout son être, une femme intacte : seule cette densité de diamant peut contenir la plénitude du silence.

 Pleine de grâce elle est conçue. Pleine de grâce elle vit.

 Jardin fermé : rien qui s'échappe ou s'évapore.

 Fontaine scellée : rien qui bruisse ou qui clapote. Silence pur et infrangible de la seule fille d'Adam qui ne se soit jamais évadée dans le multiple et le divers.

 Toute sa vie n'est qu'attention soutenue à son Créateur, regard dans la nuit et la clarté de la foi, oui parfait et incessant à son Dieu.

 Son âme est vierge dans toute sa profondeur, et la virginité d'un esprit est d'abord silence.

 "Voici votre Mère"

 Cet abîme de pureté nous intimiderait peut‑être, mais elle n'est pas seulement Vierge, elle est Mère : le Seigneur mourant sur la croix nous l'a donnée lorsqu'il a dit à saint Jean qui nous représentait tous : "Voici ta Mère". A elle‑même, déjà, il avait dit : "Femme, voici ton Fils".

 Cette appellation insolite, "Femme", est une allusion à la Genèse. Jésus proclame ici que sa Mère tient désormais le rôle que la femme, la première "Mère des vivants", tenait au début de la création : la Mère de Dieu est devenue la Mère des hommes.

 Elle est la nouvelle Ève de la nouvelle Alliance.

 Au moment ultime où son cœur va être ouvert, le Seigneur nous a livré le fond de sa tendresse divine en nous révélant la maternité spirituelle de Marie, mystère qui donne tout son sens au mystère de sa virginité.

 Si la Vierge Immaculée seule, dans sa pureté de cristal, connaît la plénitude du silence, seule aussi dans sa générosité de Mère, elle peut le dispenser.

 

 Le secret du silence

 

 

 Et voici que s'ouvre devant nous le secret du silence.

 Il n'est pas au terme d'une lutte et d'une violence : nous avons assez expérimenté que nos efforts, trop souvent, créaient une tension, elle-même destructrice du silence.

 En face du mystère de Marie, nous comprenons que le silence est plutôt le fruit d'un consentement, d'une dépossession, qui établit l'âme dans la paix : un geste d'abandon crée cette détente qui est la condition même du silence que nous mendions.

 Nul besoin de phrases, ni de bruit d'aucune sorte : il suffit de se livrer, avec toute la confiance d'un enfant.

 Une mère ne laisse pas ses enfants en haillons. Sitôt que nous avons déchiré le silence, revenons à elle avec la simplicité des petits enfants, dix fois par minute, s'il le faut. Et chaque fois, c'est de son silence immaculé que la Vierge nous revêtira.

 Et chaque fois, nous découvrirons un peu plus le mystère de l'lmmaculée Conception et de la maternité spirituelle. Et ainsi, tout au long de notre vie où mûrit la joie éternelle, nous pénétrerons toujours plus dans le silence même de Marie, maîtresse d'oraison et mère de toute grâce.

 

 

 

(Sœur Jeanne d'Arc. Un cœur qui écoute. Ed DDB -Coll. Voie spirituelle)

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Publié le 28 Novembre 2009

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