Publié le 18 Décembre 2017

Rédigé par Philippe

Publié dans #divers

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Publié le 18 Décembre 2017

Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 18 Décembre 2017

 

 

Elles s’en vont, Ninon, Ninette, Nina, jupette rouge et bonnet pareil, six petits sabots claquant sur la terre gelée.

– Vite, vite, les sœurettes, car le jour baisse, dit Ninette, la plus sage.

– Vite, vite, répond Ninon, la plus ardente, car un grand travail nous attend.

– Vite, vite, murmure Nina, la plus douce, car Mère a dit qu’on ne s’attarde pas. » Et les six petits sabots martèlent en chœur : « Vite, vite, vite, vite, les petites sœurs. » Mais que c’est donc lourd, tout ce qu’elles portent, les sœurettes !… Et encombrant, donc !… Elles en ont plein les poches, et plein le giron, dans les mains, dans les bras et jusque sous le menton… Il y a du gui, de la mousse, du houx, du lierre, de la paille, du foin et du sapin… À peine voit-​on, dans toute cette verdure, trois frimousses rondes et rouges comme des pommes d’api, éclairées de blanches quenottes et de petits yeux de souris…

« Elle sera belle, notre crèche…

– Et grande, donc… avec un toit de paille craquante… et des nids de mousse dans le rocher ; un grand sapin derrière, une touffe de houx sur le côté, du lierre qui grimpe jusqu’au toit…

– Et puis un râtelier de carton pour l’âne de saint Joseph et le gros bœuf rouge et blanc…

– Ce sera beau   

– Ce sera grand !… 

– Jésus sera bien !… »

Sur les lèvres mouillées, trois sourires s’accentuent ; et les petits yeux noirs arrêtent un instant leur danse scintillante pour fixer leur rêve…

« Hâtons-​nous, voyons, petites sœurs !… »

Or, les petits sabots, las de tout ce chemin – clac… clac… clac… – les petits sabots traînent un peu : les sœurettes sont fatiguées… Elles se sont donné tant de mal pour trouver toutes ces choses l’une après l’autre… Mais quel triomphe et quelle joie de les rapporter ce soir… Clac, clac, clac, les petits sabots en reprennent de l’ardeur, et les menottes avides serrent un peu plus ces trésors sur les cœurs. * * *

« S’il vous plaît, mes petites filles, le chemin de la chapelle Saint-​Loup ? » Une femme est devant elles, un peu courbée sous la grande cape noire qu’elle tient bien close.

« La chapelle Saint-​Loup ?… Par là !… » lance Ninon distraitement, avec un geste de la tête pour montrer le grand chêne et tout ce coin-​là… Elle est déjà passée. Elle n’a même pas regardé la femme : elle ne songe qu’à la crèche qu’elle veut faire « plus belle que celle des autres ». Comment donc entendrait-​elle l’humble requête de la dame : « Ne sauriez-​vous, enfants, me conduire jusque là ? »

Ninette aussi est passée ; mais elle entend encore et se retourne à demi :

« C’est impossible, ma pauvre dame : il nous faut rentrer avant la nuit ; et puis nous sommes chargées… et lasses donc… Nous avons couru bien loin pour chercher de quoi faire notre crèche, voyez-​vous… et ce soir, il nous faut l’arranger, car cette nuit, c’est Noël, vous savez.

– Je sais… murmure l’inconnue, je sais… Mais je suis si lasse, moi aussi… et je ne connais pas le chemin. »

Ninette veut bien être polie, mais elle songe à sa crèche et s’impatiente : cette femme, après tout, elle est embêtante…

« Si j’avais le temps, je ne demanderais pas mieux, Madame ; mais ce soir, je vous le dis, c’est impossible. » Là-​dessus, tournant les talons, sans même la regarder, Ninette l’abandonne et court pour rattraper Ninon : il faut bien qu’elles fassent leur crèche, voyons… Nina, elle, a levé ses beaux yeux pour chercher ceux de la dame ; et elle a vu qu’ils étaient clos…

« Oh, pauvre dame, vous n’y voyez plus ! murmure-​t-​elle avec compassion, je vais vous conduire. »

Le visage de l’inconnue se détend. « Merci ! » dit-​elle doucement. Et elle allonge la main pour chercher à tâtons celle de l’enfant.

Alors, Nina-​la-​plus-​douce abandonne sur le chemin tous les trésors qu’elle serrait farouchement sur son cœur et conduit l’aveugle à pas précautionneux, veillant à lui signaler ornières et cailloux. « Tes sœurs vont faire la crèche sans toi !… N’as-tu nul regret, mignonne ? »

Une ombre éteint le regard de Nina : elle s’était promis tant de bonheur à faire cette crèche !… Elle voyait déjà où on mettrait la mousse et le houx, et ce petit creux de rocher où glisserait un brin de lierre… Elle voyait si bien !… Elle se promettait tant de plaisir !… Et puis, voilà !… cette femme était passée… Mais avant de répondre elle secoue sa petite tête pour la déli­vrer de cette amertume : « Chut !… dit-​elle en souriant, je ne me le suis pas encore demandé, car Maman dit qu’il faut d’abord faire son devoir, et chercher seulement après si cela vous accommode… »

Un radieux sourire éclaire le visage de l’aveugle. Cependant, elle se tait et Nina peut lui dire en confidence :  « Je garde précieusement deux pervenches trouvées à l’abri d’une haie : j’apporterai tout de même quelque chose à la crèche… » Mais elle n’achève point ; elle ne dit pas que ces deux fleurs, écloses malgré l’hiver, sont précieuses à ses yeux d’enfant comme une terre nouvelle aux yeux de qui la découvre. Elle n’a point le temps de dire ces choses-​là, car elle a vu, soudain, l’inconnue ployer sous le poids mystérieux du fardeau qu’elle tient caché sous sa mante… « Donnez, Madame ; confiez-​moi votre charge… »

La Dame s’est arrêtée : « Saurais-​tu le porter, mignonne ? – Ah ! je suis petite, mais mes bras sont solides. Et puis, ajoute-​t-​elle avec un léger soupir, s’il le faut, je laisserai bien aussi mes deux pervenches afin d’avoir mes deux mains libres pour vous aider… »

Déjà la délicieuse petite fille tend ses deux mains vides, et l’inconnue, doucement, écarte son vêtement… Ses yeux s’ouvrent… son regard tendrement posé sur l’enfant diffuse une lumière caressante…

« Noël !… Noël !… » chantent en sourdine les anges, mystérieusement venus des quatre coins de l’horizon. Et, des mains de la Vierge, Nina reçoit l’Enfant-Jésus dans ses bras… …

Le doux Petit Jésus qui sourit et tient dans ses doigts les deux pervenches de Nina.

Rose Dar­dennes.

mot spirituel

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 17 Décembre 2017

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Publié le 17 Décembre 2017

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Publié le 17 Décembre 2017

 

 

 

ça donne la pèche ! oulalala en attente d'une autre alerte youtube .. hu hu hu

 

interview Ben

traduit de l'allemand petit placide octobre 2017

 

Ben, comment imagines-tu une journée normale dans ta vie en ce moment?

Les jours d'école, je rentre à la maison et je déjeune. Ensuite, je me repose et j'aime regarder un court documentaire animalier. Ensuite, je fais de l'espagnol et de l'anglais, puis je sors - je joue au football, je me promène ou je fais du vélo. Puis on fait une pause douillette et je m'entraîne. La plupart du temps, je sors jouer avant le dîner et après le dîner, je m'entraîne à nouveau. Puis nous buvons du thé ensemble, et quand j'ai des devoirs, je les fais là-bas. Ou nous pouvons jouer ensemble ou écouter de la musique. Ensuite, je vais me coucher et lire avec ma mère ou mon père ou seul.

Votre talent musical exceptionnel se reflète-t-il aussi dans d'autres domaines, comme l'école? Quels sont les règlements spéciaux qui s'appliquent à vous en raison de vos apparitions dans toute la république?

J'adore aller à l'école. J'aime particulièrement les mathématiques et le sport, mais aussi les autres matières. Jusqu' à présent, l'école a été assez facile pour moi. Je suis libre quand j'ai un concert.

Combien d'heures par semaine passez-vous au piano, comment vous entraînez-vous?

Ce n'est pas vraiment le nombre d'heures qui est si important, mais la façon dont vous pratiquez - avec plaisir, et je ne regarde pas si près de l'horloge. Quand j'apprends une nouvelle pièce, je trouve très important d'analyser d'abord les harmonies et les accords. C'est là que mon prof de composition m'aide. C'est très excitant.

Quoi de plus important pour vous: des apparitions à la télévision devant des millions de personnes - ou des concerts exigeants comme celui de Dieburg?

Bien sûr, les concerts comme celui de Dieburg sont ce pour quoi vous pratiquez. Mais en apparaissant à la télévision, on transporte la musique pour piano dans le salon de gens qui, autrement, n'écouteraient pas cette musique et qui seraient peut-être curieux d'en entendre davantage.

Quels compositeurs ou artistes préférez-vous?

Je n'ai pas de compositeur préféré. Ils sont tous si spéciaux et uniques. Il y a bien sûr des compositeurs comme Bach, Beethoven, Schumann, Chopin, Liszt, que j'ai joué plus que d'autres et qui trouvent donc leurs pièces plus rapidement. Mais il y a encore tant de choses que je veux jouer et apprendre à connaître. Je suis particulièrement enthousiaste au sujet d'Evgeny Kissin. Mais je trouve aussi György Cziffra incroyablement virtuose. J'aime aussi beaucoup l'opéra.

Y a-t-il des jours où tu n'as pas envie de jouer du piano?

Jusqu' à présent,  jamais ;. Vous n'avez jamais vraiment fini une pièce - il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir. Ça ne devient jamais ennuyeux, et puis il y a les nombreuses chansons que je veux apprendre!


 

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Publié le 17 Décembre 2017

messe forme extraordinaire

fraternité st Pierre

9 h oo

 

 

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Publié le 17 Décembre 2017

 

 

 

very nice Alexandre !

 

 

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Publié le 17 Décembre 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fons Amoris : Les moines de Fontgombault

Sur KTO Lundi 18 déc. 2017 à 20:41 Inédit

 

Fons Amoris : Les moines de Fontgombault

Sur KTO Mardi 19 déc. 2017 à 00:25 Rediffusion

 

Fons Amoris : Les moines de Fontgombault

Sur KTO Mardi 19 déc. 2017 à 09:30 Rediffusion

Sur KTO Jeudi 21 déc. 2017 à 14:35 Rediffusion

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 16 Décembre 2017

site internet .

 

c'est peut-être son doudou à côté ?

quelle voix , splendide !

 

 

Saint enfant, dont l'anniversaire amène des bergers de leurs champs et de leur bergerie, des chœurs d'anges et de rois orientaux, de la myrrhe et de l'encens et de l'or.

Saint enfant, quel don de grâce du Père librement voulu!

Dans votre forme infantile, nous voyons  toutes les promesses de Dieu accomplies.

Saint enfant, dont les années humaines s'étendent comme les nôtres ravissent et souffrent; un dans les joies et les larmes humaines, un dans tous, sauf le péché et la tache.

Saint enfant, devant le nom duquel les puissances des ténèbres s'évanouissent et tombent; il a vaincu la mort, le péché et la honte - Jésus-Christ est le Seigneur de tous.

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