Publié le 21 Avril 2014

belle chorale, ils ont de la chance d'avoir eu la messe tiens  !

... dédicace à mes amis prêtres.  

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 20 Avril 2014

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" Reste avec nous, Seigneur car il se fait tard."

 

Songez donc, mes frères, quelle grande vertu l'hospitalité!

Invitez le Christ à votre table afin d'être invités par lui au festin éternel.

Offrez maintenant l'hospitalité au Christ étranger; alors, au jour du jugement dernier, il ne vous traitera pas comme des étrangers qu'il ne connaît pas, mais comme les siens, et il vous recevra dans le royaume du ciel.

 


PAX VOBIS !
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Publié le 20 Avril 2014

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" Vous avez entendu, très chers frères, que les saintes femmes qui avaient suivi le Seigneur vivant au tombeau avec des aromates, afin d'entourer de soins pieux, même après sa mort, celui qu'elles avaient aimé pendant sa vie.

 

Nous devons, en effet, entendre l'histoire sainte en nous demandant ce que nous devons imiter. Nous aussi qui croyons au Mort, nous pouvons, en vérité, venir à son tombeau avec des aromates, si, remplis du parfum des vertus, nous cherchons le Seigneur avec la foi des bonnes oeuvres.

 

Or, les femmes qui vinrent avec des aromates virent des anges. En effet, les coeurs qui, dans le parfum des vertus, se hâtent par de saints désirs vers le Seigneur, arrivent à voir les habitants du ciel.

 

Nous devons maintenant examiner ce que signifie le fait que l'ange est aperçu assis à droite.

 

Que signifie la gauche sinon la vie présente, et que signifie la droite sinon la vie éternelle?

C'est pourquoi il est dit dans le Cantique des cantiques:" Sa gauche soutient ma tête et sa droite m'embrasse" (Cant.II.6). Or comme notre Rédempteur avait déjà triomphé de la corruptibilité de la vie présente, il convenait que l'ange qui était venu pour annoncer sa vie éternelle fût assis à droite. Il apparut en vêtement blanc, car il annonçait la joie de notre fête. La blancheur éclatante du vêtement désigne, en effet, l'éclat brillant de notre solennité.

 

Devons-nous dire: la nôtre ou la sienne? Pour être tout à fait exacts, nous devons dire la sienne et la nôtre à la fois. La Résurrection de notre Rédempteur est notre fête, parce qu'il nous a appelés à l'immortalité, mais c'est aussi la fête des anges parce que, par le rappel des hommes au ciel, le nombre des anges a été complété.

 

Ainsi donc l'ange est paru en vêtement blanc au jour de sa fête et de notre fête parce que, par la Résurrection de Notre Seigneur, nous avons été rappelés au ciel et parce que, par cette Résurrection, les portes de la patrie céleste ont été réparées."

 

 

Saint Grégoire.

 


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Rédigé par philippe

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Publié le 20 Avril 2014

 

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+ PÂQUES


Homélie prononcée

par le Très Révérend Père Dom Jean Pateau,

Abbé de Notre-Dame de Fontgombault.

(Fontgombault, le 20 avril 2014)

 


Chers Frères et Sœurs, mes très chers Fils,

 


Le 1er juin 1980, au Bourget, le Bienheureux Pape Jean-Paul II posait une question à notre pays : « France, Fille aÏnée de l'Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême » ?


En ce saint jour de Pâques, une semaine avant sa canonisation, Jean-Paul II nous pose la même question : « Mon ami, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Peut-être serons-nous obligés de répondre : « Quelles sont les promesses de mon baptême ? »

 


Hier soir, au cours de la grande Vigile, nous avons renouvelé ces promesses. Nous avons renoncé à Satan, aux œuvres mauvaises qu'il inspire. Nous avons réaffirmé avec force les articles du Credo : « Je crois en Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Je crois en l’Église, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. »

 


Chaque, année durant la nuit de Pâques, l’Église nous ramène ainsi au saint jour de notre baptême que nous devons garder en grande vénération. Mais notre vie quotidienne porte-t- elle la trace de nos engagements ? Sommes-nous des témoins crédibles de l'amour rédempteur de Jésus-Christ reçu lorsque l'eau était versée par trois fois sur notre tête et que le prêtre disait : « Je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ?  

 

Avons-nous l'audace de la foi qui nous fait dire à tout homme : « S'il te plaît, pardon, merci » au nom de Jésus-Christ qui lui même vient mendier notre amour, nous pardonner, nous aimer. Dieu est-il entré dans notre vie ? Notre cœur est-il suffisant au point de prétendre fort bien se débrouiller sans lui ?


Être baptisé, être chrétien, c'est avoir revêtu le Christ pour ne faire plus qu'un avec lui dans son corps qui est l’Église comme l'affirmait Tertullien : « Le chrétien est un autre Christ. »

Mais jusqu'où le Christ va-t-il me conduire si je le fais entrer dans ma vie, si je lui laisse brûler mon cœur de son feu purificateur ?


Laissons Jean-Paul II nous enseigner encore :

 


Quand, le 22 octobre 1978, sur la place Saint-Pierre j'ai lancé : « N'ayez pas peur ! », je ne pouvais évidemment pas savoir jusqu'où ces paroles nous entraîneraient, moi et l'Église...

C'était un encouragement adressé à tous les hommes... : n'ayez pas peur de ce que vous avez vous-mêmes créé, n'ayez pas peur de tout ce qui, dans ce que l'homme a produit, risque de se retourner contre lui ! En un mot, n'ayez pas peur de vous-mêmes !

 

Pourquoi..? Parce que l'homme a été racheté par Dieu !... La Rédemption est cette lumière qui « brille dans les ténèbres » et que les ténèbres ne parviennent pas à étouffer (cf. Jn1,5). La puissance de la Croix du Christ et de sa Résurrection est toujours plus grande que tout le mal dont l'homme pourrait et devrait avoir peur...


« N'ayez pas peur ! » a dit le Christ aux Apôtres (Lc 24, 36) et aux femmes (Mt 28, 10) après sa Résurrection. Les textes évangéliques ne nous disent pas que Marie aurait, elle aussi, reçu cet encouragement. Forte de sa foi, « elle n'avait pas peur »... Cette conviction m'a toujours habité : le Christ vaincra par Marie...


À la fin du deuxième millénaire, nous avons plus que jamais besoin d'entendre cette parole du Christ ressuscité : « N'ayez pas peur ! »... Il faut que, dans la conscience de chaque être humain, se fortifie la certitude qu'il existe Quelqu'un qui tient dans ses mains le sort de ce monde qui passe, Quelqu'un qui détient les clefs de la mort et des enfers (Ap 1, 18), Quelqu'un qui est l'Alpha et l'Oméga de l'histoire de l'homme (Ap 22, 13 ), qu'elle soit individuelle ou collective ; et surtout la certitude que ce Quelqu'un est Amour (1 Jn 4, 8.16), l'Amour fait homme, l'Amour crucifié et ressuscité, l'Amour sans cesse présent au milieu des hommes ! Il est l'Amour eucharistique. Il est source inépuisable de communion. Il est le seul que nous puissions croire sans la moindre réserve quand il nous demande : «N'ayez pas peur ! ».


Vous notez que l'homme contemporain a de la peine à revenir à la foi, parce que les exigences morales qui en découlent l'effraient. Dans une certaine mesure, c'est fondé : oui, l'Évangile comporte des exigences. À cet égard, le Christ n'a jamais bercé d'illusions ni ses disciples ni ceux qui l'écoutaient. Au contraire, avec une grande fermeté, il les a préparés à affronter toutes sortes de contradictions intérieures et extérieures, en n'excluant jamais qu'ils pourraient décider de l'abandonner...


Accepter les exigences évangéliques, c'est assumer toutes les dimensions de sa propre humanité, y discerner la beauté du dessein de Dieu, en reconnaissant la réalité de toutes les faiblesses humaines, à la lumière de la puissance même de Dieu : « Ce qui est impossible pour les hommes est possible pour Dieu. (Lc 18, 27) »

On ne peut pas séparer les exigences morales proposées à l'homme par Dieu de l'exigence de l'amour rédempteur, c'est-à-dire du don de la grâce que Dieu lui-même en un sens s'est engagé à accorder...


Il est capital pour l'homme d'entrer dans l'espérance, de ne pas s'arrêter sur le seuil, et de se laisser guider. Je pense que le grand poète polonais Cyprian Norwid, qui décrivait ce qu'il découvrait au plus intime de l'existence chrétienne, a parfaitement exprimé cette réalité : « Nous ne marchons pas à la suite du Sauveur en portant sa croix, mais nous suivons le Christ qui porte la nôtre » (Lettre à J.B. Zaleski, Paris, le 6 janvier 1851). Voilà pourquoi la vérité sur la Croix peut être qualifiée de "Bonne Nouvelle"...

 

 (Jean-Paul II, « Entrez dans l'espérance », entretien avec Vittorio Messori, Plon-Mame 1994. L'extrait est pris dans le dernier chapitre du livre intitulé « N'ayez pas peur », p. 317-323)

 


Suivons donc le Christ qui a porté notre croix. Rejetons de nos vies le levain de mort afin de revêtir les livrées du Seigneur. N'ayons pas peur de courir à sa suite sur la voie de la sainteté.

 


Demandons à Dieu la force, dans nos familles, à notre travail, dans nos communautés, de porter et de faire germer la bonne nouvelle de l’Alléluia pascal.

 

Ayons le courage de renoncer à ce qui n'est pas de Dieu, aux compromis avec le mauvais. Repoussons de nos vies médisances, calomnies et murmures. En ces jours le Christ offre à ses disciples la paix, devenons artisans de paix. Entretenons le feu pascal dans nos cœurs afin qu'il brûle et qu'il enflamme le monde.


N'ayons pas peur de suivre le Christ mort et ressuscité.

 

Amen, Alléluia.

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Rédigé par dom Jean Pateau OSB

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Publié le 19 Avril 2014

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"c'est le jour qu'a créé le Seigneur, réjouissons-nous et tressaillons en lui" .

 

 

La montagne est gravie, la victoire est remportée. Ce que nous avons attendu avec d'ardents désirs pendant les quarante jours de Carême, ce qui depuis l'Avent nous apparaissait comme notre but, est enfin réalisé: La Lumière a triomphé des ténèbres.

 

Maintenant, le divin soleil brille au-dessus de nous avec toute sa chaleur et tout son éclat. Pendant l'Avent, c'était la nuit et nous soupirions vers la lumière. A Noël, la Lumière est soudain "venue dans ce monde" et a fondé un royaume de lumière. La gloire de la Lumière s'est "levée au-dessus de la ville sainte" (l'Eglise).

 

Tel était le message du cycle de Noël. Cependant, à travers les chants qui célébraient joyeusement la Lumière, se faisait entendre un accent de tristesse:" Et la Lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres ne l'ont pas reconnue", c'était le thème de la Passion.

 

Cet accent est devenu sans cesse plus fort; nous l'avons déjà entendu dans la semaine de Noël et, depuis il n'a cessé.

 

A la Septuagésime, c'est le chant dominant qui surpasse tous les autres; le premier dimanche de Carême, nous voyons le divin David partir au combat contre le géant Goliath.

 

Tout le temps de Carême pourrait s'intituler un combat: combat de la Lumière contre les ténèbres, combat historique du Christ dans l'âme de ceux qui doivent venir venir à la lumière (thème du baptême et de la Pénitence).  Il fallait, sans doute, que la Lumière disparut un moment: le Christ meurt sur la Croix.

 

Mais soudain, comme à Noël, la Lumière brille dans les ténèbres.  Après les tristesses de la Semaine Sainte, le soleil de la Résurrection se lève victorieux pour briller éternellement.

 

C'est Pâques, c'est la fête des fêtes, le point culminant de l'année liturgique.

 

Il n'y a plus qu'une pensée: la joie, l'allégresse.

 

 

priez beaucoup  pour moi,  

 

 

 

 


 

 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 19 Avril 2014

Rédigé par philippe

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Publié le 19 Avril 2014

 

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et .....  ! 

 

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Rédigé par philippe

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Publié le 18 Avril 2014

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Combien fut triste cette marche qu'on eût voulu rendre si lente et qu'il fallait précipiter! Mais combien plus encore fut la dernière salutation à Celui que la porte de pierre allait désormais cacher à tous les regards.

 

   Avant de coucher le mort sur le banc funéraire, on le déposait à l'entrée du sépulcre, et les assistants psalmodiaient le psaume quatre-vingt dixième, celui qu'on appelait " le cantique de louange de David" , hymne d'espérance et de confiance en Dieu. Puis on faisait sept fois le tour de la litière où gisait le défunt, en s'adressant mutuellement des paroles de condoléance et de consolation..

 

   Marie conduisit le deuil, appuyée sur les bras du disciple bien-aimé et de Madeleine, suivie des autres femmes, après lesquelles venaient Joseph et Nicodème dont les serviteurs éclairaient avec des flambeaux cette scène indescriptible. Le silence de la nature ajoutait encore à l'effet des lamentations entrecoupées de sanglots, et dans l'obscurité croissante, on eût dit que des ombres mystérieuses se pressaient pour rendre hommage au Fils de l'homme endormi dans la mort.

 

   Autour de la tombe, les anges veillaient invisibles, perdus dans la contemplation du mystère de cette mort, impatients de saluer l'heure où ils rejetteraient au loin la pierre qui fermait le sépulcre.

 

   La haine veillait, inquiète de son triomphe, désireuse de sceller pour toujours la porte qu'elle craignait de voir se rouvrir inopinément. Le lendemain, jour même de la solennité de la Pâque, les Princes des prêtres et les Pharisiens se réunirent au portes de l'Antonia, demandant à voir le procurateur

 

   " Seigneur, lui dirent-ils, nous avons souvenir que ce séducteur a diit, de son vivant: Je ressusciterai après trois jours,. Donnez des ordres pour la garde de son tombeau pendant ces trois jours, de peur que ses disciples ne viennent l'enlever et disent au peuple: Il est ressuscité! D'où résuterait une erreur pire que la première."

 

  Pilate en avait assez d'eux et de leurs machinations. Sa réponse fut dédaigneuse et sèche:

" Vous avez une garde à votre service. Allez vous-mêmes au tombeau et faites-le garder comme il convient. "

 

Il ne plaisait pas au gouverneur de ocmpromettre ses légionnaires dans cette besogne, pour laquelle les soldats du Temple ou les policiers du Sanhédrin suffisaient; mais il rappelait discrètement qu'il voulait voir observés les règlements relatifs à la matière. Le "sicut scitis" est méprisant et menaçant tout à la fois; il les rend responsables de ce qui peut advenir. Une seconde fois Pilate se lave les mains en répétant :" C'est votre affaire! "

 

Ils s'en allèrent donc peu satisfaits, mais d'autant plus décidés à mettre en défaut les prédictions du Prophète. Autour du sépulcre ils établirent une véritable fortification, suivant la parole de l'Evangile: les jointures de la porte furent scellés du cachet officiel et des sentinelles établies aux alentours, dans le ravin et sur la colline, eurent mission d'écarter quiconque essayerait d'approcher.

 

Ces précautions prises, ils eurent aux lèvres un sourire de triomphe " Galliléen, tu peux maintenant dormir en paix! Rien ne viendra troubler ton sommeil, jusqu'à ce troisième jour, après lequel tu seras bien mort dans l'esprit des plus illusionnés. Tu n'as pas su descendre de la croix; tu ne sauras pas sortir de la tombe, dont l'écho ne redira même plus le cri de la croix :" Mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné" !

 

S'ils avaient vu dans les Ecritures, ils se fussent rappelé la parole du Psalmiste protestant contre la mort, au nom même du Christ dont il était la figure:

 

" Ma chair reposera dans l'espérance: parce que vous ne laisserez pas, ô mon Dieu, ma vie sous le joug de la mort; vous ne permettrez pas que votre Saint connaisse l'horreur de la corruption" .

 

 

 


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Rédigé par r.p. Ollivier OP

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Publié le 18 Avril 2014

Rédigé par philippe

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Publié le 17 Avril 2014

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El Cristo amarrado a la columna ante el que oraba

Santa Teresa de Jesús

 

 

saint Triduum pascal.

 

Entrant un jour dans l'oratoire, je vis une statue que l'on s'était procuré pour une fête. Elle représentait le Christ tout couvert de plaies. la dévotion qu'elle m'inspira fut si grande qu'en la voyant je me sentis complètement bouleversée, tant elle rappelait ce que le Seigneur avait enduré pour nous. Une telle douleur s'empara de moi, en considérant combien j'avais mal répondu à l'amour que supposaient de telles plaies, que mon coeur semblait se briser. Je dis alors, ce me semble à Notre Seigneur que je ne me relèverais de là, qu'il ne  m'eût exaucé. Il m'écouta, j'en suis certaine, car je n'ai plus cessé depuis lors de faire de grands progrès dans la vertu.

 

 

 

 


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Rédigé par philippe

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