Dieu seul...

Publié le 1 Novembre 2007

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Travailler en cherchant Dieu seul
 

"Hier, je me trouvais dans la chambre d’un bon prêtre et là, mon regard est tombé sur ces paroles: Dieu seul!

 

Mon regard à ce moment-là était rempli de fatigues et de douleurs, mon esprit repensait à tant de journées d’anxiété comme celles d’hier, et, sur le tourbillon de tant d’angoisses, sur le ton confus de tant de soupirs, cela me semblait être la bonne voix aimable de mon ange: Dieu seul !, âme desolée, Dieu seul!

 

Sur une fenêtre, il y avait un cyclamen; plus en avant, un couloir où quelques prêtres méditaient pieusement et, encore au-delà, un crucifix, un cher et vénéré crucifix qui me rappelait de belles années inoubliables, et c’est là que s’arrêta mon regard rempli de larmes, aux pieds du Seigneur. Et il me semblait que l’âme se reprenait, et qu’une voix paisible et confortante descendait de ce coeur transpercé et m’invitait à m’élever, à confier mes douleurs à Dieu et à prier.

 

Quel doux silence plein de paix...! et dans le silence Dieu Seul!

Je continuais à me répéter Dieu seul! 

 

Il me semblait percevoir une atmosphère bénéfique et calme entourant mon âme!... Je vis alors derrière moi la raison de mes peines présentes: au lieu de chercher à plaire à Dieu seul! dans mon travail, cela faisait des années que je mendiais la louange des hommes, et j’étais dans une recherche continuelle, dans l’angoisse de trouver quelqu’un qui puisse me voir, m’apprécier, m’applaudir. Je conclus au-dedans de moi: ici aussi, il faut commencer une vie nouvelle: travailler en cherchant Dieu seul! 

 

Le regard de Dieu est comme une rosée qui fortifie, comme un rayon lumineux qui féconde et dilate: travaillons donc sans vacarme et sans trêve, travaillons sous le regard de Dieu, de Dieu seul! 

 

Le regard humain est comme un rayon brûlant qui fait pâlir les couleurs, même les plus résistantes: ce serait dans notre cas comme un souffle de vent gelé qui plie, courbe, endommage la tige encore tendre de cette pauvre petite plante.

 

Chaque action faite pour faire du tapage et pour être vu, perd sa fraîcheur aux yeux du Seigneur: elle est comme une fleur passée de main en main et qui est à peine présentable. (...) 

 

Dieu Seul! Oh, comme il est utile et consolant de vouloir Dieu seul pour témoin! Dieu seul est la sainteté au degré le plus élevé! Dieu seul est la certitude la plus fondée d’entrer un jour au ciel. 

Dieu seul, mes enfants, Dieu seul!

De “L’oeuvre de la Divine Providence” du Bienheureux Luigi Orione (1872-1940) (3 septembre 1899).

 vatican

Rédigé par philippe

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