Publié le 20 Mai 2010

 

 

 

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Canal Académie

André Vauchez

 

 

 

 

 

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Publié le 19 Mai 2010

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Bernardin Albizesca, issu d'une noble famille de Sienne, donna dès son enfance des marques éclatantes de sainteté. Elevé dans des habitudes honnêtes par ses parents qui étaient vertueux, il négligea les jeux de l'enfance, et dès ses premières études sur la grammaire on le vit se livrer aux Oeuvres de la piété, au jeune, à l'oraison, et particulièrement au culte de la très sainte Vierge. La charité envers les pauvres éclatait en lui. Après quelques années, dans le but de mieux pratiquer encore toutes ces vertus , il voulut être du nombre des confrères qui servent Dieu à Sienne dans l'hôpital de Notre-Dame de la Scala, d'où sont sortis plusieurs personnages célèbres par leur sainteté. Il s'y exerça avec une ferveur et une charité incroyables à la mortification de son corps et au soin des malades, durant une peste qui sévissait cruellement sur la ville. Entre autres vertus, il garda inviolablement la chasteté, malgré les dangers que pouvait lui susciter la rare beauté de ses traits ; et tel fut le respect qu'il inspira, que les plus licencieux n'auraient osé prononcer un mot déshonnête en sa présence.

 Après une grave maladie qu'il avait endurée avec la plus héroïque patience pendant quatre mois, il conçut le dessein d'embrasser la vie religieuse. Afin de s'y disposer, il loua une petite maison à l'extrémité de la ville, où il vécut inconnu, menant la vie la plus austère, et priant Dieu continuellement de lui faire connaître le parti qu'il devait prendre. L'inspiration divine lui fit préférer l'Ordre de Saint-François, où il excella en humilité, en patience et en toutes les autres vertus religieuses. Le gardien du couvent ayant remarqué cette haute vertu, et connaissant d'ailleurs la science à laquelle ce religieux était arrivé dans les saintes lettres, lui imposa le devoir de la prédication. Le saint accepta humblement cet emploi, bien qu'il s'y reconnût peu propre, à cause de la faiblesse et de l'enrouement de sa voix. Mais avant imploré le secours de Dieu,

 A cette époque, un débordement l'auréole il se trouva délivré miraculeusement de cet obstacle. A cette époque, un débordement de crimes était répandu en Italie, et de sanglantes factions y foulaient aux pieds toutes les lois divines et humaines. Bernardin parcourut les villes et les villages au nom de Jésus qu'il avait toujours à la bouche et dans le cœur, et vint à bout par ses discours et ses exemples de rétablir presque partout la piété et les bonnes mœurs qui avaient disparu. Plusieurs villes considérables le demandèrent au pape pour leur évêque; mais Bernardin refusa constamment cette dignité par une humilité invincible. Enfin cet homme de Dieu, après d'immenses fatigues, après de grands et nombreux miracles, ayant composé des écrits remplis de piété et de doctrine, et vécu soixante-six ans, termina sa vie par une sainte mort à Aquila, ville de l'Abruzze. Il éclata par de nouveaux miracles ; et, six ans après sa mort, le pape Nicolas V le mit au nombre des Saints.

 

dom Guéranger.

 

 

 

 

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I - Dons de crainte et piété.

 

Ils établissent dans une attitude juste devant Dieu : respect et confiance.

1. L’Esprit de crainte ou d’adoration

 

a) Ce don nous donne le sens de la grandeur de Dieu ...

 

Dieu seul est saint, Dieu seul est Créateur. Il habite une lumière inaccessible. Il est le Tout Autre, l’Incomparable.

 

b) Ce don nous donne aussi une connaissance aiguë de notre condition de créature et de créature pécheresse : d’où une prise de conscience de l’infinie distance entre Dieu et l’homme que Dieu seul peut combler.

 

c) C’est aussi la crainte, la souffrance de ne pas aimer assez, de ne pas correspondre à l’Amour que Dieu nous porte.

 

La crainte est alors un dynamisme (et non une peur qui paralyse)

- qui nous fait souffrir de nos médiocrités, de notre tiédeur,

- qui nous donne le désir d’éviter le péché,

- qui nous fait avancer sur le chemin de la conversion.

 

d) Le don de crainte nous donne de vivre le respect vis à vis des autres et de nous-mêmes.

 

e) Le don de crainte nous met dans cette disposition fondamentale de l’adoration et de l’humilité.

 

Il nous donne d’avancer sur le chemin des béatitudes : la béatitude des PAUVRES DE CŒUR.

 

2. L’Esprit de piété (ou d’affection filiale)

 

 

a) Ce don nous fait entrer dans une expérience profonde de la paternité de Dieu, de sa proximité, de sa tendresse.

Il nous fait découvrir la vie filiale vis à vis de Dieu comme notre vocation fondamentale et nous donne de vivre la confiance de l’enfant.

 

« Vous avez reçu l’Esprit des fils et filles de Dieu qui vous fait crier : « Abba Père » (Rom 8, 15).

 

b) Dans nos relations avec les autres, ce don nous confère la délicatesse dans la charité fraternelle.

 

c) La vie filiale nous permet d’accueillir de plus en plus la douceur du cœur de Jésus.

 

« Heureux les doux, ils posséderont la terre ».

 

3. Action conjointe du don de crainte et du don de piété

 

Dans notre relation à Dieu :

Si il n’y avait que le don de crainte, nous risquerions de nous sentir écrasés par la grandeur de Dieu,

Mais s’il n’y avait que le don de piété, nous risquerions de « jouer à l’enfant gâté avec Dieu ».

 

« La familiarité avec Dieu exclut la désinvolture ».

 

De même, dans nos relations humaines, nous devons toujours garder les deux dimensions : respect et confiance.

 

Selon les époques de notre vie, Dieu peut nous faire vivre davantage le don de crainte ou le don de piété filiale.

Dieu sait mieux que nous ce dont nous avons besoin.

 

 

 

II - Dons de conseil et de force

 

dons ajustent à la volonté de Dieu :

- en la découvrant (le conseil),

- en l’accomplissant (la force).

1. L’Esprit de conseil

 

C’est le don du discernement spirituel

 

a) Par ce don, l’Esprit-Saint nous éclaire dans les situations concrètes de notre vie. Il nous suggère ce que nous devons faire, éviter, dire ou taire.

Le don de conseil nous montre l’action la plus parfaite possible à accomplir dans une situation donnée.

Il nous donne la capacité de voir ce qu’il convient de faire pour plaire à Dieu.

 

b) C’est le don de conseil qui nous dispose à voir clair quand nous sommes chargés d’accompagner des frères et des soeurs dans leur recherche de Dieu et du projet d’amour de Dieu sur eux.

 

c) Le don de conseil ne nous dispense pas du travail opéré par l’intelligence dans l’analyse des situations.

Ni l’Esprit-Saint, ni la Parole de Dieu, ne nous donnent des solutions toutes faites aux problèmes complexes que nous rencontrons dans les différents domaines de l’existence.

 

d) C’est toujours à la manière de Jésus, le conseil de la miséricorde et de l’exigence, de la compassion véritable qui fait

grandir l’autre : « Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde ».


2. L’Esprit de force

 

C’est le triomphe de la puissance de Dieu dans la faiblesse de l’homme.

 

a) Le don de force nous donne le courage de témoigner. Il rend notre témoignage plus ferme, plus fort. C’est l’assurance des apôtres dans la proclamation du Christ mort et ressuscité. (cf. le livre des actes des apôtres).

 

b) Le don de force soutient les martyrs et assure leur fidélité jusqu’au don de leur vie.

 

c) C’est aussi le don de force qui nous donne d’accomplir notre devoir d’état, dans la vie quotidienne, d’aller jusqu’au bout de l’obéissance dans ce qui nous est demandé de vivre.

 

C’est l’héroïsme de la petitesse, telle que l’a vécu Ste Thérèse de Lisieux qui se traduit par la patience, l’endurance, la persévérance, la constance.

 

« ... le don de force, à l’encontre de ce que l’on dit communément, consiste moins à entreprendre avec courage de grandes oeuvres pour Dieu, qu’à supporter avec patience et avec le sourire tous les crucifiements de la vie... »

 

d) Sur le chemin des Béatitudes, le don de force creuse en nous la faim et la soif de la justice, c’est-à-dire d’accomplir la volonté de Dieu.

 

 

 

3. Action conjointe du don de conseil et du don de force

 

Le don de force nous donne le courage de réaliser ce que le don de conseil nous fait découvrir.

 

- Nous pouvons découvrir la volonté de Dieu, reconnaître sa lumière dans notre vie et ne pas avoir la force d’accomplir ce que Dieu nous demande.

- A l’inverse, nous pouvons être pleins de générosité et de courage mais foncer « tête baissée » sans prendre le temps de demander la lumière du Seigneur pour agir.

- On ne peut jamais se mettre au service de Dieu si ce n’est pas dans la lumière de Dieu.


III - Dons de science et d’intelligence

 

Ils favorisent une connaissance plus profonde de Dieu

- à partir de la création (la science)

- à partir de la Révélation (l’intelligence).

1. L’Esprit de science

 

a) Ce don nous permet de reconnaître la Créateur à travers les êtres et les choses, dans la beauté de la création.

Il a donné à St François d’exprimer son émerveillement dans le « Cantique des Créatures ».

Il nous révèle aussi le sens et la finalité de la création.

Il nous permet de voir Dieu à l’oeuvre dans le monde, dans notre vie.

 

b) Il nous donne aussi le sens de la précarité, de la fragilité, de la fugacité de l’univers et de notre vie.

Il nous donne une conscience vive de notre pauvreté radicale ontologique, du tragique de l’existence.

 

C’est la science de l’ESSENTIEL

 

c) Il nous permet de faire un bon usage des créatures, de vivre les détachements nécessaires vis à vis de biens matériels,

culturels, affectifs, apostoliques, spirituels - biens auxquels nous serions attachés d’une manière désordonnée.

Il soutient la dimension de l’ascèse de notre vie pour une plus grande liberté intérieure.

 

d) Face au tragique de l’existence , aux détachements à accepter qui peuvent être de véritables arrachements, l’Esprit-Saint,

le Consolateur, par le don de science, nous donne des grâces sensibles, un goût et une saveur aux choses spirituelles,

bien nécessaires dans ces moments douloureux.

 

« Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés ».

 


2 - L’Esprit d’intelligence

 

Sans faire fi de la nécessité de l’étude, de la méditation, ce don vise une compréhension juste de la Révélation, de la Parole de Dieu, des mystères de la Foi.

 

a) Il permet d’abord de distinguer tout de suite la vérité de l’erreur ou de ses déformations.

« L’Esprit-Saint nous conduit à la vérité toute entière » Jn 16, 13.

 

b) Il nous fait pénétrer plus avant, comprendre de l’intérieur (intellegere = lire de l’intérieur)

- la Parole de Dieu (cf. le récit des disciples d’Emmaüs, Lc 24, 13-35),

- les commandements de Dieu comme chemin de vie,

- l’enseignement de l’Eglise, si conforme à la dignité et à la vocation de la personne humaine,

- le sens de la liturgie, des sacrements.

 

En résumé, le don d’intelligence nous donne :

- le sens, la beauté, la splendeur de notre foi et de notre vie chrétienne

- la révélation de l’Amour divin.

 

c) Il nous donne ce qu’on appelle « les lumières dans l’oraison ».

 

d) Le don d’intelligence soutient ceux qui ont une responsabilité d’enseignement de la Foi (pasteurs, théologiens, catéchistes, ...)

 

e) Il nous permet de « voir tout en Dieu et de chercher Dieu en tout » (cf. St Ignace de Loyola)

 

« Heureux les coeurs purs, ils verront Dieu ».

 


 

 

IV - L’Esprit de sagesse

 

Il couronne et parachève les autres dons.

 

1. Ce qu’il est :

 

 

Il nous permet de tout voir, connaître, saisir à partir du Coeur de Dieu, dans son regard d’amour.

Alors que le don de science nous donne une connaissance plus profonde de Dieu à partir du cosmos, nous élève des créatures au Créateur,

et que le don d’intelligence nous fait pénétrer les mystères de Dieu à partir de la Révélation,

« Le don de sagesse, pour ainsi dire, ne nous sort jamais du Coeur de la Trinité » 

 

2. Conséquences

 

Goûtant et voyant tout du Coeur même de la Trinité, à la manière de Dieu même, l’âme divinisée par l’Esprit d’Amour vit :

- une plus grande union à Dieu : le don de sagesse permet de goûter Dieu lui-même dans le fond de notre coeur et « d’expérimenter déjà un peu de la joie du Ciel ».

- le plus grand dynamisme apostolique, que l’on soit enfermé dans un cloître ou marchant sur les routes du monde.

 

Le don de sagesse communique à l’âme la passion d’amour qui habite le coeur de Dieu pour le salut du monde (cf. Mt 18,14)

et avec St Paul, l’âme peut dire : " ce n’est plus moi qui vis (qui aime) c’est le Christ qui vit (qui aime) en moi" cf. Gal 2,20.

3. Le don de sagesse nous donne une compréhension des événements du monde.

 

Appréhendant tout de manière divine, « toutes choses qui paraissent dures à la nature, loin de nous étonner, peuvent même nous sembler douces » : en particulier, le coeur ne s’effraie plus autant de la souffrance, le don de sagesse alors nous établit et nous garde dans la paix profonde du Seigneur lui-même. Cf. Jn 14, 27, Gal 5, 22.

 

« Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu ».

 

 

Pour conclure :

 

un enseignement du Cardinal Mercier sur le Saint-Esprit.

 

"Je vais vous révéler un secret de sainteté et de bonheur... Si tous les jours, pendant cinq minutes, vous savez faire taire votre imagination, fermer vos yeux aux choses sensibles et vos oreilles à tous les bruits de la terre, pour rentrer en vous-même, et là, dans le sanctuaire de votre âme baptisée, qui est le temple du Saint-Esprit, parler à ce divin Esprit, lui disant ;

 

O Esprit-Saint, âme de mon âme, je vous adore. Eclairez-moi, guidez-moi ,fortifiez-moi, consolez-moi ; dites-moi ce que je dois faire, donnez-moi vos ordres ; je vous promets de me soumettre à tout ce que vous désirez de moi et d’accepter tout ce que vous permettrez qu’il m’arrive, faites-moi seulement connaître votre Volonté...

 

Si vous faîtes cela, votre vie s’écoulera heureuse, sereine et consolée, même au milieu des peines, car la grâce sera proportionnée à l’épreuve, vous donnant la force de la porter, et vous arriverez à la porte du Paradis. Cette soumission au Saint-Esprit est le secret de la Sainteté."

 

 

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Publié le 19 Mai 2010

 

 

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Publié le 18 Mai 2010

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bonne et sainte fête aux Yves !

 

 

Yves donnait son argent jusqu’au dernier sou ; il donnait ses vêtements. Il tenait porte ouverte ; il tenait table ouverte aux gueux et aux miséreux, leur distribuant sa propre part, leur réservant les meilleurs morceaux, se faisant lui-même leur serviteur, ne se souciant pas de la gêne ni du dérangement qu’ils pouvaient provoquer.

 

En 1297, sentant ses forces décliner, bien qu’il n’eût que 44 ans (mais les veilles et les macérations l’avaient usé prématurément), il démissionna de toutes les fonctions officielles et se retira dans son manoir de Kermartin pour pouvoir mener ses dernières années dans l’union avec Dieu, loin des préoccupations de la terre.

 

Il s’enfermait des journées entières dans sa chambre. Ses biens, il les avaient légués à celui qui desservait la chapelle de Kermartin, qu’il avait fait aménager : chapelle du Minihy, élevée en l’honneur de Notre Dame et de St Tugdual, fondateur du diocèse de Tréguier.

 

Et il avait beaucoup fait aussi pour la restauration de la cathédrale.En 1302, il alla en pèlerinage à Locronan ; il revint par Quimper et Landerneau, prêchant en cours de route, malgré la fatigue. Dans les derniers jours d’avril 1303, il était à Trédrez, où il prédit sa mort prochaine. Il rentra à Kermartin ; mais, malade il dût s’aliter.

 

Le 15 mai, il se leva pour aller dire une dernière fois la messe, fit une confession générale et passa le reste de la journée à prêcher Dieu à son entourage. Le 18 mai, il reçût le sacrement des malades, s’unissant d’un bout à l’autre aux prières. Et, jusqu’au lendemain matin, il ne parlera plus, les yeux fixés sur le crucifix. Aux premières clartés du jour, le dimanche 19 : le dernier soupir.

 

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Publié le 18 Mai 2010

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Il parut alors une colombe sur Jésus-Christ, afin qu'elle fût comme undoigt du ciel, qui indiquât et aux Juifs et à Saint Jean, que Jésus-Christ était Fils de Dieu.

 

De plus, elle devait apprendre à chacun de nous, que lorsqu'il est baptisé, le Saint-Esprit descend dans son âme, quoique ce ne soit plus dans une forme visible parce que nous n'en avons plus besoin, et que la foi maintenant suffit sans aucun miracle. Car les miracles, comme dit saint Paul, ne sont pas pour les fidèles, mais pour les infidèles.

 

Mais pourquoi, me direz-vous, le Saint-Esprit parait-il sous la forme d'une colombe?

 

C'est parce que la colombe est douce et pure, et le Saint-Esprit, qui est un esprit de douceur et de paix, a voulu paraître sous cette figure. Cette colombe nous fait aussi souvenir d'un fait que nous lisons dans l'Ancien Testament.

Lorsque toute la terre fut inondée par le déluge, et toute la race des hommes en danger de périr, la colombe parut pour annoncer la fin du cataclysme, elle parut avec un rameau d'olivier, apportant la bonne nouvelle du rétablissement de la paix dans le monde. Or tout cela était une figure de l'avenir.  Les affaires des hommes étaient alors une bien pire condition qu'aujourd'hui, et le châtiment qu'ils avaient mérité, plus terrible.

 

Il y a donc pour nous, dans la réminiscence de cette antique histoire, un motif de ne pas désespérer, puisque l'issue d'un état de choses si désespéré fut une délivrance et un amendement. Mais ce qui se fit alors par le déluge des eaux s'opère aujourd'hui comme par un déluge de grâce et de miséricorde.

La colombe ne porte plus maintenant un rameau d'olivier, mais elle montre aux hommes Celui qui va les délivrer de tous leurs maux, et elle nous marque les grandes espérances que nous devons concevoir. Elle ne fait point sortir de l'arche un seul homme pour repeupler la terre, mais elle attire toute la terre au ciel, et au lieu d'un rameau d'olivier elle apporte aux homme l'adoption des enfants de Dieu.

 

st Jean Chrysostome.

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Publié le 18 Mai 2010

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Publié le 18 Mai 2010

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« C’est vous qui nous faites connaître Jésus. Les apôtres sont restés longtemps avec lui sans le comprendre. Vous me le ferez comprendre aussi.

 

Venez, ma consolation ; venez, ma joie ; venez, ma paix, ma force, ma lumière. Venez, éclairez-moi pour trouver la source où je dois me désaltérer. Une goutte de vous me suffit pour me montrer Jésus tel qu’il est.

 

Jésus a dit que vous iriez aux ignorants ; je suis la première des ignorantes. Je ne vous demande ni d’autre science ni d’autre sagesse que la science de trouver Jésus et la sagesse de le conserver. »

 

Et j’ai senti le feu un peu allumé dans mon cœur. L’Esprit-Saint ne me refuse rien.

 

Esprit-Saint, inspirez-moi ;

 

Amour de Dieu, consumez-moi ;

 

Au vrai chemin conduisez-moi ;

 

Marie, ma Mère, regardez-moi ;

 

Avec Jésus, bénissez-moi ;

 

De tout mal, de toute illusion,

 

De tout danger préservez-moi.

+


 

 

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Publié le 18 Mai 2010

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