Publié le 30 Novembre 2013

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Dios te salve, María,

llena eres de gracia;

el Señor es contigo;

bendita Tú eres

entre todas las mujeres,

y bendito es el fruto

de tu vientre, Jesús.

Santa María, Madre de Dios,

ruega por nosotros, pecadores,

ahora y en la hora de nuestra muerte.

 

Amén.

 

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Vierge très sainte, qui avez plu au Seigneur et êtes devenue sa Mère, Vierge Immaculée dans votre corps, dans votre âme, dans votre foi, et dans votre amour, de grâce, regardez avec bienveillance les malheureux qui implorent votre puissante protection.

 

Le serpent infernal, contre lequel fut jetée la première malédiction, continue, hélas! à combattre et à tenter les pauvres fils d’Eve.

 

O Vous, notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate, vous qui avez écrasé la tête de l’ennemi dès le premier instant de votre Conception, accueillez nos prières, et, nous vous en conjurons, unis en un seul coeur, présentez-les devant le Trône de Dieu, afin que nous ne nous laissions jamais prendre aux embûches qui nous sont tendues, mais que nous arrivions tous au port du salut, et qu’au milieu de tant de périls, l’Eglise et la société chrétienne chantent encore une fois l’hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix.

 

Ainsi soit-il!

 

O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous!

(3 fois)

 ST pIE x

 

 

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Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n'est point en vous.

Vestimentum tuum candidum quasi nix, et facies tua sicut sol.

Votre vêtement est blanc comme neige, et votre visage pareil au soleil.

Tota pulchra es, Maria, et macula originalis non est in te.

Vous êtes toute belle, Marie, et la faute originelle n'est point en vous.

Tu gloria Jerusalem, tu laetitia Israel, tu honorificentia populi nostri.

Vous, la gloire de Jérusalem, Vous la joie d'Israël, Vous qui êtes l'honneur de notre peuple.

Tota pulchra es, Maria.

Vous êtes toute belle, Marie.

 

 

 

Comme en cette année 2013, le 8 Décembre est un Dimanche, la Messe de Solennité de Notre-Dame est fixée au lundi 9 Décembre 2013. 

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Publié le 30 Novembre 2013

 

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Publié le 30 Novembre 2013

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Les débats dits de société font réapparaître la pertinence de la notion de loi naturelle pour fonder le « bien vivre » ensemble dans un pays divisé de croyances et même de cultures.

 

la loi naturelle est le chemin du bonheur et protège tous les hommes de la tentation totalitaire, personnelle et collective.

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 30 Novembre 2013

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"Écoute, ô mon fils... et prête l'oreille de ton coeur !"

 

 


 

Nous regardons volontiers la culture du silence comme partie d'un mécanisme ésotérique, ou si nous pensons qu'elle est une réelle discipline spirituelle, nous la croyons exclusivement réservée à la prière contemplative. Nous y voyons un conseil de perfectionnement pour les personnes de vastes loisirs, portées à la méditation, aspirant à ces hauts états de prière qui nous paraissent dangereusement apparentés aux expériences d'extase et autres phénomènes mystiques.

 

Ce qu'il nous faut apprendre, c'est que la pratique du silence est solide sagesse pour les gens ordinaires qui recherchent la prière d'intime communion: discipline préliminaire par excellence de tous ceux qui désirent entrer dans le grand domaine de la prière.

 

Le sens d'irréel qui hante de falçon si persistante le novice de la prière est dû au fait qu'il est engagé dans un monologue et non dans une conversation. Car l'objet de la prière n'est pas uniquement de trouver une expression à nos plus profondes aspirations, mais de converser avec un Autre. d'entendre l'appel divin, de sentir sa divine réponse aux mouvements secrets de l'âme. Et il est aussi impossible de réaliser notre communion avec Dieu sans la pratique du silence, que de conduire, une conversation, "à seul".

 

En approchant de la prière par la spacieuse antichambre du silence, nous arrivons à réaliser que celui qui fait le premiier geste, ce n'est pas nous, mais Dieu. La prière qui monte à nos lèvres, implorant passionnément la sollicitude et la bonté du Père, n'est pas une demande initiale: c'est plutôt la réponse à une avance. Sa violence même est inspirée par l'Esprit qui s'attarde aux-dessus des eaux informes de l'âme et fait jaillir une demande articullée de tout un océan de besoins non formulés.

 

La prière a toujours en Dieu son principe. De même que l'enfant apprend des lèvres de sa m!ère les premières paroles de prière, de même l'âme apprend de Dieu l'esprit de la prière. Pas une seule aspiration à demi-formée, pas une seule impulsion vers le ciel qui n'ait été d'abord formulée en nous par l'Esprit qui intercède pour nous. Nous ne pourrons bien prier si le Seigneur de la pière ne nous l'enseignait et les seules prières non exaucées sont celles qu'il n'a pas inspirées.

 

Nous nous refusons si souvent de venir à la prière par l'antichambre du silence, nous ne voulons pas attendre et écouter les prières que le Seigneur veut prier en nous et par nous. Et le résultat est un long, fastidieux, décourageant monologue, qui devient intolérable quand nous nous rendons compte que nous sommes seuls. Nul, si ce n'est le grand imaginatif qui se délecte à tisser des fantaisies autour de lui-même, ne peut soutenir indéfiniment le monologue; après un temps le coeur se lasse d'espérances déçues, et nous abandonnons la prière, qui n'est plus qu'une forme aride du monologue.

 

Cependant, si nous le savions, un silence attentif rendrait nos prières personnelles toutes vivantes de la réalité de la divine réponse. L'esprit dont nous n'avons pas tenu comptre en formulant nos prières, attend pour les diriger, clarifier notre vision, approfondir nos aperçus, puiser dans le trésor caché du Christ et le montrer à nos yeux extasiés.

 

Quand la prière nous semble une hallucination, il suffit de faire le silence en notre âme pour être rassurés, sans aucun doute, de la réalité de notre contact avec l'invisible. C'est de notre bonne volonté à entendre et à écouter parler Dieu que dépend, du premier au dernier instant, toute notre vie de prière. Ceci devrait nous être évident, quand nous nous souvenons que la prière est le pèlerinage de l'âme, du "moi" vers Dieu,; et le remède le plus efficace contre l'amour de soi et l'absorbtion en soi est l'habitude de l'humble attention à la voix divine.

 

 

C'est seulement par l'effort constant, patient, à faire en nous ce silence où la voix de Dieu peut être entendue, que nous trouverons le repos de nos âmes. C'est dans le silence que notre foi se vérifiera spirituellement.

 

Mais comment reconnaître la voix de Dieu, quand tant de voix trompeuses nous sollicitent dans le silence? L'âme qui attend dans le silence doit apprendre à démêler la voix de Dieu du piège des autres voix - les chuchotements de fantôme de l'inconscient, les trompeuses voix du monde, les voix paralysantes de l'amitié mal dirigée, les clameurs de l'ambition et de la vanité personnelles, le murmure de la volonté propre, la chanson de l'immagination déréglée, la note excitante du romantisme religieux.

 

Apprendre à garder l'oreille juste dans un concert intérieur aussi subtil est vraiment une grande aventure.

 

Une heure passée à écouter ainsi peut nous donner un aperçu plus profond des mystères de la nature humaine, et un instinct plus sûr des valeurs divines, qu'une année d'étude acharnée ou de relations extérieures avec les hommes.

 

C'est pourquoi les grands solitaires nous surprennent toujours par leur compréhension aiguë de la vie. Tout en vivant loin des hommes, ils ont une science de la nature humaine que le politicien ou le financier pourrait leur envier. Ils se meuvent à leur aise au milieu de ces complications, ils ont sondé à la fois sa petitesse et sa grandeur, et savent comment toucher ses ressorts d'action secrets. Et ils connaissent l'homme parce qu'ils connaissent Dieu et ont entendu sa voix.

 

Connaître Dieu par-dessus tout est leur signe distinctif, et ce peut-être le nôtre au prix d'une simple et laborieuse loyauté vis-à-vis de notre Créateur.

 

La prière de qualité positive, créatrice, veut un arrière-plan de silence, et, jusqu'à ce que nous soyons préparés à pratiquer ce silence, il est inutile d'espérer connaître le pouvoir de la prière et le secret de l'action.

 

 


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Rédigé par un moine

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Publié le 29 Novembre 2013

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à tous mes amis, 

Peter of Glasgow

 

aux oblats fontgombaldiens ! (mon ami italiano infirmier )

 

à mr l'abbé B

à mr et me H

à Loïc,  Franck, Florian..  & co ..ceux de Bodo .. !  à l'opus sacerdotale forme ordinaire et forme extra !!!  je les aime trop, je pense beaucoup à eux ... le top de ce que j'ai vécu en trois ans.. d'eux j'ai le plus reçu, ils auraient failli me convertir ! que le Bon Dieu vous le rende en bénédictions de cette gentillesse toute gratuite. quel contraste..


et Roger évidement...

et tous  les autres. 

 

 

etc...

 

 

tous ceux que j'aime .

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 29 Novembre 2013

 

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Enfant, si dans un absolu et aveugle abandon, tu laissais le Seigneur te chercher et bouleverser ta maison autant qu'il le voudrait, et de manière qu'il le voudrait, la drachme serait trouvée d'une façon qui dépasse tout ce que l'homme peut immaginer ou comprendre.

 

Ah ! mes enfants, si on se laissait bouleverser ainsi, cela nous mènerait plus loin que tous les projets, toutes les oeuvres et tous les procédés particuliers que le monde entier peut réaliser extérieurement, sous des formes et dans des oeuvres sensibles. Notre-Seigneur nous l'atteste, quand il dit: " Que celui qui veut venir à moi se renonce lui-même et me suive." C'est ainsi que l'homme doit renoncer soi-même et ne jamais retenir ce qui est pour lui un obstacle au vrai progrès.

 

Mais quand les hommes rebelles à l'abandon tombent dans de fortes épreuves, et qu'ils sont rabotés avec un dur et rude balai, il leur parait que tout est perdu, et ils tombent en grande et forte tentation, dans le doute et dans une crainte effrayante.

 

" Non, Seigneur, disent-ils, tout est perdu. Je suis privé de toute lumière et de toute grâce."

 

Si tu étais un homme bien ordonné et bien abandonné jamais il n'en irait si bien pour toi, et tu ne serais jamais mieux qu'au temps où le Seigneur voudrait te chercher; cela te suffirait, tu éprouverais la vraie paix. Qu'il te veuille dans l'aveuglement, l'obscurité ou la froideur, qu'il te veuille fervent ou qu'il te veuille pauvre selon ce qui lui plait, en toute manirèe, dans l'avoir ou dans la privation, quel que soit le moyen qu'il prenne pour te chercher, tu te laisserais trouver.

 

Ah! mes enfants, celui qui suivrait ce chemin et se livrerait intérieurement et extérieurement, comment pensez-vous que Dieu en agirait avec lui? Ah! il l'élèverait si délicieusement au-dessus de toute chose.

 

 

Tauler

 

 

Seigneur je ne vous demande pas de souffrances, je ne voudrais pas non plus être la cause de ces souffrances, mais je me résigne à tout et c'est le désir de mon coeur, pour coopérer à votre louange éternelle: de moi-même, jamais je n'ai pu me résigner assez complètement.

 

Seigneur, si vous permettez que je sois l'homme le plus méprisé, je voudrais souffrir le mépris par amour pour vous et pour contribuer à votre gloire.

 

Seigneur, je me mets aujourd'hui entièrement entre vos mains, et si on m'accusait des crimes les plus grands qu'un homme ait jamais commis de telle sorte qu'en me voyant on me crache au visage en signe de mépris, Seigneur, si seulement je savais qu'à vos yeux je suis innocent, je souffrirais tout cela avec plaisir pour votre gloire.

 

 

Si j'étais coupable, je le souffrirais aussi pour la gloire de votre justice, dont l'honneur m'est mille fois plus cher que mon honneur propre; et à chaque parole de mépris, je voudrais vous louer et vous dire, comme le larron sur la Croix:" Seigneur, je souffre justement, mais vous, qu'avez-vous fait? Seigneur, souvenez-vous de moi dans votre royaume."

 

Et si vous vouliez que je meure maintenant et que ce fût pour votre gloire, je regarderais pas derrière moi pour demander un sursis.

 

Si je devais vivre aussi vieux que Mathusalem, je désirerais que pendant chaque année de cette longue existence, pendant chaque semaine de l'année, chaque jour, chaque instant de chaque heure, je vous loue aussi parfaitement que vous loua un bienheureux dans la véritable splendeur des saints; je désirerais vous louer autant de fois qu'on aperçoit de grains de poussière dans un rayon de soleil, je désirerais que tous ces grains de poussière vous louent pour réaliser mon désir comme si moi-même je l'avais réalisé dans cette vie.

 

C'est pourquoi, Seigneur, appelez-moi quand vous voudrez, bientôt ou dans un temps plus éloigné, mon coeur consent à tout."

 

 

 

Bienheureux Henri Suso.

 

Que dois-tu donc souffrir? Tu dois souffrir tout ce que t'apportent les jugements et les décrets providentiels de Dieu, au lieu et dans les circonstances où cela tombe sur toi, d'où que cela vienne, directement de Dieu ou des hommes.

 

La mort te prend-elle tes amis? ou bien perds-tu ton bien, ton honneur, la consolation intérieure ou extérieure, celle qui vient de Dieu ou des créatures? Voilà les fardeaux que tu dois porter allègrement, et puis aussi tes propres défauts qui t'affligent et que tu ne parvients pourtant pas à vaincre. Place-toi sous le fardeau, pour souffrir selon la volonté de Dieu, et remets tout à Dieu.

 

Veux-tu devenir et être une petite brebis?

Etablis-toi dans une vraie paix, toujours égale, en tout ce qui peut arriver, de quelque façon que ce soit. Quand tu as fait ce qui te regarde, sois en paix, et sans crainte en toutes choses, de quelque façon qu'elles arrivent. Confie tout à Dieu, et abandonne-toi complètement à lui, même dans tes fautes, non pas d'une manière sensible, mais selon la raison, c'est-à-dire en te détournant d'eux, en ayant de l'aversion. Dans ce sens, on ne s'abandonnera jamais trop.

 

 

.....

 

 

 

C'est la myrrhe que Dieu nous donne sous forme de souffrances de quelque genre qu'elles soient, intérieures ou extérieures.

 

Celui qui accepterait cette myrrhe en charité, sous la même impulsion foncière qui nous la fait donner donner par Dieu, quelle vie délicieuse ne sentirait-il pas naître dans son âme! quelle joie, quelle paix, et quelle noble chose ce serait.

 

Oui, la plus petite comme la plus grande souffrance que Dieu laisse tomber sur toi vient du fond de son ineffable amour; oui d'un amour tout aussi grand que les dons les meilleurs et les plus sublimes qu'il puisse te donner ou qu'il t'ait jamais donnés.

 

Si seulement tu voulais les accepter, tout cela te serait utile, oui, toute souffrance, même le plus petit cheveu qui tombe de ta tête sans que tu y fasses attention, car Notre-Seigneur a dit: il n'est pas un seul cheveu qui ne soit compté. (Matth.: X,30)

 

Oui, il ne peut jamais y avoir de souffrance, si petite soit-elle, qui tombe sur toi sans que Dieu l'ait prévue de toute éternité, l'ait voulue et désirée, et c'est pourquoi elle s'abat sur toi.

 

As-tu mal au doigt? mal à la tête? as-tu froid aux pieds? as-tu faim? soif? t'afflige-t-on en paroles ou en actions? quoi qu'il puisse t'arriver de fâcheux, tout cela te prépare et sert à ta vie de noble joie. Il a été ordonné par Dieu que tout cela t'arrive. C'est mesuré, pesé, compté, et rien de moins,, rien d'autre ne peut arriver.

 

Que mon oeil ait sa place en ma tête, voilà ce qui a été ordonné de toute éternité par Dieu le Père qui est dans les cieux; qu'il me soit arraché et que je devienne aveugle ou sourd, le Père qui habite dans les cieux a encore prévu éternellement qu'il devait en être ainsi; il avait pour cela, de toute éternité, un dessein éternel, et c'est ainsi, de toute éternité, qu'en Dieu j'ai perdu la vue. Ne dois-je pas alors ouvrir l'oeil ou l'oreille de mon coeur, et remercier Dieu de ce que son éternel dessein s'est accompli en moi? Devrais-je en souffrir? Je devrais, au contraire, y trouver un admirable sujet d'action de grâces.

 

Il en va de même pour la perte de tes amis, de ton bien, de ton honneur, de ta consolation et pour tout ce que Dieu t'envoie: tout cela, si tu peux l'accepter, te prépare et te dispose à la vraie paix.

 

Il y a des gens qui disent:" Maître, je vais bien mal et je souffre beaucoup." Et quand je leur réponds que c'est très bon pour eux ils reprennent :" Non, Maître, j'ai mérité cette souffrance, j'ai nourri en moi une image mauvaise."

 

Ne t'inquiète pas, cher enfant, si la souffrance est méritée ou non méritée; prends-là comme venant de Dieu, et remercie Dieu: livre-toi et soumets-toi.

 


 

Tauler.

 


 


 

 

 


 

 

 


 


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Rédigé par philippe

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Publié le 29 Novembre 2013

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dans la joie et la bonne humeur !

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 28 Novembre 2013

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Si maintenant, après avoir détaillé les caractères qui distinguent le temps de l'Avent de tout autre temps, nous voulons pénétrer dans les profondeurs du mystère qui occupe l'Eglise à cette époque, nous trouvons que ce mystère de l’Avènement de Jésus-Christ est à la fois simple et triple. Il est simple, car c'est le même Fils de Dieu qui vient ; triple, car il vient en trois temps et en trois manières.

 

« Dans le premier Avènement, dit saint Bernard au Sermon cinquième sur l'Avent, il vient en chair et infirmité; dans le second, il vient en esprit et en puissance; dans le troisième, il vient en gloire et en majesté ; et le second Avènement est le moyen par lequel on passe du premier au troisième. »

 

Tel est le mystère de l'Avent. Ecoutons maintenant l'explication que Pierre de Blois va nous donner de cette triple visite du Christ, dans son sermon troisième de Adventu: « Il y a trois Avènements du Seigneur, le premier dans la chair, le second dans l'âme, le troisième par le jugement. Le premier eut lieu au milieu de la nuit, suivant ces paroles de l'Evangile: Au milieu de la nuit un cri s'est fait entendre: Voici l'Epoux! Et ce premier Avènement est déjà passé : car le Christ a été vu sur la terre et a conversé avec les hommes

 

Nous sommes présentement dans le second Avènement: pourvu toutefois que nous soyons tels qu'il puisse ainsi venir à nous; car il a dit que si nous l'aimons, il viendra à nous et fera sa demeure en nous. Ce second Avènement est donc pour nous une chose mêlée d'incertitude; car quel autre que l'Esprit de Dieu connaît ceux qui sont à Dieu? Ceux que le désir des choses célestes ravit hors d'eux-mêmes, savent bien quand il vient; cependant, ils ne savent pas d'où il vient ni où il va.

 

Quand au troisième Avènement, il est très certain qu'il aura lieu ; très incertain quand il aura lieu: puisqu'il n'est rien de plus certain que la mort, et rien de plus incertain que le jour de la mort. Au moment où l’on parlera de paix et de sécurité, dit le Sage, c'est alors que la mort apparaîtra soudain, comme les douleurs de l'enfantement au sein de la femme, et nul ne pourra fuir. Le premier Avènement lut donc humble et caché, le second est mystérieux et plein d'amour, le troisième sera éclatant et terrible. Dans son premier Avènement, le Christ a été jugé par les hommes avec injustice; dans le second, il nous rend justes par sa grâce; dans le dernier, il jugera toutes choses avec équité: Agneau dans le premier Avènement, Lion dans le dernier, Ami plein de tendresse dans le second . »

 

 

Les choses étant telles, la sainte Eglise, pendant l'Avent, attend avec larmes et impatience la venue du Christ Rédempteur en son premier Avènement. Elle emprunte pour cela les expressions enflammées des Prophètes, auxquelles elle ajoute ses propres supplications. Dans la bouche de l'Eglise, les soupirs vers le Messie ne sont point une pure commémoration des désirs de l'ancien peuple: ils ont une valeur réelle, une influence efficace sur le grand acte de la munificence du Père céleste qui nous a donné son Fils.

Dès l'éternité, les prières de l'ancien peuple et celles de l'Eglise chrétienne unies ensemble ont été présentes à l'oreille de Dieu ; et c'est après les avoir toutes entendues et exaucées, qu'il a envoyé en son temps sur la terre cette rosée bénie qui a fait germer le Sauveur.

 

L'Eglise aspire aussi vers le second Avènement, suite du premier, et qui consiste, comme nous venons de le voir, en la visite que l'Epoux fait à l'Epouse. Chaque année cet Avènement a lieu dans la fête de Noël ; et une nouvelle naissance du Fils de Dieu délivre la société des Fidèles de ce joug de servitude que l'ennemi voudrait faire peser sur elle, L'Eglise, durant l'Avent, demande donc d'être visitée par celui qui est son chef et son Epoux, visitée dans sa hiérarchie, dans ses membres, dont les uns sont vivants et les autres sont morts, mais peuvent revivre; enfin dans ceux qui ne sont point de sa communion, et dans les infidèles eux-mêmes, afin qu'ils se convertissent à la vraie lumière qui luit aussi pour eux.

 

Mais cette visite annuelle de l'Epoux ne satisfait pas l'Eglise ; elle aspire après le troisième Avènement qui consommera toutes choses, en ouvrant les portes de l'éternité. Elle a recueilli cette dernière parole de l'Epoux : Voilà que je viens tout à l’heure ; et elle dit avec ardeur : Venez, Seigneur Jésus ! Elle a hâte d'être délivrée des conditions du temps ; elle soupire après le complément du nombre des élus, pourvoir paraître sur les nuées du ciel le signe de son libérateur et de son Epoux. C'est donc jusque-là que s'étend la signification des vœux qu'elle a déposés dans la Liturgie de l'Avent ; telle est l'explication de la parole du disciple bien-aimé dans sa prophétie : Voici les noces de l’Agneau, et l'Epouse s'est préparée .

 

Mais ce jour de l'arrivée de l'Epoux sera en même temps un jour terrible.

 

La sainte Eglise souvent frémit à la seule pensée des formidables assises devant lesquelles comparaîtront tous les hommes. Elle appelle ce jour « un jour de colère, duquel David et la Sibylle ont dit qu'il doit réduire le monde en cendres; un jour de larmes et d'épouvante. » Ce n'est pas cependant qu'elle craigne pour elle-même, puisque ce jour fixera à jamais sur son front la couronne d'Epouse; mais son cœur de Mère s'inquiète en songeant qu'alors plusieurs de ses enfants seront à la gauche du Juge, et que, privés de toute part avec les élus, ils seront jetés pieds et mains liés dans ces ténèbres où il n'y aura que des pleurs et des grincements de dents.

 

Voilà pourquoi, dans la Liturgie de l'Avent, l'Eglise s'arrête si souvent à montrer l'Avènement du Christ comme un Avènement terrible, et choisit dans les Ecritures les passages les plus propres à réveiller une terreur salutaire dans l'âme de ceux de ses enfants qui dormiraient d'un sommeil de péché.

 

dom Guéranger.

 

 

La signification de l'expression « avent » comprend donc également celle de visitatio, qui veut dire simplement et précisément « visite » ; dans ce cas, il s'agit d'une visite de Dieu : Il entre dans ma vie et veut s'adresser à moi. Nous faisons tous l'expérience, dans notre existence quotidienne, d'avoir peu de temps pour le Seigneur et peu de temps également pour nous.

On finit par être absorbé par ce qu'il faut « faire ».

 

N'est-il pas vrai que souvent, c'est précisément l'activité qui s'empare de nous, la société et ses multiples intérêts qui monopolisent notre attention ? N'est-il pas vrai que l'on consacre beaucoup de temps au divertissement et aux distractions en tout genre ? Parfois, les choses nous « submergent ».

 

L'Avent, ce temps liturgique fort que nous commençons, nous invite à nous arrêter en silence pour comprendre une présence. C'est une invitation à comprendre que chaque événement de la journée est un signe que Dieu nous adresse, un signe de l'attention qu'il a pour chacun de nous. Combien de fois Dieu nous fait percevoir un signe de son amour !

 

Tenir, en quelque sorte, un « journal intérieur » de cet amour serait un devoir beau et salutaire pour notre vie ! L'Avent nous invite et nous encourage à contempler le Seigneur présent. La certitude de sa présence ne devrait-elle pas nous aider à voir le monde avec des yeux différents ? Ne devrait-elle pas nous aider à considérer toute notre existence comme une « visite », comme une façon dont Il peut venir à nous et devenir proche de nous, en toute situation ?

 

Un autre élément fondamental de l'Avent est l'attente, une attente qui est dans le même temps espérance.

 

L'Avent nous pousse à comprendre le sens du temps et de l'histoire comme « kairós », comme occasion favorable pour notre salut. Jésus a illustré cette réalité mystérieuse dans de nombreuses paraboles : dans le récit des serviteurs invités à attendre le retour du maître ; dans la parabole des vierges qui attendent l'époux ; ou dans celle de la semence et de la moisson.

 

L'homme, au cours de sa vie, est en attente permanente : quand il est enfant, il veut grandir, adulte, il tend à la réalisation et au succès, en avançant en âge, il aspire à un repos mérité. Mais arrive le temps où il découvre qu'il a trop peu espéré, au-delà de la profession ou de la position sociale, il ne lui reste rien d'autre à espérer. L'espérance marque le chemin de l'humanité, mais pour les chrétiens elle est animée par une certitude : le Seigneur est présent tout au long de notre vie, il nous accompagne et un jour il essuiera aussi nos larmes. Un jour, bientôt, tout trouvera son accomplissement dans le Royaume de Dieu, Royaume de justice et de paix.

 

Mais il y a des manières très différentes d'attendre.

 

Si le temps n'est pas rempli par un présent doté de sens, l'attente risque de devenir insupportable ; si on attend quelque chose, mais que pour le moment il n'y a rien, c'est-à-dire que si le présent reste vide, chaque instant qui passe apparaît exagérément long, et l'attente se transforme en un poids trop lourd, parce que l'avenir reste tout à fait incertain.

 

Lorsqu'en revanche le temps prend du sens, et en tout instant nous percevons quelque chose de spécifique et de valable, alors la joie de l'attente rend le présent plus précieux.

 

Chers frères et sœurs, vivons intensément le présent où nous arrivent déjà les dons du Seigneur, vivons-le projetés vers l'avenir, un avenir chargé d'espérance.

 

L'Avent chrétien devient de cette manière une occasion pour réveiller en nous le sens véritable de l'attente, en revenant au cœur de notre foi qui est le mystère du Christ, le Messie attendu pendant de longs siècles et né dans la pauvreté de Bethléem.

 

En venant parmi nous, il nous a rendu et continue de nous offrir le don de son amour et de son salut. Présent parmi nous, il nous parle de différentes manières : dans l'Ecriture Sainte, dans l'année liturgique, dans les saints, dans les événements de la vie quotidienne, dans toute la création, qui change d'aspect selon que derrière elle Il est présent ou qu'elle est embrumée par le brouillard d'une origine incertaine et d'un avenir incertain.

 

A notre tour, nous pouvons lui adresser la parole, lui présenter les souffrances qui nous affligent, l'impatience, les questions qui jaillissent de notre cœur. Soyons certains qu'il nous écoute toujours ! Et si Jésus est présent, il n'existe plus aucun temps vide et privé de sens. S'Il est présent, nous pouvons continuer à espérer même lorsque les autres ne peuvent plus nous assurer aucun soutien, même lorsque le présent devient difficile.

 

Chers amis, l'Avent est le temps de la présence et de l'attente de l'éternité.

 

Précisément pour cette raison, c'est, de manière particulière, le temps de la joie, d'une joie intériorisée, qu'aucune souffrance ne peut effacer. La joie du fait que Dieu s'est fait enfant. Cette joie, présente en nous de manière invisible, nous encourage à aller de l'avant avec confiance. La Vierge Marie, par qui nous a été donné l'Enfant Jésus, est le modèle et le soutien de cette joie profonde. Puisse-t-elle nous obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de vivre ce temps liturgique vigilants et actifs dans l'attente.

 

Amen !

 

Benoît XVI

 

 

 

 

 

 

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Publié le 27 Novembre 2013

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Publié le 26 Novembre 2013

 

 

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bon et saint temps de l'Avent à mes jeunes prêtres, priez pour moi  je vous aime beaucoup. J'ai la larme à l'oeil ce soir . quel contraste !la classe, question d''éducation.et de respect mutuel. de savoir vivre...i comme quoi ce n'est pas une question de rite, mais eux au moins ils aiment la belle liturgie,. l'opus sacerdotale forme ordinaire quoi. 

!. gardez votre fraicheur et votre jeunesse ..on est bien seul.. ! 


. merci pour tout  ! Ph .

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