Publié le 31 Mai 2012

 

 

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.... Il est donc important de souligner que le fondement de cette dévotion est aussi ancien que le christianisme lui-même.

 

En effet, il n'est possible d'être chrétien que le regard tourné vers la Croix de notre Rédempteur, "vers Celui qu'ils ont transpercé" (Jean 19, 37; cf. Zach 12, 10).

 

Avec raison, l'Encyclique Haurietis aquas rappelle que la blessure du flanc ainsi que celles qui ont été laissées par les clous ont été, pour d'innombrables âmes, les signes d'un amour ayant marqué leur vie d'une façon toujours plus incisive (cf. 52). Reconnaître l'amour de Dieu dans le Crucifié est devenu pour ces âmes une expérience intérieure qui leur a fait confesser, avec Thomas: "Mon Seigneur et mon Dieu!" (Jean 20, 28), en leur permettant de parvenir à une foi plus profonde, dans l'accueil sans réserves de l'amour de Dieu (cf. Enc. Haurietis aquas, 49).

 

Expérimenter l'amour de Dieu en tournant le regard vers le Coeur de Jésus-Christ

 

La signification la plus profonde de ce culte de l'amour de Dieu ne se manifeste que si l'on considère plus attentivement son apport non seulement à la connaissance, mais aussi, et surtout, à l'expérience personnelle de cet amour dans le dévouement confiant à son service (cf. Enc. Haurietis aquas, 62).

Evidemment, expérience et connaissance ne peuvent pas être séparées entre elles: l'une fait référence à l'autre. Par ailleurs, il faut souligner qu'une vraie connaissance de l'amour de Dieu n'est possible que dans le contexte d'une attitude d'humble prière et de généreuse disponibilité. En partant de cette attitude intérieure, le regard posé sur le flanc transpercé par la lance se transforme en une adoration silencieuse. Le regard vers le flanc transpercé du Seigneur, d'où s'écoulent "du sang et de l'eau" (cf. Jean 19, 37) nous aide à reconnaître la multitude des dons de la grâce qui en proviennent (cf. Enc. Haurietis aquas, 34-41) et il nous ouvre à toutes les autres formes de dévotion chrétienne comprises dans le culte du Cœur de Jésus.

 

La foi comprise comme fruit de l'amour de Dieu expérimenté est une grâce, un don de Dieu.

 

Mais l'homme ne pourra expérimenter la foi comme une grâce que dans la mesure où il l'accepte en lui comme un don, dont il cherche à vivre.

 

Le culte de l'amour de Dieu, auquel l'Encyclique Haurietis aquas invitait les fidèles (cf. ibid., 72) doit nous aider à nous rappeler constamment qu'Il a pris sur lui cette souffrance volontairement "pour nous", "pour moi".

 

Lorsque nous pratiquons ce culte, non seulement nous reconnaissons avec gratitude l'amour de Dieu, mais nous continuons à nous ouvrir à cet amour de sorte que notre vie en soit toujours mieux modelée. Dieu, qui a répandu son amour "dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (cf. Rom 5,5), nous invite inlassablement à accueillir son amour. L'invitation à se donner entièrement à l'amour salvateur du Christ et à se vouer à lui (cf. ibid., 4) a donc pour premier objectif le rapport avec Dieu. Voilà pourquoi ce culte, totalement adressé à l'amour de Dieu qui se sacrifie pour nous est d'une telle importance irremplaçable pour notre foi et pour notre vie dans l'amour.

 

Vivre et témoigner l'amour expérimenté

 

Celui qui accepte l'amour de Dieu intérieurement est façonné par lui.

 

L'amour de Dieu expérimenté est vécu par l'homme comme un "appel" auquel il doit répondre. Le regard tourné vers le Seigneur, qui "a pris nos infirmités et s'est chargé de nos maladies" (Mat 8, 17) nous aide à devenir plus attentifs à la souffrance et au besoin des autres.

 

La contemplation adorante du flanc transpercé par la lance nous rend sensibles à la volonté salvatrice de Dieu. Elle nous rend capables de nous confier à son amour salvateur et miséricordieux et, en même temps, elle nous renforce dans le désir de participer à son oeuvre de salut en devenant ses instruments.

 

Les dons reçus du flanc ouvert, d'où s'écoulent "du sang et de l'eau" (cf. Jean 19, 34) font en sorte que notre vie devienne même pour les autres une source d'où émanent des "fleuves d'eau vive" (Jean 7, 38) (cf. Enc. Deus caritas est, N° 7). L'expérience de l'amour atteinte par le culte du flanc transpercé du Rédempteur nous protège du risque du repliement sur nous-mêmes et nous rend plus disponibles à la vie pour les autres. "Voici à quoi nous avons connu l'amour: Il a livré sa vie pour nous, et nous devons, nous aussi, livrer notre vie pour nos frères" (1 Jean 3, 16) (cf. Enc. Haurietis aquas, 38).

 

La réponse au commandement de l'amour n'est rendue possible que par l'expérience du fait que cet amour nous avait déjà été donné par Dieu (cf. Enc. Deus caritas est, N° 14).

 

Le culte de l'amour qui est rendu visible dans le mystère de la Croix représenté lors de chaque célébration eucharistique constitue donc le fondement de notre vocation à devenir des personnes capables d'aimer et de se donner (cf. Enc. Haurietis aquas, 69), en devenant des instruments entre les mains du Christ: c'est seulement ainsi que nous pouvons être des hérauts crédibles de son amour. Cependant cette ouverture à la volonté de Dieu doit se renouveler à tout moment: "L'amour n'est jamais "achevé" et complet" (cf. Enc. Deus caritas est, N° 17).

 

Le regard vers le "flanc transpercé par la lance" dans lequel resplendit la volonté illimitée de salut de la part de Dieu ne peut donc pas être considéré comme une forme passagère de culte ou de dévotion: l'adoration de l'amour de Dieu, qui a trouvé son expression historique et cultuelle dans le symbole du "coeur transpercé" demeure une adoration dont il faut absolument tenir compte pour un rapport vivant avec Dieu (cf. Enc. Haurietis aquas, 62)(...).

 

Du Vatican, le 15 mai 2006

 

Benoît XVI

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Publié le 31 Mai 2012

 

 

 

 

 

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  Louis ne pourra pas marier mes petits enfants, il a décidé de rentrer à Fontgombault, même qu'il veut être Père Abbé à cause de la mitre et des armes ! il veut les mêmes que celles de dom Pateau . Vendéens oblige ! . non mais! 

 


!!

 

 

 

diocèse de Luçon.

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Publié le 30 Mai 2012

 

 

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Notre bienheureuse Souveraine, la Reine du Ciel, la Mère de Dieu, est figurée dans l'Exode par la corbeille où l'on cacha Moïse. 

 

Dieu, le Père, au temps de la grâce, "voyant qu'il ne pouvait plus tenir la chose secrète," devant manifester au monde son Fils caché depuis des siècles, "prit un panier de jonc," figure de Marie, " "et l'ayant enduit de bitume et de poix, il mit dedans le petit enfant," le Christ dans l'Incarnation "et l'exposa sur le bord du fleuve, "où l'on pouvait avoir accès. On expose un objet pour le montrer, le vendre ou le donner. Ainsi du Christ.

 

Elle est le buisson de l'apparition. -

 

 


"Le Seigneur lui apparut dans une flamme de feu qui sortait du milieu d'un buisson," de Marie, "et il vit brûler le buisson sans qu'il se consumât".

 

Elle est la verge qui divise.

 

 

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- Pourquoi criez-vous vers moi? Dites aux enfants d'Israël qu'ils marchent. Et pour vous, élevez votre verge," Marie, par votre dévotion, "sur la mer" de toutes les tribulations et tentations, " et la divisez," divisez les flots de ceux qui contredisent, "afin que les enfants d'Israël marchent à sec au milieu de la mer."

 

Elle est la verge qui frappe, laquelle nous obtient la grâce auprès de Jésus-Christ.

 

 

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"Le peuple se trouvant pressé de la soif et sans eau, le Seigneur dit à Moïse:" prenez la verge, "Marie", et vous frapperez la pierre, " Jésus -Christ, en la frappant par elle, " et il en sortira de l'eau, afin que le peuple ait à boire."

 

Elle adoucit toutes les amertumes.

 

"Ils ne pouvaient boire des eaux de Mara, parce qu'elles étaient amères," les tribulations, mais "le Seigneur lui montra un bois," Marie, ayant cette vertu que "lorsque Moïse le jetait dans les eaux, les eaux devenaient douces."

 

 

 

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Elle est le vase de réfection.

 

-"Prenez un vase," Marie, "et mettez-y la manne," le Christ, Dieu-Homme, ce qui eut lieu à l'Incarnation "pour la conserver." Glose: Dans la mémoire éternelle.

 

 

Elle est la montagne d'habitation dans l'Incarnation.

 

 

 

"Tout le mont Sinaï" Marie, "était couvert de fumée," par la grâce et la dévotion, "parce que le Seigneur y était descendu au milieu des feux," du Saint-Esprit.

"La fumée s'en élevait en haut comme d'une fournaise". "Et toute la montagne causait de la terreur" au démon ainsi qu'aux saints. "La gloire du Seigneur habite au Sinaï," sur Marie. Glose: Sur ma mesure et mon amphore, car elle est la mesure de Dieu et la nôtre, et l'amphore de la délivrance, '" l'enveloppant d'une nuée", de la protection divine, "pendant six jours," parce qu'il nous est commandé de travailler pendant six jours.

 

Elle est aussi le propitiatoire du pardon.

 

"Vous ferez aussi le propitiatoire," Marie, "d'un or très pur," parce qu'elle a été sanctifiée plus que les autres dès le sein de sa mère. C'est de là que je vous donnerai mes ordres et que je vous parlerai. Vous ferez aussi une table, ayant tout autour une bordure d'or." Glose: Parce qu'elle repousse tout ce qui est oiseux et nuisible. "Et vous placerez sur la table des pains de proposition, " ce qui lui fit donner le nom de table de rassasiement."

 

 

 

Elle est le candélabre illuminateur.

 

 

 

"Vous ferez un chandelier battu au marteau," par les marteaux de la passion, " et sept lampes, " les 7 dons du Saint-Esprit " au dessus du chandelier," de Marie, "afin qu'elles éclairent" le Tabernacle.

 

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Elle est le voile d'hyacinthe.

 

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Le fils de Dieu en a été voilé et nous le sommes contre le démon, le péché et la colère divine,

 

Ellle est l'autel de l'holocauste, quant à la passion, et "l'autel des parfums", quant à la dévotion et à la contemplation.

 

Elle est aussi réconciliatrice. -

 

 

 

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Ce rôle, elle l'a pris, surtout en montant au Ciel. De là vient que Moïse la désigne, quand il dit au peuple qui avait adoré le veau:" Vous avez commis un très grand péché." Vous avez péché, dit notre Vierge, très-facilement. très sottement, très honteusemment, très nombreusement, très avarement, très insolublement.

 

"Je monterai vers le Seigneur" pour voir si je pourrai en quelque sorte le fléchir et obtenir le pardon de votre crime," qui est si grand. Remarquez que Moïse priait comme pécheur et serviteur. Voilà pourquoi il ajoutait:" Souvenez-vous d'Abraham, d'Isaac et d'Israël." Il fait soigneusement internvenir les pères à sa place.

 

Mais Marie prie comme fille, commande comme soeur, ordonne comme Mère.

 

"Ma Mère, demandez, car je ne puis détourner mon visage de vous. "

 

Elle est le tabernacle rempli.

 

 

 

 

"Après que toutes choses eurent été achevées," quand Dieu se fut fait homme et que l'homme fut devenu Dieu, "une nuée", le Saint-Esprit, " couvrit le tabernacle du témoignage," Marie." Et l'Esprit-Saint descendra sur vous, etc..." Et il fut rempli de la gloire du Seigneur."

 

Le Christ la remplit de lui-même pour la rédemption du genre humain, de grâce pour la confirmation des justes, de pardon pour leur réconciliation, de joie pour la consolation de ceux qui sont tristes, "afin qu'il n'y ait personne qui se dérobe à sa chaleur."

 

 

Père Justin de Mieckow

de l'ordre des frères prêcheurs.

 


 


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Publié le 29 Mai 2012

 

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Le Père Henry et les moines de l'abbaye de Fontgombault ont été très sensibles aux nombreuses prières et gestes venus de tant d'horizons et en particulier des pèlerins de Chartres.

 

Après des journées difficiles, l'état du Père Henry, qui s'est amélioré, demeure fragile mais ne donne pas, semble-t-il, d'inquiétudes quant à une issue immédiate.

 

Il est dans la main de Dieu et accepte sa situation en l'offrant pour l'Eglise, pour nous tous.

Beaucoup souhaiteraient pouvoir lui rendre visite. Certains l'ont déjà fait. Je dois vous détourner de cette bonne intention car le Père Henry demeure bien fatigué et l'accumulation des visites lui est préjudiciable. Il se sait et se sent soutenu par la prière et il vous en remercie.

 

Que Notre-Dame du Bien-Mourir veille sur lui et sur chacun d'entre nous.

 

+ fr Jean Pateau, abbé de Fontgombault."

 

  autant pour moi pour demain. j'ai pu l'entendre me dire à bientôt. Rendez-vous pris. Merci pour l'oblature dont j'ai gardé l'enregistrement,  avec frère Jean-Baptiste ce 12 Octobre 2003. On ne peut pas ne pas penser à tout ça.... avec toute mon affection filiale et ma profonde gratitude. 

 

 

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Publié le 28 Mai 2012

 

 

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Repleti sunt omnes Spiritus Sancto alleluia ! Et cœperunt loqui !" oui, ils ont commencé à parler, mais des "magnalia Dei"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chant grégorien a d'abord un pouvoir pacifiant et purificateur de la sensibilité.

 

 

Il favorise le recueillement. La musique, elle-même d'ordre sensible, a des affinités avec tous les états de la sensibilité: ansi existe-t-il des musiques dégradantes, excitantes, superficielles, ou tout au contraire profondes, élevantes, apaisantes. Le chant grégorien est éminemment du nombre de celles-ci; il n'y a pas, pour le constater, à choisir telle ou telle pièce du répertoire, encore que certaines soient nécessairement plus typiques de ce rayonnement de paix, tout le répertoire est à citer, ou mieux à expérimenter, à éprouver.

 

Ceux dont la sensibilité serait accordée avec une musique plus brillante, et qui s'en tiendraient à une appréciation extérieure, seraient même tentés de juger le chant grégorien monotone, tellement il est vrai que tous les sentiments, lorsqu'il se charge de les exprimer, perdent en lui leur caractère passionnel, indépendant, anarchique, pour se présenter calmés, dominés par l'immense paix divine.

 

La cantilène romaine sait aussi bien dire l'amour et la haine, le désir, l'espoir, la confiance et l'audace, ou bien la tristesse, la lassitude et l'effroi. Mais la conformité à la volonté de Dieu, la sécurité du grand amour miséricordieux enveloppent tout, pénètrent tout. A mesure que l'âme vibre plus en sympathie avec le chant officiel de l'Eglise, non seulement elle goûte davantage ce sentiment de paix, mais elle discerne "dans son épaisseur" l'infinie variété des expressions qui échappent à un regard superficiel. 

 

Cette action bienfaisante se fait sentir de deux manières différentes:

 

Le chant grégorien possède d'abord une efficacité actuelle.

 

Chaque fois que l'on participe à un office chanté, pourvu qu'il soit bien chanté et qu'on s'y livre sans raideur, une coupure s'établit entre soi et le monde.

 

Déjà, en entrant dans l'édifice consacré, par l'harmonie des volumes, le jeu de la lumière et des ombres, l'évocation des images, le silence, on se trouvait ainsi séparé du profane, disposé à recevoir le message divin. L'oeuvre de détachement ainsi commencée; le chant grégorien, par son incomparable pureté, la prolonge; il fait entrer l'âme dans un monde de paix divine en l'arrachant à mille soucis qui font obstacle à la liberté des échanges avec son Créateur.

 

Ce qui nous empêche de trouver Dieu, ce n'est pas que Dieu soit absent, c'est que nous sommes hors de nous-mêmes ou Dieu réside: l'atmosphère créée par la prière chantée de l'Eglise a une aptitude merveilleuse pour nous rendre à nous-mêmes et à notre hôte intérieur.

 

Ceux qui, ayant l'obligation du choeur, y sont appelés plusieurs fois par jour pour célébrer les heures, et qui, inévitablement y apportent le poids du ministère ou les préoccupations de l'étude, savent par expérieuce qu'un office chanté a, vis-à-vis de ce que ces soucis ont de trop étroit et de trop accaparant, et donc d'illégitime, un pouvoir libérateur plus grand qu'un office non chanté.

 

Mais si telle est l'efficacité actuelle du chant grégorien, que dire de sa pratique habituelle?

 

C'est à la condition seulement d'en avoir l'habitude que notre sensibilité sera profondément marquée.

 

On ne peut fréquenter des oeuvres aussi spirituelles, aussi dépouillées, sans que notre sensibilité soit invitée elle-même à se purifier, à se dépouiller, à se spiritualiser.

 

A la longue on prendra en horreur ce qui est vulgaire, fade, sentimental ou affecté; seule une âme indocile ou irréductiblement grossière se montrera incapable de comprendre le grégorien et d'en recevoir l'influence; mais l'âme de bonne volonté, même longtemps pécheresse, trouvera en lui un moyen puissant d'éducation ou de rééducation, d'équilibre et d'affinement de la sensibilité et du goût.

 

Si la jeunesse masculine de nos établissements d'enseignement recevait une formation grégorienne vraiment sérieuse, qui lui fasse vivre et respecter la piété liturgique, le nombre des vocations sacerdotales croîtrait peut-être.....

 

 

Enfin, que l'on soit exécutant ou simple auditeur, il est une condition indispensable, non pour assurer au chant son efficacité, mais pour percevoir son message: l'attitude d'âme qu'on lui apporte; attitude contemplative, accueillante, silencieuse ouverte, attentive.

 

Il faut avoir le parti-pris ferme d'écarter la distraction et toutes ces richesses que sont nos soucis, nos préjugés, nos propres pensées.

 

Soyons des pauvres devant l'Eglise, comme ce mendiant à la Porte-Belle du Temple auquel saint Pierre n'avait ni or ni argent à donner mais la grâce de Dieu .


 

L'Eglise prie, l'Eglise chante, l'Esprit-Saint est à l'oeuvre, il n'y a qu'à être souple, docile, et erunt docibiles Dei .

 

Prenons l'habitude, dans l'acte de la prière, de ne pas écouter le chant pour lui-même - nous ne sommes pas des esthètes, - mais de reporter toute notre attention sur le texte, sur son contenu, sur le visage du Seigneur.... à travers le chant: les lunettes sont-elles faites pour être regardées, ou pour que le paysage soit regardé à travers elle ?

 

 

Alors que nous semblerons l'oublier, le chant prendra toute sa valeur, soutiendra notre prière, portera plus loin que notre vision, exaltera nos sentiments - ou Dieu le fera par lui; - nous entrerons en communion avec l'Eglise, avec nos frères qui nous entourent, et lorsque le texte cèdera un instant la place à une de ces longues vocalises apparemment vides, peut-être rejetée en pure perte, s'ouvriront, en nos âmes libérées de la richesse trop étroite des concepts, des sources de joie et d'admiration indicibles.

 


 


 

 

R.P. D. Delalande, o.p.

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Publié le 28 Mai 2012

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Lorsqu’un certain abbé Ratzinger assistait au Concile Vatican II...

 

 

Père Eric Iborra

 

 

"Pourtant, les lendemains du Concile révèlent une crise profonde qui commence à ébranler l’Église au point que Paul VI lui-même évoque à plusieurs reprises "les fumées de Satan" au sein même de l’institution ecclésiale.

 

Évènement complexe, le Concile Vatican II est aujourd’hui l’objet de plusieurs interprétations : certains le considèrent comme une rupture.

 

Tandis que les traditionalistes voient cette rupture d’un mauvais œil, les modernistes louent de leur côté cette révolution inachevée dans l’Église et espère un Concile Vatican III. Cependant, dans un discours à la curie romaine à la fin de l’année 2005, soit quelques mois après son élection, le pape Benoît XVI a souhaité, lui, replacer le Concile dans la tradition de l’Église."

 

 


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Publié le 28 Mai 2012

 

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En union de prières avec tous les pèlerins de Pentecôte, pour le retour rapide de mon père maître au milieu des siens,  pour  tous les futurs prêtres, diacres moines  de l'ordre bénédictin.

 

que de messes entendues ! Et les pages n'en finissent pas de tourner... Celle-là quand même... plutôt dur. Pourquoi on aime quelqu'un? mgr Ravel a répondu à la question puis voilà. ... On a de l'affection légitime pour un moine, un endroit, une liturgie, puis voilà on a un coup de foudre. Et les liens se renforcent dans la joie et dans les épreuves..dans la prière et la communion des saints, et même les incompréhensions.. dans l'espace temps, durée,    et le Bon Dieu se sert de tout ça pour nous faire être  là où il veut qu'on soit pas ailleurs..c'est ça  la vocation..la stabilité pour une abbaye  . et quand les séparations doivent se faire pour ne laisser que Dieu,  ça fait plutôt mal. La grâce ne détruit pas la nature, qui elle se retrouve tout à coup encore bien plus trop  seule encore ...


On aime plus un moine qu'un autre, à qui on a confié tous les détails de sa vie, ses secrets les plus intimes, ses échecs, ses réussites, ses tares... ses faiblesses, et depuis tant de temps.

 



 

 

st François, st Benoît priez pour lui.


 

Très sainte fête à tous et à toutes. dans l'Espérance. mais dans la peine on est tous unis,...avec tous  les pèlerins de Chartres où le père Henry sera présent dans toutes les pensées. 

 

 

j'aurais aimé allé le voir à Poitiers. Parfois il faut avoir une certaine pudeur, respecter son intimité, respecter la clôture,  car elle est même dans un 'hôpital. Il y a une certaine décence.

  Je ne l'aurais pas fait sans autorisation de mes supérieurs hiérarchiques,  de toute façon.. là aussi il faut s'effacer et laisser le moine tranquille dans sa solitude avec son Dieu.... Il a le droit à la paix et au repos.

 

 



 

 

!

 

 

 

 

 

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Publié le 27 Mai 2012

Ce fût là que je fis mon armée au C.I.S.M.

 

 

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  Ma section..  ... ! et moi je suis ... laisse deviner 

 

 

EN SOUVENIR DE TOUS LES ANCIENS QUI SONT PASSES PAR LA

 

 

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ça c'est dans les rues de Buzançais je crois..

 

 

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CISM LA MARTINERIE 1970

 

 

 

Le colonel Claude Grenard a été promu général, le 11 août 1994, le jour où il a pris sa retraite : « Ça me sert juste à avoir des tarifs " quart de place " sur les lignes SNCF, s'amuse-t-il. C'est l'avantage des généraux, dans l'armée. »

Celui-ci n'en profite d'ailleurs pas beaucoup. Car dix-huit déménagements au cours d'une carrière, ça donne des envies de stabilité, une fois la retraite arrivée. Ce Jurassien, issu de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, a commencé sa carrière en Algérie. Puis les affectations se sont succédé : Allemagne, Toulouse, Paris, Bordeaux…

Il arrive à Châteauroux en 1992, pour prendre le commandement de l'école de l'Esmat. Deux ans plus tard, il fait ses adieux aux armes : « Je fais partie de ceux qui étaient contents de partir en retraite. Toutes les fermetures de régiments, ça nous a usés. Ce n'est pas drôle d'annoncer à ceux qui travaillent avec vous, surtout aux civils, que leur établissement va fermer. »

 

 

 

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C’est un long chapitre de près d’un siècle d’histoire militaire à La Martinerie que refermeront, mercredi, les soldats du 517e régiment du Train, en roulant une ultime fois leur étendard.

 

La dissolution du 517e RT, annoncée voici déjà presque quatre ans – le 24 juillet 2008 – approche.

 

Au-delà de l’événement lui-même, la portée historique d’un tel moment est évidente. L’Indre militaire fait partie du patrimoine local, non seulement parce qu’elle a eu une réelle influence sur son urbanisme notamment, mais aussi parce qu’elle a nettement marqué la vie du département.

 

Quand une terre a vu naître une figure comme le général Bertrand, fidèle parmi les fidèles de Napoléon ; quand elle a activement participé au décollage de l’aviation militaire ; quand elle a reçu une base américaine de l’Otan comptant jusqu’à 8.000 GI’s ; quand elle a formé quelque 300.000 appelés, avec des écoles qui ont fait référence comme le CISM et l’Esmat ; quand elle a aussi activement vécu la réforme d’une armée devenue « force de maintien de la paix », avec le 518e RT, de l’Afrique aux Balkans… l’Indre porte nécessairement en elle, sans doute plus profondément qu’elle ne le pense, cette grande histoire militaire-là.

Nombre d’Indriens vouent une affection certaine à ce site de La Martinerie et à cette riche histoire. C’est en partant de ce constat que La Nouvelle République a décidé de publier un supplément de 44 pages, mardi 22 mai, à la veille de tourner cette grande page.

Alors, depuis janvier, la rédaction a accumulé les témoignages, documents, photos inédites, a rencontré des témoins. Pas forcément avec la prétention de jouer les historiens – il y a des spécialistes pour cela – mais en souhaitant humblement laisser une trace en cet instant décisif, avec assez de recul sur l’événement pour en mesurer sa portée.

Ce document collector de 44 pages qui paraîtra en supplément de votre quotidien, demain mardi, est finalement avant tout un témoignage humain. « Une formidable épopée humaine », même, quand on découvre ce que nous racontent la plupart des figures que nous avons rencontrées. Et l’histoire en question n’est pas finie… c’est ce que nous montre également ce cahier spécial, en portant son regard sur demain.

 

 

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Publié le 23 Mai 2012

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  pour notre saint Père, notre évêque, nos futurs diacres et prêtres, diacres et moines prêtres.


Homélie de la messe d'ordination de plusieurs diacres en vue du sacerdoce de la Fraternité St Pierre - 12 mai 2012

 

Ordinations diaconales à Wigratzbad

12 mai 2012

 

Chers ordinands,

 

Par l’ordination, vous entrez aujourd’hui dans l’ordre du diaconat. Vous vous engagez ainsi pour toute votre vie à la suite du Christ serviteur.


Si Dieu le veut, dans quelques mois, vous serez appelés au sacerdoce.


Toutefois, l’état diaconal dans lequel vous entrez maintenant ne constitue pas une simple étape, transitoire. Vous demeurerez diacres toute votre vie, même au lendemain de votre ordination sacerdotale. Vous exercerez ce ministère dans l’état du célibat consacré, que vous choisissez librement aujourd’hui. Confortés par l’expérience spirituelle de l’Église et le témoignage des saints, avec la grâce de Dieu, vous vivrez cet état comme un signe de la charité pastorale et une source de fécondité apostolique. Vous demeurerez ainsi plus fermement attachés au Seigneur d’un cœur sans partage.


Désormais, par le don de l’Esprit saint, vous apporterez votre aide aux évêques et à leurs presbyterium, plus particulièrement dans le ministère de la Parole, de l’Autel et de la Charité, tout en demeurant les serviteurs de tous.


Ministres de l’autel, vous proclamerez l’Évangile, préparerez le sacrifice eucharistique et distribuerez aux fidèles le corps du Seigneur.


Dans la fidélité à la mission que vous recevrez de votre supérieur, il vous reviendra de proclamer la Bonne nouvelle à temps et à contretemps et d’instruire dans la foi de l’Église les croyants comme les incroyants.


Vous présiderez également aux prières, administrerez le baptême, assisterez au nom de l’Église au mariage et le bénirez, visiterez les malades et porterez le viatique aux mourants.


Consacrés par l’imposition de mes mains, selon le choix du Sauveur, par un geste ininterrompu depuis l’origine de l’Église, par moi qui suis, malgré ma faiblesse, successeur des Apôtres, venu de Luçon en France, donc unis à toute l’Église universelle, vous vous acquitterez du ministère de la Charité, dans le cadre de la mission qui va vous être confiée.


En tout cela votre apostolat ne portera véritablement du fruit que s’il prend source dans la fidélité à Celui qui l’a appelé et dans la communion totale de l’Église.


Il n’y a pas de fidélité au Christ sans un attachement profond et fécond à sa Personne. Vous ne pouvez tenir à lui que si vous ne vous laissez tenir par lui.


Lui, vous pouvez en être sûrs, tient à vous. Son amour pour vous est un choix préférentiel. Il dit à chacun d’entre vous : « Avant que je t'aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t'ai consacré » (Jr 1, 5°).

Vous ne vous aliénez donc pas en répondant à son appel à vous engager sur le chemin du sacerdoce ministériel. Au contraire, vous réalisez le plein accomplissement voulu par Dieu pour chacun d’entre vous.


Laissez-vous donc transformer entre les mains de Celui qui vous a faits et vous a appelés en même temps. Ne lui résistez pas.

 


La vision du prophète Jérémie est particulièrement éclairante ici :

« La parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel, en ces mots :

Lève-toi, et descends dans la maison du potier; là, je te ferai entendre mes paroles.

Je descendis dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur un tour.


Le vase qu'il faisait ne réussit pas, comme il arrive à l'argile dans la main du potier; Il en refit un autre vase, tel qu'il trouva bon de le faire.

Et la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :

Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël ? Dit l'Éternel. Voici, comme l'argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël. » (Jr 8, 1-5)


Comme l’argile dans la main du potier, laissez-vous entre les mains de Dieu ! La meilleure manière de vous laisser façonner entre les mains de Dieu, c’est d’être unis à lui.


En étant profondément unis à Celui qui vous a faits et vous a appelés à devenir ses serviteurs par le don tout entier de votre vie et de vos personnes, vous serez, en même temps, pétris et renouvelés.

Que pourrions-nous faire sans avoir été auparavant façonnés par Dieu dans la personne du Christ qui, à travers nos pauvres et fragiles personnes, arrive à annoncer son Évangile au monde !


Mon interrogation sur la capacité du disciple à pouvoir réussir quelque chose par ses propres moyens repose sur la Parole même du Christ :

« Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » (Jn 15, 5)


Les saints Nérée, Achille Domitille et Pancrace dont nous célébrons aujourd’hui la fête, vous ressemblaient. Ils ont répondu à l’appel du Seigneur, qui les a conduits là où il voulait. Ils ont réalisé dans leur vie cette annonce de Jésus à Pierre :


« Amen, Amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller où tu voulais ; quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains et c’est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller. » (Jn 21, 18).


Si les saints Nérée, Achille, Domitille et Pancrace sont devenus martyrs, ils le sont par la force que seul le Christ donne pour nous pétrir et nous façonner en fonction de la vocation spécifique de chacun d’entre nous.


Devenus ainsi martyrs par la grâce venue du Christ, ils ont manifesté que la fidélité au Maître doit devenir l’épreuve de nos actes, de nos œuvres et de nos vies qui, en un mot, doivent être le signe même de ce désir de Dieu qui nous habite et dont nous sommes marqués.


Saint Paul a expliqué ce lien unique à Dieu, dans la vie du croyant, du martyr et donc du témoin en soulignant de la manière la plus sobre mais toute aussi engageante : « J’ai été crucifié avec le Christ ; et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi ». (Gal 2, 20).

 


Pour servir le Christ, abandonnez-vous donc entre ses mains. Vous n’y parviendrez pas sans une vie spirituelle faite de don de soi, et d’attachement profond et vivifiant à la personne du Christ. Ce don de soi et cet attachement au Christ, vous les vérifierez vous-mêmes par votre adhésion totale à son Église et à son enseignement.

En priant pour vous avec vos proches et en communion avec l’Église locale dont je suis le pasteur, je demande à Dieu d’achever en vous ce qu’il a su bien commencer.

 

+ Mgr Alain Castet,

Evêque de Luçon

 

 

à Luçon le drapeau pour le st Esprit ..!!!!

 

 

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prêt pour les couleurs ! envoyez popopopopo .... me manque celui du Vatican mais bon on ne peut pas tout avoir ! 

 

  fermez le ban!      popopopopo popopopopo

 

 

 

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 22 Mai 2012

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RÉFLEXION - catéchisme - 

 

A- C'est le huitième article du "Je crois en Dieu" qui nous fait proclamer l'existence de cette Troisième Personne divine en la Sainte-Trinité.

 

B- Cette Troisième Personne de la Sainte Trinité, s'est particulièrement manifestée à deux reprises :

 

Une première fois, sous forme de colombe, au moment du baptême de pénitence de Jésus par Jean-Baptiste.

Et une deuxième fois, le jour de la Pentecôte, sur les Apôtres, sous forme de flammes de feu, dans le Cénacle, donnant ainsi aux Apôtres ardeur et courage religieux, en vue de la prédication de l'Evangile, en même temps qu'une meilleure compréhension des vérités que Jésus leur avait enseignées.

 

C- Cette manifestation du Saint-Esprit sur Jésus exprimait le témoignage d'amour de Dieu le Père pour la personne humaine du Christ, mais aussi, par Lui, l'amour pour toute l'humanité "récapitulée" en la Personne de Jésus.

 

EXPLICATIONS

 

1.- Le Saint-Esprit est donc, en Lui-même et au sein de la Sainte Trinité, l'Amour divin échangé entre le Père et le Fils. Il est également l'Amour que Dieu porte à toutes les âmes réceptives et bien disposées envers Dieu. Pour expliquer cet amour de Dieu se communiquant, on dit que le Saint-Esprit procède, c’est-à-dire "tire son origine de" l’amour que le Père et le Fils ont l’Un pour l'Autre, et cet amour est comparé à un "souffle", c'est-à-dire à une réalité spirituelle qu'on appelle ainsi. D'où le nom de "esprit" pour désigner l'Esprit divin qu'est la Troisième Personne de la Sainte Trinité.

 

2.- On ajoute Saint au mot Esprit, parce que c'est par Lui que les deux autres Personnes de la Sainte-Trinité montrent et communiquent leur sainteté aux Anges et aux humains bien disposés. On l'appelle encore 1' Esprit de Vérité, ou encore Esprit d'Amour, ou Esprit Vivificateur, et encore l' Esprit de consolation, et le Paraclet, ce qui signifie : l'avocat, l'intermédiaire, le transmetteur. Tout cela par allusion aux dons que nous procure le Saint-Esprit.

 

3.- Sous forme de comparaison, pour mieux comprendre le rôle du Saint-Esprit, nous dirons que dans tout corps humain vivant il y a une âme qui anime ce corps. Dans la chrétienté que Jésus a établie, il y a aussi une âme : c'est le Saint-Esprit. Depuis que, selon la promesse qu'en avait faite le Christ, Il s'est visiblement manifesté sur les Apôtres, le jour de la Pentecôte (1) , cet Amour divin, qui se fait "don de soi", ne cesse pas d'assister les membres fidèles de l'Eglise lorsqu'ils se rendent dociles aux inspirations de Sa Grâce, agissant ainsi en eux tout comme l'âme agit dans son corps.

 

(1) La Pentecôte était une fête juive. Elle correspondait au cinquantième jour après Pâques. C’était un jour de fête où les Juifs, venant de toutes parts au Temple de Jérusalem, s’y rendaient pour offrir les prémices de la moisson.

 

4.- Du fait de la réception du Saint-Esprit, les Apôtres reçurent beaucoup de grâces : Une grâce de lumière qui leur donna l'intelligence (= la compréhension) de toutes les vérités que Notre-Seigneur leur avait enseignées. Une grande sagesse pour transmettre ces vérités et les expliquer, en vue de renseigner et de convertir facilement les âmes bien disposées. Ils reçurent aussi des dons extraordinaires : don de prophétie ; don des langues, don de faire des miracles. Ces dons ont favorisé l'accomplissement de la mission des Apôtres. Don de force aussi, qui les a rendus des hommes de décision et de courage, et qui leur a fait supporter toutes les dures épreuves, les multiples souffrances, et même le martyre final.

 

5.- Le Saint-Esprit nous fait aussi nous-mêmes bénéficiaires de ces forces surnaturelles que sont les dons divins, afin de purifier notre âme et ses diverses facultés dans nos relations avec Dieu. La théologie en distingue sept principaux. Ils sont étudiés plus loin, au chapitre du Sacrement de Confirmation. C'est, en effet, la Confirmation qui nous communique les dons du Saint-Esprit.

 

6.- Déjà au moment du Baptême, le Saint-Esprit transforme l'âme du baptisé en chassant l'emprise du Démon sur les âmes depuis le Péché Originel. Et Il y infuse, au contraire, la Grâce Sanctifiante d'union intime avec Dieu. Et Il reste l'hôte et l'animateur des âmes ,si elles demeurent en état de Grâce et dociles à Dieu. Voilà pourquoi l'Eglise appelle le Saint-Esprit le Sanctificateur, la Lumière et la Force des âmes fidèles.

 

7.- En raison de son rôle vivifiant, on aussi que le Saint-Esprit est "l’âme de I' Église". qui est elle-même appelée "l'Épouse du Christ". Ce sont là autant de comparaisons tendant à nous donner une idée de l'union intime de Dieu, par le Saint-Esprit, avec les créatures humaines bien disposées et appartenant explicitement ou implicitement à l'Eglise Universelle du Christ. En effet, le Saint-Esprit éclaire l'Eglise de telle sorte que celle-ci est infaillible, lorsque ses Chefs religieux parlent et agissent dans le cadre de leur mission. Il la dirige aussi, même dans les tempêtes des siècles. Enfin, Il la sanctifie en ses divers membres fidèles, en y faisant circuler la Grâce et " germer " les âmes saintes.

 

QUESTIONS DU CHAPITRE QUINZE

 

1.- Qu’est-ce que le Saint-Esprit ?

 

- Le Saint-Esprit est la Troisième Personne de la Sainte-Trinité, égale en tout au Père et au Fils.

 

2.- De quoi le Saint-Esprit est- Il l'expression ?

 

- Le Saint-Esprit est l'expression de l’Amour échangé entre les Deux Personnes de la Sainte-Trinité : le Père et le Fils.

 

3.- Le Saint-Esprit S'est - Il manifesté visiblement sur la terre ?

 

- Oui, le Saint-Esprit S'est visiblement manifesté sur la terre Sous forme d'une colombe, le jour du baptême de Jésus par Jean-Baptiste ; et Sous forme de langues de feu, sur les Apôtres réunis dans le Cénacle, le jour de la Pentecôte.

 

4.- Que fit le Saint-Esprit dans les Apôtres, le jour de la Pentecôte ?

 

- Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit a rempli l'âme des Apôtres de ses dons, pour qu’ils puissent prêcher l’Évangile partout avec clarté, force et courage, afin de continuer l'œuvre et la mission de Jésus.

 

5.- Que fait le Saint-Esprit en venant en notre âme ?

 

- En venant en notre âme, le Saint-Esprit y renforce la Vie Surnaturelle de la Grâce reçue au Baptême, et Il nous aide davantage à faire le bien et à éviter le mal.

 

6.- Que fait le Saint-Esprit dans les membres de l'Eglise terrestre ?

 

- Le Saint-Esprit garde l’Église terrestre dans la Vérité. Il la dirige et la guide par ses inspirations. Il la sanctifie et la soutient dans ses épreuves et dans ses luttes.

 

CONSÉQUENCES PRATIQUES

 

- Invoquons volontiers le Saint-Esprit de diverses manières :

 

En Le priant d'éclairer et de guider nos âmes.

En demandant la célébration de "Messes votives" du Saint-Esprit.

En utilisant certains cantiques et chants concernant le Saint-Esprit.

 

- Rappelons-nous les dons divins reçus en notre âme au moment du Sacrement de Confirmation, et méditons la nature et la fonction de chacun d'eux dans une âme bien disposée.

 

- Au moment de la fête de la Pentecôte; prenons de nouvelles résolutions concrètes pour nous mettre davantage sous la protection de l'Esprit-Saint et nous rendre plus dociles à Son action en nous.

 

Et disons attentivement et fréquemment, par exemple, cette prière au Saint-Esprit :

 

Venez Esprit-Saint !

Remplissez le cœur de vos fidèles serviteurs !

Et allumez en eux le feu de votre Amour !

Afin de nous rendre attentifs et dociles à tous vos enseignements !

 

 

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Rédigé par philippe

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