Publié le 13 Juillet 2011

 

 

 

 

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à la promotion Capitaine Beaumont, sincères condoléances

 

 

Thomas GAUVIN quittera l’Afghanistan dimanche 17 juillet 2011. Elle arrivera lundi en France.


Les honneurs militaires devraient lui être rendus à PARIS aux Invalides mardi 19 juillet en début d’après-midi.

L’enterrement devrait avoir lieu à CAEN

 

 

 

 

sincères condoléances.

+

 

 

Je me permets de vous remercier au nom de toute la Promotion Capitaine Beaumont pour votre message de soutien.


Nous vous remercions pour vos prières, ainsi que pour l'article que vous avez publié sur votre site internet.

Nos pensées vont aussi à la jeune épouse qu'il laisse derrière lui, Anais, ainsi qu'à toute sa famille.

 

 

 

 

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Drame en Afghanistan

 

13 juillet 2011 22:03


Les soldats tués avaient entre 27 et 38 ans


Les cinq soldats français tués mercredi en Afghanistan étaient âgés de 27 à 38 ans et issus d'unités basées à Pamiers, Montauban et Lyon, a annoncé le service de presse de l'armée de terre.

 

 

Il s'agit du lieutenant Thomas Gauvin, des adjudants Laurent Marsol et Emmanuel Techer, et du caporal-chef Sébastien Vermeille. Selon le Sirpa-Terre, la famille d'un sous-officier de 37 ans n'a pas souhaité que son identité soit communiquée. Le lieutenant Thomas Gauvin, 27 ans, était sorti major de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. Affecté en 2009 au 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers (Ariège), il était en Afghanistan depuis le 6 mai. L'adjudant Laurent Marsol, 35 ans, était affecté au 1er RCP-Pamiers depuis juillet 2001. Il avait notamment servi au Gabon, en RCA et au Kosovo et était déployé en Afghanistan depuis le 14 mai.

 

En 18 ans de service, l'adjudant Emmanuel Techer, 38 ans, du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban, avait servi au Tchad, en ex-Yougoslavie, au Sénégal ou au Kosovo. Il était également en Afghanistan depuis le mois de mai. Le caporal-chef Sébastien Vermeil, 31 ans, du Sirpa terre image de Lyon où il avait été affecté en 2009, tenait le poste d'opérateur audiovisuel. Il avait servi une première fois en 2004 en Afghanistan puis en Côte d'Ivoire, à Djibouti, Nouvelle-Calédonie, au Kosovo, et au Tchad. Il était déployé en Afghanistan depuis le 11 mai. Le 5e militaire tué était, selon des sources militaires, affecté au 17e RGP de Montauban.

 


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le petit Placide (à qui ce jour représente quelque chose, entre autres les souvenirs, pensée à tous ceux qui défileront demain..) adresse aux régiments et aux familles ses sincères condoléances.


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Rédigé par philippe

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Publié le 13 Juillet 2011

 

 

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Soyez toujours joyeux ! C'est possible, vous le voyez bien.

 

Quand Dieu ordonne et qu'on obéit, il donne les moyens de réussir. Il nous assiste par son Esprit « qui accomplit en Jésus l'œuvre du Père et en nous l'œuvre du Christ ». « Et même toutes nos œuvres, il les accomplit pour nous. » (Is 26,12).


L'homme est fait pour aimer et pour être aimé. Il ne trouve sa joie véritable, c'est-à-dire son épanouissement, qu'en vivant de l'Amour de Dieu et en aimant comme Dieu.

 

Dieu veut que nous participions à son bonheur et à sa joie en accueillant la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ Sauveur et Seigneur, ressuscité et vivant. En nous disant d'être toujours joyeux, Jésus ne nous demande pas des manifestations occasionnelles de joie. La joie devrait être pour nous un état de vie, une marque distinctive, visible comme une enseigne. Cette joie ne peut être acquise par nos propres forces.

 

En Jésus, Dieu nous l'a donnée gratuitement.

 

C'est pourquoi l'Agneau de Dieu est venu ôter le péché du monde et donner accès à la miséricorde, au pardon, à la fête du Père prodigue pour son enfant perdu et retrouvé. Pour que cette joie demeure, nous sommes invités à nous attacher à Jésus, à devenir ses disciples car il est le chemin de la joie, la vérité sur la joie, la vie qui donne la joie éternelle. Jésus est le seul Rédempteur et le seul médiateur.

 

Mais dans le mystère de l'Église, Corps du Christ, il a voulu associer sa mère Marie à sa mission et à ses souffrances, ainsi que tous ses disciples qui annoncent l'Évangile et accomplissent la Volonté de Dieu.


Pour entrer dans sa gloire il faut nécessairement passer par la croix.

 

L'idée d'un salut, d'un bonheur, de la joie sans la croix est anti-chrétienne, inadmissible. « C'est un Christ crucifié que nous proclamons » (1 Co 1,23-24). Cela ne doit pas nous effrayer mais plutôt nous rassurer, « car nous n'avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, lui qui a été éprouvé en tout, d'une manière semblable, à l'exception du péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune » (He 4,15-16).


Que Jésus doive souffrir ignominieusement, être crucifié comme un brigand et mourir avant d'entrer dans sa gloire, a scandalisé l'apôtre Pierre et l'a poussé à s'opposer au dessein de Dieu. Jésus l'a alors traité de Satan. Nous devons donc renoncer à l'illusion de rechercher le bonheur et la joie, selon les voies de Satan. La rédemption en douceur, sans souffrance, un christianisme attrayant, séduisant, sans la croix, c'est « le chemin large, spacieux qui mène à la perdition » (Mt 7,13). On n'entre dans la victoire et la joie du Christ que par « la porte étroite et le chemin resserré », en passant par les conditions du Christ : la foi, l'accueil de la Bonne Nouvelle, le repentir, le baptême, la vie dans l'Esprit et la marche par l'Esprit pour porter le fruit de l'Esprit (Ac 2,38 ; Ga 5,22-23). Pour mener cette vie nouvelle et triompher dans le combat spirituel, nous avons besoin que Jésus guérisse notre cœur blessé, qu'il nous donne la grâce de pardonner à nos offenseurs, de vivre dans la louange et dans l'action de grâces. Une vigilance particulière est requise contre les ravisseurs de notre joie pour ne pas devenir complice, victime ou esclave de Satan. Le Seigneur Jésus a donné à son Église tous les pouvoirs pour chasser les mauvais esprits. Par son sang et par ses plaies, à travers les charismes de guérison ordonnés à l'évangélisation, Jésus continue, dans son œuvre de miséricorde, de guérir les malades, de délivrer les captifs du démon.

 


Vivre en état de joie, c'est vivre en présence de Jésus et y demeurer, dans l'amour, dans la prière et l'oraison. Mais, pour garder vivante notre joie, il faut marcher dans l'obéissance et dans l'enthousiasme de ceux qui, dans la simplicité de leur cœur, donnent tout au Seigneur. Il faut partager et semer sa joie, bref il faut aimer comme Jésus, accepter en son Nom d'être « haï, persécuté », car le disciple n'est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron » (Mt 10,22-24). La réalisation des promesses de bonheur et de joie dans les Béatitudes dépend toujours de notre engagement sur le chemin du Seigneur, sur le chemin de la croix qui meurtrit notre nature pécheresse.


La cause est donc entendue. Saint Paul nous invite à être toujours joyeux en écho à l'appel des neuf Béatitudes (Mt 5,3-12) dans lesquelles Jésus lie la joie et l'allégresse à la persécution, à l'insulte, à la calomnie que nous subissons à cause de Lui, à notre option pour la pureté du cœur, la paix, la douceur, au choix de la miséricorde, au combat pour la justice de Dieu. N'est-ce pas dans la détresse, la persécution, que Saint Paul trouvait sa plus grande joie ? (cf Col. 1,24). C'est par le Christ qui l'a aimé qu'il se déclare vainqueur de toutes ses épreuves (Rm 8,35-37).


En laissant l'Esprit Saint faire de nous d'authentiques disciples de Jésus-Christ en qui le Christ vit « pleinement » (Ga 2,20), nous pourrons vivre dans la joie et dans la sérénité des « vainqueurs siégeant avec le Christ sur son trône de gloire » (Ap 3,21). Ce n'est pas un programme pour demain ni pour après-demain.

 

Dès aujourd'hui, vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Quand tu rentres chez toi, dépose le souci des affaires au pied de Jésus. Abandonne-lui tes préoccupations. Fais la paix avec toi-même. « Retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, rejoins ton Père dans le secret » (Mt 6,6). Entre dans son repos. Fais des cures de silence. « Chaque atome de silence, disait Stéphane Mallarmé, est la chance d'un fruit mûr ». « Garde ton calme devant le Seigneur et attends-le » (Ps 37,7).


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Apprends à te renouveler spirituellement et à te reposer physiquement. Ne sois pas ton pire ennemi. Il y a autre chose qu'une activité incessante. Si « tu peux tout en Celui qui te rend fort » (Ph 4,13), cela ne signifie pas que tu peux tout entreprendre mais que tu dois t'en remettre à Jésus pour être rendu capable de faire tout ce qu'il te demande. L'activisme de l'homme entrave l'œuvre de Dieu. Laisse le Seigneur faire surgir pour toi les occasions de Le servir. « Tue les futilités, sinon elles te tueront »1.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Ce ne sont pas les grands malheurs et les grands travaux qui nous épuisent, mais les petites contrariétés, les travaux inachevés, les rancunes, les craintes puériles de l'avenir et des malheurs jamais arrivés. « Une chose achevée existe, dix choses inachevées n'existent pas »2. C'est le courage de commencer et la force d'achever qui font encore le moins souffrir car l'enthousiasme te fait voir le but et pousser des ailes. Loue le Seigneur dans l'épreuve ; accepte ta faiblesse, tu seras fort. Ne grince pas des dents, ne te raidis pas.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Consacre-toi entièrement à ton métier, ne néglige aucun détail, mais ne cherche pas à être trop riche, ni à mener une trop vaste entreprise. « Mieux vaut peu avec la crainte de Dieu qu'un riche trésor avec l'inquiétude » (Pr 15,17). Sache te satisfaire de ce que tu as, te priver, même du nécessaire. Offre joyeusement tes biens, tu connaîtras l'ivresse de la vraie liberté.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Attache-toi à la qualité, « aspire aux dons supérieurs » (1 Co 12,31). Aimer et faire confiance à Dieu, c'est répondre à l'appel des sommets. « Le reste te sera donné par surcroît » (Mt 6,33). La réussite dépend de ton choix, de ta décision et de la bénédiction de Dieu. En chaque chose, cherche ce qui est juste et vrai afin d'y conformer ta vie. Sois humble pour aimer et te donner sans conditions.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Évite les vaines discussions, on ne persuade personne. L'autre cherche sa vérité dans ce que tu dis et non la Vérité. Ne contrarie pas ton prochain ; s'il n'est pas prêt à recevoir ce que tu veux lui donner, n'insiste pas. S'il se trompe, ne le juge pas, laisse à la vie, à l'Esprit de Dieu, le soin de le contester et de faire la correction. C'est Lui qui convertit les cœurs. Sois indulgent.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Romps tes attachements. Arrache-toi aux sables mouvants des fausses spiritualités. Toutes les organisations qui se baptisent « églises » ou « fraternités » n'ouvrent pas à la puissance de l'Esprit de Jésus de Nazareth, né de la Vierge Marie. Méfie-toi des philosophies qui éloignent de la Sagesse de Dieu vivant révélé en Jésus-Christ.

Livre-toi à l'Esprit de liberté pour entrer dans la joie de Dieu. « Le Royaume de Dieu souffre violence et seuls les violents s'en emparent » (Mt 11,12). Mais exerce la violence contre toi-même et non contre les autres. « Au lieu de murmurer, sois plutôt brave contre tes péchés » (Lm 3,39). Lâche tout, lâche les soucis de la terre, ses tracas, même ses joies. Ouvre tes mains, détends-toi ; alors la grande vague de la joie pascale pourra déferler sur toi.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Sois pacifique, écarte tout ce qui obscurcit et entrave ta pensée : l'ésotérisme, le spiritisme, l'occultisme, les voies ténébreuses qui prétendent t'illuminer ; elles enchaînent plutôt ton esprit. Écarte aussi la jalousie, la colère, l'envie, l'égoïsme, l'orgueil, le chagrin et toutes les toxines psychologiques. « Mieux vaut un homme lent à la colère qu'un héros, un homme maître de soi qu'un preneur de villes » (Pr 16,32). « Si tu ripostes au méchant » (Mt 5,39), tu ignores la puissance de la douceur et de la paix.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Demande et acquiers la force du pardon qui libère. Pardonne vite à tes offenseurs et à tes persécuteurs : libère-toi, libère-les. Pardonner c'est faire un don parfait, c'est aimer. Vis dans le pardon, vis dans la vérité qui rend libre. « Il n'y a rien de caché qui ne sera révélé au grand jour » (Mt 10,26). Tes dissimulations ne trompent que toi-même. Sois vrai, sois toi-même 100% 3 « Ce que tu es parle plus haut que ce que tu dis ».


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


« Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » (Ac 20,35). Pratique la vraie charité et commence tout de suite. N'attends pas que tes amis soient à l'hôpital avant de leur offrir des fleurs et des cadeaux. Ne sois indifférent à aucune misère ; dis la parole qui apaise les flots. Donne ton cœur, donne ta tendresse, ton argent, donne ton temps, donne ta prière, donne ta chair, donne ton sang. Seul cet amour-là donne la joie 4.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Libère-toi du poids inutile du passé, ne sois pas toujours tendu vers l'avenir. Savoure la minute présente. Communie avec la nature : c'est l'amour du Seigneur qui t'environne. Arrête-toi devant les fleurs, contemple-les, reflète leur beauté. Écoute les oiseaux chanter pour toi. Souris aux enfants. Jouis de la brise du soir, comme le Créateur au jardin d'Éden : apaise-toi dans la tendre blancheur d'un clair de lune. Tu es le prince de la création.


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Établis des ruptures de rythme dans ta vie. Ton corps a besoin de pauses au cours de ta journée de travail, de repos le soir, de détente un jour par semaine, de vacances chaque année. Dieu lui-même s'est reposé le septième jour (Gn 2,2). Ton âme profonde a aussi besoin des haltes de la vraie prière lorsqu'elle a soif du Dieu vivant et désire se désaltérer à la Source « d'Eau vive » (Jn 4,10).


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.


Fais vivre ton corps, ce cadeau du Roi, ce précieux talent. Apprends l'art difficile d'organiser tes loisirs. Vis harmonieusement. Simplifie ton existence. « N'entretiens aucun souci. Acquiers les trésors qui ne périssent pas. Ne tolère pas de désordre matériel, ni moral ni spirituel autour de toi, dans ta vie. » « Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix » (1 Co 14,33). Embellis le cadre dans lequel tu vis. Si tu le peux, fais pousser des fleurs dans ta maison. Sinon, vis dans l'amour et ton cœur fleurira comme un jardin de roses parfumées, le jardin du Roi.

 


Vis dans la joie, vis dans la sérénité.

À la grâce de Dieu !

 

 

Jean Pliya, in Soyez toujours joyeux …c’est possible !

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 12 Juillet 2011

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Les Sanctuaires de Lourdes s'associent au passage du Tour de France dans la Cité Mariale. Le 14 juillet 2011, 180 cyclistes ouvriront la traditionnelle procession aux flambeaux. Un événement ouvert à tous, sur inscription.

 

Alors que les coureurs du Tour de France seront déjà dans les Pyrénées, 180 cyclistes ouvriront la Procession aux flambeaux, le 14 juillet 2011 à 21 heures. Devant les malades, juste derrière la statue de la Sainte Vierge, ils s'avanceront, vélo à la main. Chacun portera un dossard au numéro d'un des coureurs du Tour. A l'arrivée de la procession, ils entoureront la statue. Puis une messe des cyclistes sera célébrée à la Grotte à 23h.

 

« L'Église catholique a toujours tenu le sport en grande estime, explique Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes. L'effort, le bonheur, la souffrance certains jours, l'esprit d'équipe : tout cela n'est pas sans valeur pour un chrétien ».

 

Le 15 juillet, pour l'arrivée des coureurs, les pèlerins de Lourdes (notamment les jeunes du pèlerinage de Strasbourg) formeront 12 étoiles géantes sur la prairie des Sanctuaires. Elles seront filmées par l'hélicoptère de France Télévisions qui survolera la ville au passage du Tour vers 17h.

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 12 Juillet 2011

 

 

 

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non mais !

 

 

 

 

 

. au nom de tous ces soldats..!  on ne vit pas que de principes  .

 

 

  thank you very much. 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 11 Juillet 2011

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et Dieu vit que cela était bon ....

 

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 8 Juillet 2011

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Sainte et heureuse fête!

 


 

 

 


 

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dimanche 10 Juillet: 1ères Vèpres solennelles .

 

+

 

Dieu, vous nous avez donné ce jour de sollennité pour rendre honneur à notre Père saint Benoît;

 

donnez aussi à nos coeurs une joie en rapport avec le souvenir de sa Translation, renouvelant en nous l'esprit de celui dont nous vénérons les ossements avec une filiale affection.

 

 

en action de grâces pour toute cette année écoulée.

protégez mes supérieurs spirituels et temporels,

ma famille bénédictine et naturelle.

pour le saint Père et pour notre Evêque,

 


Misericordias Domini in aeternum cantabo.

 

Merci .


+

 


 

Sanctissime Confessor Domini, monachorum Pater et Dux Benedicte, intercede pro nostra omniumque salute.

 



" l’issue de secours de cette « nuit obscure de l’histoire » "


 

"Et ce que l'orgueilleux Alaric et le cruel Attila avaient ruiné, ces hommes de patience et de méditation l'ont réparé et rendu à la vie."

 

Bx Cardinal Newman

 

 

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très saint confesseur du Christ, Benoît, père et guide des moines,

intercédez pour notre salut et celui de tous.

Secourez de votre sainte intercession le peuple fidèle, afin qu'aidés

de vos prières, nous méritions le royaume céleste.

+

 

Nous qui cherchons le véritable progrès, accueillons aujourd’hui encore la Règle de saint Benoît comme une lumière sur notre chemin.

 

Le grand moine reste un maître authentique, et à son école, nous pouvons apprendre l’art de vivre l’humanisme véritable.

 

Benoît XVI  

 

C'est vers le Christ, l'Homme-Dieu, que se tourne le regard du moine : sur sa face défigurée d'homme de douleur, il distingue déjà l'annonce prophétique du visage transfiguré du Ressuscité.

 

Au regard contemplatif, le Christ se révèle comme aux femmes de Jérusalem, montées contempler le spectacle mystérieux du Calvaire. Et ainsi, formé à cette école, le regard du moine s'habitue à contempler le Christ également dans les plis cachés de la création et dans l'histoire des hommes, elle aussi comprise dans sa conformation progressive au Christ total.

 

bx Jean-Paul II

 

 

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Père plein de bonté qui résidez au ciel,

Pénétrez vos serviteurs des règles divines,

Accordez-leur de gravir la voie étroite,

Et donnez-leur le royaume éternel.

 

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1. Grégoire : La tentation s'étant éloignée, l'homme de Dieu, comme dans une terre débarrassée de ses épines, produisit un fruit plus abondant provenant de sa moisson de vertus. C'est pourquoi on célébrait les louanges de sa vie parfaite et son nom devint célèbre.

 

 

2. Non loin de là était un monastère : le Père de la communauté venant à mourir, toute la communauté se rendit auprès du vénérable Benoît, lui faisant un devoir de se mettre à leur tête, lequel pendant longtemps différa de leur donner satisfaction en leur opposant son refus et en leur prédisant qu'il ne pourrait s'accommoder de leurs mœurs ni de celles de leurs frères ; mais un jour enfin, vaincu par leurs prières, il leur donna son assentiment.

 

 

3. Néanmoins, comme il prenait garde à la vie régulière dans le monastère et qu'il n'accordait licence à personne comme auparavant de poser des actes illicites en déviant à droite ou à gauche du droit chemin, les frères ainsi repris, devenus fous de colère, commencèrent à se faire des reproches mutuels parce qu'ils avaient demandé que cet homme soit à leur tête, car il était clair que leur vie tordue venait buter contre ses normes de droiture. Et comme ils voyaient qu'avec lui l'illicite n'était plus licite, qu'ils s'affligeaient d'abandonner leurs habitudes et qu'enfin il était dur pour un esprit vieilli d'être contraint d'envisager la nouveauté, car la vie des bons est toujours un poids pour les dépravés, ils s'appliquèrent à rechercher ensemble un bon moyen pour le faire mourir.

 

 

4. Lesquels, ayant tenu conseil, mélangèrent du poison au vin. Et comme le récipient de verre contenant ce funeste breuvage avait été présenté au père qui se mettait à table afin qu'il le bénisse selon la coutume du monastère, Benoît étendant la main fit un signe de croix et le récipient qui était tenu à distance se brisa à ce signe : le vase de la mort fut mis en pièces comme s'il avait reçu une pierre au lieu du signe de croix. Benoît comprit tout de suite qu'il avait contenu un breuvage de mort puisqu'il n'avait pu supporter le breuvage de vie, et, se levant aussitôt, avec un visage placide et un esprit tranquille, il s'adressa aux frères qu'il avait convoqués en leur disant : « Que le Dieu Tout-puissant ait pitié de vous, frères ! Pourquoi avez-vous essayé de perpétrer une telle chose à mon endroit ? Ne vous avais-je pas dit dès le début que vos mœurs ne pourraient s'accommoder avec les miennes ? Allez donc et trouvez-vous un père selon vos mœurs, car après cela, vous ne pouvez plus du tout compter sur moi. »

 

 

5. Il revint alors au lieu de sa chère solitude et, seul sous le regard de Celui qui voit d'en-haut, il habita avec lui-même.

 

 

 

 

 

 

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début de la neuvaine à  saint Benoît

 

 

 

O bon Père Benoît, chef et Patriarche des moines, espérance et consolation de tous ceux qui recourent à vous de tout leur coeur, je me recommande humblement à votre très sainte protection. Daignez, en raison de l'excellence de vos mérites, me défendre contre tous les ennemis de mon âme et m'accorder dans l'abondance de votre tendresse, la grâce de la componction et le don des larmes, afin que je puisse pleurer comme il convient et abondamment tant de fautes et d'offenses dont je me suis souvent rendu coupable depuis ma jeunesse contre l'aimable et désirable Seigneur Jésus-Christ, et afin que je mérite de vous louer et de vous honorer dignement.

 

O olivier, ô vigne d'une extraordinaire fécondité dans la maison de Dieu. O vase d'or massif, orné de toutes sortes de pierres précieuses, choisi par Dieu et très agréable à son coeur, enrichi d'innombrables dons de la grâce comme d'autant de diamants étincelants. Je vous prie, je vous supplie, je vous conjure de toute l'ardeur de mon coeur et par tous les désirs de mon âme, Père très bienveillant et doux Maître, de daigner vous souvenir devant Dieu du pauvre pécheur que je suis, pour que, dans sa bonté&, il me pardonne tous mes péchés, me maintienne dans le bien et ne permette pas que quelque malheur m'éloigne jamais de lui. Puisse-t-il, au contraire, m'admettre après vous, ô Père, dans la société des Bienheureux et m'accorder la joie de le contempler; là je goûterai le bonheur éternel avec vous et avec l'immense armée de moines placée sous votre étendard. Daigne m'accorder cette grâce notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ, qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne dans les sicècles des siècles.

Amen.

 

PRIONS.

 

Nous vous demandons, Dieu tout-puissant, en vertu des mérites et des exemples de notre Bienheureux Père saint Benoît, de ses disciples Placide et Maur, de la Vierge sa soeur scholastique et de tous les saints moines qui ont combattu pour vous dans les rangs de son armée et sous sa conduite, de renouveler en nous votre Esprit-Saint, afin que, sous son inspiration, nous luttions avec vigueur contre la chair, contre le monde et contre le démon. Et puisque la palme de la victoire ne s'obtient que par les fatigues du combat, donnez-nous la patience dans l'adversité, la constance dans les tentations et la prudence dans le danger. Donnez-nous l'éclat de la chasteté, le désir de la pauvreté, le mérite de l'obéissance et la fidélité résolue dans l'observance. Puissions-nous, forts de votre secours et unis par les liens de la charité fraternelle, nous acquitter de notre service avec une commune ardeur et traverser cette vie présente de manière à mériter d'entrer un jour, victorieux et couronnés, dans l'éternelle Patrie pour y être réunis aux phalanges des saints moines. Par le Christ Notre Seigneur.

 

Amen.

 

Saint Benoît,  priez pour nous.

Saint Benoît, homme de Dieu,  priez pour nous.

Saint Benoît, serviteur de Jésus-Christ,  priez pour nous.

 Saint Benoît, rempli de l'Esprit-Saint, priez pour nous.

Saint Benoît rempli de l'esprit de tous les justes, priez pour nous.

Saint Benoît sage législateur, priez pour nous.

Saint Benoît, patriarche des moines d'occident, priez pour nous.

Saint Benoît, père d'un grand nombre de saints, priez pour nous.

 Saint Benoît, maître de vie spirituelle invincible dans la foi,  priez pour nous.

 Saint Benoît, inébranlable dans l'espérance,  priez pour nous.

 Saint Benoît, animé de l'amour de Dieu, priez pour nous.

 Saint Benoît, ferme appui des malheureux,  priez pour nous.

 Saint Benoît, toujours prêt à secourir,  priez pour nous.

 Saint Benoît, très bon pour les pauvres, priez pour nous.

 Saint Benoît, très bon pour les malades,  priez pour nous.

 Saint Benoît, très bon pour les enfants, priez pour nous.

Saint Benoît, modèle de pureté,  priez pour nous.

Saint Benoît, modèle d'humilité,  priez pour nous.

 Saint Benoît, modèle de charité, priez pour nous.

 Saint Benoît, modèle de piété, priez pour nous.

 Saint Benoît, vertueux dès la jeunesse,  priez pour nous.

Saint Benoît, vainqueur du démon, priez pour nous.

 Saint Benoît, doué du don des miracles,  priez pour nous.

 Saint Benoît, fidèle à recevoir les sacrements,  priez pour nous.

 Saint Benoît, mort debout dans l'Église,  priez pour nous.

 Saint Benoît, retourné à Dieu en priant, priez pour nous.

 Saint Benoît, protecteur de ceux qui vous invoquent,  priez pour nous.

 

Priez pour nous saint Benoît.

 

Afin que nous soyons dignes des promesses de Jésus-Christ.

 

Prions

 

Père des miséricordes et Dieu de toute consolation, qui avez façonné le cœur de saint Benoît à votre image et à votre ressemblance, envoyez votre Saint-Esprit et créez en nous un cœur pur selon le cœur de votre fils Jésus-Christ. Amen.

 

 

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...

 

Je voudrais parler aujourd’hui de saint Benoît, fondateur du monachisme en Occident et également saint patron de mon pontificat. Je commencerai par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrivit de saint Benoît :

 

L’homme de Dieu qui brilla sur cette terre par tant de miracles ne resplendit pas moins par l’éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » [1].

 

Lorsque le grand Pape écrivait ces mots en l’année 592, le saint moine n’était mort que depuis 50 ans à peine et était encore vivant dans la mémoire des gens, mais plus encore par l’ordre religieux florissant qu’il avait fondé.

 

Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne.

 

La source la plus importante concernant sa vie est le deuxième livre des Dialogues de saint Grégoire le Grand. Ce n’est pas une biographie au sens classique du terme : selon les habitudes du temps, il voulait illustrer concrètement, par l’exemple d’un homme, dans ce cas celui de saint Benoît, l’ascension des hauteurs de contemplation que peut réaliser celui qui s’abandonne à Dieu.

 

Et il nous donne là un exemple de vie humaine considérée comme une montée vers les sommets de la perfection.

 

Saint Grégoire le Grand, dans ce livre des Dialogues, rapporte aussi de nombreux miracles accomplis par le Saint mais, dans ce cas non plus, il ne veut pas simplement raconter quelque chose d’extraordinaire, mais bien plutôt démontrer comment Dieu conseille, aide, punit aussi, intervenant de multiples façons dans les situations concrètes de la vie de l’homme.

 

Il s’agit de montrer que Dieu n’est pas une hypothèse lointaine, émise pour expliquer l’origine du monde, mais qu’il est présent dans la vie de l’homme, de tout homme.

Un « astre lumineux »

 

Cette perspective adoptée par le « biographe » s’explique également à la lumière du contexte général de son temps : au détour des Ve et VIe siècles, le monde était engagé dans les bouleversements d’une terrible crise des valeurs et des institutions causée par l’effondrement de l’Empire romain, l’invasion de nouveaux peuples et la décadence des mœurs.

 

En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer, dans cette situation terrible, ici, dans cette même ville de Rome, l’issue de secours de cette « nuit obscure de l’histoire » [2]. Dans les faits, l’œuvre du Saint et, tout particulièrement sa Règle se révélèrent être porteuses d’un authentique ferment spirituel qui, au cours des siècles et bien au-delà des limites de sa Patrie et de son temps, allait changer le visage de l’Europe, y suscitant, après la fin de l’unité politique qu’avait créée l’Empire romain, une nouvelle unité, spirituelle et culturelle : celle de la foi chrétienne que se partageaient les peuples du continent. Ainsi naquit la réalité que nous appelons « Europe ».

 

La naissance de saint Benoît se situe aux environs de l’année 480. Il provenait, aux dires de saint Grégoire, « de la région de Nursie (ex provincia Nurciæ) ».

 

Pour sa formation, ses riches parents l’envoyèrent aux études à Rome. Mais son séjour dans la Ville éternelle ne se prolongea pas ; Grégoire en donne une explication parfaitement crédible, par le fait que le jeune Benoît était dégoûté du style de vie de nombre de ses compagnons d’étude vivant de façon dissolue, et qu’il ne voulait pas tomber dans les mêmes errements.

 

Il voulait plaire à Dieu seul (soli Deo placere desiderans [3].

 

Et donc, dès avant la fin de ses études, Benoît quitta Rome et se retira dans la solitude de la montagne à l’est de Rome. Après un premier séjour dans le village d’Effide (Affile, de nos jours) où, pendant un certain temps, il s’associa à une « communauté religieuse monastique », il se fit ermite non loin de là, à Subiaco. Il y vécut trois ans dans la solitude absolue, dans une grotte qui, depuis le Haut Moyen Âge, constitue le « cœur » d’un monastère bénédictin appelé « Sacro Speco » [sainte caverne].

 

La période de Subiaco, période de solitude en compagnie de Dieu, fut pour Benoît un temps de maturation. Il dut affronter, et vaincre, les trois tentations fondamentales de tout être humain : la tentation de l’auto-affirmation et du désir de se mettre au centre, la tentation de la sensualité, et enfin la tentation de la colère et de la vengeance.

 

Benoît était en effet convaincu que ce ne serait qu’après avoir vaincu ces tentations qu’il pourrait dire aux autres une parole répondant aux besoins de leur situation. Et ainsi, l’âme revenue à la paix, il était en mesure de maîtriser les pulsions de l’ego, devenant de la sorte bâtisseur de paix autour de lui.

 

Ce n’est qu’alors qu’il décida de fonder ses premiers monastères dans la vallée de l’Anio, près de Subiaco.

 


Une Règle et une famille

 

En 529, Benoît laissa Subiaco pour s’établir au Mont-Cassin. Certains ont expliqué ce transfert comme une fuite devant les intrigues jalouses d’un clerc local. Mais cet essai d’explication s’est avéré peu convaincant, la mort inattendue de la personne en question n’ayant pas induit Benoît à revenir [4]. En réalité, la décision s’était imposée à lui quand il était entré dans une phase nouvelle de sa maturation intérieure et de son expérience monastique. Selon Grégoire le Grand, l’exode de la vallée retirée de l’Anio pour rejoindre le Mont-Cassin – un plateau qui surplombe en son milieu une vaste plaine, et visible de loin – revêt un caractère symbolique : si la vie monastique dans la réclusion a sa raison d’être, un monastère poursuit également une finalité publique dans la vie de l’Église et de la société, celle de donner visibilité à la foi comme force de vie.

 

De fait, quand, le 21 mars 547, Benoît arriva au terme de sa vie terrestre, il laissait, avec sa Règle et la famille bénédictine qu’il avait fondée, un patrimoine qui allait traverser les siècles et porter fruit jusqu’à nous dans le monde entier.

 

Tout le deuxième livre des Dialogues de Grégoire illustre comment la vie de saint Benoît a baigné dans une atmosphère de prière, pierre angulaire de son existence.

 

Sans prière, il n’y a pas d’expérience de Dieu.

 

Mais la spiritualité de Benoît n’était pas une intériorité coupée de la réalité. Dans l’inquiétude et dans la confusion de l’époque, parce qu’il vivait sous le regard de Dieu il ne perdit jamais de vue les devoirs de la vie quotidienne ni l’homme avec ses besoins concrets. Voir Dieu lui fit comprendre la réalité de l’homme et sa mission.

 

Dans sa Règle, il qualifie la vie monastique de « école pour apprendre à servir le Seigneur » [5], et il demande à ses moines que, « à l’œuvre de Dieu », c’est-à-dire à l’Office divin ou à la Liturgie des heures, « on ne préfère rien » [6].

 

Il souligne cependant que la prière est avant tout un acte d’écoute [7], qui doit ensuite se traduire dans l’action concrète.

 

« Le Seigneur attend de nous ceci : que jour après jour nous répondions par nos actes à ses bons conseils », affirme-t-il [8].

 

De cette façon la vie du moine réalise une symbiose féconde entre l’action et la contemplation « pour qu’en tout on rende gloire à Dieu » [9].

 

Contrastant avec une auto-réalisation facile et égocentrique, de nos jours souvent exaltée, l’engagement premier et indispensable du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu [10] sur la voie tracée par le Christ humble et obéissant [11], à l’amour de qui « rien ne doit être préféré » [12], si bien que dans le service du prochain ce disciple devient homme de service et de paix.

 

Dans l’exercice de l’obéissance mise en acte avec une foi animée par l’amour [13], le moine acquiert l’humilité [14] à laquelle la Règle consacre tout un chapitre [15].

 

De la sorte, l’homme devient toujours plus conforme au Christ et atteint sa véritable auto-réalisation de créature à l’image et ressemblance de Dieu.

 

Benoît XVI

 

 

 

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Publié le 8 Juillet 2011

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La Naviclerus est une première, elle propose une régate de voile pour prêtres et séminaristes. Celle-ci se déroulera à la Trinité sur mer (56 Morbihan) du lundi 1er août 2011 au jeudi 4 août après-midi.

 

Le but de Naviclerus :

• Permettre une rencontre de prêtres et de séminaristes fraternelle, sportive, tournée vers le soutien d'oeuvres caritatives

• Chaque équipage proposera de concourir pour une oeuvre agréée par l'association. Les dons récoltés au préalable par l'association seront versés aux oeuvres en fonction du classement du bateau

 

Le projet repose sur une équipe de laïcs, de séminaristes et de prêtres regroupés dans une association loi 1901 dont le siège est 18 rue Monmory 94300 Vincennes.

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Publié le 6 Juillet 2011

 

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 Qu’eût été l’Europe sans le monachisme unifié par la règle bénédictine ? Quand l’Empire romain s’écroula, les monastères héritèrent de la tradition de sa culture. « La tradition latine, souligne le grand médiéviste britannique Christopher Dawson (1889-1970), se perpétua dans l’Eglise et les monastères, et comme les barbares eux-mêmes avaient adopté le christianisme, elle ne resta pas le patrimoine exclusif de la population conquise, mais exerça une influence prépondérante sur l’ordre nouveau. »

 

Que faisaient-ils donc, ces moines ? Ils priaient, s’instruisaient, développaient un art de vivre en commun qui rejaillit sur le reste de la société quand celle-ci émergea des ténèbres du chaos. Et ils cultivaient la terre ! On aurait tort de réduire cet aspect à une simple nécessité du moment.

 

Par ce biais, les moines gardèrent le contact avec la création et avec ses lois. Ils furent à même ainsi de recueillir le meilleur du paganisme, ce qui en lui était resté conforme aux lois éternelles de la nature, et dans celle-ci, de la nature humaine.

 

Opérant une synthèse entre ce que l’écrivain Jean-Marie Paupert baptisa les « mères patries » (Athènes, Rome et Jérusalem), le christianisme monastique transmit une culture et une manière de vivre non sans l’enrichir de sa propre expérience. Par cercles concentriques, autour du monastère s’établit la paix, cette tranquillitas ordinis qui, selon Augustin le Berbère, est sa véritable définition. C’est ainsi qu’ils contribuèrent à leur place, petite minorité de départ, à façonner l’esprit de l’Europe.

 

On retrouve cette idée de minorité aujourd’hui quand le cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XVI, appelait les chrétiens à jouer un rôle dans la construction européenne. « Les chrétiens croyants, écrivait-il, devraient se considérer comme constituant une telle minorité active, et contribuer ainsi à ce que l’Europe retrouve le meilleur de son héritage, et se mette ainsi au service de l’humanité entière. »

 

A quoi servent les moines aujourd’hui ? A rien, répondait récemment en substance dom Philippe Dupont, l’abbé de Solesmes, à la question d’un journaliste. Un bel éloge de la gratuité dans un univers aujourd’hui entièrement colonisé par le marché, et où tout est appréhendé en fonction d’une valeur marchande.

 

Une réponse qui peut être complétée par les propos de Saint-Exupéry dans sa fameuse Lettre au général X : « Ah général, il n’y a qu’un problème, un seul, de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle.

 

Des inquiétudes spirituelles. Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. Si j’avais la foi, il est bien certain que, passée cette époque de “job nécessaire et ingrat”, je ne supporterais plus que Solesmes. On ne peut plus vivre de Frigidaires, de politique, de belote et de mots croisés. »

 

Voilà, peut-être, ce que le monachisme bénédictin peut apporter aujourd’hui encore à une Europe qui a tourné le dos à son héritage spirituel et moral.

 

 

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Publié le 3 Juillet 2011

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solennité saint Pierre saint Paul .

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"Aller à la source de la Tradition pour vous tous, fidèles, laïcs, religieux, diacres et prêtres, c'est vous laisser renouveler dans la Personne de Jésus le Christ qui se donne totalement à nous dans son Eglise, et ne faire qu'un avec lui dans l'unité d'un même Corps."

 

Mgr Alain Castet lettre pastorale.

 

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Publié le 3 Juillet 2011

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