Publié le 16 Octobre 2015

 

 

 

c'est sur l'Arche ..  pour Sophie  ! 

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Publié le 16 Octobre 2015

 

les surprises de l'Arche !

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Publié le 16 Octobre 2015

 

bonnes vacances de Toussaint...

 

 

 

Иван Полканов  _ Ivan Polkanov

 

 

pour la banquise préfére le chocolat au croissant !

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Publié le 15 Octobre 2015

 

 

on a dû se croiser quelque part , les mystères de l'Arche !

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Publié le 15 Octobre 2015

 

Sainte Térèse est né à Avila, le 28 Mars 1515, une année avant que Charles-Quint monte sur le trône. C'est la grande époque de l'Espagne, celle de sa prépondérance. La famille de Térèse était relativement fortunée et appartenait à une haute et antique noblesse. Son père s'appelait Alphonse Sanchez de Cepeda, sa mère Béatrix de Ahumada. Les enfants prirent, nous ne savons pour quelle raison, les uns, le nom patronymique de Cepeda, les autres de Ahumada. Elle eut douze frères et soeurs.

L'affectueuse tendresse pour tous avec une préférence pour un seul, c'est déjà en germe la qualité spécifique de sainte Térèse.

L'affection qu'elle portera plus tard à tous ses amis, à ses frères, à ses soeurs, n'exclura pas des amitiés plus intimes, et inversement, ces dilections toutes spéciales ne diminueront pas l'amour en général du prochain. On ne dira jamais assez combien les affections particulières, étroites et exclusives sont dangereuses. Cependant, lorsque, dès l'enfance ou l'adolescence, on ne rencontre pas chez la jeune fille ou le jeune homme des amitiés plus intimes, de véritables prédilections, on peut prévoir que, très douée peut-être, très raisonnables aussi, ils ne seront pas exposés aux faiblesses ni non plus prédestinés aux grandeurs, aux sublimités de l'amour.

 

Avec ce frère préféré, qui selon la tradition, s'appelait Rodrigue, Térèse enfant, personne ne l'ignore, tenta une évasion prématurée vers le pays des Maures. Le frère et la soeur, la main dans la main, s'en allaient là-bas, conquérir la palme du martyre.. .......

 

" Auprès d'un si bon ami, d'un si bon chef, qui, le premier, s'est offert à la souffrance, tout devient supportable. Il est là qui nous aide, qui nous fortifie; jamais il ne nous manque. Enfin c'est un Ami véritable."

 

Lorsque l'heure en était venue, elle se sentait profondément recueillie, toute prête à s'offrir à l'emprise de Notre-Seigneur. A une préparation si parfaite, à une affection si absolue, si fidèle, Jésus s'empressa de répondre par des faveurs extraordinaires.

 

Il se découvrit à elle, se fit connaître, mais progressivement afin de ménager les forces de Térèse.

 

Il commença par lui adresser des paroles réconfortantes, révélatrices, prophétiques. Ensuite il lui montra ses mains:' leur beauté était si merveilleuse qu'il était impossible de la dépeindre." Peu de temps après, Térèse put contempler son divin visage, puis enfin la sainte humanité tout entière dans une splendeur et une majesté extraordinaires :" Tandis que Notre-Seigneur me parlait et que je contemplais sa merveilleuse beauté, je remarquais la douceur, parfois aussi la sévérité avec laquelle sa bouche si belle et divine proférait les paroles."

 

Très légitimement curieuse conservant jusque dans les visions et révélations les préoccupations de son tempérament, comme saint Thomas gardait les siennes, notre Sainte s'efforçait de percevoir les couleurs, les lignes, les formes extraordinaires de l'humanité de Jésus:

" J'avais un extrême désir de savoir quelle était la couleur de ses yeux et les proportions de sa stature, afin de pouvoir en parler; jamais je n'ai mérité d'en avoir connaissance. Tout effort pour cela est entièrement inutile; bien plus, il fait évanouir la vision. "

...

c'était le soir du 4 Octobre I582 sainte Thérèse était âgée de soixante-sept ans et demi.

 

Ce tableau si touchant: sainte Térèse mourant d'amour dans les bras de sa fille, est le résumé symbolique de toute sa vie surnaturelle. La réformatrice du Carmel a su concilier l'amour le plus tendre, le plus actif de la créature avec le plus surnaturel amour de Dieu. C'est la grande leçon que, sur son lit de mort, elle a léguée à ses filles et à toutes les âmes mystiques.

 

Le signe du véritable amour divin, son corollaire nécessaire, est l'amour désintéressé, dévoué, affectueux du prochain. Nous n'ajouterons plus rien. Tout ce qu'on pourra écrie sur la Sainte demeurera toujours très incomplet.  ....

 

rp Petitot op .

 

nb . comme quoi l'affection que l'on a pour quelqu'un n'est pas incompatible, .. il n'y a que dans certains milieux qu'on trouve du mal partout ! quand on en reçoit comme sur l'Arche, c'est sûr que cela nous conduit à l'amour du Seigneur, quand on ne reçoit plus rien...?  tout n'est que du vent. Quand le surnaturel étouffe la vie naturelle, ou inverse... la grâce ne détruit pas la nature.

quelle belle leçon de charité. 

 

 

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Publié le 14 Octobre 2015

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Publié le 14 Octobre 2015

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Publié le 14 Octobre 2015

 

"Ils viennent de la grande épreuve. Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau »

Il se peut que nous nous trouvions si "stupides", à certaines heures, si languissants, que nous ne sachions pas lever les yeux sur cet adorable Maître.

Patience, qu'il nous suffise alors de savoir qu'il nous regarde. Saint Jean de la Croix a dit quelque part: " Quand Dieu regarde, c'est toujours d'un regard d'amour". et saint Thomas nous enseigne que le regard d'amour de Dieu ne suppose pas la bonté dans celui sur lequel il tombe, mais qu'il la met. Je ne sache rien de plus consolant quand on se voit si impuissant sous le poids de sa misère.

N'est-ce pas ce regard, qui, tombant sur Pierre dans la cour du grand prêtre, fit jaillir de son coeur une source de larmes, qui convertit la pécheresse de Magdala, et découvrit Nathanaël sous le figuier pour en faire un disciple.

 

Cependant, il y a des jours où les soucis terrestres nous pressent si forts, où nous sommes si préoccupés du sort d'une âme en péril, d'une vie en danger, si écrasés par la disparition d'un être cher, si accablés par la fatigue ou la maladie, que nous sommes alors vraiment incapables de nous soustraire à l'emprise de ces sollicitudes et de ces souffrances.

 

Eh bien! faisons oraisons avec elles, et par elles toujours aux pieds ou sur le Coeur de Notre-Seigneur.

 

N'est-ce pas Lui qui a calmé les flots en furie, qui a guéri le fils du centenier, qui a ressuscité la fille de Jaïre? N'est-ce pas Lui encore dont la grâce peut toucher et ramener nos chers égarés? Ces âmes que nous ne pouvons atteindre , qu'elle soient là, en nos coeurs angoissés, toutes proches de Celui qui peut tout et les aime plus que nous.

 

Nos absents, ceux qui nous ont quittés pour la Patrie, ne cherchons pas à écarter brutalement leur souvenir, retrouvons-les plutôt dans le ciel de notre âme:

 

 "Là où est le Roi, on dit qu'est la cour, et la chose est de toute évidence... A coup sûr, les partisans d'un tel Roi ne l'abandonnent point. Ils se tiennent, au contraire, tout près de lui, et, pleins de charité comme ils le sont, lui recommandent nos intérêts ."

 

" Ils paraissent morts aux yeux des insensés," mais ils vivent en ce Dieu que nous possédons au plus intime de notre être. Cette affaire si épineuse, si compliquée, où notre pauvre esprit se débat en vain, traitons-le avec Celui qui sait, qui voit, qui peut tout, attendons de Lui avec calme la lumière et la décision qu'il convient de prendre... Cette souffrance aïguë, amère peut-être, qui nous empêche de nous recueillir pour vaquer aux saints exercices de l'amour, jetons-là aussi dans le Coeur du divin Ami: n'a-t-elle pas été sienne, d'ailleurs, au jardin des Oliviers?

 

Il n'est pas de calice qu'Il nous présente qu'il n'ait bu Lui-même. Regardons un instant notre douleur, nos griefs en son Coeur agonisant, et voyons comment il les endure.

 

Nos souffrances nous reviendront toutes transfigurées.

Et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux,

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 14 Octobre 2015

 

 

Elle naît à Avila, en Espagne, en 1515, sous le nom de Teresa de Ahumada. Dans son autobiographie, elle mentionne elle-même certains détails de son enfance : la naissance de « parents vertueux et craignant Dieu », au sein d’une famille nombreuse, avec neuf frères et trois sœurs. Encore enfant, alors qu’elle n’avait pas 9 ans, elle a l’occasion de lire les vies de certains martyrs, qui lui inspirent le désir du martyre, si bien qu’elle improvise une brève fugue de chez elle pour mourir martyre et monter au Ciel (cf. Vie, 1, 4) : « Je veux voir Dieu » déclare la petite fille à ses parents. Quelques années plus tard, Thérèse parlera de ses lectures d’enfance, et affirmera y avoir découvert la vérité, qu’elle résume dans deux principes fondamentaux : d’un côté, « le fait que tout ce qui appartient au monde ici bas passe » et de l’autre, que seul Dieu est « pour toujours, toujours, toujours », un thème qui revient dans la très célèbre poésie

 

 Que rien ne te trouble,

que rien ne t’effraie ;
tout passe.
Dieu ne change pas :
la patience obtient tout ;
celui qui possède Dieu
ne manque de rien
Dieu seul suffit ! ».
 
 
 

Orpheline de mère à l’âge de 12 ans, elle demande à la Très Sainte Vierge de lui servir de mère (cf. Vie, 1, 7).

 

Si, au cours de son adolescence, la lecture de livres profanes l’avait conduite aux distractions d’une vie dans le monde, l’expérience comme élève des moniales augustiniennes de Sainte Marie des Grâces d’Avila, ainsi que la lecture de livres spirituels, en particulier des classiques de la spiritualité franciscaine, lui enseignent le recueillement et la prière.

 

A l’âge de 20 ans, elle entre au monastère carmélite de l’Incarnation, toujours à Avila ; dans sa vie religieuse, elle prend le nom de Thérèse de Jésus. Trois ans plus tard, elle tombe gravement malade, au point de rester quatre jours dans le coma, apparemment morte (cf. Vie, 5, 9). Même dans la lutte contre ses maladies, la sainte voit le combat contre les faiblesses et les résistances à l’appel de Dieu : « Je désirais vivre - écrit-elle - car je le sentais, ce n’était pas vivre que de me débattre ainsi contre une espèce de mort ; mais nul n’était là pour me donner la vie, et il n’était pas en mon pouvoir de la prendre. Celui qui pouvait seul me la donner avait raison de ne pas me secourir ; il m’avait tant de fois ramenée à lui, et je l’avais toujours abandonné » (Vie, 8, 2)

 

 

En 1543, sa famille s’éloigne : son père meurt et tous ses frères émigrent l’un après l’autre en Amérique. Au cours du carême 1554, à l’âge de 39 ans, Thérèse atteint le sommet de sa lutte contre ses faiblesses. La découverte fortuite de la statue d’« un Christ couvert de plaies » marque profondément sa vie (cf. Vie, 9).

La sainte, qui à cette époque trouvait un profond écho dans les Confessions de saint Augustin, décrit ainsi le jour décisif de son expérience mystique : « Le sentiment de la présence de Dieu me saisissait alors tout à coup. Il m’était absolument impossible de douter qu’il ne fût au dedans de moi, ou que je ne fusse toute abîmée en lui » (Vie, 10, 1).

 

Parallèlement au mûrissement de son intériorité, la sainte commence à développer concrètement l’idéal de réforme de l’ordre du carmel : en 1562 elle fonde à Avila, avec le soutien de l’évêque de la ville, don Alvaro de Mendoza, le premier carmel réformé, et peu après elle reçoit aussi l’approbation du supérieur général de l’ordre, Giovanni Battista Rossi. Dans les années qui suivent elle continue à fonder de nouveaux carmels, dix-sept au total. La rencontre avec saint Jean de la Croix, avec lequel, en 1568, elle fonde à Duruelo, non loin d’Avila, le premier couvent de carmes déchaussés, est fondamentale.

 

En 1580, elle obtient de Rome l’érection en Province autonome pour ses carmels réformés, point de départ de l’ordre religieux des carmélites déchaussées. Thérèse termine sa vie terrestre au moment où elle est engagée dans l’activité de fondation. En 1582, en effet, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu’elle est en train d’effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « A la fin, je meurs en fille de l’Eglise » et « L’heure est à présent venue, mon Epoux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l’Eglise tout entière. Béatifiée par le Pape Paul V en 1614 et canonisée en 1622 par Grégoire XV, elle est proclamée « Docteur de l’Eglise » par le Serviteur de Dieu Paul VI en 1970.

 

Thérèse de Jésus n’avait pas de formation universitaire, mais elle a tiré profit des enseignements de théologiens, d’hommes de lettres et de maîtres spirituels. Comme écrivain, elle s’en est toujours tenu à ce qu’elle avait personnellement vécu ou avait vu dans l’expérience des autres (cf. Prologue au Chemin de perfection), c’est-à-dire en partant de l’expérience. Thérèse a l’occasion de nouer des liens d’amitié spirituelle avec un grand nombre de saints, en particulier avec saint Jean de la Croix. Dans le même temps elle se nourrit de la lecture des Pères de l’Eglise, saint Jérôme, saint Grégoire le Grand, saint Augustin. Parmi ses œuvres majeures, il faut rappeler tout d’abord son autobiographie, intitulée Livre de la vie, qu’elle appelle Livre des Miséricordes du Seigneur. Composée au Carmel d’Avila en 1565, elle y rapporte son parcours biographique et spirituel, écrit, comme l’affirme Thérèse elle-même, pour soumettre son âme au discernement du « Maître des spirituels », saint Jean d’Avila.

Le but est de mettre en évidence la présence et l’action de Dieu miséricordieux dans sa vie : c’est pourquoi l’œuvre rappelle souvent le dialogue de prière avec le Seigneur. C’est une lecture fascinante, parce que la sainte non seulement raconte, mais montre qu’elle revit l’expérience profonde de sa relation avec Dieu.

 

En 1566, Thérèse écrit le Chemin de perfection, qu’elle appelle Admonestations et conseils que donne Thérèse de Jésus à ses moniales. Les destinataires en sont les douze novices du carmel de saint Joseph d’Avila. Thérèse leur propose un intense programme de vie contemplative au service de l’Eglise, à la base duquel se trouvent les vertus évangéliques et la prière. Parmi les passages les plus précieux, le commentaire au Notre Père, modèle de prière.

 

L’œuvre mystique la plus célèbre de sainte Thérèse est le Château intérieur, écrit en 1577, en pleine maturité. Il s’agit d’une relecture de son chemin de vie spirituelle et, en même temps, d’une codification du déroulement possible de la vie chrétienne vers sa plénitude, la sainteté, sous l’action de l’Esprit Saint. Thérèse fait appel à la structure d’un château avec sept pièces, comme image de l’intériorité de l’homme, en introduisant, en même temps, le symbole du ver à soie qui renaît en papillon, pour exprimer le passage du naturel au surnaturel. La sainte s’inspire des Saintes Ecritures, en particulier du Cantique des Cantiques, pour le symbole final des « deux Epoux », qui lui permet de décrire, dans la septième pièce, le sommet de la vie chrétienne dans ses quatre aspects : trinitaire, christologique, anthropologique et ecclésial. A son activité de fondatrice des carmels réformés, Thérèse consacre le Livre des fondations, écrit en 1573 et 1582, dans lequel elle parle de la vie du groupe religieux naissant. Comme dans son autobiographie, le récit tend à mettre en évidence l’action de Dieu dans l’œuvre de fondation des nouveaux monastères.

 

Il n’est pas facile de résumer en quelques mots la spiritualité thérésienne, profonde et articulée. Je voudrais mentionner plusieurs points essentiels.

En premier lieu, sainte Thérèse propose les vertus évangéliques comme base de toute la vie chrétienne et humaine : en particulier, le détachement des biens ou pauvreté évangélique, et cela nous concerne tous ; l’amour des uns pour les autres comme élément essentiel de la vie communautaire et sociale ; l’humilité comme amour de la vérité ; la détermination comme fruit de l’audace chrétienne ; l’espérance théologale, qu’elle décrit comme une soif d’eau vive. Sans oublier les vertus humaines : amabilité, véracité, modestie, courtoisie, joie, culture.

En deuxième lieu, sainte Thérèse propose une profonde harmonie avec les grands personnages bibliques et l’écoute vivante de la Parole de Dieu. Elle se sent surtout en harmonie avec l’épouse du Cantique des Cantiques et avec l’apôtre Paul, outre qu’avec le Christ de la Passion et avec Jésus Eucharistie.

La sainte souligne ensuite à quel point la prière est essentielle : prier, dit-elle, « signifie fréquenter avec amitié, car nous fréquentons en tête à tête Celui qui, nous le savons, nous aime » (Vie 8, 5).

 

L’idée de sainte Thérèse coïncide avec la définition que saint Thomas d’Aquin donne de la charité théologale, comme amicitia quaedam hominis ad Deum, un type d’amitié de l’homme avec Dieu, qui le premier a offert son amitié à l’homme ; l’initiative vient de Dieu (cf. Summa Theologiae II - II, 21, 1).

La prière est vie et se développe graduellement en même temps que la croissance de la vie chrétienne : elle commence par la prière vocale, elle passe par l’intériorisation à travers la méditation et le recueillement, jusqu’à parvenir à l’union d’amour avec le Christ et avec la Très Sainte Trinité. Il ne s’agit évidemment pas d’un développement dans lequel gravir les plus hautes marches signifie abandonner le type de prière précédent, mais c’est plutôt un approfondissement graduel de la relation avec Dieu qui enveloppe toute la vie. Plus qu’une pédagogie de la prière, celle de Thérèse est une véritable « mystagogie » : elle enseigne au lecteur de ses œuvres à prier en priant elle-même avec lui ; en effet, elle interrompt fréquemment le récit ou l’exposé pour se lancer dans une prière.

Un autre thème cher à la sainte est le caractère central de l’humanité du Christ.

En effet, pour Thérèse, la vie chrétienne est une relation personnelle avec Jésus, qui atteint son sommet dans l’union avec Lui par grâce, par amour et par imitation. D’où l’importance que celle-ci attribue à la méditation de la Passion et à l’Eucharistie, comme présence du Christ, dans l’Eglise, pour la vie de chaque croyant et comme cœur de la liturgie.

Sainte Thérèse a un amour inconditionné pour l’Eglise : elle manifeste un vif sensus Ecclesiae face aux épisodes de division et de conflit dans l’Eglise de son temps. Elle réforme l’Ordre des carmélites avec l’intention de mieux servir et de mieux défendre la « Sainte Eglise catholique romaine », et elle est disposée à donner sa vie pour celle-ci (cf. Vie 33, 5).

 

Un dernier aspect essentiel de la doctrine thérésienne, que je voudrais souligner, est la perfection, comme aspiration de toute la vie chrétienne et objectif final de celle-ci. La sainte a une idée très claire de la « plénitude » du Christ, revécue par le chrétien. A la fin du parcours du Château intérieur, dans la dernière « pièce », Thérèse décrit cette plénitude, réalisée dans l’inhabitation de la Trinité, dans l’union au Christ à travers le mystère de son humanité.

Chers frères et sœurs, sainte Thérèse de Jésus est une véritable maîtresse de vie chrétienne pour les fidèles de tout temps.

Dans notre société, souvent en manque de valeurs spirituelles, sainte Thérèse nous enseigne à être des témoins inlassables de Dieu, de sa présence et de son action, elle nous enseigne à ressentir vraiment cette soif de Dieu qui existe dans la profondeur de notre cœur, ce désir de voir Dieu, de chercher Dieu, d’être en conversation avec Lui et d’être ses amis.

Telle est l’amitié qui est nécessaire pour nous tous et que nous devons rechercher, jour après jour, à nouveau.

Que l’exemple de cette sainte, profondément contemplative et efficacement active, nous pousse nous aussi à consacrer chaque jour le juste temps à la prière, à cette ouverture vers Dieu, à ce chemin pour chercher Dieu, pour le voir, pour trouver son amitié et trouver ainsi la vraie vie ; car un grand nombre d’entre nous devraient vraiment dire : « Je ne vis pas, je ne vis pas réellement, car je ne vis pas l’essence de ma vie ». C’est pourquoi, le temps de la prière n’est pas du temps perdu, c’est un temps pendant lequel s’ouvre la voie de la vie, s’ouvre la voie pour apprendre de Dieu un amour ardent pour Lui, pour son Eglise, c’est une charité concrète pour nos frères.

Merci.

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 14 Octobre 2015

 

congratulations, Nathan !

 

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