Publié le 13 Juin 2009







Une cinquantaine de personnes sont présentes à La Cova Da Iria ; les enfants récitent le chapelet. Alors qu'elles entament les litanies de la Sainte Vierge, Lucie les interrompt, avant de s'écrier: "Jacinthe, Notre-Dame va venir ; voilà l'éclair !"


Joignant les mains devant elle et levant les yeux, Lucie poursuit : " Vous m'avez demandé de venir ici. Dites-moi, s'il vous plaît, ce que vous voulez."


- Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous récitiez le chapelet tous les jours, et que vous appreniez à lire. Plus tard, je vous dirai ce que je veux.

 

Lucie fit cependant une requête: "Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel !"


Oui, répondit la Vierge Marie, Jacinthe et Francesco je vais les emmener bientôt. Mais toi, tu resteras ici encore quelque temps. Jésus veut se servir de toi pour me faire connaître et aimer. II veut établir dans le monde la dévotion à mon Coeur Immaculé.


- Je resterai ici toute seule ? demanda Lucie, inquiète !


- Non ma fille! Tu souffres beaucoup ?... Je ne t'abandonnerai jamais. Mon Coeur Immaculé sera ton refuge, et le chemin qui te conduira jusqu'à Dieu.

 

Puis la Vierge ouvrit les mains, faisant apparaître le reflet d'une lumière immense. En Elle, les enfants se virent comme submergés en Dieu. Jacinthe et François paraissaient être dans la partie de cette lumière qui s'élevait vers le ciel, et Lucie dans celle qui se répandait sur la terre.


Devant la paume de la main droite de Notre-Dame se trouvait un Cœur entouré d'épines qui semblaient s'y enfoncer : c'était le Cœur Immaculé de Marie, outragé par les péchés de l'humanité, qui demandait réparation.


La Vierge repartit. Les branches du chêne-vert qui s'étaient inclinées lorsque Notre-Dame apparue, se relevèrent et se tournent vers l'Est comme si elles étaient attirées par un fort vent.


Et la Mère de Dieu disparut.

 

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Publié le 12 Juin 2009





Bonne et sainte fête au père Abbé.


Antoine vient de ana, au-dessus, et ateneus, qui tient: les choses d'en haut, et méprise celles de la terre. Il méprisa (175) d'ailleurs le monde qui est immonde, inquiet, transitoire, trompeur, amer. Voici ce que saint Augustin en dit : « O monde. impur, pourquoi tant de bruit? Pourquoi t'attaches-tu à nous perdre ? Tu veux nous retenir et tu fuis. Que ferais-tu si tu n'étais pas passager? Qui ne tromperais-tu pas, si tu étais doux ? Tu es amer et tu présentes des aliments agréables seulement à l'extérieur. » Saint Athanase a écrit sa vie.


** Saint Athanase rapporte tous les faits consignés dans cette légende.


Antoine avait vingt ans quand il entendit lire dans l'Eglise : « Si tu veux être parfait, va vendre tout ce que tu as et le donne aux pauvres. » Alors il vendit tous ses biens, les distribua aux pauvres et mena la vie érémitique. Il eut à supporter de la part des démons d'innombrables tourments. Une fois qu'aidé de la foi, il avait surmonté l'esprit de fornication, le diable écrasé lui, apparut sous la figure d'un enfant noir et s'avoua vaincu par lui : car il avait obtenu aussi par ses prières de voir le démon de la fornication qui séduisait les jeunes gens ; et l'ayant vu sous la forme que nous venons de mentionner; il dit : « Tu  m'as apparu sous un aspect bien vil, et je ne te craindrai plus désormais. » Une autre fois qu'il était caché dans un tombeau, une multitude de démons le battit avec une telle violence que celui qui lui apportait à manger le transporta comme un mort sur ses épaules : tous ceux qui s'étaient rassemblés pleuraient son trépas, mais Antoine reprit vie aussitôt en présence des assistants désolés, et se fit reporter dans le même tombeau par son serviteur. Comme il était étendu par terre à cause de la douleur de ses blessures, il provoquait encore par force d'esprit les démons à de nouvelles luttes. Alors ceux-ci lui apparurent sous différentes formes de bêtes féroces, et le (176) déchirèrent à coups de dents, de cornes et de griffes. Mais tout à coup apparut une clarté admirable qui mit en fuite les démons, et Antoine fut incontinent guéri. Ayant reconnu que J.-C. était là, il dit: « Où étiez-vous, bon Jésus ? Où étiez-vous ? Que n'étiez-vous ici dès le commencement pour me prêter secours et me guérir de mes blessures! » Le Seigneur lui répondit : « Antoine, j'étais ici, mais je restais te regarder combattre ; or, maintenant que tu as lutté avec vigueur, je rendrai ton nom célèbre dans tout l'univers. » Sa ferveur était si grande que, au moment où l'empereur Maximien faisait massacrer les chrétiens, il suivait lui-même les martyrs, afin de mériter d'être martyrisé avec eux, et se désolait véhémentement de ne recevoir pas cette faveur.


En voyageant dans un autre désert, il trouva un plat d'argent et se mit à dire à part lui : « Comment ce plat ici, où il n'y a pas trace d'homme ? Si un voyageur l'avait laissé tomber, il n'eût pu ne pas s'en apercevoir à cause de sa grandeur. Ceci, diable, c'est un artifice de ta part : mais tu ne pourras jamais changer ma volonté. » Et en disant cela, le plat s'évanouit comme de la fumée. Peu de temps après, il trouva une grande masse d'or pur, mais le saint s'enfuit comme devant du feu. Il arriva ainsi à une montagne, où il passa vingt ans, pendant lesquels il se rendit illustre par d'innombrables miracles. Une fois qu'il était ravi en esprit, il vit le monde entier rempli de filets enlacés les uns dans les autres : et il s'écria : « Oh ! qui pourra s'en dégager? » Et il entendit une voix qui dit : « L'humilité. » Une fois les anges (177) l'élevaient en l'air ; viennent les démons qui l'empêchent de passer en lui opposant les péchés qu'il avait commis depuis sa naissance. Les anges leur dirent: « Vous ne devez pas raconter des fautes qui ont été effacées par la miséricorde de J.-C. : mais si vous en savez d'autres qu'il ait commises depuis qu'il s'est fait moine, produisez-les. » Et comme ils n'en pouvaient produire, Antoine est élevé librement en l'air par les anges et déposé libre.


Voici ce que raconte saint Antoine lui-même : « J'ai vu un jour un diable d'une stature extraordinaire qui osa se dire la force et la providence de Dieu et  m'adressa ces paroles : « Que veux-tu que je te donne, Antoine ? » Mais moi, je lui jetai une masse de crachats à la figure; je me précipitai sur lui au nom de J.-C. et aussitôt il disparut. » Le diable lui apparut une fois comme un géant énorme dont la tête semblait toucher le ciel. Antoine lui ayant demandé qui il était et ayant reçu réponse qu'il était Satan; celui-ci dit ensuite : « Pourquoi les moines  m'attaquent-ils ainsi, et pourquoi les chrétiens me maudissent-ils? » Antoine lui répondit : « Ils ont raison; puisque tu les importunes souvent par tes embûches. » Et le diable reprit : « Je ne les importune pas du tout; ce sont eux-mêmes qui se brouillent les uns les autres; car je suis réduit à néant puisque J.-C. règne à présent partout. » Un archer vit un jour saint Antoine qui prenait quelque délassement avec les frères et cela lui ,déplut. Alors Antoine lui dit : « Mets une flèche sur ton arc et tire. » Il le fit et comme il était prié de le faire une seconde et une troisième fois, l'archer dit: (178) « Je pourrai bien tirer tant de fois que je  m'exposerai au chagrin de briser mon arc.» Antoine reprit : « Il en est de même dans le service de Dieu ; si nous voulions y persister outre mesure, nous serions brisés vite : il convient donc de se délasser quelquefois. » Ce qu'ayant entendu cet homme, il se retira édifié.

 


Quelqu'un demanda à Antoine : « Que dois-je observer pour plaire à Dieu? » Antoine répondit: « Quelque part que vous alliez, ayez toujours Dieu devant les yeux : Dans vos actions, appuyez-vous du témoignage des Saintes Écritures : En quelque lieu que vous vous fixiez, ne le quittez pas trop vite : Observez ces trois points et vous serez sauvé. » Un abbé demanda à Antoine : « Que ferai-je? » Antoine lui dit : « N'ayez pas confiance en votre propre justice ; contenez votre ventre et votre langue, et n'ayez pas à vous repentir d'une chose passée. » Puis il ajouta. « De même que les poissons meurent pour rester quelque temps sur la terre, de même les moines qui restent hors de leur cellule, et qui séjournent avec les gens du monde, perdent bientôt la résolution qu'ils ont prise de vivre dans la retraite. » Saint Antoine dit encore : « Celui qui, une fois entré en solitude, y reste, est délivré de trois ennemis. l'ouïe, le parler et la vue : il ne lui en reste plus qu'un à combattre : c'est son coeur. »

 


Quelques frères vinrent avec un vieillard visiter l'abbé Antoine; et celui-ci dit aux frères : « Vous avez un bon compagnon dans ce vieillard. » Puis il dit au vieillard : « Père, vous avez trouvé de bons frères avec vous ! » « Ils sont bons, il est vrai, dit celui-ci, mais leur maison est sans porte, car qui veut, entre dans (179) l'étable et délie l'âne. » Il parlait ainsi, car ce qu'ils avaient au fond du coeur était aussitôt sur leurs lèvres. L'abbé Antoine dit qu'il y a trois mouvements corporels, l'un qui vient de nature, l'autre, de plénitude de nourriture, le troisième, du démon. Il v avait un frère qui n'avait renoncé au siècle qu'en partie, car il s'était réservé quelque bien. Antoine lui dit : « Allez acheter de la viande. » Il y alla et comme il rapportait sa viande, les chiens se jetaient sur lui et le mordaient. Alors Antoine dit : « Ceux qui renoncent au siècle et qui veulent avoir de l'argent sont ainsi attaqués et déchirés par les démons. » Antoine, dans son désert, se trouva accablé d'ennui : « Seigneur, disait-il, je veux être sauvé, et mes pensées  m'en empêchent. » Après quoi il se leva, sortit et vit quelqu'un qui s'asseyait et travaillait, puis qui se levait et priait. Or, c'était un ange du Seigneur qui lui dit. « Fais de même et tu seras sauvé. » Un jour les frères interrogèrent Antoine sur l'état des âmes: la nuit suivante, une voix l'appela et lui dit : « Lève-toi, sors et regarde. » Et voilà qu'il vit un homme très grand, affreux, qui touchait par sa tête. aux nuages : il étendait les mains. pour empêcher quelques hommes qui avaient des ailes de voler vers le ciel ; il n'en pouvait retenir d'autres qui volaient sans difficulté et le saint entendait des cantiques de joie mêlés à des cris de douleur : il comprit que c'était l'ascension des âmes dont quelques-unes étaient empêchées par le diable qui les retenait dans ses filets, et qui gémissait de ne pouvoir entraver les saints dans leur vol. » Un jour, Antoine travaillait avec les frères, il leva les yeux au ciel et eut (180) une affligeante vision: il se prosterna et pria Dieu de détourner le crime qui se devait commettre ; alors les frères l'interrogeant sur cela, il dit avec larmes et sanglots qu'un crime inouï menaçait le monde. « J'ai vu, dit-il, l'autel du Seigneur entouré d'une multitude de chevaux qui brisaient tout à coups de pied : la foi catholique sera renversée par un tourbillon affreux et les hommes, semblables à des chevaux, saccageront les choses saintes. » Puis une voix se fit entendre : « Ils auront mon autel en abomination. » Or, deux arts après, les Ariens firent irruption dans l'Église dont ils scindèrent l'unité; souillèrent les baptistères et les églises, et immolèrent comme des brebis les chrétiens sur les autels.

 


Un grand d'Égypte, de la secte d'Arius, appelé Ballachius, ravageait l'Église de Dieu, fouettait les vierges et les moines tout nus en public. Antoine lui écrivit en ces termes : « Je vois venir sur toi la colère de Dieu : cesse à l'instant de persécuter les chrétiens de peur que la vengeance divine ne te saisisse; elle te menace d'une mort prochaine. » Le malheureux lut la lettre, s'en moqua et la jeta par terre en vomissant des imprécations; après avoir fait battre rudement les porteurs, il répondit à Antoine . « De même que tu as grand soin des moines, nous te soumettrons, nous aussi, à une discipline rigoureuse. » Et cinq jours après, il montait un cheval très doux qui, par ses morsures, le jeta à terre, lui rongea et lui déchira les jambes; il mourut le troisième jour. Quelques frères demandèrent une, parole de salut à Antoine et il leur répondit : « Vous avez entendu la parole du Seigneur : (181) « si quelqu'un vous frappe sur une joue, présentez-lui l'autre. » « Nous ne pouvons, dirent-ils, exécuter cela. » « Au moins, reprit Antoine, supportez avec patience, quand on vous frappera d'un côté. » « Nous ne le saurions encore, répondirent-ils. » Antoine dit : Au moins, laissez-vous plutôt frapper que de frapper vous-mêmes. » « Nous ne pouvons pas davantage. » Alors Antoine dit à son disciple : « Préparez des friandises à ces frères, parce qu'ils sont bien délicats : la prière seule vous est nécessaire. » On lit ces détails dans les Vies des Pères. Enfin, Antoine, parvenu à l'âge de 105 ans, embrassa ses frères et mourut en paix sous Constantin, qui régna vers l'an du Seigneur 340.




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Publié le 12 Juin 2009










"On croit que l'homme peut s'en aller droit devant soi. On croit que l'homme est libre... On ne voit pas la corde qui le rattache au puits, qui le rattache, comme un cordon ombilical, au ventre de la terre. S'il fait un pas de plus, il meurt."


 Antoine de Saint-Exupéry

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Publié le 12 Juin 2009

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Publié le 12 Juin 2009




Revenons à l'actualité. Pour quand pouvons-nous attendre la canonisation de Jean-Paul II ?

Card. Dziwisz - Cela dépend directement de Benoît XVI. Mais il me semble quand même que les choses se passent très bien. Le procès pour le miracle est déjà en route. Et la reconnaissance de l'héroïcité des vertus de Karol Wojtyla sera décisive. Nous espérons que le diable ne s'en mêlera pas.


Eminence, avez-vous déjà senti la présence du diable ?

Card. Dziwisz - Oui, je l'ai sentie. De la manière la plus forte qui soit quand le diable a été chassé d'une jeune femme. J'étais présent, je sais ce que cela veut dire. C'est terrible de ressentir la présence d'une force si grande et incontrôlable. J'ai vu comment il la maltraitait physiquement, j'ai entendu la voix avec laquelle elle criait. Cela arriva après une audience générale. Jean-Paul II récita les prières d'exorcisme, mais rien. Alors, il dit que le jour suivant, il célèbrerait la messe aux intentions de cette jeune femme. Et après la messe, de manière imprévue, elle se retrouva comme si elle était une autre personne, tout avait disparu. Au départ je n'y ai pas cru, je pensais qu'il s'agissait d'une maladie psychique. Au contraire, Satan existe.


Et comment reconnaît-on sa présence dans le monde ?

Card. Dziwisz - Satan existe, même si l'idéologie dominante estime que ce ne sont que des légendes. Aujourd'hui, le démon travaille pour que les hommes croient qu'il n'existe pas. C'est une méthode ô combien perfide.

 

zenit.org

 


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Publié le 12 Juin 2009

Vers la fin du IVe siècle, Saint Paphnuce, qui vivait dans un monastère en Egypte, reçut l'inspiration de s'enfoncer dans le désert profond, afin d'y trouver des hommes de Dieu et de recevoir leur bénédiction. Après quatre jours de marche, ses provisions étant épuisées, il tomba d'inanition. Mais un Ange vint le réconforter et le conduisit pendant quatorze jours, sans prendre de nourriture, jusqu'à un homme à l'apparence redoutable : Il était nu et couvert de poil, comme un animal, ne portant autour des reins qu'un pagne fait de branches d'arbres. Il avait l'apparence d'un cadavre, tant sa chair était exténuée par l'ascèse, et ses cheveux, blancs comme la neige, tombaient jusqu'à terre. Il interpella par son nom Paphnuce qui s'était caché, et ayant échangé un saint baiser, il lui raconta l'histoire de sa vie. Il lui relata qu'il était fils du roi de Perse et qu'après sa naissance, obtenue après de longues années de prières, son père avait reçu la révélation de le baptiser sous le nom d'Onuphre et de le conduire aussitôt après dans un monastère d'Egypte, pour le consacrer au service de Dieu. En chemin, une biche l'allaitait, et elle continua de le nourrir de son lait au monastère, jusqu'à l'âge de trois ans. Dans cette communauté exemplaire, l'enfant grandit dans la crainte de Dieu et l'amour de tous ses commandements. Comme il entendait sans cesse vanter les anachorètes, émules du Prophète Elie et de Saint Jean Baptiste, qui vivent dans le désert pour Dieu seul, tendus tout entiers vers les biens à venir, et sans aucune consolation humaine, il fut saisi d'un désir insatiable de les imiter. Il quitta finalement de nuit le monastère, et sur la route, son Ange Gardien lui apparut, au sein d'une lumière resplendissante, et lui promit de l'assister jusqu'à la fin de ses jours. Il le guida jusqu'à une grotte où vivait un vieil anachorète d'origine juive, Hermias, qui l'instruisit pendant quelques jours sur le mode de vie des ermites, puis le conduisit jusqu'au lieu de son combat, près d'un palmier et d'une source claire. Par la suite, il lui rendait visite une fois par an, jusqu'à son bienheureux repos.

Saint Onuphre mena en ce lieu, pendant soixante-dix ans, un combat sans répit contre la nature, la faiblesse de la chair et les démons. Il endurait la chaleur torride, le froid de la nuit et de l'hiver, la faim, les maladies, pour obtenir les biens promis par Dieu à ceux qui l'aiment; mais l'assistance divine ne lui fit jamais défaut, chaque fois que cela lui était nécessaire. Quand ses vêtements furent tombés en lambeaux, le Seigneur lui fit pousser sur tout le corps un poil abondant qui le protégeait des rigueurs du climat, et chaque jour un Ange venait lui apporter un pain en nourriture. A la question de Paphnuce sur la Sainte Communion, le vieillard répondit que chaque dimanche un Ange de Dieu venait apporter à tous les anachorètes la Sainte Communion qui les remplissait de consolation spirituelle et d'énergie pour poursuivre leurs combats. « Ayant abandonné tout souci de ce monde pour se confier en Dieu seul, nous ne sentons, lui dit-il, ni faim, ni soif, ni autre affliction. Et lorsque l'un d'entre nous désire avec nostalgie revoir les hommes, les Anges le transportent en vision au Paradis, où il se voit si pénétré de lumière divine, qu'il en oublie tous ses labeurs et ses peines, et c'est avec une ardeur accrue qu'il reprend son ascèse. »

Onuphre conduisit ensuite son hôte jusqu'à sa hutte, où ils continuèrent leur entretien jusqu'au soir. Paphnuce vit alors dans la cellule un pain que Dieu avait envoyé pour eux, et après s'être rassasiés, ils passèrent toute la nuit en prière. Au matin, Onuphre révéla à son hôte que Dieu l'avait envoyé pour se charger de sa sépulture, car le temps était venu pour lui de gagner sa patrie céleste. Et il donna à Paphnuce l'ordre de retoumer vers les hommes pour leur enseigner le mode de vie des ermites, afin qu'ils puissent les imiter, chacun selon ses forces. Après avoir prié, il s'étendit à terre, son visage resplendit d'une lumière qui n'était pas de ce monde et un parfum remplit l'endroit. Puis des coups de tonnerre retentirent et le ciel s'ouvrit pour faire place à l'Armée Angélique tout entière qui venait recevoir son âme. Au milieu de ce concert de fête, la voix du Christ se fin entendre, invitant l'âme de son serviteur à gagner la béatitude. Comme Paphnuce versait des larmes abondantes sur le corps du Saint Ascète, en se demandant comment ouvrir une tombe dans le sol desséché, deux lions apparurent et creusèrent pour lui une fosse, dans laquelle il déposa le corps.

Sur le chemin du retour, il rencontra quatre vieillards qui demeuraient dans une grotte depuis soixante ans, et plus loin, dans un endroit paradisiaque, quatre autres jeunes ascètes. Nobles d'Oxyrynque, ils avaient renoncé aux études profanes pour apprendre, dans la solitude, la vraie sagesse. Ils vivaient séparés pendant cinq jours, et se retrouvaient le dimanche, pour recevoir la communion d'un Ange. Malgré son désir de rester avec eux, Paphnuce dut reprendre sa marche, et finalement il parvint en Egypte, où il témoigna qu'en vérité des hommes de chair peuvent mener en ce monde une vie semblable à celle des Anges. Il passa le reste de ses jours de manière agréable à Dieu, et s'endormit en paix pour rejoindre le séjour des justes.


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On le fête le 12 juin (en même temps que saint Guy). Ermite de Thébaïde (de Thèbes, en Egypte ancienne) au IVème siècle, réputé pour ses austérités, il passa 60 ans dans le désert où il subit des tentations, et mourut le 12 juin, vers l'an 400 (date à vérifier).

Ses reliques sont parvenues à Munich et son culte est attesté jusqu'à Grandrieu, en Gévaudan.

Le saint est invoqué, comme sainte Barbe, contre la mort subite, à cause de l'ange qui lui apportait régulièrement le Saint Viatique.

Comme il s'était tressé une tunique en feuilles de palmier, il est devenu le patron des tisserands.

On trouve une peinture de lui datant du XVème siècle, à Grandrieu (Lozère). Saint "Eunofriu", patron des tisserands, est associé à saint Barthélemy, patron des tanneurs.



Le comte Paphnuce visitait les moines d'Egypte. Un jour, dans le désert proche de Thèbes, il aperçoit comme une forme à peine humaine. S'approchant, il se rend compte que cette forme est un ermite vêtu de sa seule chevelure et de sa barbe. Tout d'abord effrayé, celui-ci est mis en confiance et consent à narrer sa vie. Il lui conte ainsi comment, après avoir vécu avec de nombreux frères, il s'est senti appelé à vivre, en solitude, la pauvreté absolue. Au cours de soixante-dix années de vie solitaire et dépouillée de tout, ses vêtements sont tombés en poussière progressivement. Il ne les a pas remplacés :"N'est-on pas nu devant le Seigneur, seul témoin de mon existence." Quant à la nourriture, il la reçoit entièrement de la sollicitude du Seigneur qui lui fournit dattes et eau douce. Au lendemain de ce récit, Onuphre qui a rempli sa vie et transmis son testament spirituel, remet son âme à son Maître. Paphnuce l'ensevelit et aussitôt la grotte qui abritait l'ermite, s'écroule tandis que le palmier qui le nourrissait se flétrit. Onuphre, patron des tisserands, fut grandement vénéré au Moyen Age tant en Orient qu'en Occident.

Saint Onuphre homme béni
qui a gravi le Mont Calvaire
Avec les trois paroles que tu as entendues
des trois personnes de la Trinité
Si tu me concèdes(donnes, accordes) ce que je te demande
je te concède(donne, accorde) un rameau de fleurs(ou branche de fleurs ou bouquet)

San Onefro Bendito que
(v)almonté calvario subile
Con la tres palabras que oy té
De la tres persona de la Trinida
Si tu me consédé lo que llo ti
Pido llo té consédo une ramos de flores.



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Publié le 12 Juin 2009



la pastorale de l'Eglise pour prévenir les suicides...


Le recteur de la Xavier University de Cagayan, dans le sud des Philippines, invite les étudiants à participer aux programmes de formation aux valeurs de l'université et à la culture des relations humaines pour prévenir les suicides.

Le père Villarin souligne que l' « avalanche d'informations » à l'ère d'Internet et des nouveaux moyens de communication font que « cultiver les relations dans la famille et entre amis » est toujours plus important.


En même temps, relève-t-il, les attentes des parents concernant leurs enfants peuvent être sources de stress pour les étudiants.

 

Pour sa part, l'archevêque de Cagayan de Oro, le jésuite Antonio Ledesma, ancien doyen de l'Ecole d'agriculture à la Xavier University, a fait part de sa propre inquiétude concernant certaines relations sur le web qui enseignent comment se suicider sans éprouver de douleur.

 

(on le voit dans le dos des parents, chez beaucoup surtout facebook... comment beaucoup s'éclatent. On revient de loin! ... surtout dans certains milieux apparament 'purs" , soi-disant protégés, préservés...

; j'ai vérifié ces derniers temps oh combien, " l'habit ne fait pas le moine!"  Si certains parents savaient ! 

 

L'Eglise prend conscience d'un réel danger de l'internet qui tend à briser tous les rapports humains. quel monde ! )



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Publié le 12 Juin 2009




Pope Benedict XVI holds up the ostensory during the Corpus Domini procession in Rome, Thursday, June 11, 2009.

 

 

 

 

 



incroyable, il met toujours ses vidéos en même temps ...

 

 

 

 

La fête du Saint-Sacrement à Rome : les 40 heures et la procession

Une initiative pour la paix dans le monde


ROME, Jeudi 11 juin 2009 (ZENIT.org) - La basilique papale de Sainte-Marie Majeure a organisé pour la 5e année consécutive les fameuses « Quarante heures » d'adoration eucharistique en préparation à la fête du Saint-Sacrement, du 8 au 11 juin. C'est à Sainte-Marie Majeure que s'achève ce jeudi la procession eucharistique que Benoît XVI préside à l'issue de la messe de 19 h, au Latran.


Et pour la première fois, le cardinal archiprêtre de la basilique, Bernard Francis Law, a proposé au corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège de participer à une heure de prière pour la paix dans le monde au cours de cette veillée eucharistique.


L'heure des diplomates


Les ambassadeurs et leurs proches ont ainsi été invités à participer à cette prière silencieuse mardi dernier, 9 juin, de 10h à 11h.

Les « Quarante heures », dont la tradition, encore très vivante en Italie, remonte à Saint Charles Borromée (1538-1584), rassemblent des milliers de fidèles, associations de laïcs et communautés religieuses, en la basilique papale.

Ce « marathon » eucharistique a été ouvert lundi matin, par la messe présidée par le cardinal Law et s'est conclu ce jeudi midi par la bénédiction eucharistique.

C'était, ce jeudi, au Vatican, la « Fête-Dieu », la fête du Saint Sacrement, et le pape Benoît XVI a présidé la messe sur le parvis de sa cathédrale, la basilique Saint-Jean du Latran, avant de présider la procession eucharistique de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure.

Le Vatican a maintenu cette fête à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, mais la célébration a été reportée au dimanche suivant par de nombreuses conférences épiscopales pour permettre aux fidèles d'y participer : c'est le cas notamment en France et en Italie.

Chaque année, des milliers de pèlerins de Rome et du monde viennent participer à cette manifestation publique de foi eucharistique.


L'origine belge de la fête du Corpus Domini


On doit l'institution de cette fête en grande partie à une religieuse belge, dont le confesseur devint pape : sainte Julienne de Mont-Cornillon (1192-1258).

Urbain IV avait été, en Belgique, le confesseur de sainte Julienne de Mont Cornillon à qui revient le mérite d'avoir demandé l'institution de cette fête.

Orpheline, elle avait été recueillie à l'âge de cinq ans, avec sa sœur Agnès, d'un an son aînée, par les Augustines du Mont-Cornillon, près de Liège. Comme les religieuses soignaient les lépreux, elles vécurent d'abord en retrait, à la ferme. Mais à quatorze ans, Julienne fut admise parmi les sœurs.

Une vision dont elle fut favorisée deux ans plus tard est à l'origine de ses efforts pour faire instituer la Fête-Dieu en l'honneur du Saint-Sacrement.

Cependant, devenue prieure, Julienne se heurtait à de cruelles incompréhensions : on la traitait de fausse visionnaire. Ses visions, et son interprétation rigoureuse de la règle augustinienne, la firent chasser deux fois du monastère.

La première fois, l'évêque la rappela. La seconde, en 1248, elle se réfugia dans le Namurois, auprès d'un monastère cistercien, avant d'embrasser la vie d'ermite recluse, à Fosses.


L'abbaye cistercienne de Villers, entre Bruxelles et Namur, lui offrit une sépulture, aussi l'iconographie la représente-t-elle parfois revêtue de l'habit des Cisterciennes.

Cependant, relayés par la bienheureuse Eve de Liège (+ v. 1266), ses efforts ne furent pas vains, car la fête du Saint-Sacrement fut introduite dans son diocèse. Et elle allait être étendue à toute l'Eglise par Urbain IV, six ans après sa mort. C'est lui qui a célébré la première fête solennelle à Orvieto, en grande solennité, en 1264. La cathédrale d'Orvieto renferme en effet une grande partie des reliques (l'hostie, le corporal et les purificatoires de lin) du miracle eucharistique de la ville voisine de Bolsena, relaté par les fresques.

La fête recueillait ainsi le fruit des dévotions eucharistiques nées aux XIIe et XIIIe siècles, en réaction contre des doctrines hérétiques entamant la foi en la présence du Christ sous les espèces consacrées

.

Urbain IV institua la fête du Corpus Domini par la bulle « Transiturus de hoc mundo » et confia alors à Saint-Thomas d'Aquin la rédaction de textes liturgiques. Et il fixa la fête au jeudi après l'octave de la Pentecôte. La fête fut ensuite confirmée par le pape Clément V en 1314.


L'origine de la procession romaine


Mais à Rome, c'est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure.

Pourtant l'actuel tracé de la procession, le long de la via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII. La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli. C'est Jean-Paul II qui a relevé la tradition dès sa première année de pontificat, en 1979.

Anita S. Bourdin

 

 

 

 

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Publié le 11 Juin 2009

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PANIS ANGELICUS
UN DES PLUS GRANDS... .





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