Publié le 30 Avril 2015
Publié le 30 Avril 2015
Au cours du Consistoire Ordinaire Public du 14 février 2015, le Saint Père annonça la Canonisation de la bienheureuse Marie Alphonsine Danil Ghattas pour le 17 mai 2015 à Saint Pierre de Rome.
La Bienheureuse Marie Alphonsine Danil Ghattas est née à Jérusalem le 4 octobre 1843 d’une famille qui lui assura une bonne éducation chrétienne. Elle fut baptisée le 19 novembre aux fonts baptismaux et on lui donna le nom de Soultaneh Marie.
Elle reçut le Sacrement de la Confirmation le 18 juillet 1852. Ressentant une vocation pour la vie consacrée, elle entra en 1858 comme postulante dans l’Institut des Sœurs de Saint Joseph de l’apparition. Le 30 juin 1860 elle prit le voile et elle reçut le nom religieux de Sœur Marie Alphonsine; en 1863 elle fit sa profession. Elle fut chargée d’enseigner le catéchisme à l’école populaire de Jérusalem, où elle se distingua par son zèle et par la qualité de son travail. Elle promut, en outre, la Confraternité de l’Immaculée Conception (qui devait par la suite prendre le nom de Filles de Marie) et, plus tard, celui des Mères Chrétiennes.
En 1865 elle fut transférée à Bethléem pour continuer son ministère dans l’enseignement. Le 6 janvier 1874 la Vierge Marie lui apparut pour la première fois ; exactement un an plus tard, elle eut une seconde apparition et la Madone l’invita à créer une nouvelle famille religieuse, qui aurait pris le nom de Congrégation du Saint Rosaire. Elle se rendit donc chez le Patriarche de Jérusalem, Monseigneur Vincenzo Bracco, et elle lui raconta ses expériences mystiques; ce prélat l’encouragea et la confia à la direction spirituelle de Don Antonio Belloni.
Pendant ce temps-là, certaines Sœurs des Filles de Marie commencèrent à envisager de se consacrer au Seigneur dans la vie religieuse et elles exprimèrent ce projet à leur confesseur, Don Giuseppe Tannous. Sœur Marie Alphonsine décida elle aussi de s’adresser à ce prêtre qui lui demanda de mettre par écrit ses expériences mystiques, à propos de la Congrégation que la Vierge Marie lui avait demandé de fonder.
En juillet 1880, les jeunes Filles de Marie, sous l’égide de Don Tannous susmentionné, commencèrent leur vie commune et le 15 décembre 1881, le Patriarche de Jérusalem fit prendre le voile au premier groupe de Sœurs de la nouvelle communauté qui, en conformité avec ce qu’inspiré la Madone, prit le nom d’Institut des Sœurs du Saint Rosaire.
Le 12 septembre 1880 Sœur Marie Alphonsine obtint du Saint Père la dispense du vœu d’obéissance émis dans la Congrégation des Sœurs de Saint Joseph. Trois ans plus tard, le 7 octobre 1883, elle entra dans la Congrégation des Sœurs du Saint Rosaire. Le 8 décembre de la même année, elle prit l’habit de cette congrégation (en gardant son nom religieux de Sœur Alphonsine Maria) et le 1° mars 1884 elle commença son noviciat. Elle fit sa profession le 7 mars 1885 et le 25 juillet de la même année, elle fut envoyée à Jaffa comme enseignante.
Le 1° novembre 1886, avec sa sœur Hanneh, elle ouvrit une mission à Beit-Sahour et l’année suivante, elle partit avec d’autres sœurs pour implanter une nouvelle maison également à Salt, en Jordanie. Le 2 novembre 1887 fut approuvée la Règle des sœurs du Saint Rosaire, qui, deux ans plus tard, obtinrent l’approbation diocésaine. En 1889 elle fut envoyée à Naplus où elle ne put rester que quelques mois car elle était atteinte de la fièvre jaune et elle dut rentrer à la maison mère de Jérusalem pour se soigner. Etant déjà religieuse, elle fut admise, le 4 octobre 1890, veille de la fête de Sainte Marie du Rosaire, dans le Troisième Ordre dominicain au couvent des Prêcheurs à Jérusalem. Au début de l’année 1892, elle fut transférée à la mission de Zababdeh et, de 1893 à 1908, on lui confia la charge de supérieure dans la maison de Bethléem. De 1909 à 1917 elle retourna à la maison mère de Jérusalem et ensuite, elle fut chargée de fonder un orphelinat à Ain Karem.
En mars 1927, sa santé s’aggrava brusquement et elle mourut le 25 mars, le lendemain de son retour dans la maison de son père. Le 26 mars furent célébrés ses funérailles.
Malgré la grande et persistante renommée de sa sainteté, certaines difficultés internes à l’Institut des Sœurs du Saint Rosaire, ainsi que la difficile situation politique au Moyen Orient, empêchèrent de commencer rapidement sa Cause de béatification et canonisation. L’enquête diocésaine démarra à Jérusalem en 1986 et elle se termina en 1987. Une fois conclue la procédure prescrite, le décret sur l’héroïcité des virtus fut proclamé le 15 décembre 1994. En 2004, l’enquête diocésaine sur un miracle présumé fut instruite ; elle se termina en 2005. Une fois conclue la procédure prescrite, le 3 juillet 2009 fut proclamé le Décret sur le miracle. Le 22 novembre 2009 fut célébré le Rite de la Béatification dans la Basilique de l’Annonciation à Nazareth.
Les Sœurs de la Congrégation du Saint Rosaire œuvrent en Palestine (Bande de Gaza), en Israël, en Jordanie, au Liban, en Egypte, en Syrie, au Kuwait, dans certains Emirats du Golfe Persique (Abu Dhabi, Shariqah) et à Rome.
Publié le 30 Avril 2015
Publié le 30 Avril 2015
Depuis le samedi 25 avril, la crypte où repose Léonie Martin (1863-1941), sœur de sainte Thérèse de Lisieux, n'est plus un lieu de recueillement et de prière.
Véritable lieu de dévotion situé au sein du monastère de la Visitation, derrière l'Hôtel de Ville de Caen, l'endroit est fermé aux fidèles. Premier signe manifeste du lancement du processus de béatification de cette dernière, annoncé fin janvier par Mgr Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux.
Publié le 30 Avril 2015
L'époque à laquelle il vécut fut en réalité bien différente de la nôtre, cependant, des analogies particulières ne manquent pas entre celles-ci. Les deux périodes historiques ont vu la consolidation d'énergies religieuses convergentes, et, dans le même temps, ont enregistré des crises profondes dans la société, avec des luttes entre des villes et des peuples, qui ont parfois débouché sur de douloureux conflits armés. Au cours des deux époques, l'Eglise s'est efforcée de rechercher des voies nouvelles pour raviver la foi et la proposer de façon adéquate dans les nouvelles conditions culturelles et sociales, notamment à travers la célébration du Concile de Trente, alors, et du Concile oecuménique Vatican II, au siècle dernier. Ces Conciles respectifs ont été suivis par l'effort, parfois difficile, d'en appliquer fidèlement les enseignements, donnant naissance à des processus d'authentique réforme de l'Eglise.
C'est dans ce cadre historique et religieux, qui a caractérisé le XVI siècle, que s'inscrit la vie humaine et spirituelle de saint Pie V, qui s'est conclue le 1 mai 1572. Dès son enfance, Michele Ghislieri souffrit de la pauvreté et dut contribuer par son travail à nourrir sa famille. Il puisa aux valeurs typiques de sa bien aimée terre d'Alexandrie, à laquelle il demeura toujours lié, au point d'être connu, lorsqu'il fut appelé à devenir membre du Collège cardinalice, sous le nom de Cardinal d'Alexandrie.
A l'âge de 14 ans, il entra dans l'Ordre des Prédicateurs et accomplit son itinéraire de formation dans les couvents de Vigevano, Bologne et Gênes, s'appliquant sans relâche à parcourir le chemin de la perfection évangélique à travers la prière et l'étude et puisant abondamment aux sources de la Parole de Dieu selon le charisme dominicain.
ll manifestait déjà alors un goût particulier pour l'Ecriture Sainte et pour la doctrine des Pères, se passionnant également pour l'étude des oeuvres de saint Thomas d'Aquin que lui-même, devenu Souverain Pontife, inscrira au nombre des Docteurs de l'Eglise. Il fut ordonné prêtre à Gênes en 1528.
Chargé par le Pape Paul III de veiller sur la pureté de la foi dans les régions de Padoue, Pavie et Côme, il s'inspira, les prenant pour modèles et protecteurs, de saint Dominique, saint Pierre martyr de Vérone, saint Vincent Ferrer et saint Antonin de Florence, sans autre préoccupation que celle de toujours rechercher la plus grande gloire de Dieu et l'authentique bien des frères, fidèle à la devise "marcher dans la vérité", qu'il voulut faire sienne. Il démontra le même zèle lorsqu'il fut nommé à Rome Commissaire pour la doctrine de la foi, et dans les autres charges qui lui furent confiées par les Papes Jules III, Paul IV et Pie IV. Elu Evêque de Nepi et Sutri en 1556, il fut créé Cardinal en 1557 et en 1560, devint Evêque de Mondovì.
En janvier 1566, à l'âge de 62 ans, il fut élu Successeur de Pierre et au cours de ses années de Pontificat, il se consacra à raviver la pratique de la foi dans toutes les composantes du Peuple de Dieu, donnant à l'Eglise un élan évangélisateur providentiel. Infatigable dans son travail pastoral, il recherchait des contacts directs avec tous, sans tenir compte de la fragilité de son état de santé. Il se préoccupa d'appliquer fidèlement les décisions du Concile de Trente: dans le domaine liturgique, avec la publication du Missel romain renouvelé et du nouveau Bréviaire; dans le domaine catéchétique, en confiant en particulier aux curés le "Catéchisme du Concile de Trente"; dans le domaine théologique, en introduisant dans les Universités la Summa de saint Thomas. Il rappela aux Evêques le devoir de résider dans le diocèse pour apporter un soin pastoral attentif aux fidèles; aux religieux, l'opportunité de la clôture et au clergé, l'importance du célibat et de la sainteté de vie.
Conscient de la mission reçue du Christ Bon Pasteur, il se consacra à paître le troupeau qui lui avait été confié, en invitant à avoir recours chaque jour à la prière, en privilégiant la dévotion à Marie, qu'il contribua à accroître de façon significative en donnant une forte impulsion à la pratique du Rosaire. Lui-même le récitait entièrement chaque jour, bien qu'il fût occupé par de nombreux et importants devoirs.
4. Vénéré frère, que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation chrétienne. De façon particulière, je voudrais inviter à l'imiter dans la dévotion mariale filiale, en redécouvrant la prière simple et profonde du Rosaire qui, comme j'ai voulu le rappeler dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, aide à contempler le mystère du Christ: "Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique dont il est presque un résumé [...] Avec lui, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l'expérience de la profondeur de son amour" (n. 1).
Grâce à la récitation fervente du Rosaire, on peut obtenir des grâces extraordinaires par l'intercession de la céleste Mère du Seigneur. Saint Pie V en était bien convaincu, lui qui, après la victoire de Lépante, voulut instituer une fête consacrée à la Madone du Rosaire.
A travers la récitation du Rosaire, j'ai confié à Marie, Reine du saint Rosaire, en ce début du troisième millénaire, le bien précieux de la paix et le renforcement de l'institution familiale. Je renouvelle ce geste confiant par l'intercession du grand dévot de Marie que fut saint Pie V.
saint Jean Paul II
Publié le 29 Avril 2015
photo d' Alexandre
content d'avoir des amis comme ça, la grande noblesse. la classe, quoi. ça me change de certains commentaires stupides qu'on me met, que je ne diffuse pas d'ailleurs, venant d'où ça vient, tellement nuls.
très beau j'aime beaucoup. il n'est pas très Chopin. Plutôt Rachminanov Tchaikowsky
- piano ( Tchaikovsky )
deux grands pianistes russes sur facebook. On se fait plaisir comme on peut tiens. Sa date de naissance en plus ne m'est pas étrangère, un 27 Juillet ! hi hi hi, à deux ans près; c'est un lion, des gens affectifs et volontaires qui savent ce qu'ils veulent. rarement bénéficié d'une telle gentillesse ! estomaqué, et encore ce soir; je ne pensais pas pouvoir être en contact avec des si grands, et qui vous respectent, quel contraste, on dit que ce n'est que virtuel, c'est moins virtuel qu'avec certains qui se disent vos amis, qui ne l'ont jamais été; au moins là la relation existe, des choses que j'ai jamais pu obtenir que rarement. quand c'est comme ça on a quand même la larme à l'oeil, ces délicatesses qui viennent de là où on s'y attendait le moins.
Je crois je vais avoir une photo dédicacée. trop content quand même. faut que je surveille ma boîte aux lettres.. hi hi hi
Merci Alexandre. !
Publié le 29 Avril 2015
Vladimir Spivakov
Մանրամասները` yerkir.am կայքում:
la minute de silence avec le pape François .
Vladimir Spivakov donnant un concert pour le génocide arménien..
plus grand violoniste et chef d'orchestre.
Merci Alexandre, dommage que nous n'ayons pas la traduction en Français ça doit être prenant...Décidément j'ai bien choisi mes amis même si on ne comprend pas il y a des noms qu'on saisit... alors là!
la voix grave quelqu'un de très humain, à voir Alexandre et Daniel et les autres,, on comprend l'héritage qu'il transmet.
je pense qu'il doit s'agir de l'Arménie et des chrétiens d'Orient. y a un signe providentiel là-dedans. un très grand personnage de toute façon, j'ai ma dose de bonheur avec vous tous dis-donc cette gentillesse inhabituelle que je reçois, c'est ça la vraie catholicité. Je me sens en pleine famille. Il aurait eu du mal à partir d'après des articles traduits et a prolongé son concert, bravo on sent l'émotion tellement grande et profonde.
Publié le 29 Avril 2015
BILLIN – Le 18 avril 2015, l’Eglise Melkite en Galilée a célébré l’inauguration de la première chapelle dédiée à « Sainte Marie de Jésus Crucifié» sur sa terre natale, la Terre Sainte.
Cette chapelle est la première dédiée à la future sainte palestinienne en Terre Sainte. Il y en a déjà deux dans le monde. En effet, les Pères de Betharram ont déjà consacré deux églises à Mariam, une au Brésil, à Brumadilho (Minas Gerais), qui fut construite par le Père Dante Angelelli, et une autre dans leur séminaire à Adiapodoume (Abidjan), en Côte d’ivoire.
A Ibillin, les festivités ont commencées par la célébration de la messe, présidée par Mgr George Bacouni, Archevêque melkite catholique, et concélébrée par le Vicaire patriarcal latin en Israël, Mgr. Giacinto Marcuzzo, en présence d’un grand nombre de prêtres et d’une grande foule de fidèles.
Une grande procession a suivie après la Messe, traversant les rues de la petite ville qui vit naître la Bienheureuse carmélite.
« Tous, nous rendons grâce, tout d’abord, pour ce don divin, qui est la Sainteté de Mariam Bawardi, fille de cette paroisse, a rappelé dans son homélie S.E. Mgr George Bacouni, archevêque melkite grec catholique de Galilée. C’est une grâce que nous ne méritons pas, mais c’est un don gratuit du Seigneur. Rendons grâce à Dieu qui nous a donné cette chapelle, dédiée à la Sainte. »
Cette célébration fut aussi l’occasion de renforcer d’avantage les très bonnes relations œcuméniques en ce petit village du nord de la Terre Sainte, et cela grâce à la présence fraternelle du Curé de la Paroisse Grecque Orthodoxe, le Père Saba Haj, qui a également pris la parole en disant : « Sainte Marie de Jésus Crucifié a vécu les vertus chrétiennes de l’amour, de la Foi et de l’Espérance. Combien avons-nous besoin nous-mêmes de ces vertus aujourd’hui, en ces temps si difficiles. La Sainte s’est offerte à Dieu en dépit des difficultés, des souffrances et de diverses tribulations et grâce à sa détermination, sa foi et sa force, fascinée par l’Esprit Saint et la Vierge Marie, elle a su rester fidèle à ses vœux et persévérer dans la vie chrétienne.»
Dans une petite méditation sur la vie et les vertus de Mariam, l’actuel curé de la paroisse Melkite à Ibillin, le Père Michel Tu’meh, disait avec admiration que « Malgré le fait qu’elle était toute de vertus et que sa vie fut une perpétuelle action de grâce à Dieu, elle se sentait toujours imparfaite !»
Quant au Président du Conseil Pastoral d’Ibillin, M. Zuheir Khoury, il n’a pas pu cacher la fierté d’être originaire du même village que la future sainte : « Nous sommes si heureux nous tous ici à Ibillin: des siècles après la venue de Jésus-Christ, Mariam Bawardi sera proclamé sainte. Nous sommes si heureux d’être natifs de cette ville, la ville de la Sainte d’Ibillin, sa ville natale, là où elle a reçu le sacrement du Baptême et de la Confirmation. »
La chapelle restera ouverte 24 heures sur 24, et deviendra ainsi un sanctuaire ouvert à tous ceux qui souhaiteront prier pour que la Sainte intercède pour la paix sur sa terre.
Publié le 28 Avril 2015
" commentaire de la photo: "en enfer et bon débarras ! "
au moins eux ils y croient !
Publié le 28 Avril 2015