Publié le 18 Novembre 2015

 

 

L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.

 

Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Adieu, dit cette voix qui dans notre âme pleure,


Adieu, ciel bleu ! beau ciel qu'un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !

 

Puis tout bas on ajoute : ô jours bénis et doux !
Hélas ! vous reviendrez ! me retrouverez-vous ?

 

Vctor Hugo

 

pas sûr, faut que je demande à Mortichou et à mon petit cousin, savait même pas que j'avais un petit cousin à Moscou; alalala, et encore un message subliminal pour le petit placide de Géorgie . oui oui, on va aller la prier à toutes ces intentions. j'aime bien finir les soirées comme ça on se sent tellement moins seul. c'est beau l'Arche.  pour tous mes petits... 

 

 

 

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Publié le 18 Novembre 2015

dom Jean Pateau père abbé de Fontgombault

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Publié le 18 Novembre 2015

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Publié le 18 Novembre 2015

 

Seigneur, le temps est proche. L’été fut très grand.
Ton ombre, pose-la sur les cadrans solaires,
et sur les plaines lâche les vents.

Aux derniers fruits ordonne d’être mûrs,
accorde-leur encor deux journées plus sereines,
hâte leur perfection, et presse la suprême
douceur des sucs dans le vin lourd.

Qui n’a pas sa maison, or plus n’en bâtira
Qui solitaire était, longtemps le restera,
Lisant et prolongeant ses lettres et ses veilles.
Et, agité, il marchera de-ci, de-là
dans les allées où tournoieront les feuilles.

(Rainer Maria Rilke)

 

  ça promet ! .. qui n'a pas sa petite femme russe, lontemps la désirera ! alalala si c'est pas triste .

 

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Publié le 18 Novembre 2015

 

 

 

 

 

Voulez vous accomplir cette noble aspiration ?

 

Voulez-vous qu'il ne manque pas un seul membre de votre famille au Ciel ? Je vais vous donner une consigne pour y parvenir: priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie.

 

La famille qui prie le chapelet tous les jours a la garantie morale de son salut éternel, parce qu'il est moralement impossible que la Très Sainte Vierge, la Reine du ciel et de la terre, qui est aussi notre Reine et notre Mère très douce, cesse tout simplement d'écouter une famille qui l'invoque tous les jours en lui disant cinquante fois avec ferveur et confiance: "Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort". C'est moralement impossible, mes frères, je l'affirme catégoriquement au nom de la théologie catholique.

La Vierge ne peut pas abandonner cette famille. Elle se chargera de les faire vivre chrétiennement et de leur obtenir la grâce de se repentir s'il leur arrive d'avoir le malheur de pécher.

 

Il est vrai que celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet au cours de sa vie. Bien sûr. Celui qui meurt en état de péché mortel se condamne, même s'il a beaucoup prié le chapelet.

Ah, mais ce qui est moralement impossible, c'est que celui qui prie beaucoup le chapelet finisse par mourir en état de péché mortel.

La Vierge ne le permettra pas. Si vous priez le chapelet quotidiennement et avec ferveur, si vous invoquez la Vierge Marie avec une confiance filiale, Elle se chargera de ce que vous ne mouriez pas en état de péché mortel. Vous quitterez le péché; vous vous repentirez, vous vivrez chrétiennement et mourrez dans la grâce de Dieu.

 

Le chapelet bien prié quotidiennement est un passeport pour l'éternité, une assurance du Ciel !

Ce n'est pas simplement un dominicain enthousiaste qui vous le dit parce que c'est Saint Dominique de Guzmán qui a propagé le chapelet. Ce n'est pas cela. Je vous le dis au nom de la théologie catholique, mes frères. Priez le chapelet en famille tous les jours de votre vie et je vous assure catégoriquement, au nom de la Vierge Marie, que vous obtiendrez de réunir toute votre famille au Ciel ! Quelle joie si grande de nous réunir à nouveau et de ne plus jamais nous séparer !

 

Antonio Royo Marín, O.P.

 

 

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Publié le 17 Novembre 2015

 

Thank you very much .

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Publié le 17 Novembre 2015

 

 

 

trop beau ! congratulations. bienvenu sur l'Arche ! ça fait du bien dis-donc; thank you very much.

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Publié le 17 Novembre 2015

 

"Ne vous étonnez jamais d'une part de souffrance qui, après tout, n'est jamais qu'une pressante invitation à nous replier vers Dieu. C'est en lui que se trouvent la force, la consolation, la douceur. Vous ne voudriez pas n'être pas un peu déchirés par les clous de la Croix où votre Epoux est attaché. Courage!

 

Lorsque le Seigneur nous veut à Lui, et lorsqu'il voit que notre âme est assez résolue, il nous rend inhabitable la région où nous vivions jusqu'alors.

 

De guerre lasse, l'âme va vers lui, comme le seul lieu de repos et de paix. Même les hommes semblent entrer dans la conjuration: au fond, ils deviennent les auxiliaires de Dieu. Ils font le jeu du Seigneur. Lorsque ceci est compris, l'âme prend son parti de tout. Elle comprend la jalousie de Dieu et lui sourit à travers ses larmes, ce n'est pas l'indifférence à tout le créé; c'est bien mieux que cela: c'est l'amour de la beauté du Seigneur qui transfigure toute chose, et nous fait aimer tout ce qui nous porte à lui.

 

dom Delatte.

 

... et demain les marchés de Noël, les festivités qui reprendront leurs droits, les décorations qui ne feront que le bonheur des petits, des guirlandes pour cacher bien de la misère, tromper le monde et le bercer dans des rêves inaccessibles, des illusions et des déceptions grandissantes avec un sapin de Noël qui aura bien du mal à s'intégrer dans un décor si peu réceptif à la joie plutôt enclin à la déprime, faisant face aux fins de mois de plus en plus difficiles.

l'ambiance n'y sera peut-être  pas cette année, pas dit; il faut bien s'éclater pour oublier.

augmentant l'angoisse des personnes seules, isolées, comme chaque année, creusant un peu plus l'abîme qui les sépare du monde festif.

Comme tout ce décorum paraitra encore plus superficiel dans ce monde qui a rejeté Dieu, l'incarnation, la Rédemption, le sacrifice de la Croix, de la Messe,

monde du pas d'amalgame, de l'auto-suffisance, de l'auto-satisfaction,  mépris, indifférence, , du chacun chez soi, chacun pour soi,  voué à des lendemains encore pas tristes., qui peut s'en étonner alors de cette spirale de violence? la barbarie n'existe-t-elle pas bien avant tous ces drames. On récolte ce qu'on a semé . et demain on s'installera de nouveau dans son confort, dans son bien être ,  dans son mépris pour l'autre, dans l'idôlatrie de son ego,  de sa petite personne .

une journée de compassion du monde, ou deux sur 365 jours de larmes, de souffrance pour beaucoup

des voisins qui vous rendent visite, prennent de vos nouvelles.. offrent leurs services, .. ah zut ce sont des mormons. ou témoins de zéovie,  ou  des gens qui ne croient souvent en rien, très gentils d'ailleurs. et

les autres? quels autres?

ah si ouf, les oblats de l'Arche, trop sympas, seules relations humaines et  si pleins de gentillesse. 

Parfois, on voudrait faire pareil, prendre l'exil, pour aller où, se confier à qui?

 

Alors demain on pleurera encore sur son sort.

 

 

et demain ... ?

courage !

 

 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 17 Novembre 2015

 

 

(calendrier osb  )

 

le Barroux

 

Chers frères et sœurs,

 

Sainte Gertrude la Grande, dont je voudrais vous parler aujourd'hui, nous conduit cette semaine aussi au monastère de Helfta, où sont nés certains des chefs-d’œuvre de la littérature religieuse féminine latino-allemande. C'est à ce monde qu’appartient Gertrude, l'une des plus célèbres mystiques, seule femme en Allemagne à recevoir l'épithète de «Grande», en raison de sa stature culturelle et évangélique: à travers sa vie et sa pensée, elle a influencé de manière singulière la spiritualité chrétienne. C'est une femme exceptionnelle, dotée de talents naturels particuliers et d'extraordinaires dons de grâce, d'une profonde humilité et d’un zèle ardent pour le salut du prochain, d'une intime communion avec Dieu dans la contemplation et de disponibilité à venir au secours des plus démunis.

 

A Helfta, elle se mesure, pour ainsi dire, systématiquement à sa maîtresse Mathilde de Hackeborn, dont j'ai parlé à l'Audience de mercredi dernier; elle noue des relations avec Mathilde de Magdebourg, une autre mystique médiévale; elle grandit en recevant les soins maternels, doux et exigeants, de l'abbesse Gertrude. De ces trois consœurs, elle puise des trésors d'expérience et de sagesse; elle les élabore dans sa propre synthèse, en parcourant son itinéraire religieux avec une confiance sans limite dans le Seigneur. Elle exprime la richesse de la spiritualité non seulement de son monde monastique, mais aussi et surtout biblique, liturgique, patristique et bénédictin, avec un timbre tout à fait personnel et de façon très communicative.

 

Elle naît le 6 janvier 1256, en la fête de l'Epiphanie, mais l'on ne sait rien ni de ses parents, ni de son lieu de naissance. Gertrude écrit que le Seigneur lui-même lui révèle le sens de ce premier déracinement: «Je l'ai choisie pour ma demeure parce que je vois avec délices que tout ce que les hommes aiment dans cette Elue est mon œuvre propre […] Aussi je l'ai exilée en quelque sorte loin de tous ses parents, afin que personne ne l'aimât à ce titre et que je fusse le seul motif de l'affection qu'on aurait pour elle» (Les Révélations, I, 16).

 

A l'âge de cinq ans, en 1261, elle entre au monastère, comme c'était souvent le cas à l'époque, pour la formation et l'étude. Elle y passe toute son existence, dont elle signale elle-même les étapes les plus significatives. Dans ses mémoires, elle rappelle que le Seigneur l'a prévenue avec une patience compatissante et une infinie miséricorde, en oubliant les années de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse, passées — écrit-elle — «dans un tel aveuglement, que si vous ne m'aviez donné une horreur naturelle du mal, un attrait pour le bien avec les sages conseils de mon entourage, il me semble que je serais tombée dans toutes les occasions de faute, sans remords de conscience, absolument comme si j'avais été une païenne […]. Cependant vous m'aviez choisie dès ma plus tendre enfance, afin de me faire grandir au milieu des vierges consacrées, dans le sanctuaire béni de la Religion» (ibid., II, 23 ).

 

Gertrude est une étudiante extraordinaire, elle apprend tout ce que l’on peut apprendre des sciences du Trivium et du Quadrivium, la formation de cette époque; elle est fascinée par le savoir et se donne tout entière à l'étude profane avec ardeur et ténacité, avec une réussite scolaire dépassant toutes les attentes. Si nous ne savons rien de ses origines, elle nous dit beaucoup de ses passions de jeunesse: littérature, musique et chant, art de l’enluminure la ravissent; elle a un caractère fort, décidé, immédiat et impulsif; elle dit souvent être négligente; elle reconnaît ses défauts, elle en demande humblement pardon. Elle demande avec humilité conseil et prière pour sa conversion. Certains traits et défauts de son tempérament l'accompagneront jusqu'à la fin, au point de surprendre certaines personnes s'étonnant que le Seigneur lui donne une telle préférence.

 

En tant qu’étudiante, elle se consacre ensuite entièrement à Dieu dans la vie monastique et pendant vingt ans, rien d’exceptionnel n’a lieu: l’étude et la prière constituent son activité principale. En raison de ses qualités, elle excelle parmi ses consœurs; elle fait preuve de ténacité pour consolider sa culture dans divers domaines. Mais, au cours de l’Avent 1280, elle commence à ressentir un dégoût pour tout cela, en perçoit la vanité, et le 27 janvier 1281, quelques jours seulement avant la fête de la purification de la Vierge, vers l’heure des Complies, le soir, le Seigneur illumine ses denses ténèbres. Avec délicatesse et douceur, il calme le trouble qui l’angoisse, trouble que Gertrude voit comme un don même de Dieu «pour renverser la tour de vaine gloire et de curiosité élevée par mon orgueil. Orgueil insensé car je ne méritais même pas de porter le nom et l'habit de la Religion. Toutefois c'était bien le chemin que vous choisissiez, ô mon Dieu, pour me révéler votre salut» (Ibid., II, 1, p. 87).

La vision d’un jeune homme la guide pour démêler le nœud d’épines qui opprimait son âme, en la prenant par la main. Dans cette main, Gertrude reconnaît «les joyaux précieux des plaies sacrées qui ont annulé tous les titres qui pouvaient nous être opposés» (ibid., II, 1, p. 89), et reconnaît Celui qui sur la Croix nous a sauvés par son sang, Jésus.

A partir de ce moment, sa vie de communion intime avec le Seigneur s’intensifie, en particulier au cours des temps liturgiques les plus significatifs — l’Avent et Noël, Carême et Pâques, la fête de la Vierge — même lorsque, malade, elle ne pouvait se rendre au chœur. C’est le même humus liturgique que Mathilde, sa maîtresse, que Gertrude décrit toutefois à travers des images, des symboles et des termes plus simples et linéaires, plus réalistes, avec des références plus directes à la Bible, aux Pères, au monde bénédictin.

 

Sa biographe indique deux directions de ce que nous pourrions définir sa «conversion» particulière: dans les études, avec le passage radical des études humanistes profanes à celles théologiques, et dans l’observance monastique, avec le passage de la vie qu’elle qualifie de négligente à la vie de prière intense, mystique, avec une exceptionnelle ardeur missionnaire.

Le Seigneur, qui l’avait choisie dans le sein maternel et qui l’avait fait participer, dès son enfance, au banquet de la vie monastique, la ramène par sa grâce «des choses extérieures à la contemplation intérieure, des occupations terrestres au soin des choses célestes». Gertrude comprend alors qu'elle était restée loin de Lui dans une région de dissemblance, comme elle dit avec saint Augustin; de s’être consacrée avec trop d’ardeur aux études libérales, à la sagesse humaine, en négligeant la science spirituelle, se privant du goût de la véritable sagesse; elle est conduite à présent à la montagne de la contemplation, où elle se dépouille du vieil homme pour se revêtir de l’homme nouveau. «C'est ainsi que de grammairienne elle devint théologienne, relisant sans cesse les pages divines qu’elle pouvait se procurer, et remplissant son cœur des plus utiles et des plus douces sentences de la Sainte Ecriture. Aussi avait-elle toujours à sa disposition la Parole de Dieu afin de satisfaire ceux qui venaient la consulter et de réfuter toute idée fausse par des témoignages de la Sainte Ecriture employés si à propos, qu'on n'y trouvait rien à objecter» (ibid., I, 1, p. 25).

 

Getrude transforme tout cela en apostolat: elle se consacre à écrire et à divulguer la vérité de la foi avec clarté et simplicité, grâce et persuasion, servant avec amour et fidélité l’Eglise, au point d’être utile et appréciée par les théologiens et les personnes pieuses. Il nous reste peu de son intense activité, notamment en raison des événements qui conduisirent à la destruction du monastère d’Helfta. Outre Le Héraut de l'Amour Divin ou Les révélations, il nous reste les Exercices spirituels, un rare joyau de la littérature mystique spirituelle.

 

En ce qui concerne l’observance religieuse, notre sainte est «donc une très forte colonne de la Religion, un défenseur si zélé de la justice et de la vérité» (ibid., I, 1, ), dit sa biographe.

 

A travers les mots et l’exemple, elle suscite chez les autres une grande ferveur. Aux prières et à la pénitence de la règle monastique, elle en ajoute d’autres avec une telle dévotion et un tel abandon confiant en Dieu, qu’elle suscite chez ceux qui la rencontrent la conscience d’être en présence du Seigneur. Et de fait, Dieu lui-même lui fait comprendre qu’il l’a appelée à être un instrument de sa grâce. Gertrude se sent indigne de cet immense trésor divin, elle confesse qu’elle ne l’a pas conservé et valorisé. Elle s’exclame: «Je vous offre la douleur que j'éprouve [...] de ne m'être pas servie avec soin et révérence des dons que j'avais reçus. Ne m'eussiez-vous donné, en souvenir de vous, à moi si indigne, qu'un léger fil de lin, j'aurais dû le recevoir avec un respect infini» (ibid., I, 5). Mais, reconnaissant sa pauvreté et son indignité, elle adhère à la volonté de Dieu: «j'ai dû combattre mon goût personnel — affirme-t-elle —, et considérer qu'ayant si peu profité de vos grâces, elles ne pouvaient m'avoir été accordées pour moi seule, puisque votre sagesse éternelle ne se trompe en rien. O Dispensateur de tous les biens, qui m'avez comblée gratuitement de tant de grâces, faites au moins qu'en lisant cet écrit, le cœur d'un de vos amis soit ému par votre condescendance, et vous remercie de ce que, pour l'amour des âmes, vous avez conservé si longtemps au milieu des souillures de mon cœur une pierre précieuse d'un tel prix» (ibid., II, 5).

 

En particulier, deux faveurs lui sont plus chères que toutes les autres, comme Gertrude l’écrit elle-même: «La première est l'empreinte que vous avez formée sur mon cœur, par les splendides joyaux de vos plaies sacrées. La seconde est cette blessure d'amour si profonde et si efficace que, (dussé-je vivre mille ans dans le plus complet délaissement), je goûterais sans cesse un bonheur ineffable au souvenir de ces deux bienfaits. Ils me seraient à chaque heure une source suffisante de consolation, de lumière et de gratitude. Pour ajouter à ces faveurs, vous m'avez encore admise à l'incomparable familiarité de votre tendresse, en m'offrant l'arche très noble de votre divinité, c'est-à-dire votre Cœur sacré, pour que j'y trouve mes délices [...]. Enfin vous m'avez donné pour avocate votre très douce Mère la bienheureuse Vierge Marie, me recommandant plusieurs fois à elle avec autant de tendresse qu'en mettrait un époux à confier à sa propre mère l'épouse qu'il s'est choisie» (ibid., II, 23).

 

Tendue vers la communion sans fin, elle conclut sa vie terrestre le 17 novembre 1301 ou 1302 à l’âge d’environ 46 ans. Dans le septième Exercice, celui de la préparation à la mort, sainte Gertrude écrit: «O Jésus, toi qui m’es immensément cher, sois toujours avec moi, pour que mon cœur demeure avec toi et que ton amour persévère avec moi sans possibilité de division et que mon trépas soit béni par toi, afin que mon esprit, libéré des liens de la chair, puisse immédiatement trouver le repos en toi. Amen» (Exercices, Milan 2006, p. 148).

 

Il me semble évident que ces choses ne sont pas seulement des choses du passé, historiques, mais l'existence de sainte Gertrude reste une école de vie chrétienne, de voie droite, et nous montre que le cœur d'une vie heureuse, d'une vie véritable, est l'amitié avec Jésus, le Seigneur. Et cette amitié s'apprend dans l'amour pour Les Ecritures Saintes, dans l'amour pour la liturgie, dans la foi profonde, dans l'amour pour Marie, de manière à connaître toujours plus réellement Dieu lui-même et le bonheur véritable, but de notre vie.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 17 Novembre 2015

 

 

 

merci ! il a eu le courage de venir dans la capitale, allez lui dire merci

. félicitations, il y a des gens bien sur l'Arche quand même je m'attendais à une annulation, trop content pour lui .ah si je peux avoir un autographe pour moi;.. mais ça je n'y crois plus top !  

 

 

 

Notre Dame, le glas, la France...

Posté par Régis De Castelnau sur dimanche 15 novembre 2015

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