Publié le 8 Décembre 2010

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Publié le 7 Décembre 2010

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Publié le 7 Décembre 2010

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Publié le 5 Décembre 2010

 

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Lorsqu'un chef d'oeuvre a été brisé, l'artiste, pour le réparer, le ramène à son idéal, le jette de nouveau dans le moule primitif; car c'est le même moule qui sert à faire l'oeuvre et à la refaire, à la former et à la réformer, à la préparer et à la réparer après sa ruine.

 

L'homme, merveille divine, ayant été brisé par la malice du démon, Dieu pour le rétablir va le jeter encore dans son moule éternel: le Verbe qui avait contribué à nous former dans la création, va maintenant nous réparer par l'Incarnation.

 

L'admirable économie!

 

Elle nous sollicite à l'amour de ce Modèle adorable qui nous a créés et nous a restaurés.

 

Une autre analogie nous est dès lors suggérée.

 

La fin de l'Incarnation c'est de réintégrer l'homme dans son premier état, c'est-à-dire dans cette filiation surnaturelle dont le péché nous avait fait déchoir.

 

Ne convenait-il pas que la filiation adoptive et gratuite nous fût rendue par Celui qui est Fils naturellement et nécessairement? Nous serons, de cette manière, héritiers par grâce avec Celui qui est héritier par nature et nous aurons pour frère aîné le Fils même de l'Eternel!

 

Enfin, l'homme était tombé pour avoir cherché indûment la science divine et avoir aspiré à une sacrilège et chimérique égalité avec Dieu.

Sublime revanche de l'amour!

Nous voici relevés par Celui qui est à la fois la science infaillible, infinie, et l'image substantielle, adéquate, du Père.

 

...

 

Le plan de Dieu sera plus harmonieux si Celui qui dans la Trinité est intermédiaire entre le Père et l'Esprit-Saint se fait intermédiaire aussi entre Dieu et l'homme par l'Incarnation, reliant l'un et l'autre dans la même personne; si le Verbe par lequel Dieu se dit lui-même et tout ce qu'il connait vient nous raconter les secrets de l'infini; si celui qui dans l'éternité est né sans mère, d'un Père vierge, naît un jour dans le temps sans père, d'une mère vierge, pour racheter et glorifier le genre humain.

 

Cette personne divine, que nous venons de contempler et d'adorer dans l'Incarnation, nous ne la quitterons plus désormais, car c'est elle qui embaume toute la vie et les mystères du Sauveur.

 

 

R.P. Edouard Hugon

O.P.

 

-telle est la seule doctrine catholique contre toutes les déviations modernistes actuelles à laquelle il faut adhérer de tout son coeur, de toute son âme, de toutes ses forces...car le modernisme nait de l'appauvrissement ou de la négation du mystère de l'Incarnation. 

 


 




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Publié le 4 Décembre 2010

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La définition de l'Incarnation.

 

 

On peut définir ce mystère: l'union singulière et admirable de la nature divine et de la nature humaine en la seule personne du Verbe, union de laquelle résulte ce terme unique et adorable qui est le Christ Jésus.

 

Nous l'appelons singulière, parce qu'il n'y a pas d'autre exemple dans tout l'ordre de la nature ni dans l'immense domaine de la grâce; admirable ou miraculeuse, parce qu'il a fallu pour la réaliser un amour infini et une puissance infinie.

 

Union des deux natures: nous devons reconnaître dans l'Incarnation deux substances complètes qui demeurent intactes, sans jamais se confondre, en sorte que Jésus-Christ possède entièrement toute la nature divine et toute la nature humaine, véritablement homme et véritablement Dieu, consubstantiel au Père selon la divinité, consubstantiel à nous selon l'humanité.

 

Dans l'unique personne du Verbe: le mystère consiste précisément en ce que deux substances ou deux natures complètes ne constituent qu'une seule personne. Nous voyons bien que l'âme et le corps s'épousent en un seul moi, mais ils ne sont que des substances partielles, et la personne est unique parce que la nature complète est unique aussi.

 

Dans l'Incarnation, au contraire, l'union est personnelle sans être essentielle, c'est-à-dire les deux substances sont et restent complètes, elles forment une seule personne, mais ne se fusionnent pas en une seule nature. Le Verbe de Dieu, sans changer, sans s'appauvrir, sans recevoir aucune perfection nouvelle supplée la personnalité humaine et s'approprie si bien toute l'humanité que celle-ci, avec toutes ses facultés et toutes ses opérations, est au Verbe, est du Verbe, mérite d'être adorée avec lui et en lui.

 

 

Pour nous faire une idée très exacte de cette intimité, nous devons la comparer avec les autres modes dont Dieu touche et s'unit la créature.

Dans la création, il touche chacun des êtres comme cause efficiente; il est continuellement penché sur eux, en contact avec eux par son opération, pour soutenir en eux l'existence et la vie. Et, puisque en Dieu l'opération est la substance même, Dieu est substantiellement présent dans toutes les créatures; mais il n'est pas uni substantiellement avec elles, parce qu'il est en elles, sans être quelque chose d'elles: présence substantielle, non pas union substantielle.

 

Par la grâce, il vient d'une manière toute nouvelle et dans un ordre entièrement supérieur, qui nous fait participer à son être propre, à sa vie intime; mais c'est encore à titre d'agent surnaturel.

 

L'habitation de la Trinité est un mode plus excellent; Dieu réside dans la créature raisonnable comme dans son temple, bien mieux il vit chez des amis comme chez lui, substantiellement présent en tant que terme de connaissance et d'amour.

 

Il y a bien présence substantielle,, non pas encore union substantielle, Dieu et l'âme restant toujours des personnes distinctes et gardant des opérations totalement distinctes: les oeuvres du juste, bien qu'elles puissent être appelées divines à cause de la forme divine dont elles procèdent, la grâce, et du moteur essentiellement divin qui les inspire, l'Esprit-Saint, demeurent toujours des actes de l'homme et ne deviennent jamais des opérations théandriques, c'est-à-dire le produit d'un suppôt unique qui serait Dieu et homme tout ensemble.

 

L'union de l'Incarnation est donc au-dessus de l'union commune de la création, de l'union spéciale de la grâce, même couronnée par l'habitation divine.

 

La personne du Verbe prend ainsi avec l'humanité sainte quatre sortes de contacts.

 

Premier contact, à titre de Créateur, avec les deux autres personnes, pour lui donner l'être,, la vie, le mouvement,, commune à toutes les créatures.

 

Second contact, à titre d'agent surnaturel pour produire et conserver en elle, avec le Père et le Saint-Esprit, la grâce, les dons et les vertus infuses.

 

Troisième contact, à titre d'ami, par l'habitation substantielle, qui est commune aux trois personnes.

 

Quatrième contact, propre à la personne du Verbe, l'union hypostatique; c'est même plus qu'un contact, car la nature divine et la nature humaine s'enlacent dans une étreinte si étroite que la personnalité créée devient impossible: le Verbe prend si bien à lui l'humanité qu'il la fait sienne, elle, ses propriétés et ses oeuvres, et que l'on peut dire: c'est Dieu qui s'incarne, Dieu qui naît, Dieu qui souffre, Dieu qui meurt et ressuscite selon la nature humaine!

 

De cette union résulte le Christ Jésus.

 

Notre-Seigneur, en effet, est cette personne unique qui subsiste dans la nature divine et la nature humaine unies indissolublement dans le suppôt du Verbe.

 

 

On voit par là que l'Incarnation dans son terme n'est pas autre chose que le Christ lui-même; et, comme Marie pouvait dire:

 

Je suis l'Immaculée Conception;

 

Jésus peut dire dans un sens plus plénier: Je suis l'Incarnation.

 

 

 

R.P. Edouard HUGON O.P

Le mystère de l'Incarnation.

 

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Publié le 4 Décembre 2010

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Publié le 3 Décembre 2010

http://www.savoirs.essonne.fr/fileadmin/bds/MEDIA/Fonds_ecran/wp_nebuleuse_orion.jpg

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Créateur des astres brillants,

Lumière sans fin des croyants,

Jésus, Rédempteur des méchants

Ecoutez nos voeux suppliants.

 

+

 

Par les astuces du démon,

Le monde allait périr; mais non,

L'amour vous poussait. Votre nom

Fut aux languissants guérison.

 

+

 

Pour expier vous seul le mal

Par tous commis, en tous égal

D'un sanctuaire virginal

Vous marchez au gibet fatal.

 

+

 

Devant votre pouvoir sacré,

A votre seul nom proféré,

Les cieux et l'enfer atterré,

A genoux vous ont adoré.

 

+

 

Nous vous prions en ce séjour,

O grand juge du dernier jour:

Par les armes de votre amour

Défendez-nous à notre tour!

 

+

 

Gloire, pouvoir, louange, honneur,

Au Père, au Fils, notre Sauveur,

Au Saint-Esprit consolateur

Dans les siècles du vrai bonheur!

 

 

 

Nous sommes à l'heure des Vèpres: le soir tombe, les astres apparaissent: le fidèle contemple ces merveilles: Creator alme siderum. On dirait un cri échappé à l'âme du paysan - le citadin ne voit plus les étoiles - après la contemplation du firmament par un beau soir du mois de décembre, le mois de l'Avent.

 

Le ciel étoilé, le soir trop précipité, deux phénomènes populaires en cette saison: la liturgie en fait des symboles évoquant le Christ. Nous nous consolons de la tristesse que nous cause cette lumière si prompte à disparaître pendant l'Avent, en pensant à la vraie lumière qui brillera sans fin: aeterna lux credentium .

 

 

 


 

 

 


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Publié le 3 Décembre 2010

http://www.oceansbridge.com/paintings/artists/special/art/new/big/Giovanni-Antonio-Guardi-XX-Holy-Family-with-St-John-the-Baptist-and-St-Catherine-1750-XX-Private-collection.jpg

 

 

Préparer le règne du Christ en nous, en entrant dans les sentiments de Marie, de Jean et d'Isaïe, tel est, pour ce temps, le programme inépuisable d'une piété conforme à la pensée de la Sainte Eglise.

 

Quel admirable sujet de triptyque!

 

Au volet gauche, se détachant sur un fond encore sombre, Isaïe languissant et exténué par l'attente, le regard fixé vers l'horizon, découvrant dans le lointain une nuée lumineuse.

 

Au volet droit, le précurseur baptisant aux bords du Jourdain, la scène doucement éclairée par une aube naissante.

 

Enfin, au centre, Marie recevant le message de l'Ange tandis que le soleil, sur le point de sortir de l'autre hémisphère, projette déjà sur elle les lueurs resplendissantes de l'aurore:

 


Sicut aurora valde rutilans.

 

 

Ave maria gratia plena Dominus tecum





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Publié le 3 Décembre 2010

http://www.peinture-chretienne.org/soeur-catherine/peintures/003-la-voix-qui-crie-dans-le-desert-R.jpg

 

 

'Il y eut un homme envoyé de Dieu, son nom était Jean. Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous crussent par lui".

 

On avait chanté sur son berceau:" Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, car tu marcheras devant la face du Seigneur pour lui préparer les voies, pour éclairer ceux qui sont assis à l'ombre de la mort et diriger nos pas dans les sentiers de la paix."

 

La voix de ce précurseur devait donc se faire entendre pendant ces jours préparatoires.

 

La pièce liturgique, la plus importante dans l'office de toute la semaine, c'est l'Evangile du dimanche. Or des quatres dimanches de l'Avent, il y en a trois dont l'Evangile est entièrement consacré à la mission de st Jean et nous rappelle les passages les plus saillants des trois évangélistes  qui décrivent longuement son oeuvre: saint Matthieu, saint Luc et saint Jean; sans compter un très grand nombre de pièces secondaires se rattachant au même évènement.

 

On peut dire que l'Avent est le temps du Précurseur.

 

Sa fête, il est vrai, ne fait pas partie du cycle de Noël, et la raison en est simple.

L' Annonciation, en effet, devait préceder Noël de neuf mois. Mais, lors du message de l'Ange à la très sainte Vierge, Jean était conçu depuis six mois..." et c'est actuellement son sixième mois, à elle que l'on appelle stérile. " (Luc 1.36)

 

La naissance du Précurseur devait donc suivre l'annonciation de trois mois environ, soit le 24 Juin. De là, à cette date, l'anniversaire de sa nativité que l'Eglise célèbre à l'égal de ses plus grandes solennités...

 

Après la sainte Vierge, il n'est pas de Saint honoré par un culte plus ancien et plus solennel. Seul, il partage avec Marie l'honneur de voir célébrer sa naissance, sanctifié qu'il fut dans le sein de sa mère......

 

 

son désir du Christ.

 

 

Cette sainte impatience pour le Désiré des nations avait animé, il est vrai, tous les justes de l'ancienne loi; mais chez le précurseur, elle trouve sa suprême ardeur.

 

Lui, si rude et si austère, traduit par les expressions les plus suaves les saints transports de son âme. C'est à lui que nous devons la plus douce image sous laquelle les fidèles aiment à contempler Jésus, celle d'Epoux de nos âmes. (Jean III,29).

 

L'Eglise veut pendant ce temps nous faire apprendre à son école à désirer Jésus-Christ.

 

Ne serait-ce pas faire injure à cette divine Bonté que de n'avoir pas de désir pour elle? Bossuet développe admirablement cette pensée:

 

"Saint Grégoire de Naziance invite tout le monde à désirer Dieu par la considération que cette bonté infinie prend tant de plaisir à se répandre:" Ce Dieu, dit-il, désire d'être désiré; il a soif, le pourriez vous croire? au milieu de cette abondance. Mais quelle est la soif de ce premier Etre?

C'est que les hommes aient soif de lui: Sitit sitiri. Tout infini qu'il est en lui-même et plein de ses propres richesses, nous pouvons néanmoins l'obliger en lui demandant qu'il nous oblige,  parce qu'Il donne plus volontiers que les autres ne reçoivent."

 

 

Et, plus loin, Bossuet conclut:

 

"Ah! que tardons-nous, âmes chrétiennes? Que n'excitons-nous nos désirs, que ne pressons-nous nos ardeurs trop lentes? Ce n'est pas seulement Jean qui sent de près le divin Sauveur, qui désire ardemment sa sainte présence: de si loin que Jésus a été prévu ,il a été désiré avec ferveur:"

 

"Mon âme,, disait David, languit après vous; quand viendrai-je? Quand m'approcherai-je de la face de mon Seigneur?" Quelle honte, quelle indignité, si lorsqu'on soupire à lui de si loin, ceux dont il s'approche, qui le possèdent, ne s'en soucient pas!

 

Car, mes frères, n'est-il pas à nous, ne l'avons-nous pas sur nos autels?....

 

Courons dons à cette table mystique, prenons avidement ce corps et ce sang; n'ayons de faim que pour cette viande, n'ayons de soif que pour ce breuvage: car pour bien désirer Jésus, il ne faut désire que lui."

 

 

 


 


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