saint Benoît, priez pour nous.

Publié le 10 Juillet 2014

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Benoît, aimé du Seigneur,

 s'étant fortifié par la réception du Corps et du Sang de Jésus-Christ, était debout dans l'église, appuyant ses membres défaillants sur les bras de ses disciples.

 

Les mains élevées vers le ciel, il exhala son âme dans les paroles de la prière ; et on le vit monter au ciel par une voie couverte de riches tapis et resplendissante de l'éclat d'innombrables flambeaux.

 

Vous avez apparu en pleine gloire en la présence du Seigneur ;

 

- Et c'est pour cela que le Seigneur vous a revêtu de beauté.

 

O Dieu, qui avez honoré de tant et de si glorieux privilèges la précieuse mort du très saint Père Benoît, daignez à accorder à nous qui honorons sa mémoire, la grâce d'être protégés contre les embûches de nos ennemis, à l'heure de notre mort, par sa bienheureuse présence. Par le Christ, notre Seigneur.

 

- Amen.

 

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St Pie XII, pape de 1939 à 1958

Encyclique « Fulgens radiatur », 21/03/1947

 

Saint Benoît établit la paix du Christ dans l'Europe envahie par les barbares

 

Dans un siècle barbare et turbulent, la culture des champs, le travail manuel et noble, et l'étude des sciences sacrées et profanes étaient dépréciés et délaissés presque de tous. Dans les monastères bénédictins, au contraire, croissait sans cesse une foule innombrable d'agriculteurs, d'artisans et de savants. Chacun selon ses talents, ces moines parvenaient non seulement à conserver intactes les productions de la sagesse antique mais à pacifier, à unir et à occuper activement des peuples, vieux et jeunes, souvent en guerre entre eux. Ils ont réussi à les faire passer de la barbarie renaissante, des haines dévastatrices et des rapines à des habitudes de douceur humaine et chrétienne...

 

Mais ce n'est pas tout : car dans l'organisation de la vie monastique bénédictine, l'essentiel pour tous...est de tendre à l'union continuelle avec le Christ et de brûler de sa charité parfaite. En effet, les biens de ce monde, même dans leur ensemble, ne peuvent pas rassasier l'âme humaine que Dieu a créée pour l'atteindre lui-même... C'est pourquoi la Règle de Saint Benoît dit qu'il est indispensable que « rien ne soit préféré à l'amour du Christ », « que rien ne soit estimé de plus haut prix que le Christ », « qu'absolument rien ne soit préféré au Christ, qui nous conduit à la vie éternelle ».

 

Et à cet amour ardent du divin Rédempteur doit correspondre l'amour du prochain, que nous devons considérer tous comme des frères et aider de toutes les façons possibles. C'est pourquoi, à l'encontre des haines et des rivalités qui dressent les hommes les uns contre les autres, de la violence et des innombrables maux et misères qui sont les conséquences de cette agitation des peuples et des choses, Benoît prescrit aux siens ces très saintes règles : « Qu'on montre les soins les plus empressés dans l'hospitalité, spécialement à l'égard des pauvres et des pèlerins, car c'est le Christ que l'on accueille principalement en eux. » « Que tous les hôtes qui nous arrivent soient accueillis comme le Christ, car c'est lui qui dira un jour : J'ai été étranger, et vous m'avez accueilli » (Mt 25,35). « Avant tout et par-dessus tout, que l'on ait soin des malades, afin de les servir comme le Christ lui-même, car il a dit : J'étais malade et vous m'avez visité » (v. 36).  

 



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sainte fête aux moines, aux moniales et aux Benoît  ! et à Jean ...

 

 

O bon Père Benoît, chef et Patriarche des moines, espérance et consolation de tous ceux qui recourent à vous de tout leur coeur, je me recommande humblement à votre très sainte protection. Daignez, en raison de l'excellence de vos mérites, me défendre contre tous les ennemis de mon âme et m'accorder dans l'abondance de votre tendresse, la grâce de la componction et le don des larmes, afin que je puisse pleurer comme il convient et abondamment tant de fautes et d'offenses dont je me suis souvent rendu coupable depuis ma jeunesse contre l'aimable et désirable Seigneur Jésus-Christ, et afin que je mérite de vous louer et de vous honorer dignement.

 

 

 

O olivier, ô vigne d'une extraordinaire fécondité dans la maison de Dieu. O vase d'or massif, orné de toutes sortes de pierres précieuses, choisi par Dieu et très agréable à son coeur, enrichi d'innombrables dons de la grâce comme d'autant de diamants étincelants. Je vous prie, je vous supplie, je vous conjure de toute l'ardeur de mon coeur et par tous les désirs de mon âme, Père très bienveillant et doux Maître, de daigner vous souvenir devant Dieu du pauvre pécheur que je suis, pour que, dans sa bonté&, il me pardonne tous mes péchés, me maintienne dans le bien et ne permette pas que quelque malheur m'éloigne jamais de lui. Puisse-t-il, au contraire, m'admettre après vous, ô Père, dans la société des Bienheureux et m'accorder la joie de le contempler; là je goûterai le bonheur éternel avec vous et avec l'immense armée de moines placée sous votre étendard. Daigne m'accorder cette grâce notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne dans les sicècles des siècles.

 

Amen.

 

 

 

PRIONS.

 

 

 

Nous vous demandons, Dieu tout-puissant, en vertu des mérites et des exemples de notre Bienheureux Père saint Benoît, de ses disciples Placide et Maur, de la Vierge sa soeur scholastique et de tous les saints moines qui ont combattu pour vous dans les rangs de son armée et sous sa conduite, de renouveler en nous votre Esprit-Saint, afin que, sous son inspiration, nous luttions avec vigueur contre la chair, contre le monde et contre le démon. Et puisque la palme de la victoire ne s'obtient que par les fatigues du combat, donnez-nous la patience dans l'adversité, la constance dans les tentations et la prudence dans le danger. Donnez-nous l'éclat de la chasteté, le désir de la pauvreté, le mérite de l'obéissance et la fidélité résolue dans l'observance. Puissions-nous, forts de votre secours et unis par les liens de la charité fraternelle, nous acquitter de notre service avec une commune ardeur et traverser cette vie présente de manière à mériter d'entrer un jour, victorieux et couronnés, dans l'éternelle Patrie pour y être réunis aux phalanges des saints moines. Par le Christ Notre Seigneur.

 

 

 

Amen.

 

Avant tout, demande à Dieu par une très instante prière qu'il mène à bonne fin tout bien que tu entreprends. Ainsi, celui qui a déjà daigné nous admettre au nombre de ses enfants n'aura pas sujet, un jour, de s'affliger de notre mauvaise conduite. Car, en tout temps, il faut avoir un tel soin d'employer à son service les biens qu'il a mis en nous, que non seulement il n'ait pas lieu, comme un père offensé, de priver ses fils de leur heritage, mais encore qu'il ne soit pas obligé, comme un maître redoutable et irrité de nos méfaits, de nous livrer à la punition éternelle, tels de très mauvais serviteurs qui n'auraient pas voulu le suivre pour entrer dans la gloire. Levons-nous donc enfin, l'Écriture nous y invite : l'heure est venue, dit-elle, de sortir de notre sommeil. Ouvrons les yeux à la lumière qui divinise. Ayons les oreilles attentives à l'avertissement que Dieu nous adresse chaque jour : Si vous entendez aujourd'hui sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, et ailleurs : Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises. Et que dit-il ? Venez, mes fils, écoutez-moi, je vous enseignerai la crainte du Seigneur. Courez, pendant que vous avez la lumière de la vie, de peur que les ténèbres de la mort ne vous saisissent.

 

Le Seigneur, cherchant son ouvrier dans la multitude du peuple à laquelle il fait entendre ces appels, dit encore : Quel est celui qui désire la vie et souhaite voir des jours heureux ? Que si, à cette demande, tu lui réponds : « C'est moi », Dieu te réplique: Si tu veux jouir de la vie véritable et éternelle, garde ta langue du mal et tes lèvres de toute parole trompeuse ; détourne-toi du mal et fais le bien; recherche la paix et poursuis-la. Et lorsque vous agirez de la sorte, mes yeux veilleront sur vous et mes oreilles seront attentives à vos prières, et avant méme que vous ne m'invoquiez, je vous dirai : Me voici. Quoi de plus doux, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ; Voyez comme le Seigneur lui-même, dans sa bonté, nous montre le chemin de la vie. Ceignons donc nos reins par la foi et la pratique des bonnes œuvres; sous la conduite de l'Évangile, avançons dans ses chemins, afin de mériter de voir un jour Celui qui nous a appelés dans son royaume. Si nous voulons habiter dans le tabernacle de ce royaume, sachons qu'on n'y parvient que si l'on y court par les bonnes actions.

 

Comme il y a un zèle amer, mauvais, qui sépare de Dieu et conduit en enfer, de même il y a un bon zèle qui éloigne des vices, et conduit à Dieu et à la vie éternelle. C'est ce zèle que les moines doivent pratiquer avec une ardente charité, c'est-à-dire : Ils s'honoreront mutuellement de leurs prévenances. Ils supporteront très patiemment les infirmités d'autrui, tant celles du corps que celles de l'esprit. Ils s'obéiront à l'envi les uns aux autres. Nul ne recherchera ce qu'il juge utile pour soi, mais bien plutôt ce qui l'est pour autrui. Ils se rendront chastement les devoirs de la charité fraternelle. Ils auront pour Dieu une crainte inspirée par l'amour : ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère. Ils ne préféreront absolument rien au Christ, qui veut nous conduire tous ensemble à la vie éternelle.

 

 

Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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