adieu à l'étendard

Publié le 27 Mai 2012

Ce fût là que je fis mon armée au C.I.S.M.

 

 

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  Ma section..  ... ! et moi je suis ... laisse deviner 

 

 

EN SOUVENIR DE TOUS LES ANCIENS QUI SONT PASSES PAR LA

 

 

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ça c'est dans les rues de Buzançais je crois..

 

 

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CISM LA MARTINERIE 1970

 

 

 

Le colonel Claude Grenard a été promu général, le 11 août 1994, le jour où il a pris sa retraite : « Ça me sert juste à avoir des tarifs " quart de place " sur les lignes SNCF, s'amuse-t-il. C'est l'avantage des généraux, dans l'armée. »

Celui-ci n'en profite d'ailleurs pas beaucoup. Car dix-huit déménagements au cours d'une carrière, ça donne des envies de stabilité, une fois la retraite arrivée. Ce Jurassien, issu de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr, a commencé sa carrière en Algérie. Puis les affectations se sont succédé : Allemagne, Toulouse, Paris, Bordeaux…

Il arrive à Châteauroux en 1992, pour prendre le commandement de l'école de l'Esmat. Deux ans plus tard, il fait ses adieux aux armes : « Je fais partie de ceux qui étaient contents de partir en retraite. Toutes les fermetures de régiments, ça nous a usés. Ce n'est pas drôle d'annoncer à ceux qui travaillent avec vous, surtout aux civils, que leur établissement va fermer. »

 

 

 

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C’est un long chapitre de près d’un siècle d’histoire militaire à La Martinerie que refermeront, mercredi, les soldats du 517e régiment du Train, en roulant une ultime fois leur étendard.

 

La dissolution du 517e RT, annoncée voici déjà presque quatre ans – le 24 juillet 2008 – approche.

 

Au-delà de l’événement lui-même, la portée historique d’un tel moment est évidente. L’Indre militaire fait partie du patrimoine local, non seulement parce qu’elle a eu une réelle influence sur son urbanisme notamment, mais aussi parce qu’elle a nettement marqué la vie du département.

 

Quand une terre a vu naître une figure comme le général Bertrand, fidèle parmi les fidèles de Napoléon ; quand elle a activement participé au décollage de l’aviation militaire ; quand elle a reçu une base américaine de l’Otan comptant jusqu’à 8.000 GI’s ; quand elle a formé quelque 300.000 appelés, avec des écoles qui ont fait référence comme le CISM et l’Esmat ; quand elle a aussi activement vécu la réforme d’une armée devenue « force de maintien de la paix », avec le 518e RT, de l’Afrique aux Balkans… l’Indre porte nécessairement en elle, sans doute plus profondément qu’elle ne le pense, cette grande histoire militaire-là.

Nombre d’Indriens vouent une affection certaine à ce site de La Martinerie et à cette riche histoire. C’est en partant de ce constat que La Nouvelle République a décidé de publier un supplément de 44 pages, mardi 22 mai, à la veille de tourner cette grande page.

Alors, depuis janvier, la rédaction a accumulé les témoignages, documents, photos inédites, a rencontré des témoins. Pas forcément avec la prétention de jouer les historiens – il y a des spécialistes pour cela – mais en souhaitant humblement laisser une trace en cet instant décisif, avec assez de recul sur l’événement pour en mesurer sa portée.

Ce document collector de 44 pages qui paraîtra en supplément de votre quotidien, demain mardi, est finalement avant tout un témoignage humain. « Une formidable épopée humaine », même, quand on découvre ce que nous racontent la plupart des figures que nous avons rencontrées. Et l’histoire en question n’est pas finie… c’est ce que nous montre également ce cahier spécial, en portant son regard sur demain.

 

 

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Rédigé par philippe

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