21 novembre: journée pro orantibus

Publié le 18 Novembre 2013

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Aujourd’hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d’un monastère de clôture. Qu’est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d’avoir compris, comme l’enseigne l’Evangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu’au coeur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d’amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d’Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d’espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l’homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et se désaltérer le long du chemin.

Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d’une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l’existence.

 

Benoît XVI, Angelus du 19 novembre 2006.

 

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MERCI !

 

 

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Ordination diaconat 20 0ctobre 2013

 

  - Clear Creek

 

 

 

 

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Pour nos futurs novices, afin qu'ils remplissent vite les stalles laissées vides.

 

Mon Dieu donnez-nous encore  beaucoup beaucoup de saints moines !

bon à peu près autant, ça ira ! par trois ? ce serait bien, il aurait du boulot le pauvre père maître ! ils font tout par 3 à Clear Creek, il faudra qu'ils donnent la recette à Fontgombault ! 





urgent.

 

 

Le Pape Pie XII a institué, pour le 21 novembre 1953, fête liturgique de la Présentation de la Vierge Marie au Temple, la « Journée Pro Orantibus ».

 

A cette occasion, tous les fidèles sont invités à rendre grâce au Seigneur pour le don de la vie cloîtrée, et en particulier pour tous nos frères et sœurs qui, dans les couvents de clôture du monde entier, contribuent à l’édification du Royaume de Dieu, en élevant vers le Seigneur une prière incessante et continue.

 

La Journée invite à nous tourner vers les monastères, pour les aider par notre aide spirituelle et matérielle, et rappelle à l’homme contemporain, souvent plongé dans les rythmes convulsifs et frénétiques de la vie moderne, l’importance de mettre au centre de leur propre existence Jésus-Christ et la prière.

 


« La Journée ‘pro Orantibus’, née comme une occasion d’aide matérielle pour les Communautés de vie contemplative cloîtrée, s’est développée au cours des ans comme une occasion pour proposer à nouveau aux chrétiens de toutes les latitudes, le mystère de la contemplation, cette composante essentielle de la vie de tous ceux qui croient dans le Christ, à laquelle, par une vocation de consécration spéciale, sont appelés de manière plénière et permanente, les hommes et les femmes qui, en se donnant exclusivement et entièrement à Dieu, dans la pénitence, dans la prière et dans la louange, offrent à l’Église leur propre service pour le bien commun.

 

La science biologique, avec ses études toujours plus approfondies, et la science sociale, qui ont montré dans les temps modernes et classifié les mécanismes de la vie de relation, ont bien souligné que chaque organisme existe et se développe grâce à la contribution de toutes ses composantes qui, selon une manière qui leur est propre, collaborent et interviennent par leur action pour parvenir à la plénitude de sa réalisation.

 

Saint Paul a déjà comparé l’Église à un Corps dont la Tête est le Christ, et dont les membres sont tous les baptisés unis par la charité et engagés à parvenir à la pleine maturité en Lui. Le Peuple de Dieu, guidé par les riches contenus montrés par le Concile Vatican II et par les Pontifes qui se sont succédés pour guider l’Église, a fait de grands progrès dans la conscience du devoir de tous, de se charger de l’annonce de l’Évangile, et de la réalisation concrète du bien de ses frères ; mais, assez souvent, la sphère qui ressent l’urgence et la nécessité d’un service, est liée à la partie matérielle de l’homme. Tous sont disposés à reconnaître l’utilité de ceux qui s’occupent des malades, des enfants, des pauvres ou de ceux qui cherchent des solutions concrètes pour les drames de la drogue, du refus de la vie, de « l’usage » des personnes pour des fins exclusivement hédonistes et égoïstes.

 

Mais elle est moins claire, la conscience que l’homme est composé aussi d’une partie spirituelle et que, tout en parvenant à éliminer touts les causes de souffrance matérielle et de malaise social, l’homme ne trouve pas sa pleine réalisation si ce n’est dans la rencontre individuelle, concrète et vitale avec Dieu. Dans ce domaine, tout être humain doit faire sien le chemin strictement personnel qui se développe dans la partie la plus secrète de son âme, là où Dieu seul entre, et où le don inconditionné de l’Amour frappe pour demander à la créature son accord actif pour la rendre pleinement et éternellement heureuse.

 

Personne ne peut percevoir les cimes de sainteté et les abîmes de misère qui peuvent se cacher au plus intime d’une conscience ; seul le Seigneur peut connaître et intervenir avec une aide efficace mais, selon le plan vraiment mystérieux selon lequel Dieu veut avoir besoin de l’homme, même dans cette œuvre, qui est Sienne en réalité, Il cherche notre collaboration.

 

C’est là la grande mission des âmes contemplatives : donner toute leur propre vie à Dieu pour qu’Il puisse s’en servir comme et là où Il veut, qu’il puisse s’en servir comme d’une réserve inépuisable d’amour, de force, de dépassement de soi, de générosité, d’espérance et de pardon, pour fortifier et presque catalyser l’engagement de l’homme seul qui reste de toute façon nécessaire.

 

A nous, moniales, qui, jour après jour, alimentons ce trésor, il n’importe pas de savoir qui sont les destinataires de notre prière, du sacrifice et de l’offrande, parce que nous avons la certitude que le Seigneur les fera certainement parvenir à ceux qui en ont véritablement besoin, même si personne d’autre, de l’extérieur, ne pourra même pas le supposer.

 

 Du contact avec un Monastère, les hommes d’aujourd’hui peuvent apprendre à découvrir ce que la personne réalise vraiment, ils peuvent comprendre que la source du sourire serein et joyeux qu’ils rencontrent dans la clôture vient de la certitude que Dieu est Amour, et que, en conséquence, tous les événements de l’existence que nous, avec un mètre humain, nous divisons en bons et mauvais, sont les véhicules d’une grâce qui nous aide à croître et avancer vers la plénitude de la vie, de cette vie qui a déjà commencé ici-bas dans le temps, mais qui trouvera son plein accomplissement en Dieu pour l’éternité.

 

Chaque créature naît avec sa vocation voulue par le Seigneur pour ces personnes, en ce moment historique donné, en cet endroit précis de la terre ; c’est Lui qui sait de quelle chose on a vraiment besoin et, sans oublier l’œuvre précieuse et irremplaçable de tous les religieux engagés dans l’apostolat direct et dans les différentes œuvres au service des petits, des faibles, de ceux qui souffrent, on doit dire que, précisément, le grand vide qui, à notre époque semble vouloir engloutir les âmes, L’amène à multiplier les vocations à la vie contemplative, pour que leur présence aide l’humanité à retrouver la voie du Paradis, la seule voie où tous les hommes peuvent marcher ensemble dans le respect réciproque, dans l’aide mutuelle, dans la paix profonde que construit l’amour.

 

Et les jeunes d’aujourd’hui, qui font l’expérience de la fausse liberté de l’indépendance de toute imposition extérieure et de toute valeur qui ne trouve pas en eux-mêmes le mobile et la fin, mais l’ensemble de ses inévitables débouchés, c’est-à-dire des plaisirs éphémères qui se tournent rapidement en dépression et en manque de sens de la vie, pour ces motifs précisément, ces jeunes, s’ils trouvent peut-être des adultes capables de les aider et de les encourager, acceptent plus facilement l’attirance d’un appel au don total, gratuit de soi, pour secourir l’humanité dans ses besoins les plus réels et les plus profonds : retrouver la foi en Dieu Créateur et Père, Vérité et Vie, et, en Lui, retrouver la Vie, et se redécouvrir frères dans la paix et dans la vraie joie ».

 

(Les Bénédictines de Santa Maria di Rosano).

 


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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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