prisonnier politique: procès de béatification

Publié le 18 Juillet 2013

 

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Avec la cérémonie de clôture de l’enquête diocésaine en vue de sa béatification, qui s’est déroulée à Rome le 5 juillet dernier, une première étape s’est achevée dans le long procès qui pourrait déboucher sur la béatification du cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân, successivement évêque de Nha Trang, archevêque coadjuteur de Saigon, prisonnier politique ...

 

 


A l’issue de ce compte-rendu, le cardinal Vallini, dans un long discours, s’est déclaré persuadé que le cardinal François-Xavier Nguyên Van Thuân avait pratiqué les vertus chrétiennes à un niveau éminent. En conclusion, Mgr Joseph Vo Duc Minh, évêque de Nha Trang, au nom de la Conférence épiscopale du Vietnam, a remercié le pape Benoît XVI et son successeur le pape François ainsi que tous ceux qui avaient apporté leur contribution à cette première étape du processus de béatification.

 

 

link église d'Asie

 

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Passionnante, mais semée d’épreuves, la vie du cardinal vietnamien François-Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002) fut une hymne à l’espérance. Aîné de huit enfants, le jeune Thuan ("volonté de Dieu") reçoit un riche héritage, "la culture de la pierre, du papier et du souffle" : du côté paternel, les Nguyen sont roturiers, grands bâtisseurs de Hué ; du côté maternel, les Ngo Dinh sont mandarins, très lettrés et proches du pouvoir (son oncle Diem sera président du pays) ; et par-dessus tout, la culture inspirée du Saint-Esprit, car les deux familles, ferventes catholiques, sont descendantes des martyrs chrétiens (canonisés par Jean-Paul II en 1988).

 

Si son enfance est heureuse, dès son adolescence il est confronté à des épreuves qui chevilleront l’espérance à son âme : le chaos où son pays s’enfonce, jusqu’à l’assassinat de ses oncles, dont le président Diem ; la tuberculose si avancée qu’elle menace sa vie de jeune prêtre tout juste ordonné (1953), et dont il guérit miraculeusement ; l’abandon de son rêve d’être curé de campagne, pour se former à Rome et endosser de plus hautes fonctions : évêque de Nha Trang (1967) et conseiller du Conseil pontifical des laïcs où il se lie avec un certain Karol Wojtyla… Espérance rudement éprouvée quand, nommé évêque coadjuteur de Saïgon (1975), il est arrêté aussitôt par les communistes.

 

Treize ans de captivité, parfois si dure qu’il frise la folie. Mais un voyage spirituel qui fait de lui un homme nouveau. C’est en prison qu’il écrit, au dos de vieux calendriers, Sur le chemin de l’espérance, méditations toutes simples où il partage à ses fidèles son expérience spirituelle. Ce livre, suivi plus tard de deux autres, se répand clandestinement, comme une traînée de poudre, au Vietnam et à l’étranger.

 

Quand il est libéré (1989), il comprend que, pour servir l’Église, il doit quitter son pays sans espoir de retour, pour Rome (1991), où le pape lui confie de hautes responsabilités, jusqu’à sa mort (2002).

 

link famille chrétienne

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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