Publié le 26 Avril 2014

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Dimanche de Quasimodo

Fête de la divine Miséricorde

Canonisation des bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II


Homélie du Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault.

(Fontgombault, le 27 avril 2014)


"Si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai pas." (Jn 20, 25)

 

 

Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,


La réponse de Thomas aux disciples qui avaient vu Jésus au soir de la Résurrection a associé pour toujours à la personne de cet apôtre le qualificatif d'incrédule. Thomas est celui qui ne croit pas à la parole de ses frères. Il veut voir la marque des clous et porter son doigt à leur place, avancer sa main dans le côté du Ressuscité. Faisant cela, Thomas ne blesse pas seulement les autres disciples, il tente Dieu. Jésus, miséricordieux, se rendra à sa demande. Huit jours plus tard, il apparaîtra de nouveau aux disciples rassemblés, offrant sa paix, et proposant à Thomas de voir et de toucher. Ainsi, l'incrédule deviendra croyant et s'écrira : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

 


Les Pères de l’Église se sont attachés à souligner les fruits du manque de foi de l'apôtre. Saint Grégoire affirme que l'incrédulité de Thomas vaut plus pour notre propre foi que la foi des disciples qui ont cru. Sa conversion confirme dans la foi notre esprit assailli par le doute.


L'épreuve de Thomas invite à méditer sur la source de la foi. Selon saint Paul : « La foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ » (Rm 10,17). Par sa réponse, Thomas demande un contact avec Jésus, un contact fort, charnel. Ce que veut voir Thomas, ce sont les blessures de la Passion. Ce dans quoi il veut mettre sa main, c'est ce côté transpercé par la lance d'un soldat, d'où ont coulé le sang et l'eau (cf. Jn 19, 34). Thomas va à la source et désire s'y abreuver. Que va-t-il donc sentir en mettant sa main dans le côté de Jésus ? Il va sentir un cœur brûlant d'amour, une fontaine de Miséricorde pour l'humanité.


Sainte Faustine Kowalska, l'apôtre de la Miséricorde, verra partir deux faisceaux de lumière de ce cœur, deux rayons qui illuminent le monde. « Ces deux rayons, lui expliqua un jour

Jésus lui-même, représentent le sang et l'eau : le rayon pâle signifie l'eau, qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang qui est la vie des âmes... » (Petit Journal, I.130). « Je présente aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c'est cette image, avec l'inscription : « Jésus, j'ai confiance en Vous ! » (Petit journal I.138)


Le sang évoque le sacrifice de la Croix et le don eucharistique, nourriture de l'âme ; l'eau, dans la symbolique de Jean, rappelle non seulement le Baptême, mais également le don de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5; 4, 14; 7, 37-39).


Jésus, après avoir entendu la confession de sa divinité de la bouche même de l'apôtre autrefois incrédule, répond : « Parce que tu m'as vu, tu as cru ; heureux ceux qui croient sans voir ! » Cette parole nous concerne, nous qui sur cette terre ne pourront probablement pas contempler les plaies du crucifié, ni toucher ses blessures.


Toute contemplation du corps du Christ nous serait-elle pour autant refusée ? Jésus aujourd'hui s'offre à voir et à toucher à travers son Corps mystique qui est l’Église ; l'Église que certains veulent modeler, ajuster, falsifier pour la mettre au goût du jour ; l'Église dont d'autres refusent les paroles de vérité ; l'Église qui vient de Dieu, qui est don de Dieu ; l’Église, notre Mère.


Aujourd'hui, cette Église est en fête avec la canonisation de deux grands papes, Jean XXIII et Jean-Paul II. L'un et l'autre ont puisé abondamment à la fontaine de vie qu'est le Christ. L'un et l'autre ont été d'ardents apôtres de la Miséricorde pour notre temps et ont engagé les chrétiens à les suivre dans la voie d'une Nouvelle Évangélisation.


Alors que les vents des idées soufflent de toutes parts, la première épître de saint Pierre, dont est tiré le chant de l'Introït, nous propose un chemin sûr :


« Rejetez donc toute malice et toute fourberie, hypocrisies, jalousies et toute sorte de médisances. Comme des enfants nouveau-nés désirez le lait non frelaté de la Parole, afin que, par lui, vous croissiez pour le salut... Approchez-vous de lui [le Seigneur], la Pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie, précieuse auprès de Dieu. Vous-mêmes, comme pierres vivantes, prêtez-vous à l'édification d'un édifice spirituel... Car il y a dans l’Écriture: Voici que je pose en Sion une Pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui se confie en elle ne sera pas confondu. » (1Pe 2,1-2 ;4-6)

 


Avant de devenir pierre vivante dans l'Église, le chef des apôtres invite à devenir d'abord enfant de l'Église, à se laisser abreuver de son lait maternel. L'image de la première communauté chrétienne, rapportée par les Actes des apôtres, vaut-elle toujours pour l’Église d'aujourd'hui : "La multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme" (Ac 4, 32) ? Sommes-nous artisans de cette unité ?


Reprenons pour finir les paroles prononcées par Saint Jean-Paul II, en conclusion de l'homélie de canonisation de sœur Faustine le 30 avril 2000, et qui pourraient fort bien aujourd'hui s'appliquer à lui-même :


« Misericordias Domini in æternum cantabo. – Je chanterai pour l'éternité les Miséricordes du Seigneur » (Ps 88 [89], 2). À la voix de la Très sainte Vierge Marie, la "Mère de la Miséricorde", à la voix de cette nouvelle sainte, qui dans la Jérusalem céleste chante la Miséricorde avec tous les amis de Dieu, nous unissons nous aussi, Église en pèlerinage, notre voix.


Et toi, Faustyna, don de Dieu à notre temps, don de la terre de Pologne à toute l’Église, obtiens-nous de perce- voir la profondeur de la Miséricorde divine, aide-nous à en faire l'expérience vivante et à en témoigner à nos frères. Que ton message de lumière et d'espérance se dif- fuse dans le monde entier, pousse les pécheurs à la conversion, dissipe les rivalités et les haines, incite les hommes et les nations à la pratique de la fraternité. Aujourd'hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ ressuscité, nous faisons nôtre ta prière d'aban- don confiant et nous disons avec une ferme espérance: Jésus, j'ai confiance en Toi!

 


Amen, Alléluia.

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priez pour moi à Lourdes ! très beau !

 

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Publié le 25 Avril 2014

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http://4.bp.blogspot.com/-edJxXCpSEU4/UdGkvm0l2vI/AAAAAAAA0L4/Nncix7cZnNQ/s640/cristoytomas.jpg

 

Nous recevons ici une nouvelle leçon sur la foi qui "ne voit pas", qui n'aperçoit pas et croit cependant. La liturgie voit, de plus, une légère allusion à l'Eucharistie:" S'il vous est difficile de croire, mettez sans cesse votre doigt dans les plaies du Christ, c'est-à-dire recevez l'Eucharistie; alors vous verrez le Christ et direz avec Thomas: Mon Seigneur et mon Dieu. Si nous recevons aujourd'hui la sainte Hostie, le Ressuscité nous dit" Avance la main et reconnais la place des clous..."

 

http://kultur-online.net/files/exhibition/Der-unglaeubige-Thomas,-um-1650,-Neapolitanisch-(nach-Caravaggio).jpg

 

Quand nous entendons ce mot: dimanche blanc, nous nous représentons quelque chose de clair et de blanc. Nous pensons aux premiers communiants, vêtus de blanc. Nous pensons aux jardins, qui, en ce moment, ont leur parure de fleurs blanches. Ces deux images sont tellement associées pour nous au dimanche blanc que nous le considérons comme un jour vénérable et saint.

 

Mais d'où vient ce nom: dimanche blanc?

 

Comme on le sait, les catéchumènes, après leur baptême, recevaient un vêtement blanc et un cierge allumé. Ils sortaient ensuite de la chapelle baptismale et entraient dans l'Eglise pour assister, la première fois, à la messe.

 

L'habit blanc était le symbole de l'innocence et de la grâce baptismales. Les premiers chrétiens tenaient beaucoup à conserver l'innocence baptismale jusqu'à la mort. Nous avons vu que l'administration actuelle du baptême comporte un usage analogue.

 

Les néophytes étaient les enfants privilégiés de l'Eglise. Pendant la semaine, ils assistaient chaque matin à la messe, vêtus de leurs habits blancs; le soir, ils faisaient une procession aux fonts. Ils étaient dans la communauté chrétienne, une prédication vivante; ils annonçaient que les chrétiens sont ressuscités avec le Christ à une vie nouvelle.

 

Le samedi après Pâques, ils venaient une dernière fois, avec leurs habits blancs, dans l'église baptismale. C'est là qu'ils déposaient leurs habits que l'on conservait dans la chambre du trésor. Ces habits devaient être un souvenir de leur baptême et, en même temps, un gage de leur fidélité aux promesses du baptême.

 

dom Pius Parsch

 

 

 

 


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  Abadía Benedictina de La Santa Cruz y Fundación Foro San Benito de Europa.

 

 

 

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http://www.bergland.it/wp-content/uploads/2011/05/60461.jpg

PaschalLamb_FreisingCathedral.jpg

 

 

 

 

 

 

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http://1.bp.blogspot.com/_Aa4C33RTSKo/TO8TNOB6U7I/AAAAAAAARcw/MjpM93AO83c/s400/agnusdei.jpg

 

Ce sont les agneaux nouveaux

Qui ont apporté le message, Alleluia, Alleluia.

Ils sont venus aux sources;

Ils ont été rempli de clarté, Alleluia, Alleluia.

Ils se tiennent devant l'Agneau,

Vêtus d'habits blancs,

Et portent des palmes dans les mains.

Ils sont remplis de clarté, Alleluia, Alleluia

 

 



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