Ave Maria

Publié le 16 Décembre 2013

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Les deux messagers de l'Avent, Isaïe et Jean, nous ont indiqué les deux actes humains: les saints désirs et la préparation des voies.

 

Ces deux actes sont la préparation du don de la grâce, la vie divine.

 

C'est ce don que nous prêche le troisième messager de l'Avent: Marie.

 

Examinons d'abord comment la liturgie nous présente Marie pendant l'Avent. C'est précisément sa figure très sainte qui confère à l'Avent je ne sais quoi de tendre et d'aimable. Isaïe et Jean sont des figures d'hommes un peu rudes. Cette sévérité est adoucie par l'image de la Vierge.

 

Dès le commencement de l'Avent, la liturgie nous conduit dans la grande église mariale de Rome, qui en même temps l'église de la Crèche, et elle nous fait déjà pressentir la joie de Noël. Chaque jour, nous récitons comme seconde oraison, une oraison de la Sainte Vierge après chaque Heure nous chantons la belle antienne Alma Redemptoris ....

 

Qui, mieux que Marie pourrait nous enseigner comment on attend le Seigneur, comment on le porte, comment on lui fait de son coeur un berceau?

Nul n'a eu un Avent aussi sacré que le sien. Isaïe nous représente l'Avent de l'humanité, y compris le monde païen; Jean nous montre l'Avent du peuple juif; mais Marie symbolise pour nous l'Avent de l'âme.


 

Comment Marie a-t-elle attendu le Seigneur? Dans le silence, le recueillement, l'intimité et la prière.

Les peintres n'ont certainement pas tort, quand ils représentent la Sainte Vierge en prière au moment de l'Annonciation. Dieu ne nous visite par sa grâce que lorsque notre coeur est silencieux et recueilli. Comme il est rare cependant que nous plongions notre âme dans ce silence! Ne devrions-nous pas, tout au moins dans les jours qui vont suivre, attendre le Seigneur avec le recueuillement et le silence de Marie.

 

Cependant nous n'avons pas encore examiné la question dans toute sa profondeur. Marie nous indique quelque chose de beaucoup plus élevé. Nous connaissons les trois grands bien du christianisme: la foi, les commandements et la vie divine.

 

Isaïe nous prêche la foi au moyen des saints désirs;

Jean nous prêche l'observation des commandements par la réforme de la vie;

Marie nous apporte corporellement la vie divine dans le Christ.

 

Sa maternité divine est la sublime image du bien le plus haut que puisse atteindre un homme: posséder Dieu dans son âme et dans son corps. Marie est l'image de l'habitation divine dans l'homme par la grâce. (ndlr: étranger au langage propro moderno.. évidement. le moderniste me disait le père Henry ne croit pas en l'Incarnation.  ) 

 

Dans un certain sens, l'enfant de Dieu participe au mystère de la maternité divine. C'est précisément dans le banquet sacrifical que nous devenons plus particulièrement semblables à la Mère de Dieu. Le divin grain de froment est semé dans notre coeur, où il doit croître au point d'absorber notre moi dans le Christ: " Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi".

 

Nous comprendrons encore mieux maintenant pourquoi c'est la Mère de Dieu qui doit nous conduire à travers l'Avent jusqu'à Noël

 

 

dom  Pius Parsch


Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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