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+ Le 14 juillet (Prions pour la France qui en a tant besoin !)
Bien chers tous,
Vous trouverez en pièces jointes un document sur le P. François et un autre, d'Annie Laurent sur les chrétiens de Syrie.
La situation dramatique d'Alep avec le siège de la ville par l'armée libre se passe de tout commentaire. Voici le témoignage du P. Bernard, franciscain, paru dans zenit :
Syrie : Alep affamée, embargo sur les vivres
L'agence vaticane Fides dénonce la crise humanitaire
ROME, 11 juillet 2013 (Zenit.org) - Un arrêt des fournitures et des marchandises, y compris les denrées alimentaires constituant un véritable « embargo alimentaire » prend actuellement à la gorge la population civile d’Alep, rapporte l’agence vaticane Fides.
Cet état de fait, qui en est maintenant à son septième jour, a été imposé par les groupes rebelles qui contrôlent la zone nord-est de la ville et menacent maintenant également d’interrompre l’approvisionnement en eau, précise l’agence.
Frère Bernard, l’un des cinq franciscains demeurés dans la ville au couvent Saint-François, explique: « La famine menace. Les gens ont peur. Ils sont réduits à la pauvreté et pleurent. Nous faisons tout notre possible afin d’aider les familles et les réfugiés. Les quartiers chrétiens se trouvent exactement entre la zone contrôlée par l’armée et celle contrôlée par les groupes armés. La souffrance de la société civile de toute religion est immense. L’arrêt des arrivées de denrées alimentaires est contraire à tout droit humanitaire de base. »
« La population a même des difficultés à se procurer du pain » : « A Alep, une crise humanitaire s’annonce en cas de poursuite du blocus », estime le religieux.
Selon la même source, les rebelles sont répartis en de nombreux groupes et factions, certains de matrice islamique et djihadiste, comme Jubhat al nosra, Liwaa al tawhid, Aasifat al shimal, Souqqour al shahba et d’autres encore, au sein desquels s’engagent des guérilleros provenant d’Afghanistan, de Libye, du Caucase, des anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale et d’autres pays.
La ville, devenue un « champ de bataille », demeure divisée en deux, une partie se trouvant sous le contrôle de l’armée – le sud-est – et l’autre sous celui de groupes armés – le nord-est.
Les rebelles ont aussi pris le contrôle de la route qui relie Alep à Hama, par le biais de laquelle transite la majeure partie des marchandises destinées à la ville. Le ravitaillement alimentaire est faible et les prix ont connu une violente augmentation. Les produits végétaux sont introuvables parce qu’il est interdit aux agriculteurs d’entrer dans les quartiers ouest d’Alep.
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En ce qui nous concerne, nous n'avons pas à nous plaindre : nous avons des provisions de riz, macaronis, lentilles, borghol, etc… + quelques tomates et aubergines du jardin plantés avec amour par notre jardinier Moussa qui revient toujours rayonnant lorsqu'il nous apporte quelques légumes ! Nous avons aussi de la roquette sauvage qui a grainé et que nous arrosons avec dévotion !
Restons unis dans la prière et l'espérance, envers et contre tout !
Vos sœurs carmélites d'Alep