histoire de JMJiste

Publié le 18 Juillet 2013

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Séminariste, j’avais un peu plus de la vingtaine. Et j’ai surtout travaillé pour accueillir les pèlerins qui participaient aux journées en diocèse. De belles rencontres, des quiproquo avec les coréens, et surtout, la découverte de la différence culturelle. Pensez, des gens d’une vingtaine d’années qui n’avaient jamais vu une vache… et pour qui le beurre était un produit de luxe. Et puis, il y a eu les journées à Paris. Le premier grand rassemblement auquel je participais. Les catéchèses, les célébrations, le festival de la jeunesse. J’ai aussi le souvenir de la messe des séminaristes avec Jean-Paul II. Et la veillée finale, avec ces baptêmes. Que c’était beau, émouvant, et combien surtout cela a renforcé ma foi. Redire, tout ensemble, la foi de noter baptême, notre foi… Une expérience fondatrice.

 

Et puis, il y avait les coréennes ! Voir comment elles prenaient soin de leur prêtre, en lui apportant le petit-dèj alors qu’il n’étaait pas encore sorti de son sac de couchage, les voir venir lui prodiguer un massage des épaules lors du réveil, puis ranger ses affaires pendant qu’il était à la douche ! Ouah ! Un truc qui a failli me faire devenir missionnaire ;)

 

3 ans plus tard, en 2000, direction Rome. Enfin, l’Italie avec le diocèse de Chieti-Vasto et mes premières découvertes de la langue de Dante. Pas si facile. Certes, j’avais déjà été à Rome, et en Italie, durant ma scolarité et mon début de séminaire. Mais là, seul dans une famille, c’est moins évident. Pourtant, j’y ai découvert des gens formidables, ouverts, accueillants, et profondément religieux. Sans oublier le climat de l’Adriatique. Puis, ce fut Rome, et le pélé dans les grandes basiliques. Avec l’organisation romaine et ses déconvenues, ses limites, mai aussi ses petits miracles ! Souvenir de galères, mais aussi de rencontres fortes, d’amitiés nouées et qui se sont approfondies. Et Jean-Paul II ! Son regard si puissant. Autant j’était presque tout devant à Paris, autant là je me retrouvais derrière, mais j’avais l’impression que c’était moi qu’il regardait ! Ouah !

 

Allez, on avance : 2002, JMJ à Toronto. Je suis tout jeune prêtre, et je pars sans "mon" groupe. En effet, je resterai sur le continent américain pour un mariage le week-end après les JMJ. Du coup, on a prévu de se retrouver sur place, mais bien entendu, ente ce que l’on m’a promis et la réalité… Mais bon, après un accueil toujours aussi génial à Montréal (et à Laval), je finis par retrouver les jeunes. On a passé un super temps avec les familles d’accueil, même s’il y avait peu de jeunes canadiens. Un souvenir insolite : la tête du vigile de MSNBC qui a vu un groupe de 5-6 jeunes sortir de l’ascenseur, au dernier étage d’une tour de Toronto, en face de la CN Tower. On s’est présentés, et on a fait une photo de la célèbre tour, presque à la hauteur de cette dernière ! Là encore, de solides amitiés qui se nouent, des jeunes que j’accompagnais et que je continue de revoir, plus de 11 ans après. Et puis, les premières confessions, les célébrations auxquelles je prenais part pour la première fois comme prêtre. Un méga changement !

 

:JMJ de Cologne. Mon diocèse, frontalier de l’Allemagne, a la chance d’être diocèse d’accueil. Du coup, avec quelques jeunes, on prépare les JMJ dès février…2004 ! Le groupe restera soudé, et aujourd’hui encore, quand l’un d’entre nous se marie, c’est l’ensemble du groupe qui est invité, qui se retrouve pour la fête (j’ai d’ailleurs une pensée émue pour Nico qui se mariera avec Adeline ce 20 juillet). Certains font même des retraites ensemble… Et puis il y a eu les pèlerins accueillis. Polonais et portugais. Là encore, de solides amitiés ont vu le jour. A tel point qu’en 2006, nous avons fait avec ce même groupe un voyage au Portugal ! Quant à la partie allemande des JMJ, malgré la légendaire organisation de nos voisins d’Outre-Rhin, c’était un peu le caillon. Style JMJ quoi, et ce n’était pas plus mal. C’était aussi l’occasion de découvrir Benoît XVI, de voir enfin ce pape que j’allais suivre durant 5 ans à Rome. Ses gestes, ses mots forts, tant de souvenirs me reviennent.

 

2008 : JMJ de Sydney ! Je n’y étais pas, mais je les ai suivies pour en faire la chronique sur Radio Galilée, à Québec. Avec un rendez-vous quotidien avec une JMJ’iste de Québec. Voilà une nouvelle manière de participer !

 

 Rendez-vous à Madrid. Pour suivre les JMJ de manière nouvelle, en "faisant le journaliste" comme disent nos amis italiens. J’y étais avec l’équipe du Jour du Seigneur : Sylvie, Frère Eric et Amaru. Là encore de grands souvenirs, forcément différents. Je n’étais plus au contact direct des jeunes, mais à travers quelques rencontres, on en apprend vite plus que certains accompagnateurs parfois (le fait de ne pas être connu peut-être). De grands souvenirs de reportage aussi. La débrouillardise pour avoir des images, certains reportages improvisés, comme sur le podium de la veillée, ou des soirées de préparation, à mettre en place un programme qui serait attractif… Bref, que du bonheur.

 

Alors quand Sylvie m’a contacté pour aller à Rio, que pensez-vous que j’ai dit ? Du coup, décollage ce jeudi soir. Et on se retrouve pour les JT des JMJ sur le site du Jour du Seigneur. Et promis, si vous êtes sages j’ai le temps, je vous ferai partager quelques un de mes moments forts des JMJ. Au fait, les JT, ça commence mardi !

 

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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