Publié le 3 Novembre 2023

 

 

 

 

 

pour Axel ! .. 

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Publié le 3 Novembre 2023

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Novembre 2023

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Hélas, si Vous l'aviez voulu, Seigneur, elles ne couleraient pas de mes yeux ces larmes brûlantes que je répands aujourd'hui en votre Présence. Si Vous l'aviez voulu, il vivrait et serait encore près de moi, cet être si tendrement aimé dont la mort a brisé mon cœur. Mais j'adore votre Volonté dont les desseins sont impénétrables, et qui est toujours Miséricordieuse jusque dans ses rigueurs apparentes. J'essaye de me soumettre sans murmure. Je courbe la tête, et j'accepte, ô mon Dieu, en l'unissant à la Vôtre, la croix douloureuse dont Vous m'accablez. Je Vous conjure seulement de m'aider à la porter, afin de rendre possible à mon pauvre courage un sacrifice qui me semble au-dessus de mes forces. Ô Seigneur, soutenez mon cœur abattu ! Ranimez-le par les pensées consolantes de la foi, afin que je ne m'attriste pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance ; car je le sais, ô mon Sauveur, Vous avez vaincu la mort.

Celui qui a cru en Vous ne meurt pas à jamais ; et cette mort passagère qui n'est qu'un sommeil, nous fait entrer dans l'éternelle Vie.

Je le sais encore : les liens que Vous avez formés Vous-mêmes, les affections que Vous avez bénies peuvent bien être séparés pour un temps sur cette triste terre, mais ils doivent se retrouver au ciel, là où l'on s'aime mieux encore parce qu'on s'aime en Vous, ô mon Dieu ; là où les familles, dispersées ici-bas par la mort, se réunissent et se reforment pour ne plus se quitter. Recevez donc dans votre Royaume celui que je pleure, ô mon Père, oubliez ses fautes, faites-lui Miséricorde, donnez-lui votre Paix. Et accordez-moi Seigneur, tant qu'il Vous plaira que je vive, de me sanctifier de telle sorte par la souffrance que je sois un jour réuni à ceux que j'ai tant aimés, et à Vous, mon Dieu, que je dois aimer plus que toutes choses.

Ainsi soit-il. »

Lacordaire 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Novembre 2023

 

 

 

+ TOUSSAINT

Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault

(Fontgombault, le 1er novembre 2023)

 

 

Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,

Situé entre Capharnaüm et Génézareth, le Mont des Béatitudes offre au pèlerin une vue splendide sur le lac de Tibériade et les monts environnants. Le regard embrasse la Terre Sainte devenue pour beaucoup aujourd’hui... et depuis si longtemps... un enfer. Là se trouvent tout à la fois des pauvres de cœur, des hommes qui pleurent, qui ont faim et sont assoiffés de justice. Là se trouvent aussi des doux, des miséricordieux, des artisans infatigables de paix.

C’est là que les paroles du Seigneur prononcées au début de sa vie publique ont retenti. Depuis, les Béatitudes ont traversé les siècles, toujours actuelles. Premier enseignement du Seigneur rapporté par saint Matthieu, elles sont la norme de la morale chrétienne.

Avant d’entreprendre un voyage, il est souhaitable de s’entendre sur la destination. « Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse car votre récompense est grande dans les cieux ! » (Mt 5,12)

La récompense, le terme du voyage, c’est le ciel, le royaume des cieux, la vision de Dieu face à face, la béatitude éternelle.

Mais qu’en est-il du voyage ? Ressemble-t-il à ces croisières touristiques qui, après quelques jours de plaisirs futiles, reconduisent leurs passagers au point de départ avec l’amertume de l’incontournable retour au quotidien ? Il ne semble pas. La vie n’est pas une distraction passagère, elle est un chemin accepté et parfois difficile vers l’éternité.

Le Seigneur ne cache pas que la quête de la béatitude engage l’homme sur une route exigeante : le chemin de la sainteté. Celui qui veut répondre à l’appel du Christ et le suivre dans cette voie est invité à pratiquer la charité dans la vérité, et ce dans toute situation où il se trouve. Faire un tel choix et s’y tenir dans la durée n’est pas si facile.

Ainsi, Benoît XVI enseignait dans l’encyclique Spe Salvi :

Souffrir avec l'autre, pour les autres ; souffrir par amour de la vérité et de la justice ; souffrir à cause de l'amour et pour devenir une personne qui aime vraiment – ce sont des éléments fondamentaux d'humanité ; leur abandon détruirait l'homme lui-même... Nous en avons besoin pour préférer, même dans les petits choix de la vie quotidienne, le bien à la commodité – sachant que c'est justement ainsi que nous vivons vraiment notre vie. Disons-le encore une fois : la capacité de souffrir par amour de la vérité est la mesure de l'humanité ; cependant, cette capacité de souffrir dépend du genre et de la mesure de l'espérance que nous portons en nous et sur laquelle nous construisons. Les saints ont pu parcourir le grand chemin de l'être-homme à la façon dont le Christ l'a parcouru avant nous, parce qu'ils étaient remplis de la grande espérance. (n°39)

Préférer le bien à la commodité parce que nous sommes animés de cette grande espérance, c’est prendre le chemin en apparence banal, mais en fait très exigeant de la béatitude. L’âme de la vie chrétienne, c’est l’espérance.

Évoquons l’homme rencontré par Jésus au détour d’un chemin et qui lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » (Mc 10,17) La question témoigne d’une attente, et le Seigneur répond en deux temps.

D’abord, il l’invite à la pratique des commandements, qui, même lorsqu'ils sont des interdits, sont toujours des paroles de vie. Connaître et fréquenter l’Écriture Sainte, le Catéchisme de l’Église Catholique, faire le nécessaire pour les comprendre, pour les accueillir et enfin les mettre en pratique, apparaît pour nous comme une première réponse à l’invitation du Seigneur. L’homme riche avait déjà compris cela : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » (v. 20) Pourtant cet homme aspire à plus.

Jésus ajoute : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » (Mc 10,21)

Le Pape Benoît, devenu émérite, écrivait à l’occasion du centenaire de la naissance du pape saint Jean-Paul II :

L’expression « vertu héroïque » ne signifie pas une espèce d’exploit olympique, mais bien que, dans un fidèle, se révèle quelque chose qui ne vient pas de lui et qui rend l’œuvre de Dieu visible en lui et à travers lui. Il ne s’agit pas d’une compétition morale, mais de renoncer à sa propre grandeur. Ce qui est en cause, c’est qu’une personne laisse Dieu travailler en elle, et ainsi le travail et la puissance de Dieu deviennent visibles à travers elle. (Lettre du 18 mai 2020).

Laisser Dieu travailler en soi, c’est non seulement ne pas poser d’obstacle à la grâce, mais c’est s’abandonner à son action. C’est accepter de se laisser dépouiller par elle tout en demeurant certain que Dieu ne délaisse jamais celui qui le cherche en vérité dans ce qui pourrait ressembler à une impasse, selon ce que nous chantions dans le graduel : « Craignez le Seigneur, vous tous qui êtes ses saints ; car rien ne manque à ceux qui le craignent. Ceux qui cherchent le Seigneur ne seront privés d’aucun bien. »

Ainsi, par la grâce de Dieu, le lieu des souffrances les plus atroces est appelé à devenir un lieu de quête de l’éternité, un lieu de louange à travers l’œuvre des saints. Pensons par exemple à saint Maximilien-Marie Kolbe, enfermé dans le bunker de la faim du camp d’Auschwitz-Birkenau et exhortant ses neuf compagnons à attendre la mort dans la dignité. Pensons aux hommes et aux femmes, aux religieux et religieuses, aux prêtres qui aujourd'hui dans Gaza assiégée offrent leur vie pour accompagner parfois vers la mort leurs frères et sœurs en huma- nité. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et ployez sous le fardeau, et je vous soulagerai, » proclame le verset de l’Alleluia.

La douceur, la miséricorde, la paix sont toujours à l’ordre du jour du disciple du Christ et doivent rayonner de sa personne. Celui qui est en paix avec Dieu est missionnaire de cette paix. N’oublions pas que si les béatitudes ouvrent l’enseignement du Seigneur, elles se poursuivent dans un puissant appel à la mission :

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ?... Vous êtes la lumière du monde... De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. (Mt 5, 13-14 ;16-17)

Avançant sur le chemin exigeant de la sainteté, nous pouvons compter sur l’intercession de nos frères du ciel, et en particulier de Notre-Dame et mère, la Reine des saints. Avec sainte Berna- dette, redisons avec confiance :

Fiat...pour la vie. Fiat...pour la souffrance. Fiat...pour la mort...Fiat, toujours, ô Mère, en votre doux cœur.

Amen.

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Novembre 2023

 

 

Boros Misi pianist : All Saints’ Day Wien

 

 

Tu es venu au rivage, Tu n'as recherché ni les sages ni les riches.

Tu veux juste que je te suive. Seigneur, tu m'as regardé dans les yeux,

En souriant tu as prononcé mon nom.

`J'ai laissé mon bateau dans le sable : à côté de toi je chercherai une autre mer.

Tu sais bien ce que j'ai, Il n'y a ni or ni épées dans mon bateau, Juste des filets et mon travail.

Seigneur, tu m'as regardé dans les yeux, En souriant tu as prononcé mon nom.

J'ai laissé mon bateau dans le sable : à côté de toi je chercherai une autre mer.

Tu as besoin de mes mains, de ma fatigue qui repose les autres, de l'amour qui veut continuer à aimer.

Seigneur, tu m'as regardé dans les yeux, En souriant tu as prononcé mon nom.

J'ai laissé mon bateau dans le sable : à côté de toi je chercherai une autre mer.

Toi, pêcheur des autres lacs, éternel désir des âmes qui attendent.

Bon ami, c'est comme ça que tu m'appelles.

Seigneur, tu m'as regardé dans les yeux, En souriant tu as prononcé mon nom.

J'ai laissé mon bateau dans le sable : à côté de toi je chercherai une autre mer.

Seigneur, tu m'as regardé dans les yeux, En souriant tu as prononcé mon nom.

J'ai laissé mon bateau dans le sable : à côté de toi je chercherai une autre mer.

 

 

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