Publié le 22 Juin 2009



Patron de la jeunesse & des étudiants.


Les Gonzague possédèrent pendant quatre siècles (1328-1708) le Duché de Mantoue (lombardie). Louis naquit en 1568, au château de Castiglione, près de Mantoue.

    Fils aîné de Ferrante Gonzaga, marquis de Castiglione delle Stiviere, Louis fut élevé de manière à faire un jour ce qu'avaient fait ses ancêtres. L'important pour ces roitelets était d'apprendre à tuer et d'avoir des amis dans les cours étrangères. A quatre ans, Louis s'habillait en soldat, à sept ans, il tirait le canon. Puis il séjourna, comme hôte ou comme page, à Ferrare, à Parme, à Turin, à Florence chez les Médicis, à Madrid chez Philippe II.

    Les Gonzague régnaient en tyrans, vivaient dans la débauche, noyaient dans le sang les révoltes de leurs sujets, assassinaient leurs ennemis, quitte à subir souvent le même sort. C'est ainsi que deux frères de Louis, Rodolphe et Diego furent massacrés par leurs vassaux ; sa mère elle-même, femme pieuse et bonne, fut poignardée dans une rue de Mantoue. A quelqu'un qui le louait de sa haute naissance, Louis répondait : "Les nobles sont faits de la même boue que les autres ; la seule différence est que la leur sent peut-être plus mauvais que celle des pauvres."

    Dieu s'était révélé de bonne heure à lui. A onze ans, il fit vœu de continence. Il lui fallu de longs efforts pour vaincre son orgueil et sa mauvaise hérédité. Il avouait n'avoir jamais levé les yeux sur une femme. A dix-sept ans, il finit par obtenir d'abdiquer ses droits en faveur de son frère Rodolphe et d'embrasser l'état religieux. Un Gonzague était archevêque à huit ans et cardinal à quatorze ans. Ce qui détermina Louis à entrer chez les Jésuites, c'est que ceux-ci ne pouvaient devenir prélats et avaient des missions en pays lointains. Les six années qui lui restaient à vivre, il les passa à Rome, se préparant par l'étude et l'apprentissage du ministère à devenir prêtre et missionnaire. Il prononça ses premiers vœux en 1587 ; il reçut les ordres mineurs en 1588. trois ans plus tard, il mourait victime d'un mal contracté en soignant les victimes de la peste. Il fut canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé, en 1729, patron de la jeunesse, spécialement des étudiants.


"Vierge sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale. Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes oeuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils. "



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Publié le 21 Juin 2009

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ora pro nobis.

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Publié le 21 Juin 2009







Frère Vincent Ferras reçoit la médaille d'Or de la Jeunesse et Sports.






Moine, rugbyman, chanteur, écrivain, dresser le portrait de frère Vincent Ferras bigourdan est un exercice difficile. Installé depuis 60 ans à l'abbaye d'En Calcat dans le Tarn, chez les Bénédictins, il vient de se voir épingler sur le revers de la tunique la médaille d'or de la jeunesse et des sports. En effet, c'est au titre d'ancien rugbyman qu'il vient de passer deux jours à Lourdes, dans le cadre du Rassemblement International des Sportifs (RIS) où, au cœur de la fête, à l'intérieur du stade Antoine-Béguère, il a reçu la haute distinction des mains de Michel Crauste, membre du conseil municipal, figure rugbystique et Mgr Michel Pouysse, évêque de Périgueux et Sarlat, lui-même rugbyman et supérieur hiérarchique de frère Vincent. « Je suis très flatté » confie frère Vincent. « D'abord de recevoir cette médaille ici à Lourdes et en présence de mon supérieur. Lorsqu'on m'a informé de cela, quelle surprise » dit-il l'œil pétillant de malice et de plaisir.

Rugbyman

Ce moine atypique a surtout été décoré pour son implication dans ce sport : « j'ai d'abord joué talonneur en cadet junior à Lannemezan », ville où en 1950, il exerçait le métier de carrossier. Et puis il a « lâché les filles et les copains », comme il aime à dire, pour rentrer dans les ordres. Mais ce ballon ovale le tenait bon, et de grands concours de circonstances l'ont maintenu dans ses activités. Il a passé 35 ans à diriger des clubs et à en créer. « On avait la même passion avec mon supérieur de l'abbaye » se souvient-il. « En 1970, il m'a demandé de créer un club à Dourgne, puis j'ai rejoint Revel en qualité de vice-président ». Et en 1976, à la demande des filles, il a fondé une équipe féminine dans le Lauragais, puis une autre dans la Montagne Noire. C'est à cette époque qu'il a écrit une chanson - pour « encourager mes jeunes » se souvient-il - tandis qu'il sort de son cartable son dernier ouvrage « les cloîtres de Lavaur » en Albigeois, résultats de travaux et recherches des bénédictins d'En Calcat.

le petit Placide lui adresse ses sincères félicitations...


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Publié le 21 Juin 2009








on passe le  Bach !

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Publié le 21 Juin 2009

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Publié le 21 Juin 2009





Effectivement et nous le savons tous, les choristes de Libera comme pour les autres chorales d'ailleurs, ne sont que de passage. Libera est éternelle grâce à des voix qui elles ne sont qu'éphémères, un paradoxe n'est-ce pas, mais c'est cela qui fait la force de Libera et des autres, le chef de choeur doit s'adapter à ces changements de choristes. Cela impose au chef de choeur de revoir ces arrangements musicaux pour s'adapter aux nouveaux venus, Libera évolue "grâce" au départ de certains. Nous avons tous nos coups de cœur pour tel ou tel choriste, cela est évident, un tel pour sa bouille, un autre pour sa voix, ... Mais il ne faut jamais oublier qu'une chorale est avant tout un ensemble, un groupe, une unité, on ne peut dissocier tel ou tel choriste du groupe car cela ne ressemblerait plus à rien. J'aime Libera pour cet ensemble, j'écoute cet ensemble, je ressens les émotions qui passent au travers les chants de cet ensemble. Cette polémique autour du départ de Tom me semble déplacer car elle fait oublier les autres cela m'exaspère. Tous les choristes comme tous les fans de Libera savent qu'un jour ou l'autre l'heure du départ sonnera, évidemment nous ressentons un petit pincement au cœur surtout lorsqu'il s'agit d'un des choristes les plus anciens et cela se comprend, mais il ne faut pas s'arrêter là car ce serait l'arrêt de Libera.
Il faut continuer à aimer Libera, dans le respect des enfants, dans le respect du travail réalisé, dans le respect de ce qu'ils nous apportent. Il faut savoir se tenir face à cette magnifique envie de chanter, de partager, .. et non s'emballer comme un dérater face à ces gamins qui ne font que partager leur passion. Et il ne faut pas oublier les parents qui ont eux aussi une importance non négligeable dans la vie et l'avenir de ce chœur.
N'oublions pas que le respect des autres passe avant tout par le respect de sois même, alors que les gens mal intentionnés passent leur chemin ou utilisent les CD.
Eric

réponse:

De mon côté pas de polémique. J'informe mes lecteurs. Dans l'ensemble je te rejoints évidement. Je leur rends hommage car après tout,  les anciens je ne les ai pas connus autant puisque je n'ai découvert libera, il n'y a que trois ans maintenant. Comme tu dis comme pour les choristes avec Jean-Baptiste, on a  un pincement au coeur quand ils quittent la scène. Pour les autres il en sera de même puisque deux ou trois ont la même ancienneté comme Joshua Madine ou Edward...si je suis toujours sur la scène!

C'est aussi un tournant de mon existence; il m'ont réconforté dans mon drame. Normal que le petit Placide leur rende cet hommage profitant de Tom. Dans le groupe je n'ai de préférence pour personne. Chacun a son charme, le charme de la jeunesse. Comme pour les Wiener, s'il fallait faire un choix, on est pas sorti de l'auberge. D'ailleurs a-t-on un choix à faire?

 Je n'ai trouvé qu'eux comme réconfort et les quelques rares individus virtuels avec qui j'ai pu partager cette passion non pas seulement de Libera mais de toutes les autres chorales.

Sans cela évidement le petit Placide n'aurait pas eu sa raison d'être. C'était sa note personnelle. Elargir son apostolat au travers des amis de youtube, faire connaître mes moines, le Pérou, . Apporter un peu de réconfort, même si c'était plutôt moi qui en avait besoin. L'accueil n'a pas été unanime partout; normal, la mission n'est jamais une aventure de gagnée. Elle est à hauts risques. On perd, on gagne. Savoir accepter aussi de perdre. J'ai souvent perdu, je me suis planté en bien des domaines. Mais j'ai été surpris de l'impact sur youtube par des gens de sensibilité différente si réceptifs, plus que dans les milieux habituels tradis où là on a rien à recevoir puisqu'on a tout.


Comme me disait un moine quand on a plus d'espoir humain, il faut garder l'Espérance surnaturelle, pas évident.
Comme dans une chambre d'hôpital, on a le goutte à goutte, et si on coupe il n'y a plus rien qu'un cadavre.

C'est l'effet boomerang aussi, on envoie mais on reçoit en pleine figure d'abord pour soi.
C'est déjà soi que l'on cherche à convaincre. Un travail de longue haleine. Surtout dans ce domaine.
On essaye de se convaincre dans la nuit la plus profonde de tout ce que l'on met ou l'on écoute pour garder l'Espérance qui nous habite. On est tellement rempli de doutes. On doute tellement sur soi, sur tout. L'Espérance qu'il faut entretenir, bichonner, cajoler, protéger.

Le reste n'appartient qu'à Dieu de savoir à qui le distribuer, si cela a profité ou non, on a contribué pour moi cela suffit c'est son oeuvre à lui ...

Comme Tom le petit Placide aussi arrive dans sa période de mue. Il n'est pas assuré de demain. Il aura trouvé à travers libera un semblant d'humanité qu'ailleurs il n'a jamais pu trouver... ces petits riens (avec toi c'était pas un petit rien) que vous avez su partager  gratuitement, sans calcul, et c'est pour cela qu'il vous en est particulièrement reconnaissant au travers de Libera.  Ce qui m'a le plus évidement marqué cet échange bref avec Lihuarn. Oui ça m'a fait tout drôle. Tant de gentillesse en si peu d'instant. Des petits échantillons d'humanisme, ce n'est pas de trop. En général, c'est la pénurie, crise oblige.  Il vaut mieux faire avec du doctrinal c'est moins engageant.

Pour le reste, ceux qui en auront abusé, tant pis. Ceux qui m'ont menti, tant pis. Et on m'a menti, et j'ai été abusé. Trop menti. Mais je crois aussi en la Justice et qu'elle se fera toute seule. Je n'ai pas besoin de la faire. J'ai eu trop confiance.  tant pis pour moi dans un sens.  Le péché des solitaires. Maintenant immunisé, je ne fais plus d'illusions, sur rien, sur personne.  Cela s'apprend.

J'ai appris aussi à relativiser rencontrant vos propres parcours, votre propre expérience.
Je me disais que malgré tout j'avais un peu de chance même si c'est une chance de survie. La chance d'avoir la Foi.
A croire que la souffrance nous identifie aussi à quelque chose, à quelqu'un. La tienne, celle de Lhiuarn... tout le reste est tellement subjectif.

... demain? que sera demain?

à tous quand même merci. Sorry hier soir absent. le coeur fatigue, je me couche comme les moines ! voilà c'est la fête des pères, ça me fait drôle aussi. Bonne fête aux pères Abbés tiens ! même si c'est une fête un peu païenne...

Finalement nous sommes tous des petits Tom Cully, .. on ne fait que passer in hac lacrimarum vallee; Dieu assure aussi la relève comme Mr Prizeman. La grande Chorale continue malgré tout. Le Bon Dieu s'adapte à ces changements de choristes, il revoit ses arrangements musicaux pour s'adapter aux nouveaux venus...

Un jour ou l'autre l'heure du départ aussi sonne.

"Dieu essuyera toutes les larmes de nos yeux."
Il en aura du boulot!

Philippe.








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Publié le 20 Juin 2009







Benoît XVI est attendu ce dimanche au sanctuaire de San Giovanni Rotondo, dans la région italienne des Pouilles. Le Pape y vénèrera la dépouille mortelle du plus populaire des saints de la péninsule, le Padre Pio da Pietralcina, le capucin aux stigmates, mort en 1968 et canonisé en 2002. Sur place, les préparatifs vont bon train. Plus de 30.000 pèlerins sont attendus. 300 journalistes ont été accrédités.
Benoît XVI arrivera à 9h15. Accompagné d'un groupe de frères capucins, il effectuera une visite privée sur les lieux où le Père Pio a vécu avant de descendre dans la crypte du sanctuaire Sainte Marie des Grâces où se trouve sa dépouille. A 10h30, le Pape présidera une concélébration eucharistique en plein air, sur le parvis de la nouvelle basilique réalisée par le célèbre architecte italien Renzo Piano. La messe sera suivie de la prière de l'Angélus. Dans l'après-midi, il rencontrera les malades, le personnel soignant et les dirigeants de l'hôpital fondé sous l'impulsion du Padre Pio. Sa visite s'achèvera par une rencontre avec les prêtres, les religieux, les religieuses et les jeunes. Son retour au Vatican est prévu à 19h30
Jean-Paul II, on le sait, avait une grande dévotion pour le padre Pio. Mais quel sens faut-il donner à la visite de son successeur Benoît XVI.


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La spiritualité eucharistique de padre Pio et la souffrance (I)

Entretien avec Mgr Follo sur le sens chrétien de la souffrance


 

ROME, Lundi 15 juin 2009 (ZENIT.org) -

 

  Mgr Follo rappelle que saint Pio a fondé à San Giovanni Rotondo l'hôpital ultra moderne, que visitera Benoît XVI, et auquel le saint a donné le nom de « Maison du soulagement de la souffrance ». 

A l'occasion de la visite de Benoît XVI à San Giovanni Rotondo, dimanche prochain, 21 juin, sur les pas de Padre Pio, nous re-proposons des extraits d'un entretien accordé par Mgr Francesco Follo, observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris, et qui se rend chaque année au sanctuaire du saint capucin italien stigmatisé, à Thomas Gueydier, directeur du Centre d'études théologiques de Caen. Un entretien réalisé à l'occasion d'un colloque organisé par Mgr Follo à l'UNESCO sur la signification de la douleur et publié sur le site des Jeunes de la conférence des évêques de France.


Thomas Gueydier : Vous avez connu personnellement le Padre Pio ?


Mgr Follo : Non, malheureusement pas. Ce qui m'a frappé quand j'ai lu la vie de ce saint, c'est qu'il a eu les stigmates pendant cinquante ans sans jamais se plaindre. De plus, il a toujours cherché à soulager la douleur des autres. L'hôpital qu'il a fondé s'appelle la « Maison  du soulagement de la souffrance » (« Casa Sollievo della Sofferenza »). 

Thomas Gueydier : Qu'avez-vous retenu de padre Pio ? 

Mgr Follo : Il est l'image du Christ. Il est le premier prêtre stigmatisé, il a participé à l'expiation du Christ, ancre d'espérance. Le P. Pio a aimé le Christ au point de ne pas s'éloigner un seul instant de Sa volonté. Et Jésus, pour lui montrer Son amour, lui a donné les sceaux de Sa Passion, afin que le monde entier voie en lui l'image du Christ et se convertisse.


Thomas Gueydier : La douleur - ou la souffrance - est-elle une énigme ou un mystère ?


Mgr Follo : La douleur est une expiation pour soi-même et pour les autres. En outre, il faut noter que la souffrance n'est pas un « problème », car qui dit problème dit solution, or il n'y a pas de solution à la souffrance. Ce n'est pas non plus une énigme, car on peut toujours percer une énigme, comme Œdipe aux portes de Thèbes a percé l'énigme du Sphinx. En revanche, on peut dire que c'est un mystère. Mais attention ! Le mystère, ce n'est pas pour les chrétiens une privation, mais un excès de sens, un surplus de lumière devant laquelle on ferme les yeux pour ne pas être ébloui. Le mystère de la souffrance, dans l'expérience chrétienne, ne se définit pas négativement comme quelque chose d'incompréhensible. Ce n'est pas un mur, mais une porte ouverte sur l'Infini, une porte dont la Croix est la clef. Autrement dit, la souffrance n'est pas la porte fermée du tombeau, mais une ouverture. La mort et la souffrance prennent souvent des aspects tragiques, mais elles ont une issue. Telle est du moins l'Espérance, qui nous est donnée. « Pour espérer, il faut avoir reçu une grande grâce », disait Péguy. Grâce à l'espérance, la souffrance nous apparaît comme le manque d'un bien que l'on possédait mais qui est absent. Un écrivain italien, qui s'est suicidé, disait : « Si rien ne nous a été promis, pourquoi attendons-nous ? ». Au final, la souffrance devient une occasion de croissance.


Thomas Gueydier : Est-ce que l'Eglise n'a à proposer qu'un discours sur la souffrance ?


Mgr Follo : Non. Dans l'histoire de l'Eglise, il y a toujours eu les théologiens en chambre mais, parallèlement, il y a toujours eu une vraie réflexion fondée sur l'expérience. Le pape Jean-Paul II lui-même, qui a beaucoup apporté à la théologie, est un homme qui a beaucoup souffert et ce, tout au long de son pontificat. Il avait déjà été victime de l'attentat quand il a écrit sa lettre apostolique sur la souffrance, en 1984. De plus, il ne faut pas oublier que le premier hôpital fut fondé en 1480 par sainte Catherine de Gênes. Les recherches archéologiques nous montrent d'ailleurs que les hôpitaux n'existaient pas dans le monde non-chrétien. Le travail accompli actuellement par la communauté de l'Arche ou par les médecins chrétiens, comme le professeur Mirabel, sont significatifs aussi.


Thomas Gueydier : L'attitude qui s'impose face à ceux qui souffrent est évidemment la compassion. Mais ne pensez-vous pas que ce qui manque à notre société, c'est un discours sur le sens de la souffrance ?


Mgr Follo : Le Christ n'est pas venu dans le monde pour expliquer la Croix mais pour la remplir de sa présence, comme le disait si génialement Claudel. Ceci dit, on a besoin de sens. Permettez-moi de citer un auteur italien à ce sujet, Dante: « Vous n'êtes pas né pour être comme des animaux mais pour suivre vertu et connaissance ». Mais le problème avec la douleur ne réside pas d'abord dans la question du sens mais dans la manière dont on peut la vaincre. Voilà la priorité absolue : vaincre la douleur. D'ailleurs le Christ n'est pas tant venu pour donner sens à la souffrance que pour la transformer en son contraire, à savoir une chose positive qui mène au Salut. Je le répète : on ne répond à la douleur qu'en la vainquant.

 

 

Fin de la première partie

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Rédigé par philippe

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