Publié le 28 Janvier 2010

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La chandeleur vient de l’expression latine « festa candelarum », la fête des chandelles. Elle désigne avant tout la fête de la lumière qui a lieu chaque année le 2 février. L’histoire de la chandeleur est complexe. A l’origine, le mois de février désigne pour les Romains le dernier mois de l’année. Dans la religion romaine, ce mois est vécu comme un mois de purification, d’où l’étymologie latine de février, venant du latin « februare » qui signifie « purifier ». Dans l’antiquité latine, le mois de février était vécu comme un moment de purification avant une renaissance, celle qui viendra avec le réveil de la nature et l’arrivée du printemps. Le 2 février, les Romains fêtaient les lupercales, fêtes données en l’honneur du dieu Pan. On s’y rendait en grande procession en portant des chandelles dans les villes.

 

Présentation au Temple et rite de purification

 

Ensuite, au moment où l’Empire devient chrétien, le pape Gélase 1er supprime les Lupercales. Le calendrier se christianise. L’Etat devient chrétien, on y instaure des monuments et des fêtes chrétiennes, la fête des chandelles est remplacée par la fête de la Présentation au Temple.

 

En 472, Gélase 1er fixe le 2 février la fête de la Présentation de l’enfant Jésus au Temple, appelée également Fête de la purification de la Vierge. C’est un rite juif. Toute femme juive, selon la loi mosaïque, doit se purifier pendant une période de sept jours puis attendre trente trois jours, ce qui fait 40 jours. 40 c’est le temps de l’attente, de la traversé, comme les 40 ans passés au désert. Le 2 février nous sommes 40 jours après Noël. Cette fête commémore la venue de Marie au Temple, quarante jours après la naissance de son enfant, le 25 décembre. Elle rappelle l’événement biblique raconté par les Evangiles : comme toute femme juive, Marie observe les rites de purifications de la loi mosaïque. Après le temps rituel qui suit celui des couches pour les femmes, elle retourne au temple de Jérusalem, accompagnée de Joseph, pour offrir en sacrifice un couple de tourterelles. Le prêtre Siméon reconnaît alors l’enfant Jésus comme le Messie annoncé par les prophètes (Lc 2,22-32). Il prononce les mots messianiques : « un glaive traversera ton cœur. » qui annonce la Passion à venir. Le jour de la Présentation au Temple est alors présenté comme un jour de lumière. Dans l’exégèse chrétienne, l’enfant Jésus est en effet comparé à une chandelle dont la cire rappelle la chair et la flamme, la divinité, manière de dire et de décrire la double nature du Christ, humaine et divine. D’autant que le Christ est aussi la lumière du monde. Au fil des siècles, la fête de la Présentation au Temple s’enrichit de rites.

 

Traditions populaires

 

La fête a lieu en février qui est aussi un mois de purification. Pour les Romains c’est le dernier mois de l’année, c’est aussi le passage de l’hiver vers des temps meilleurs, c’est le retour de la fécondité, la montée de la sève dans les arbres. Les trois premiers jours de février on fête les saintes patronnes du lait : sainte Brigitte et sainte Ella, sainte Agathe (dont on a coupé les seins pour la priver de lait et donc de fécondité). Février est un mois qui nous parle de la fécondité, comme les crêpes qui sont rattachées à la fête de la chandeleur.

 

Pourquoi les crêpes ? Début février on distribuait des crêpes aux pèlerins qui allaient à Rome. A cette occasion des processions avaient lieu à travers la ville et on portait des chandelles, symbole du Christ. Par leur forme ronde les crêpes rappellent les beaux jours, le retour des saisons, elles sont porteuses de vie. En plus l’étymologie latine de crêpe est « crispus », ondulé, qui est très proche de « christus ». Là aussi religion et gastronomie sont liées.

 

Les rites agricoles sont liés aussi à la chandeleur. Dans les campagnes françaises, ce jour s’accompagne de festivités. Il n’était pas rare au XIXe siècle que le 2 février soit un jour chômé. Pour les mentalités, il rappelait aussi le passage du repos forcé de l’hiver à la reprise des activités agricoles, on y consommait les crêpes, faites à base de farine de sarrasin. La tradition de faire sauter les crêpes avec une pièce d’or trouve là son origine. Une ou deux crêpes sont placées en haut des armoires et y restent toute l’année, elles apportent protection et fécondité à la famille. En effet, elles assuraient une protection sur les récoltes, notamment le blé et le sarrasin. Elles auguraient que la récolte serait bonne toute l’année. C’est la raison pour laquelle on conservait notamment crêpes et galettes en haut de l’armoire jusqu’à l’année suivante. Dans de nombreuses régions, par exemple en Bretagne, la crêpe de la chandeleur était aussi un moyen de demande de fiançailles. La jeune fille faisait les galettes. Si sa mère les rangeait dans l’armoire, le jeune homme se voyait refuser son parti. Par contre, si les galettes restaient sur la table, c’était le signe que les deux jeunes gens étaient promis l’un à l’autre. Traditions populaires et catholicisme sont étroitement liés.

 

De nombreux dictons rappellent aussi que les fêtes chrétiennes restent inscrites dans le calendrier cyclique des saisons, parmi ceux liés à la chandeleur on trouve : S’il pleut à la Chandeleur, les vaches auront beaucoup de beurre et A la Chandeleur, l’hiver cesse ou reprend vigueur.

 

 

NICAISE.





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Publié le 27 Janvier 2010

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Publié le 27 Janvier 2010

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ora pro nobis !

« O Sainte Trinité,

Nous Te rendons grâce pour avoir fait don à Ton Eglise

du Pape Jean-Paul II

et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité,

la gloire de la croix du Christ

et la splendeur de l’Esprit d’Amour.

Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie

et à l’intercession maternelle de Marie,

il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur

et nous a indiqué la sainteté,

dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire,

voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.

Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté,

la grâce que nous implorons,

animés du vif espoir qu’il soit élevé au plus tôt

aux honneurs des autels.

Amen ».



Le vrai Jean-Paul II raconté par le postulateur de sa cause de béatification

 

Publication présentée à la presse à Rome

 

ROME, Mardi 26 janvier 2010 (ZENIT.org) - Jean-Paul II est le même en public et en privé, « transparent, vrai, intègre », c'est ainsi que le postulateur de la cause de béatification, Mgr Slawomir Oder, qualifie le Jean-Paul II qui émerge des 114 témoignages entendus pour l'instruction de la cause.

 

Le livre publié en italien chez Rizzoli « Pourquoi il est saint. Le vrai Jean-Paul II raconté par le postulateur de la cause de béatification » a été présenté aujourd'hui à Rome par Mgr Slawomir Oder, postulateur et par l'auteur, Saverio Gaeta, avec une intervention spéciale du préfet émérite pour les Causes des Saints, le cardinal José Saraiva Martins.

 

Mais actuellement, où en est la cause ? Le 19 décembre dernier, Benoît XVI a signé le décret de la Congrégation reconnaissant les vertus héroïques humaines et chrétiennes du pape Wojtyla, auquel on donne pour cela maintenant le titre de « vénérable ».

 

Les différentes commissions (médecins, théologiens), répond Mgr Oder, examinent la guérison extraordinaire survenue en France à Aix en Provence, la guérison, par l'intercession de Jean-Paul II de Sr Marie Simon Pierre, religieuse des Maternités catholiques, qui soufrrait de la maladie de Parkinson et dont tous les symptômes ont maintenant disparu. Si ce « miracle présumé » était reconnu par la Congrégation pour les causes des saints, le pape Benoît XVI pourrait décider de la béatification.

 

Mgr Oder a souligné pour sa part que la guérison « française » a été choisie pour être présentée à l'examen de la Congrégation romaine parmi d'autres du fait de la « simplicité », de l'absence totale de mise en scène de la personne guérie, dans la lettre écrite par la supérieure à la postulation, dans laquelle il n'y avait « rien d'inutile », tandis que d'autres cas mettaient fort en avant la « sainteté » de la personne guérie. Et puis aussi le fait que la religieuse souffrait de la même maladie que le pape Jean-Paul II, et enfin que sa guérison lui permettait de reprendre son activité au service de la vie naissante, une cause qui tenait à cœur à Jean-Paul II.

 

Documents inédits

 

Ce que le livre apporte comme nouveauté ce sont des documents inédits tirés de ces 114 témoignages : documents des services secrets polonais ou mention des services secrets italiens, lettre de démission en cas d'incapacité du fait de la maladie (en italien), lettre ouverte à Ali Agça jamais publiée (en polonais), et des témoignages sur sa vie mystique.

 

Les services secrets polonais espionnaient en effet le prêtre Karol Wojtyla puis l'évêque dans ses engagements publics et sa vie privée, et ceci depuis mai 1946 (avant même son ordination, le 1er novembre 1946). Après sa nomination à Cracovie comme auxiliaire, la surveillance se resserre. Et dans les années soixante une structure est totalement consacrée à sa surveillance. A son élection, en 1978, le dossier communiqué à Varsovie remplissait 18 boîtes de documents. Mais les services sont trop optimistes : ils souhaitent que la vision « ample » de Rome fasse découvrir au nouveau pape « les limites pesantes du capitalisme » et les « réalités du monde sous-développé, en sorte qu'il se rende ainsi compte « des valeurs du communisme ».

 

C'est son chauffeur Jozef Mucha qui a appris à l'archevêque Wojtyla la mort de Jean-Paul Ier, ce qui lui procura une émotion intense : une violente migraine lui fit annuler un déplacement. Il pria longuement : « Qu'est-ce que le Seigneur veut nous dire par là ? » dit-il aux membres de son secrétariat. Avant de prendre l'avion pour Rome, son chauffeur lui souhaita de rentrer vite : « On ne sait pas » a-t-il répondu, « d'un ton sérieux voilé de tristesse ». Lorsqu'il avait été nommé auxiliaire de Cracovie, quelque vingt ans plus tôt, son évêque, Mgr Eugeniusz Baziak l'avait pris par le bras, et l'avait amené à certains prêtres présents dans la salle d'attente en disant : « Habemus Papam »...

 

Un témoin affirme que les services secrets italiens avaient averti le Vatican, avant l'attentat de 1981 que les « Brigades Rouges » projetaient un « enlèvement » du pape. Ce serait une explication à la phrase sibylline prononcée par Jean-Paul II dans l'ambulance et rapportée par le cardinal Dziwisz : « Comme pour Bachelet... » : une victime de ce groupe terroriste italien d'extrême gauche. Leurs opérations (attentats et assassinats) ont fait 415 morts dans les années 1969-1988.

 

Le pardon, don de Dieu

 

Un autre document intéressant, en date du 11 septembre 1981, et qui n'a pas été publié, peut-être parce que le procès était encore en cours, a suggéré Mgr Oder, est la « Lettre ouverte à Ali Agça ». Le 27 décembre 1983, le pape a eu une longue rencontre avec son agresseur à la prison romaine de Rebibbia. Il souligna ensuite qu'il avait voulu lui redire son pardon qu'il avait déjà donné « immédiatement ». Mais, commente Mgr Oder, le pape a voulu insister sur le fait que ce pardon, donné dès l'ambulance, le 13 mai 1981, n'était pas simplement une démarche « affective » « émotive », d'un moment, mais un « don de Dieu » qui faisait partie de son ministère en tant que pape. Il avait préparé cette lettre pour la catéchèse du mercredi 21 octobre 1981. Le texte a été retrouvé avec un grand X tracé dessus.

 

Un autre document est un texte en italien dactylographié portant à la main les accents toniques, comme pour un texte destiné à être prononcé : le cardinal Saraiva Martins, qui n'était pas encore membre du collège cardinalice, n'a pas pu dire si oui ou non il a été effectivement prononcé devant le collège des cardinaux. Le pape disait en substance qu'il s'est posé la question de « que doit faire le pape à 75 ans » - âge canonique de la démission de leur charge pour les évêques depuis Paul VI -. Mais il se fonde sur l'exemple de Paul VI pour trancher et ne pas « renoncer au mandat apostolique sinon en présence d'une maladie inguérissable ou d'un empêchement qui rende impossible l'exercice des fonctions de Successeur de Pierre ».

 

Le texte de Paul VI est du 2 février 1965, un premier texte de Jean-Paul II date du 2 février - même date - 1989 et l'autre de 1994 : il avait craint en 1992 que sa tumeur à l'intestin ne soit maligne, ce ne fut pas le cas, puis vinrent les chutes et fracture à l'épaule droite (1993), la douleur à la hanche et fracture du col du fémur droit (1994)...

 

La vie mystique

 

Le livre parle également de « mortifications corporelles » et de certains aspects de sa vie mystique et de sa vie de prière. Le cardinal Saraiva a confié avoir été saisi par la profondeur de son recueillement lorsqu'il invitait quelqu'un à déjeuner et que le rendez-vous commençait par une prière silencieuse dans la chapelle privée : « Il était comme absorbé en Dieu. C'était un homme de Dieu et sa prière intense était une vraie évangélisation ».

 

Le cardinal Sariava a également souligné sa profonde dévotion à Marie, et il a cité la « joie », le « bonheur » que Jean-Paul II a manifesté en l'an 2000, après la béatification des deux pastoureaux de Fatima, Francisco et Jacinta Marto, le 13 mai.

 

Un témoin affirme qu'à la question « Voyez vous la Vierge ? », le pape a répondu : « Non, mais je l'entends ». Quant au Padre Pio, Jean-Paul II a confié à un témoin qu'il le « voyait ».

 

A propos des saints, le pape Jean-Paul II avait confié au cardinal Saraiva Martins que son dicastère était très important parce qu'il traite de la « chose la plus importante dans l'Eglise » qui est « la sainteté » et que tous les autres dicastères sont conçus en vue de servir cette sainteté.

 

Le livre rapporte cette réponse du pape à une religieuse qui lui disait sa « préoccupation » pour « Sa Sainteté » : « Moi aussi, je suis préoccupé par ma sainteté ! »

 

Enfin, Mgr Oder a souligné « l'humanité » du pape et sa capacité à percevoir en tout homme « l'empreinte de Dieu » et le cardinal Saraiva a souligné que humanité et sainteté sont une seule chose : plus on est saint plus on devient « humain ».

 

A côté des documents inédits, l'auteur, Saverio Gaeta, a souligné que le titre du livre (« Le vrai Jean-Paul II raconté... ») ne veut absolument pas dire que les autres biographies n'étaient pas « vraies », mais que le Jean-Paul II décrit par le livre est celui qu'on connu personnellement les témoins qui interviennent. Le pape lui même avait indiqué qu'on ne le comprendrai bien que « de l'intérieur ».

 

Anita S. Bourdin

 

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Publié le 27 Janvier 2010

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Publié le 26 Janvier 2010





autre de mon ami .encore coïncidence !

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Publié le 26 Janvier 2010

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La beatificación del Padre Hoyos será el 18 de abril del próximo año


Né à Torrelobaton, près de Valladollid, en Espagne, le 21 août 1711

Mort à Valladollid, le 29 novembre 1735

 

Il fait ses études primaires dans son village natal, avant d'être envoyé en octobre 1721 au collège Jésuite de Medina del Campo, pour y apprendre les lettres classiques. L'année suivante, il suit les cours du collège de Villagarciá de Campos. En 1725, il manifeste son désir d'entrer dans la Compagnie de Jésus, mais il essuie un refus de son père, qui meurt le 25 avril de la même année. Il réitère alors sa demande, et grâce à l'appui de son parent le Père Félix Vargas, il y est admis le 11 juillet 1726.


Cette année voit le début des grâces extraordinaires dont sera favorisé Bernardo jusqu'à sa mort, visions, locutions intérieures, communion aux souffrances du Sauveur. Il prononce ses vœux le 12 juillet 1728, et étudie la philosophie à Medina del Campo. En 1730, il a une première vision du Cœur de Jésus, alors qu'il ignore encore le culte qui lui est rendu en France. Au mois d'août, il reçoit la grâce des fiançailles spirituelles. En 1731, il étudie la théologie au collège Saint-Ambroise. En 1733, il découvre le culte rendu au Cœur de Jésus dans le livre du Père de Gallifet, et s'engage devant le Saint Sacrement à travailler de toutes ses forces à l'extension de ce culte. Une de ses prières les plus fréquente devient : "Cœur de Jésus, harpe mélodieuse, en qui se complaît la bienheureuse Trinité, enflammez-moi du divin amour dont vous brûlez !" Le 14 mai, jour de l'Ascension, il demande au cours d'une vision à Jésus que ce culte se répande en Espagne. Un voix céleste lui répond : "Le Cœur de Jésus règnera en Espagne, et y sera entouré d'une plus grande vénération que partout ailleurs".


A la demande de Bernardo, le Père Juan de Loyola rédige un livre destiné à promouvoir le culte du Sacré-Cœur en Espagne. L'ouvrage est imprimé à Valladollid la fin de l'année 1734, et porte pour titre Le trésor caché dans le Sacré Cœur de Jésus révélé à l'Espagne en un bref exposé de son culte très doux déjà répandu dans plusieurs régions de la chrétienté. Une Neuvaine en l'honneur du Cœur de Jésus est tirée à part, plusieurs fois corrigée, et envoyé dans toute l'Espagne. Bernardo lui-même se charge d'une grande partie de ces envois. Le 2 janvier 1735, il est ordonné prêtre, avec une dispense d'âge (il n'a alors que 23 ans), par l'évêque de Valladollid. En juin, il fait célébrer solennellement la première Neuvaine publique au collège Saint-Ambroise de Valladollid, dans la chapelle des congrégations. En août 1735, il est nommé au collège Saint-Ignace. Le 17 octobre (jour anniversaire de la mort de Marguerite-Marie Alacoque), il reçoit confirmation de sa mission, qui est de répandre le culte du Sacré-Cœur. Touché par la typhoïde en novembre, il meurt quelques jours plus tard, le 29 novembre 1735.


Notons ici que le P. Augustin Cardaveraz (1703-1770), également apôtre du Cœur de Jésus en Espagne, eut le même directeur que le P. de Hoyos : le P. Pierre de Calatayud (†1773), qui érigea lui-même dans ce pays plus de 400 confréries en l'honneur du Sacré-Cœur.

 

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Publié le 26 Janvier 2010

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"Il est un mot qui fait d’immenses révolutions, un mot qui veut dire talisman, lumière, incendie, amour, honneur, gloire, liberté, éternité, immensité : ce mot, c’est Jésus-Christ, Fils de Dieu et Dieu lui-même.

 

 

« Il y a au milieu de vous quelqu’un que vous ne connaissez pas. J’ai connu, j’ai aimé le monde, nul n’y goûte le bonheur. Pour le trouver, j’ai parcouru les villes et les royaumes, j’ai traversé les mers, je l’ai cherché dans les spectacles grandioses de la nature, je l’ai cherché dans les bals, dans les salons, dans les festins somptueux, dans les jouissances que procure l’or, dans une ambition démesurée, dans la foi d’un ami. Enfin, où ne l’ai-je pas cherché ? Je ne l’ai trouvé nulle part. Et vous, l’avez-vous trouvé ce bonheur ? Ne vous manque-t-il pas ? Où es-tu donc, bonheur ? Dis-moi où tu es, je te sacrifierai tout : santé, fortune, jours de ma vie, tout, tout pour toi ! »Comment se fait-il que tous étant nés pour le bonheur, si peu le possèdent ? C’est que nous sommes trompés dans nos recherches par de fausses lueurs… Enfin, je l’ai trouvé, moi ; et depuis cette découverte, je surabonde de joie ; je vous supplie de partager avec moi ce trop-plein qui m’inonde, mais laissez-moi vous dire où je l’ai trouvé… Le bonheur de l’âme (…) c’est l’infini, c’est Dieu. Oui, il faut l’infini à un cœur insatiable ; l’infini qui lui fait goûter des joies plus délicieuses que tous les plaisirs, qui l’élève à des grandeurs surmontant toutes les élévations.

 

« Mais, direz-vous, comment l’étreindre, Dieu ? (…) Pour connaître ce Dieu, il faut remonter de la créature au Créateur. Mais qu’est-ce que Dieu en lui-même ? Ici, la foi s’élève au point culminant où la raison s’arrête et nous révèle la nature de ce Dieu et les rapports de paternité et de filiation qui sont en lui.(…) La foi fait éclater à nos regards les splendeurs d’un Dieu trois fois saint. Il est un mot qui fait d’immenses révolutions, un mot qui veut dire talisman, lumière, incendie, amour, honneur, gloire, liberté, éternité, immensité : ce mot, c’est Jésus-Christ, Fils de Dieu et Dieu lui-même. Le péché avait émoussé toutes nos facultés : Jésus-Christ est descendu pour nous faire monter : il s’est donné à nous, il habite au milieu de nous. C’est Jésus-Christ que nous pouvons posséder. Il ne tient donc qu’à nous d’être heureux. »La foi nous montre le bonheur en Dieu et en Jésus-Christ, son Fils, c’est un mystère que l’orgueil ne peut saisir ; et ce qui prouve que cette vérité vient de Dieu, c’est que l’homme n’invente pas ce qu’il ne peut pas comprendre. Quand je ne croyais pas en Jésus-Christ, le jour j’étais en proie aux ténèbres de l’erreur, la nuit aux angoisses cruelles ; Jésus-Christ a mis en mon âme la paix et le calme, et la Sagesse s’est élevée à la place de l’erreur à l’horizon de mon entendement. Tout ce qui ne se fait pas dans le monde au nom de Jésus-Christ, ne peut être sage, car il est la source de la Sagesse.

 

« Mais (pour) trouver Jésus-Christ, il faut veiller et prier. Par la prière nous nous humilions, nous comblons l’abîme qui sépare l’homme de Dieu. La prière donne foi. (…) La foi s’acquiert par la prière qui, réunie à la foi, donne à l’âme paix, amour, sagesse, lumière, liberté : toutes choses contenues en Jésus-Christ. On aime le bonheur et Jésus-Christ, seul bonheur possible, n’est pas aimé ! On aime les richesses et Jésus-Christ, surabondance éternelle, n’est pas aimé ! On aime les plaisirs, les grandeurs et Jésus-Christ, plaisir le plus délicieux, Jésus-Christ, splendeur de la gloire éternelle n’est pas aimé !… Jésus n’est pas aimé parce qu’il n’est pas connu ! On étudie, on sait tout, excepté lui… Ce Fils de Dieu, Dieu lui-même, le Père nous l’a donné : c’est ainsi que Dieu a aimé le monde. Et, bien qu’il soit l’ineffable félicité des Anges, il descend du ciel, épris d’amour pour l’humanité, et il se fait homme.. Et Dieu se fait semblable à nous pour se faire aimer de nous. Et c’est pour l’humanité seule qu’il a mené une vie de privations et de souffrances, pour elle seule qu’il a supporté les humiliations, les outrages, les calomnies, qu’il a prêché son évangile, qu’il a enduré les supplices les plus affreux, qu’il est mort dans les tourments les plus infâmes et les plus atroces, qu’enfin il est ressuscité. Il s’est livré lui-même pour nous, dit l’Évangile…. Il est descendu des cieux à cause de son immense charité et pour notre salut. »

 

 

Hermann Cohen

 

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Publié le 26 Janvier 2010

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Publié le 26 Janvier 2010

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Benedíctus Dóminus Deus Israel, * quia visitávit et fecit redemptiónem plebi suæ

Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël! * de ce qu'Il a visité et racheté son peuple.

et eréxit cornu salútis nobis * in domo David púeri sui,

Et nous a suscité une corne de salut * dans la maison de son serviteur David.

sicut locútus est per os sanctórum, * qui a sæculo sunt, prophetárum eius,

Comme il a promis par la bouche de Ses Saints, * les prophètes qui ont été dès les temps les plus anciens.

salútem ex inimícis nostris * et de manu ómnium, qui odérunt nos;

De nous sauver de nos ennemis * et de la main de tous ceux qui nous haïssent.

ad faciéndam misericórdiam cum pátribus nostris * et memorári testaménti sui sancti,

Pour accomplir ses miséricordes envers nos pères, * en souvenir de son alliance sainte

iusiurándum, quod iurávit ad Abraham patrem nostrum, * datúrum se nobis,

Selon le serment qu'Il a juré à Abraham, notre père, * de faire pour nous.

ut sine timóre, de manu inimicórum liberáti, * serviámus illi

Qu'étant délivrés de nos ennemis, sans crainte, * nous Le servions.

in sanctitáte et iustítia coram ipso * ómnibus diébus nostris.

Dans la sainteté et la justice, [marchant] devant Lui *tous les jours de notre vie.

Et tu, puer, prophéta Altíssimi vocáberis * præíbis enim ante fáciem Dómini paráre vias eius,

Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut, * car tu marcheras devant la face du Seigneur pour Lui préparer les voies ;

ad dandam sciéntiam salútis plebi eius * in remissiónem peccatórum eórum,

Pour donner au peuple la science du salut, * et pour la rémission de ses péchés.

per víscera misericórdiæ Dei nostri, * in quibus visitábit nos oriens ex alto,

Par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, * avec lesquelles est venu nous visiter le soleil se levant d'en haut,

illumináre his, qui in ténebris et in umbra mortis sedent * ad dirigéndos pedes nostros in viam pacis.

Pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et l'ombre de la mort, * pour diriger nos pieds dans une voie de paix,

Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto. Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit.

Sicut erat in princípio, et nunc et semper * et in sǽcula sæculórum. Amen.

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Publié le 26 Janvier 2010

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En Corse, on fête le 27 janvier santa Divota (sainte Dévote), vierge corse martyrisée à Mariana sous le règne de l'empereur Dioclétien. Si sainte Dévote n'est pas inscrite au calendrier en ce 27 janvier, son nom n'en figure pas moins à cette date sur notre martyrologe.

 La vie de santa Divota reste pour le moins obscure et les différentes versions qu'en donnent les hagiographes sont extrêmement contradictoires.

 - Pour les uns, elle était fille d'un officier romain originaire de LaTurbie ou de Nice. Elle serait venue en Corse avec son père.

 - Pour d'autres, santa Divota serait née en Corse, à Querciu ou Querci, entre Mariana et Lucciana. Elle aurait eu pour nourrice une chrétienne qui, dit-on, l'éleva dans la vraie religion.

 

Nous la retrouvons donc encore jeune fille lorsqu'un préfet romain débarqua dans l'île avec la mission de débarrasser le pays des chrétiens qui pervertissaient le peuple.

Sainte Dévote se retira dans la maison du patricien et sénateur nommé Eutice, vivant de jeûne et de prières.

 Eutice, tout païen qu'il était, vouait une grande admiration à la jeune fille.

Quand donc le gouverneur Barbarus débarqua en Corse, il apprit très vite qu'Eutice protégeait en sa demeure une jeune chrétienne. Il s'adressa d'abord en termes aimables au sénateur Eutice afin qu'il lui livrât la jeune fille.

Mais Eutice refusa nettement. Ni les menaces ni les tracasseries qui suivirent ne modifièrent la détermination d'Eutice. Barbarus utilisa donc les grands moyens et fit empoisonner le sénateur Eutice.

Désormais, sainte Dévote était à sa merci. Il la fit capturer et venir à lui. Il lui demanda de bien vouloir sacrifier aux dieux et sainte Dévote lui répondit avec affront et sans la moindre hésitation qu'elle ne pouvait adorer aucune idole puisqu'elle avait foi en Jésus-Christ.

La fureur s'empara de Barbarus. Il ordonna qu'on lui liât les mains et les pieds pour la mener sur les lieux de son supplice.

 

Après avoir été traînée sur les rochers, sainte Dévote fut placée sur le chevalet et subit son supplice sans émettre la moindre plainte.

Lorsqu'elle expira, une colombe blanche sortit de sa bouche et annonça avant de s'envoler: « Aujourd'hui, Jésus te proclame patronne de la Corse. »

La scène se déroula, dit-on, à l'emplacement même de la basilique de la Canonica.

 

Dans la nuit, les chrétiens vinrent détacher le corps de sainte Dévote dont ils voulaient éviter la crémation. Ils l'embaumèrent et le placèrent sur une fragile embarcation. Le vent se leva et une tempête fit rage. On dit que ce fut la colombe elle-même qui guida l'embarcation et la mena jusqu'à Monaco. Là, on découvrit son corps sur le rivage et on lui donna une sépulture. Voilà pourquoi santa Divota est aussi la patronne de la principauté de Monaco.

 La Corse reçut de Monaco deux reliques de sainte Dévote:

- l'une, en 1637, fut exposée en l'église Saint-Ignace et appartenait aux Jésuites,

- l'autre, en 1728. Peu de temps après, en 1731, santa Divota fut déclarée protectrice de la Corse.

Enfin, en 1820, elle fut proclamée patronne principale de la Corse. Les ecclésiastiques corses ne ménagèrent pas leurs peines pour obtenir ce patronage. Le culte de la sainte étant devenu national, ils en firent la première demande en 1727. Proposition repoussée.

En 1731, un congrès tenu à Boziu réitéra la demande: refus du pape. En 1751, même combat, même opposition.

Enfin, le 14 mars 1820, on vit ses efforts récompensés: la Congrégation des rites proclama sainte Dévote patronne principale de l'lIe avec Octave le 27 janvier. Sainte Dévote est donc, avec sainte Julie, patronne de la Corse.

 Sainte Dévote arma le bras des Corses contre les envahisseurs génois. On raconte que sous Giampetro Gaffory, puis sous Pascal Paoli, les Corses expulsèrent les Génois aux cris de: «Santa Divota !» Pascal Paoli voulut un moment placer sainte Dévote dans les armes de la Corse. Il ne le fit pas mais créa néanmoins un ordre de chevalerie composé de cinquante Braves pour stimuler les volontaires qui combattaient avec lui contre Colonna di Bozzi. Les Braves avaient sainte Dévote pour patronne et portaient la médaille à son effigie.

 La ferveur du peuple corse à l'égard de santa Divota a toujours été importante. Sa popularité toucha même les auteurs de théâtre!

En 1912, Ghjuvan Petru Lucciardi écrivit et mit en scène au théâtre U martiriu di Santa Divota (Le martyre de sainte Dévote).

A une distance d'environ 4 kilomètres de l'ancienne cité de Mariana, un peu au-dessous de Borgu, à flanc de colline, se trouve la gratta di santa Divota, au lieu-dit Nepiticcia. Elle faisait jadis l'objet d'un très grand pèlerinage, le 27 janvier au matin. On y trouvait des perles de verre que les jeunes filles assemblaient en petits colliers appelés: i paternostri di santa Divota. Ces perles de verre ou de terre vernissée nous viendraient, dit-on, des premiers Chrétiens qui devaient se dissimuler dans la grotte pour célébrer leur culte. On célèbre aujourd'hui encore la fête de santa Divota le 27 janvier.

 

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Rédigé par philippe

Publié dans #spiritualité

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