Publié le 4 Mai 2010

Rédigé par philippe

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Publié le 4 Mai 2010

 

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à faire à genoux, en famille, au pied de la Sainte Vierge

 

O Vierge Sainte! C’est le mois de Marie que nous vous consacrons spécialement. Si le printemps nous offre les ravissantes beautés de la nature, ne trouvons-nous pas dans vos grandeurs et dans vos vertus des merveilles infiniment plus admirables?

Vous êtes fille du Père éternel, mère du Fils de Dieu, épouse du Saint Esprit. Vous avez été conçue sans péché. Vous êtes de toute beauté et aucune tâche n’est en vous. Vous êtes Vierge et Mère de Dieu. Vous fûtes présentée à la cour céleste qui vous compara tantôt à l’astre des nuits, tantôt à la clarté plus vive de l’aurore, tantôt à la splendeur du soleil. Vous fûtes le premier canal par lequel Dieu répandit ses ineffables bienfaits sur le genre humain, plongé depuis quatre mille ans dans les ténèbres de la mort. Vous écrasâtes la tête du serpent et ouvrîtes le ciel, que le péché avait fermé.

Du haut de la croix votre divin Fils vous déclara notre mère. Dès lors toutes les générations ont célébré et célébreront vos louanges jusqu’à la fin du monde; tous les jours vos enfants vous adressent cette prière «je vous salue Marie, pleine de grâce» et tous les jours vous répandez vos bénédictions dans les cœurs pour faire germer toutes les vertus, comme les beaux jours de mai donnent à la nature entière la vie et la fécondité.

O Mère de miséricorde, qui obtenez de votre Fils tant de prodiges! demandez la conversion des pécheurs qui ne cessent de blasphémer son nom et le vôtre, et celui du Vicaire de Votre Divin Fils, l'Auguste Personne du Souverain Pontife.

 

O Marie qui aimez l’unité de la Sainte Eglise Catholique et Traditionnelle et la pureté et l’intégrité de sa Doctrine et de son Magistère, éloignez de nous les faux prophètes qui ont un extérieur de brebis et qui sont intérieurement des loups rapaces. Ne permettez pas qu’ils dévorent vos enfants comme le feu dévora le temple de Salomon. Votre puissante protection dans laquelle nous avons la plus parfaite confiance, nous mettra à l’abri de tout fléau, dès que nous serons fidèles à vos inspirations, que nous suivrons vos exemples d’humilité et d’obéissance, partageant vos joies et vos douleurs sans jamais oublier vos bienfaits, qui sont notre vie, notre espoir et notre consolation.

 

Qu’il est grand, ô Marie, le bonheur de vos serviteurs qui sont près de vous. Votre amour nous console et le parfum de vos vertus nous attire à vous. Oui, ô Vierge Sainte, mon âme dégagée des soins et des intérêts de la terre, repose au pied de vos autels et jouit, à l’ombre de votre protection, d’une tranquillité parfaite et d’un calme assuré. Comme un enfant endormi sur le sein de sa mère ne redoute aucun danger, de même, ô Marie, près de vous qui avez toute ma confiance, rien ne m’épouvante, ni les artifices du monde, ni la rage du démon, ni la faiblesse de mon cœur, ni la violence de mes passions, ni la justice de Dieu même, qui ne peut atteindre vos enfants entre vos bras.

Lorsque vous abaissez sur moi un regard d’amour et de compassion, un de ces regards qui guérissent toutes les douleurs, je sens aussitôt descendre en mon âme tous les précieux dons de la grâce et l’abondance des divines miséricordes; je vois mon Dieu ouvrir son cœur au retour de mon âme qui l’invoque, et j’entends sa bouche lui adresser ces paroles consolantes : « Mon enfant, ayez confiance, votre Mère a prié pour vous, j’ai oublié toutes vos iniquités ».

O la meilleure et la plus tendre des mères! Intéressez-vous à tant de pécheurs qui ne participent pas à ce bonheur, et qui, malgré leur ingratitude, n’ont pas cessé d’être vos enfants.

Puisque le Calvaire est un asile assuré que personne ne peut violer et que la justice de Dieu respecte elle-même, puisque les plaies sacrées de votre Fils sont le refuge des pécheurs, puisque son sang demande encore miséricorde pour eux et que son cœur adorable brûle encore pour eux du même amour qui l’immola sur la croix, puisqu’il réclama d’une voix mourante votre miséricorde pour eux, mêlez votre voix à celle de votre divin Fils qui fit sortir les morts des tombeaux, obtenez pour eux les lumières et les grâces dont ils ont besoin pour rentrer dans la voie du salut ; faites qu’un jour ils s’unissent à nous pour célébrer vos bienfaits et chanter vos louanges pendant toute l’éternité.

Ainsi soit-il.

mgr Lantheaume .

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Publié le 4 Mai 2010

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"Constitue Domine, legislatorem super eos; ut sciant gentes quoniam homines sunt."

Seigneur, imposez-leur un maître, afin que les peuples sachent qu'ils sont des hommes.

ps.9 mardi à prime

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Dans la sphère morale la loi se manifeste à la conscience, et quoique dans cette sphère la liberté s'exerce le plus largement, et que là plus qu'ailleurs l'homme soit le maître d'accepter ou de refuser la loi, il ne peut cependant en étouffer la voix impérative dans son cœur; il ne peut se soustraire entièrement à son autorité, tellement qu'il lui obéit souvent malgré lui.

 

Quand il lui résiste ou agit contre elle, il abuse de sa liberté et il en portera les conséquences.

Son sens moral s'affaiblit, son intelligence s'obscurcit; les idées du bien et du mal se confondent en lui, et s'il persiste dans cette opposition, il se pervertit et se dégrade.

La puissance supérieure, dont l'homme dépend et qui agit mystérieusement sur sa volonté, se fait sentir et reconnaître dans ce qu'on appelle les dictées de la conscience.

Il y a en effet dans la voix de la conscience quelque chose d'impératif et de catégorique qui indique une autorité naturelle, s'imposant avec droit à la volonté humaine.

Ce n'est ni l'impulsion de l'instinct, ni l'entraînement du désir, ni le conseil de la prudence.

Il ne s'agit point du bien être physique, d'un plaisir ni d'une chose utile ; il s'agit de faire moralement bien ou moralement mal; il s'agit d'un devoir à remplir, et il faut le remplir avec ou sans plaisir, malgré l'instinct, la passion, et même les calculs de la raison.

Quand l'enfant entend cette voix et l'écoute, la vie morale commence pour lui; il prend possession d'une nouvelle existence. C'est quelque chose de vivifiant, qui ouvre son âme, l'élève et la met en rapport avec une sphère supérieure. Ce quelque chose se fait surtout sentir négativement, quand après avoir entendu la voix de sa conscience et reconnu son autorité, l'homme ne répondant pas à ses inspirations, et négligeant d'exécuter ce qu'elle impose, se détourne de la loi morale ou la viole ouvertement.

Alors s'opère en lui une scission, et une lutte s'engage, qui, comme toute lutte indique un désordre et produit des douleurs.

 

La loi, dont le droit est imprescriptible, réclame son application ; elle sollicite, presse, et la volonté tergiverse ou refuse.

Dans ce cas et par son opposition elle se met elle-même hors la loi, et ainsi hors de la vie morale, que la loi donne et conserve.

D'autres fois la volonté lui obéit malgré elle, par la crainte de la punition ou parce qu'elle n'ose braver ouvertement l'autorité; mais elle obéit en frémissant, n'aimant pas le bien qu'elle fait, et désirant le mal qu'elle a peur de faire : d'où ressort davantage le caractère obligatoire de la loi.

 

Dans tous les cas la liberté subsiste, et le sort de l'homme est entre ses mains.

 

S'il accomplit la loi, il aura les bénéfices de la loi, il vivra d'elle et par elle il jouira du bien et des biens qu'elle apporte. S'il lui résiste ou l'enfreint, il pose une série d'actes dont sa volonté est le principe et qui lui reviendront un jour avec leurs résultats. Il assume ainsi une responsabilité qui entraîne une expiation, une réparation ; car tout ce qui n'est pas dans le plan providentiel ou dans l'ordre de la loi est illégitime, et disparaîtra avec les actes propres qui l'ont produit.

 

Ainsi, avec la loi, la vie et le bien-être partout : le bien-être physique ou la santé, par l'accomplissement de la loi physique; le bien-être logique ou le développement régulier de la raison, par l'observation de la loi logique; le bien-être moral, ou l'exercice bien ordonné de la volonté, par l'exécution de la loi morale; et au contraire sans la loi, hors la loi, partout le mal et la mort, du corps par la maladie, de l'esprit par l'absurdité, de l'âme par la perversion.

 

 

 

L'homme, malgré sa liberté, est donc dominé par la loi de sa nature, et ainsi, dès qu'il existe, il a des obligations naturelles à remplir.

Sa vie, son bien-être, sa dignité et sa conservation en dépendent. En aucun cas il ne peut se soustraire entièrement à la loi physique, à la loi logique, à la loi morale, ni refuser impunément ce qu'elles lui imposent.

Comme toute créature, il a reçu sa loi avec l'existence, il a reçu avec la vie le devoir, le droit, et le pouvoir de vivre.

C'est pourquoi l'auteur de son être est aussi son unique législateur; car si Dieu donne la vie, lui seul peut imposer la loi de la vie.

La puissance législatrice est identique à la puissance créatrice

Toutes les lois naturelles, ou qui obligent par elles-mêmes, sont donc divines dans leur principe, parce qu'elles sont les expressions vivantes et permanentes de la volonté souveraine.

 

mr l'abbé Bautin.

 


 


 

 

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Publié le 3 Mai 2010

 

l'amour est l'acte suprême de l'âme et le chef d'oeuvre de l'homme .
Lacordaire.

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Publié le 3 Mai 2010

 

Être immoral, c'est désobéir habituellement à la loi et subordonner le devoir à sa volonté propre, faisant de son intérêt ou de son plaisir la règle de sa conduite.

 

Alors l'individu, se substituant à l'équité, cherche à se satisfaire à tout prix et par tous les moyens. Ses penchants, ses goûts, ses appétits étouffent la voix de sa conscience.

  Il agit comme l'animal, par l'impulsion du besoin, du désir du moment, quand il est faible; et s'il est fort de pensée et de volonté, il tourne contre la loi les hautes facultés qui lui ont été données pour la connaître et l'accomplir.

 

Le fond de l'immoralité est l'égoïsme, prêt à tout sacrifier à sa convenance et se préférant à tout. L'orgueil de la créature, qui renie toute supériorité et veut se rendre semblable à Dieu, en est l'expression complète. C'est le crime de l'ange tombé, c'est la faute du premier homme, c'est la source du mal et de tous les maux qui sont dans le monde.

 

C'est pourquoi l'humilité par la soumission de l'esprit dans la foi, par celle de la volonté dans l'obéissance, est le remède souverain de toutes les fautes, de toutes les douleurs, et par conséquent la condition nécessaire et le point de départ de la véritable vertu. Le christianisme seul enseigne cette vérité, et lui seul aussi a la puissance de relever, de guérir et de sauver les hommes.

 

 mr l'abbé Bautin.

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Publié le 3 Mai 2010

 

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En chantant le chant du Magnificat, l'Eglise s'approprie, et présente à Dieu des sentiments de reconnaissance.

C'est ce que l'Eglise ne se lasse pas de faire tous les jours de l'année, en invitant encore ses enfants à s'unir à elle, pour l'aider à s'acquitter d'un devoir, si cher à son coeur.  Elle ne se contente pas d'offrir intérieurement à Dieu les sentiments de reconnaissance, dont la Sainte Vierge était toute pénétrée; elle les accompagne encore extérièrement des paroles du Magnificat, qu'elle s'approprie à elle-même, comme ayant été proférées en son nom.

C'est pourquoi, tous les jours, à l'Office du soir, ou des Vèpres, elle chante ce cantique, sans l'omettre jamais. Elle y joint des circonstances bien remarquables: elle le chante tout debout, pour exciter d'avantage l'attention de ses enfants, et leur montrer l'importance de cette partie du saint Office; et enfin d'ordinaire elle l'accompagne d'encensements solennels.


La cérémonie des encensements est toute remplie de mystères, aussi bien que les autres cérémonies du culte divin. Le Saint-Esprit qui dirige l'Eglise en tout; ne fait pas moins pour elle, qu'il ne faisait autrefois pour la Synagogue, où il n'avait rien ordonné qui ne fut une figure du Sauveur. Nos cérémonies sont, en effet, un symbole, ou un signe sensible de nos mystères présents, ou de ceux qui se sont passés en Jésus-Christ: mystères dont l'Eglise ne se lasse pas de parler à ses enfants, et dont elle ne croit avoir jamais exprimé suffisamment la vérité et la beauté.


Dans l'ancienne Loi, l'encensoir que le grand prêtre devait avoir à la main tout fumant, lorsqu'il entrait, une fois, chaque année, dans le Saint des Saints, était une figure expresse de Jésus-Christ, médiateur de religion envers son Père; comme le sang des hosties immolées, que le Grand-Prêtre portait alors, de l'autre main, signifiait Jésus-Christ, médiateur de notre rédemption.

Dans le langage symbolique de l'Eglise chrétienne, l'encensoir a aussi cette même signification. Il représente Jésus-Christ, qui comprend en soi tous les membres de l'Eglise, figurés par les grains d'encens; et le parfum exprime les louanges de l'Eglise, que Jésus--Christ par la charité du Saint-Esprit, représenté par le feu de l'encensoir, élève vers Dieu son Père, comme médiateur de nos devoirs religieux envers lui.


Au Magnificat, on fait deux sortes d'encensements: les uns ont l'autel pour sujet; les autres le clergé et les fidèles. Les premiers expriment les louanges rendus à Dieu, par Jésus-Christ résidant en Marie; et aussi par toute l'Eglise, dont Marie lui offrit les respects, les adorations et les amours. Voici les divers circonstances qui accompagnent ces encensements et les significations que l'Eglise y attache:


Le Prêtre, figure de Notre-Seigneur même, dans cette cérémonie, après avoir mis, à trois reprises, l'encens dans l'encensoir, commence par donner trois coups d'encens au milieu de l'autel, en face de la Croix et du tabernacle pour faire comprendre que Jésus-Christ offre ses louanges et celles de l'Eglise à l'honneur de la Très Sainte Trinité. Mais comme les louanges de l'Eglise ne sont qu'une dilatation de celles de Jésus-Christ, le prêtre exprime plus en détail par les autres encensements, ce qu'il a signifié en abrégé, au milieu de l'autel. Car les neufs coups qu'il donne d'abord du côté de l'Epître, ensuite à celui de l'Evangile, expriment les devoirs des Saints de l'ancien et du nouveau testament, ceux des neuf choeurs des Anges, en un mot les hommages religieux de toute l'Eglise de la terre et du ciel, envers la Majesté divine, que l'autel représente.

On encens l'autel au-dessus, en bas et aux deux coins, pour montrer que tout le sein de Dieu est rempli des louanges de Jésus-Christ et des Saints; et pour cela, on ne laisse aucune place de l'autel qui ne soit encensée. Enfin, si l'on encense ensuite par trois coups l'autel particulier, où Notre Seigneur réside au Très Saint Sacrement, c'est pour honorer Jésus-Christ lui-même; et confesser, que quoiqu'il soit le médiateur de notre religion envers la Très Sainte Trinité, il est un seul Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, et digne d'une même louange.


Si l'on fait ces encensements pendant le Magnificat,, c'est à cause de l'obligation que Jésus-Christ et l'Eglise ont à la Très Sainte Vierge, des louanges parfaites qui sont rendues à la divine majesté; puisque Marie, en donnant sa nature et son propre sang au Verbe, en lui donnant l'humanité, lui a fourni le principe et l'instrument des louanges qu'il rend à son Père et des prières qu'il lui adresse toujours.

...


l'Eglise est de plus obligée encore à Marie des louanges qu'elle rend elle-même à Dieu: ces louanges n'étant que la continuation de celles que cette divine Vierge offrit la première à la Majesté divine, au nom de toute l'Eglise au moment de l'Incarnation. De là vient que cette même Eglise, capable aujourd'hui de louer Dieu, se sentant, avec le Verbe, obligée à Marie, de la religion qui est rendue à la divine Majesté, fait pendant le chant même du Magnificat, ces encensements qui en sont le symbole; et s'unit aux dispositions intérieures de cette incomparable médiatrice, qui rend toujours à Dieu les mêmes hommages religieux, pour elle-même et pour nous.


En chantant le Magnificat, pensez que vous faites partie de ces générations prédites, qui publieront la béatitude ineffable de cette divine Mère, jusqu'à la fin des siècles; de ces générations privilégiées, sur lesquelles les miséricordes de Dieu, d'abord renfermées dans Marie, devaient se répandre d'âge en âge. Considérez avec piété, et croyez avec une confiance toute filiale, que dans le cantique de sa reconnaissance, Marie vous avait présent à l'esprit; qu'elle voyait l'impuissance où vous seriez de louer Jésus-Christ dignement, et que comme une mère pleine pour vous, d'affection et de sollicitude, elle s'acquittait de vos devoirs, lui offrant pour vous les sentiments parfaits de sa gratitude et de son amour.

Vous unissant donc d'esprit et de coeur, à l'esprit et au coeur de Marie, offrez à Jésus les hommages de cette Divine Mère; et par elle, priez-le de les offrir lui même avec les siens propre au Père éternel.


Enfin, quand on encense l'autel du Très Saint Sacrement, entrez dans les dispositions intérieures de Marie, et offrez par elle et avec elle à Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, vos adorations et vos autres devoirs.

 

M. OLIER

fondateur des prêtres de St Sulpice



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Publié le 2 Mai 2010

 

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Nous sommes encore dans le sillage de Pâques, et nos yeux sont toujours illuminés par cette lumière de la Résurrection. Aujourd'hui la Liturgie de l'Eglise propose à notre méditation ce passage fondamental sur l'amour. Jésus nous dit : "je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez vous les uns les autres".

 

Nous connaissons cette phrase, nous l'avons maintes fois entendue, au risque même d'y être devenus indifférents. Cependant il nous faut l'approfondir tous les jours, pour lui donner une couleur nouvelle et l'incarner dans notre vie.

 

Jésus nous donne un commandement. c'est à dire un "ordre", un ORDRE NOUVEAU. Jésus ne dit pas que la charité est optionnelle, il ne dit pas "si vous avez le temps" ou bien "si ça vous convient". Il dit : "je vous donne un commandement": c'est à dire un ordre, une obligation dont on ne se peut départir, en d'autres termes : "c'est un ordre, aimez vous". Il ne dit pas "vous pouvez vous aimer", il dit : "vous devez vous aimer". L'usage de l'impératif, dans le texte grec est encore plus fort. La charité est donc un ordre, un commandement, une obligation à laquelle nous ne pouvons pas échapper. Nous "devons" nous aimer les uns les autres.

 

Le curé d'Ars disait : "les oiseaux sont faits pour chanter et ils chantent, l'homme est fait pour aimer, mais il n'aime pas". Voilà notre grande tristesse : souvent nous "croyons aimer", mais ce ne sont que des sentiments purement humains, éphémères, évanescents. Ce n'est pas le véritable amour. Le manque de charité dans notre coeur, après que la charité s'est refroidie, vient de ce que nous concevons l'amour comme une chose trop humaine, un sentiment, une émotion qui n'a pas de vraie racine. Or, l'unique racine de la charité c'est Dieu. Dieu est amour ; "Deus charitas est" c'est cette origine divine de la charité qui est le fondement de tout amour dans le coeur de l'homme, comme l'a démontré dans son encyclique le Pape Benoît XVI. "Deus caritas est". La petite Thérèse dira "il n'est qu'amour, il ne se contente pas de nous montrer l'amour, mais il EST l'amour".

 

Frères et soeurs, si vraiment nous pouvions prendre conscience de ce que la charité est le pur amour de Dieu dans nos âmes, dans nos vies, dans nos coeurs, dans notre esprit, alors nous brûlerions de ce feu éternel qui consume tout, et qui "supporte tout, qui croit tout et qui espère tout" dit Saint Paul aux Corithiens.

 

Voilà pourquoi si nous voulons aimer véritablement nos frères, et les aimer "en vérité, il faut les aimer selon le coeur de Dieu. Jésus établit cette analogie, il utilise ce petit mot "comme", "aimez vous les uns les autres, comme je vous ai aimés", ce petit terme est fondamental. Ce "comme" est capital, car il montre bien que l'amour entre les frères, l'amour entre nous ici présents, cette charité ne meurt pas, car elle ne vient pas de nous, mais de Dieu.

 

Et ce signe sera la marque de notre appartenance à Dieu. Si nous nous aimons, alors le monde pourra dire que nous sommes vraiment de Dieu. Jésus conclut "ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciploes, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. Saint Jean l'Evangéliste précisera cela dans ses épitres : "celui qui prétend aimer Dieu, mais n'aime pas ses frères, celui-là est un menteur". A fortiori celui qui prétend aimer les hommes mais n'aime pas Dieu est encore plus menter. Voilà pourquoi la charité n'est pas une vague philanthropie ou un programme d'action caritative sponsorisé par telle ou telle ONG, car comme le dit Saint Paul : "j'aurais beau donné tous mes biens aux pauvres, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien"...!

 

LA CHARITE EST UNE VERTU THEOLOGALE, c'est à dire qu'elle nous vient de Dieu, passe au travers de nous et nous fait poser des actions bonnes, et elle nous porte à Dieu. Elle trouve en Dieu sa source, son origine, son sommet, mais elle a pour finalité Dieu lui-même. On ne peut pas concevoir la charité sans approcher Dieu, sans se pénétrer de l'amour de Dieu

 

A propos de la charité, la Petite Thérèse nous propose trois axes supplémentaires pour bien se pénétrer de cette vertu théologale. Il faut "aimer, se sentir aimé, et faire aimer l'amour". Il faut d'abord aimer l'amour, ce qui n'est pas évident, et pour aimer l'amour, il faut chercher l'amour. Ensuite il faut se sentir aimé. Souvent nous pensons que Dieu ne nous aime pas ou plus. or, c'est faux, Dieu nous aime, puisqu'il n'est qu'amour. Mais nous, nous pensons en ses lieu et place ; donc nous nous trompons car nous ne connaissons pas sa Volonté Amoureuse... Enfin, il faut faire aimer l'amour, c'est là notre mission, et notre vocation. Plus tard Thérèse comprendra sa vocation comme celle de l'amour. "...Au coeur de l'Eglise, ma mère, je serai l'amour..."

 

Frères et Soeurs, en ce mois de mai, consacré à la T.S. Vierge Marie, essayons de nous pénétrer davantage de l'amour de Dieu, par Marie, "qui est plus mère que Reine" (Ste Thérèse de l'Enfant Jésus). Vivons virilement de cet amour, qui a habité le coeur Immaculé de Marie, de cet amour infini qui devrait brûler et consummer nos coeurs, de cet amour qui devrait régner en nous, à tel point que le monde - en nous voyant vivre - puisse dire "voyez comme ils s'aiment". Ainsi serons-nous les vrais disciples de Jésus Christ. Devenons par la grâce de Dieu, les apôtres de la charité, pour construire, comme l'a voulu le pape Jean Paul II, la civilisation de l'amour"

Ainsi soit-il

Mgr LANTHEAUME

5 ème dimanche après Pâques.

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Publié le 2 Mai 2010

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et fidelium animae per misercordiam Dei requiescat in pace

Requiem aeternam dona eis Domine

Et lux Perpetua luceat eis.

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Cardinal Paul Augustin Mayer O.S.B.

 

« La nouvelle du départ du vénéré cardinal Paul Augustin Joseph Mayer suscite en moi un regret affectueux et je désire exprimer mes sentiments de vives condoléances à vous et à toute la famille bénédictine et aux parents du cher cardinal »

benoît XVI 

 

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Rome, 30 avril 2010 (Apic) Le plus âgé des cardinaux, l’Allemand Paul Augustin Mayer, est décédé à Rome dans la matinée du 30 avril 2010. Ce Bavarois, ancien préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, allait bientôt fêter ses 99 ans. Le collège des cardinaux compte désormais 180 membres dont 108 électeurs en cas de conclave.


 


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Publié le 2 Mai 2010

 

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St Philippe, priez pour nous .

 

 

 

L'apôtre Philippe, après avoir, durant vingt ans, prêché dans la Scythie, fut saisi par les païens, qui voulurent le forcer à sacrifier à une statue de Mars.

Alors il sortit soudain de dessous le piédestal de la statue un grand dragon qui tua le fils du prêtre, qui apportait le feu pour le sacrifice ; il tua aussi deux des tribuns dont les soldats tenaient  Philippe enchaîné; et il infecta tellement l'air de son souffle, que tous les autres assistants tombèrent malades. Et Philippe dit : «Croyez-m'en, brisez cette statue, et adorez à sa place une croix, afin que vos malades soient guéris et que les morts ressuscitent.»

Ceux qui souffraient criaient : « Fais que nous soyons guéris, et nous briserons aussitôt cette image de Mars. » Alors Philippe ordonna au dragon de se retirer dans un désert où il ne pût nuire à personne. Et aussitôt le dragon se retira et on ne le revit plus.

Alors Philippe les guérit tous et il rendit la vie aux trois morts. Et tous s'étant convertis à la foi, il resta une année à prêcher parmi eux, et il 'ordonna des prêtres et des diacres, et il vint ensuite en Asie, dans la ville d'Hiérapolis, et il y éteignit l'hérésie des Ébionites, qui enseignaient que Jésus-Christ n'avait pris que l'apparence de la chair.

Et il y avait là deux vierges très saintes , ses filles, par lesquelles le Seigneur convertit beaucoup de monde à la foi.

I.e septième jour avant sa mort, Philippe convoqua auprès de lui les évêques et les prêtres, et leur dit : « Le Seigneur m'a accordé un délai de sept jours pour que je les emploie à vous  instruire. » Et il avait alors quatre-vingt-sept ans. Ensuite les infidèles se saisirent de lui, et ils l'attachèrent sur la croix à l'instar de son maître qu'il avait prêché, et ainsi il alla trouver le Seigneur et il acheva heureusement sa vie.

Et ses deux filles furent ensevelies auprès de lui, l'une à sa droite, l'autre à sa gauche. Isidore, dans son livre de la Naissance, de la Vie et de la Mort des Saints, s'exprime ainsi au sujet de saint Philippe: « Il prêcha Jésus-Christ dans les Gaules, et parmi des nations barbares et voisines des ténèbres, et assises sur les bords de l'Océan. en courroux ; il les amena  à la lumière de la science et au port de la foi; enfin il mourut crucifié et lapidé à Iliérapolis , ville de la Phrygie, et il y reposa avec ses deux filles. »

Au sujet d'un autre Philippe qui fut l'un des sept diacres, saint Jérôme dit, dans son Martyrologe, qu'après s'être distingué par de grands miracles, il reposa à Césarée, le huit des ides de juillet, et que trois de ses filles furent ensevelies auprès de lui, car la quatrième avait reçu la sépulture à Kphèso.

Ce Philippe, diacre, qui revisa à Césarée, ne doit point être confondu avec Philippe l'apôtre, qui reposa à Iliérapolis, et qui eut deux filles prophétesses ; le diacre eu eut quatre. L'Histoire ecclésiastique dit cependant que ce fut Philippe l'apôtre qui eut quatre filles qui prophétisaient ; mais l'assertion de saint Jérôme est plus vraisemblable.

la légende dorée.

(... il a beaucoup voyagé st Philippe, entre le 1er, le 3 et le 11 Mai.

encore au 11 Mai forme extraordinaire. 


N.B : « il n'y a qu'un seul rite romain latin, alors qu'il y a à côté du rite romain, le rite ambrosien (encore en vigueur), lyonnais, de bragance, mozarabe (eux, contrairement au rit ambrosien, sont tombés en désuétude). Le rit romain latin est célébré dans sa forme ordinaire, c'est à dire normale, quotidienne, habituelle, mais il "peut" être - sous certaines conditions - célébré sous la forme "extraordinaire", c'est à dire inhabituelle, exceptionnelle. Il n'y a qu'un seul rit, qui peut être célébré sous deux formes. Il ne s'agit pas de "deux rites", mais d'un seul. Maintenant, il y aura toujours des gens qui en "savent toujours plus que le Pape" et qui sont toujours capables de "se" justifier...! »



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Publié le 1 Mai 2010

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