Publié le 3 Janvier 2008
Benoit XVI , messe de minuit 2007
« L'homme doit être tout à fait sûr qu'à chaque instant Dieu le regarde du haut des cieux » Saint Benoît
Publié le 3 Janvier 2008
Publié le 3 Janvier 2008
Publié le 3 Janvier 2008
...) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-3). C’est ce que devront réaliser les disciples du Christ : formés par Lui pour vivre dans le style des Béatitudes, ils devront attirer tous les hommes à Dieu, à travers le témoignage de l’amour : « De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux ». (Mt 5,16-)
En écoutant ces paroles de Jésus, nous, membres de l’Eglise, ne pouvons pas ne pas percevoir toute l’insuffisance de notre condition humaine, marquée par le péché. L’Eglise est sainte mais elle est composée d’hommes et de femmes avec leurs limites et leurs erreurs.
Seul le Christ, en nous donnant l’Esprit Saint peut transformer notre misère et nous renouveler continuellement. C’est Lui la lumière des nations, lumen gentium, qui a choisi d’éclairer le monde à travers son Eglise (cf. Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 1).
« Comment cela adviendra-t-il ? », pouvons-nous nous demander en reprenant les paroles que la Vierge adressa à l’Archange Gabriel.
C’est précisément la Mère du Christ et de l’Eglise qui nous fournit la réponse : par son exemple de disponibilité totale à la volonté de Dieu « fiat mihi secundum verbum tuum »( Luc, 1,38), elle nous enseigne à être « épiphanie » du Seigneur, dans l’ouverture du cœur à la force de la grâce et dans l’adhésion fidèle à la parole de son Fils, lumière du monde et but ultime de l’histoire. Ainsi soit-il !
Benoit XVI 2006,
Publié le 3 Janvier 2008
Publié le 3 Janvier 2008
Publié le 3 Janvier 2008
Publié le 2 Janvier 2008
Publié le 2 Janvier 2008
Ce n'est pas à tout le monde, sachez-le, ce n'est pas à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu; ce n'est pas quelque chose qui s'achète à bas prix et qui est le fait de ceux qui se traînent à terre. J'ajouterai: ce n'est ni toujours, ni devant n'importe qui, sur toute chose que l'on peut discuter, mais à certains moments, devant certaines personnes et dans une certaine mesure. Ce n'est point à tout le monde qu'il appartient de discuter sur Dieu, mais à ceux qui sont déjà éprouvés, qui sont avancés dans la contemplation et qui, avant tout, ont purifié leur âme et leur corps, ou tout au moins travaillent à les purifier. En effet, toucher la Pureté, sans être pur, c'est peut-être aussi imprudent que de regarder un rayon de soleil avec des yeux malades.
A quel moment peut-on discuter?
Lorsque la boue et le trouble du monde extérieur nous laissent du répit, lorsque la partie qui doit commander en nous n'est pas mêlée aux images pleines de soucis et fuyantes; car ce serait comme si nous mélangions une belle écriture à des griffonnages ou des parfums à de la boue. Il faut en effet avoir vraiment du loisir, et ainsi connaître Dieu et, lorsqu'on aura fixé le temps pour cela (cf. Ps 74, 3), apprécier l'exactitude de la doctrine de Dieu.
Devant qui peut-on discuter? Devant ceux qui traitent ces choses sérieusement et non pas comme une affaire banale; il ne faut pas en discuter devant ceux qui ne voient là qu'un bavardage agréable après les courses, les spectacles, les chansons, les festins, les débauches, et qui considèrent comme un élément de leurs plaisirs les propos futiles tenus sur ces questions et l'habileté des objections.
Publié le 1 Janvier 2008
Publié le 1 Janvier 2008