Publié le 22 Août 2022
Publié le 22 Août 2022
Publié le 20 Août 2022
forme extraordinaire
fssp
diocèse de Luçon
ste Gemme la plaine
dernière messe de l'été,
à 18 heures
ouf !
Publié le 20 Août 2022
Hélium Mikhailovich Korzhev
Adam et Eve chassés du paradis .
"Mon âme a soif de toi. Mon être entier soupire
Et languit après toi comme une terre aride, épuisée et sans eau.
! Je voudrais te voir, toi, dans ton sanctuaire,
Afin que m’apparaissent ta puissance et ta gloire."
"Chercher Dieu, c'est être cherché par lui."
Saint Bernard de Clairvaux
Publié le 19 Août 2022
prayers for Mikhail and family , my friend .
Septembre mois de st Michel . good lück !
ph.
Publié le 19 Août 2022
Publié le 19 Août 2022
Thank you very much, Konstantin! my prayers for your family !...good lück !
an autographed photo for Philippe !
... et voilà , deux mois de chaleur intensive, et on a survécu ! et oui. comme beaucoup. Deux mois c'était long, pas de sms, pas de message, pas de visite , pas de coup de téléphone, pour me demander une seule fois si j'avais besoin de quelque chose, comment j'allais ! l'autre dimanche, on me croise dehors, et alors là on me saute dessus " Alors Philippe, comment ça va ? " comment je te l'ai envoyé sur les roses ...! et on habite la porte à côté . quelle misère.
Oui tu vois Morti, on est peut-être à a veille d'une 3ème guerre mondiale, mais les gens sont devenus tellement pourris que rien ne changera à cette mentalité à la con. M'étonnerait qu'on y retrouve l'élan de solidarité qu'il y avait durant les deux autres guerres mondiales, quoiqu'il suffit de grands malheurs comme les incendies, les orages, pour réveiller les consciences... donc tout n'est pas perdu. je pensais à une dernière conférence du père Boulad , tout à fait ça.
Allez bonne retraite chez nos moines à notre abbé !
priez y bien pour moi , vous voyez j'ai mes petits qui sont toujours là. Heureusement.
Philippe .
Publié le 15 Août 2022
priez pour nous !
" La mort est un mystère et en même temps on en sait assez pour l'attendre dans la paix: elle est le seuil qu'il faut nécessairement franchir pour entrer dans l'éternité pour laquelle nous avons été créés; là ce sera le repos, le bonheur parfait dans la vision de Dieu qui nous comblera toujours sans nous lasser jamais.. "
frère Antoine Forgeot
abbé de Nd de Fontgombault .
"Passé la porte de la mort, notre vie est éternelle, et nous devenons contemporains de tous les événements de notre salut. L’entrée de la Bienheureuse Mère de Dieu au ciel est un évènement qui participe à cette éternité, et nous y prendrons part un jour, et nous entendrons la Vierge Marie entonner son chant d’action de grâces pour toutes les miséricordes du Seigneur.
Réjouissons-nous donc dès à présent et vivons en cohérence avec ces merveilles qui nous attendent,"
abbaye de Triors.
Publié le 15 Août 2022
photo petit placide .
+ ASSOMPTION
Homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU
Abbé de Notre-Dame de Fontgombault
(Fontgombault, le 15 août 2022)
Chers Frères et Sœurs, Mes très chers Fils,
Misericordia ejus a progenie in progenies.
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge. (Lc 1,50)
La fête de l’Assomption nous plonge dans un mystère omniprésent, incompréhensible et libérateur : le mystère de la miséricorde de Dieu.
Omniprésent parce que le monde ruisselle de ce mystère, à l’œuvre en tous lieux et dès l’origine du temps.
L’œuvre de la création en effet est œuvre de pure miséricorde, non pas de justice. L’univers avant d’être créé ne pouvait être dû ni à l’homme qui n’existait pas, ni à Dieu qui n’en avait pas besoin, déjà comblé qu’il était par lui-même en sa gloire essentielle.
En choisissant dans sa création un être, l’homme, et en l’invitant de façon purement gratuite à une communion de vie avec lui, Dieu accomplit un nouvel acte de miséricorde.
Après le péché et la rupture avec Dieu, l’homme, seul et perdu, ne pouvait rendre justice à Dieu, son créateur. A travers le mystère de la Rédemption, Dieu recrée sa créature blessée.
L’oraison du dixième dimanche après la Pentecôte nous rappelle ce mystère en s’adressant à Dieu qui manifeste sa toute-puissance en pardonnant et en faisant miséricorde.
Un mystère omniprésent, un mystère incompréhensible aussi, car nos vies témoignent trop souvent que notre cœur préfère mettre en œuvre la justice bien plus que la miséricorde. Le Seigneur, lui, nous engage à être miséricordieux comme le Père est miséricordieux. (cf Lc 6,36)
Un mystère omniprésent et incompréhensible, un mystère aussi libérateur. Combien de fois depuis notre enfance avons- nous déposé le fardeau de nos vies au cours du sacrement de pénitence, afin de recevoir le pardon du Seigneur par le ministère du prêtre.
Mais qu’en est-il pour Marie ? De tous les enfants des hommes, Marie la toute pure est celle qui a bénéficié de la miséricorde de Dieu dans une mesure unique. Dieu a décuplé pour elle sa puissance.
Comme créature, elle était dans la pensée de Dieu avant même que le monde fût créé. L’Église aime à le rappeler, en lui appliquant un verset tiré du livre des Proverbes :
Nondum erant abyssi et ego jam concepta eram – Quand les abîmes n’existaient pas encore, je fus enfantée. (8,24)
Mais puisant dans les trésors inexplorés de sa miséricorde, Dieu lui réservait un privilège unique : dès le premier instant de sa conception, la Sainte Vierge a été préservée de toute atteinte du péché originel, en considération des mérites de la Passion de son Fils, et afin d’offrir à celui-ci une demeure digne de lui aux premiers instants de sa vie terrestre.
Peut-être pourrait-on oser dire que Dieu, voulant s’incarner dans le sein d’une vierge, souhaitait bénéficier avant l’heure des conséquences de son œuvre de rédemption. Destiné à subir dès sa naissance le rejet et la méchanceté des hommes, il s’est incarné dans le sein paisible d’une Vierge, et a goûté durant neuf mois la maternelle et douce protection d’une enceinte toute pure, toute belle. En Marie, Dieu s’est complu d’une manière unique.
L’Evangile est aussi le témoin de cette complaisance qui s’est poursuivie durant toute la vie publique du Seigneur. Nous pourrions évoquer le miracle des noces de Cana, ou encore l’émerveillement de Dieu devant celle qui, mieux que tout autre, gardait la Parole et la mettait en pratique.
Mais c’est certainement aux derniers instants de la vie de la Vierge de Nazareth qu’il nous faut contempler le couronnement de l’œuvre de miséricorde de Dieu à son égard.
Saint Augustin a écrit :« Vous nous avez fait pour vous, Seigneur, et notre cœur est sans repos jusqu’à ce qu’il se repose en vous. » (Les Confessions, I, 1)
Ces lignes s’adressant à Dieu nous concernent aussi. Nous avons été créés par Dieu et pour Dieu, et nous sommes appelés à vivre chaque instant de la vie qui passe avec lui. C’est dans cette communion de notre vie avec la vie divine que toute vie humaine trouve son repos, sa joie, sa fin.
Il s’en faut de beaucoup que chaque instant de nos vies soit un moment d’amitié avec Dieu. Le corps et l’âme demeureront rebelles jusqu’au dernier instant. Même en possession de la grâce de la communion dans l’instant présent, nous savons que celle-ci pourra toujours s’approfondir jusqu’au moment de la vision de Dieu face à face. Aucune créature ne peut bénéficier sur terre d’un parfait repos.
Il en allait ainsi pour Marie. Plus que tout autre, elle désirait la plénitude de repos de la vision face à face. Toute sa vie cependant a été la parfaite communion d’une créature avec son créateur. Son âme et son corps demeuraient dans la paix. La mort pouvait-elle, ne serait-ce qu’un instant, interrompre cette communion, cette paix ?
Le Pape Pie XII, en promulguant le dogme de l’Assomption, enseignait de foi définie que Marie au dernier instant de sa vie terrestre est montée corps et âme au Ciel. Ainsi, elle a gagné le lieu de son dernier repos. Et ce repos lui a été accordé en plénitude : repos de l’âme et repos du corps, couronnement de gloire.
En ce qui nous concerne, si notre âme est appelée à se reposer en Dieu dès l’instant de notre mort, nous ne retrouverons nos corps qu’au moment de la résurrection des corps, à la fin des temps.
Pour Marie et par pure miséricorde, cette grâce a été accordée dès l’instant de sa mort. D’une façon un peu imagée et en prêtant à Dieu des sentiments humains, on pourrait affirmer que Dieu, impatient de voir près de lui la plus belle de ses créatures, a accordé à Marie le privilège du couronnement de gloire à l’instant même du terme de sa vie terrestre.
Au ciel désormais, Marie intercède sans relâche pour nous. Celle qui a toujours dit « Oui » à Dieu, n’ignore pas que si Dieu a multiplié en elle les trésors de sa miséricorde, c’est afin qu’elle apprenne à ses enfants à prononcer leur « Oui » à Dieu, le « Oui » libérateur. Dieu pour cela a voulu s’associer l’aide d’une femme, le cœur d’une Mère.
Comme le proclame le passage du livre de Judith que l’Église applique ce matin à Marie, la Vierge de Nazareth a été bénie « par le Dieu Très-Haut, plus que toutes les femmes de la terre. » (13,18)
Elle est « la gloire de Jérusalem, l’orgueil d’Israël, de Dieu, la fierté de notre race. » (15,9) Elle est surtout la gloire et la Mère de l’Église ; notre gloire et notre Mère.
Avec elle, chantons sans fin les miséricordes de Dieu répandues sur son humble servante.
Amen, Alleluia.
Publié le 15 Août 2022
photo : petit placide
" Avec l'Immaculée, tournés vers les réalités
d' en haut . "
Sainte fête de l'Assomption 2022