Publié le 12 Mars 2010

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Levez-vous, ô tendre Mère ; levez-vous, ô indulgente, entrez dans le sanctuaire qui exauce, et étendez vos mains immaculées devant cet autel d'or de la réconciliation humaine.

"Mère sainte, Mère unique, Mère immaculée, Mère incorruptible, Mère de miséricorde, Mère de bonté et d'indulgence, ouvrez le sein de votre pitié, et recevez ce mort tué par le péché.
Voici, ô Souveraine, un fils prodigue à vos pieds, couvert de haillons, brisé et anéanti ; du lieu de désordre, du brouillard impur et d'odeur infecte, il soupire, il élève la voix, et il appelle sa Mère, se rappelant que vous l'avez souvent secouru, protégé, excusé auprès du Père.

Il est très-bon, très clément, ce Père ; et vous, ô Mère, vous êtes très douce et très bonne. Reconnaissez, ô Mère bénie, vos enfants, que votre très cher Fils unique n'a pas rougi d'appeler ses frères. Et si un glaive de douleur a transpercé votre âme en voyant votre Fils innocent crucifié, comment pourriez-vous contenir votre compassion pour vos pupilles morts dans le péché ? Comment, ô Souveraine, pourriez-vous arrêter vos larmes maternelles et vos pleurs?

Nous sommes entraînés, déchirés, captifs ; personne ne se présente pour nous délivrer, pour nous racheter, pour répondre pour nous. Levez-vous, ô tendre Mère ; levez-vous, ô indulgente, entrez dans le sanctuaire qui exauce, et étendez vos mains immaculées devant cet autel d'or de la réconciliation humaine.
Ce que nous demandons par vous sera impétrable par vous, ce que nous craignons sera excusable par vous. O douce Mère, celui que vous avez très souvent consolé dans les larmes de son enfance ne pourra pas résister longtemps à vos supplications.

Qui est aussi puissant en mérites pour calmer la colère du Juge que vous qui avez mérité d'être la Mère de ce même Rédempteur et Juge ?

N'hésitez pas, ô ma Souveraine, car il est ma bouche et ma chair, mon salut et ma gloire ; il est notre tête, il connaît notre argile.
 Ornement des vierges, Souveraine des nations, Reine des anges, fontaine des jardins, purification des pécheurs,, sainte et perpétuelle Vierge Marie, secourez le faible, ramenez le perdu, afin que celui qui n'ose plus, hélas ! espérer la robe angélique et virginale, reçoive par vos mérites, ô glorieuse, l'habit nuptial quel qu'il soit. Enfin, quoique je ne mérite pas, ou plutôt parce que je ne mérite pas de m'approcher, d'être voisin, et d'assister aux chœurs fleuris et odorants de votre gloire, que de loin au moins je mérite de voir et d'entendre vos processions, votre harmonie, vos concerts et tout ce qui touche à la gloire et à l'allégresse de ceux qui suivent l'Agneau partout où il va.

saint Anselme.

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Publié le 12 Mars 2010

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Publié le 12 Mars 2010

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Ce mystère est celui de notre enfantement à la vie de Dieu.

 Or, il est extrêmement remarquable que c'est au moment même où, le sacrifice de Jésus se consommant, nous devenons les enfants de Dieu, que nous devenions en même temps les enfants de Marie. Dans le même moment, dis-je où le Rédempteur nous introduisant à la vie de Dieu par sa mort pouvait dire au Père céleste en lui présentant l'homme racheté: Voilà votre Fils, il le dit à Marie.

Un même instant, un même mystère nous fait enfants de Dieu et de Marie. Il se passe là pour les membres ce qui s'est passé dans le mystère de l'Incarnation pour le chef.

L'un et l'autre mystère donnent au Père céleste et à Marie un commun Fils: dans le mystère de l'Incarnation, c'est le Fils de Dieu fait homme: et dans le mystère de la Rédemption, c'est l'homme fait enfant de Dieu. Et dans l'un et l'autre mystère, Marie est proclamée Mère et le devient par sa coopération: Mère de Dieu, Mère des hommes.

Et que les paroles sacramentelles qui forment cette dernière relation ont de solennité et d'énergie!
 Femme dit Jésus, voilà votre Fils; et au disciple: Voilà votre Mère. Jésus ne dit pas: Qu'il soit comme votre Fils, mais: Voilà votre Fils, en réalité et à la lettre, de même que, dans l'institution de l'Eucharistie, il avait dit: Ceci est mon corps.

Auguste Nicolas
la Vierge Marie et le plan divin.


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Publié le 12 Mars 2010


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Une âme qui est sage, et qui veut vivre sagement, ne doit chercher autre chose que la croix.
Une âme qui s'occuperait de Jésus-Christ et qui aurait dans le cœur une étincelle d'amour pour lui voudrait le suivre dans la route du Calvaire, et ce serait toute sa consolation.

angèle de Foligno.

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Publié le 12 Mars 2010

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Le saint évangéliste Jean commence ainsi l'évangile de ce jour: "Jésus vint dans une ville de Samarie, nommée Sichar, près du domaine que Jacob donna à son fils Joseph." Joan. IV,5.

De ce domaine il est écrit:" Je vous donne de plus qu'à vos frères cette part de mon bien que j'ai conquise sur l'Amorrhéen avec mon épée et mon arc. Genes. XLVIII,22. D'autres traduisent:"Avec mon épée et mes prières"; afin que nous comprenions que les principales armes du fidèle contre tous les traits de l'ennemi sont dans la prière, dont le Seigneur voulait que ses disciples fussent munis, quand il disait, la nuit de sa passion:" Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation." Marc. XIV,38. En effet, "les armes de notre milice sont, non charnelles, mais spirituelles, et puissantes en Dieu. II CorX,4

 

"Jésus, fatigué de la marche, s'était assis près de la fontaine; c'était vers la sixième heure du jour. Ses disciples s'étaient éloignés pour acheter des vivres."

 

Le Seigneur était donc assis seul, accablé de faim, de soif, de chaleur, de fatigue; car il allait à pied, non à cheval. Cette fatigue du Seigneur peut prêter à bien des commentaires.

D'abord, on voit l'ardent amour pour nous de Celui qui, par tant de travaux, de sueurs et de voyages, cherchait le salut de nos âmes, ne se ménageant nulle part, nulle part ne se reposant, passant les nuits en prières pour notre salut, le jour instruisant le peuple de ses préceptes divins; en sorte qu'on voit la vérité de ce qu'il avait dit lui-même par la voix du prophète:"Jacob, vous ne m'avez pas invoqué; Israël, vous ne vous êtes pas appliqué à me servir..., vous m'avez rendu comme esclave par vos péchés, vous m'avez fatigué par vos iniquités. Isa. XLIII,22

 

Contemplez avec soin les travaux du Seigneur, entrepris pour nous sauver, et jamais vous ne pourrez assez vous étonner, si vous comparez ses fatigues avec notre repos, son activité avec notre négligence, sa solicitude avec notre insouciance, ses douleurs et ses larmes avec nos délices et nos voluptés.

N'est-il pas évident que nous sommes travaillés d'une frénésie bien dangereuse, nous qui, ayant un médecin si vigilant pour notre salut, nous en moquons avec tant d'impudeur? Car de cette fatigue du Seigneur et de ses autres travaux, nous pouvons inférer combien sont magnifiques les récompenses préparées dans le ciel pour les justes, puisque ce prudent acheteur, cet appréciateur éclairé, les a trouvées dignes d'être acquises, non pour lui, mais pour nous, aux prix de tant de courses et de labeurs, et en affrontant liens, soufflets, crachats, coups, épines, pointes de clous, enfin la croix et la mort la plus cruelle.

 

Quoique bien des circonstances montrent la magnificence de la gloire céleste, rien cependant ne la fait mieux voir que la grandeur du prix qu'elle a coùuté. Quoi, en effet, de plus précieux que le sang du Fils de Dieu, dont une seule goutte eût pu racheter des mondes sans nombre?

 

Cette fatigue trahit aussi une immense tendresse, une immense bienveillance à notre égard; notre gloire, en effet, il l'a achetée cher, non pour lui, mais pour nous; et de nous, qui seuls en profitons, il n'exige que le moindre effort et la moindre peine.

Car il n'impose, non pas des voyage, des fatigues et des travaux comme les siens, mais cette loi douce et suave de la charité et de la bienveillance, à laquelle nous appellent et nous convient toutes les créatures de Dieu.

 

Ainsi Moïse dit:" Maintenant donc, Israël, qu'est-ce que le Seigneur votre Dieu demande de vous, sinon que vous aimiez le Seigneur votre Dieu, et marchiez dans ses voies? etc... Deut III,I

"Le commandement que je vous prescris aujourd'hui, n'est pas au-dessus de vous, ni hors de votre portée...

Mais ô clémence, ô insouciance, qui ne saurait être assez pleurée!

Le Sauveur s'est assujetti à tant de travaux, non pour accroître la grâce en lui-même, ce qui est impossible, mais pour nous la donner; et nous cependant, nous à qui est proposée cette grande félicité, et pour qui est le fruit de tous ces combats, nous méconnaissons tellement nos intérêts, nous sommes si ennemis de nous-mêmes, que nous ne voulons pas mériter par un faible effort ce que l'auguste Rédempteur a acheté non pour lui, mais pour nous, par tant de douleurs.

 


Louis de Grenade.

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Publié le 11 Mars 2010





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Après avoir guéri tant de malades, Jésus se retire au désert pour se reposer dans le recueillement et dans la prière. Son humanité épuisée par tant de labeurs avait besoin de se refaire, et c'est pourquoi il cherchait de temps en temps la  solitude du désert ou de la montagne où l'Evangile dit qu'il allait prier.
Il recommandait aussi à ses disciples d'aller se reposer dans le silence et comme pour s'y retremper, quand ils revenaient des missions où il les avait envoyés pour faire en son nom ce qu'il faisait lui-même.
Et alors réparés, fortifiés par le calme et la prière, ils redevenaient plus capables de comprendre ses paroles si supérieures à leur intelligence, et de supporter les fatigues de leur ministère.

C'est pourquoi l'Eglise invite ses fidèles à faire de temps en temps, au moins chaque année pour la préparation des Pâques, une retraite plus ou moins longue, plus ou moins solitaire suivant les forces et la situation de chacun, afin de se remettre en rapport plus intime et plus fréquent avec le ciel en se détournant pour un temps des choses de la terre et des affaires du monde, suivant la parole du prophète: je la conduirai dans la solitude et je lui parlerai au coeur...
(Osée, II,14) Et comme le but de la retraite est de ranimer en nous la vie divine, qui a été apportée ici-bas par la parole de Jésus-Christ, l'Eglise nous fait entendre cette parole vivifiante plusieurs fois par jour, pour nourrir et relever l'âme épuisée. Car l'âme a besoin d'aliment comme le corps; il y a une graisse du ciel comme graisse de la terre, et le psalmiste demande que son âme en soit remplie, sicut adipe et pinguedine repleatur anima mea (Ps.62,6) Aussi les retraites où le pain de la parole sacrée est distribuée tous les jours, se terminent après une confession générale, qui débarrasse la conscience de toutes ses impuretés, par la sainte communion qui donne à manger le pain au-dessus de toute substance, le pain descendu du ciel, qui est la vraie nourriture.
Ainsi le chrétien se repose et se renouvelle; ainsi il se prépare de rechef à la mission qu'il doit remplir ici-bas, aux combats qu'il doit soutenir, à l'exemple et à la suite de son divin maître et de ses disciples.

Ce qui est indiqué par les deux paroles adressées successivement par Jésus-Christ à ses apôtres au moment où va commencer la grande lutte de sa passion, quand Judas approche avec ses satellites: Reposez-vous; puis il ajoute: Levez-vous maintenant; car le moment est venu.

Mr l'abbé Bautain.

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Publié le 11 Mars 2010



Du pauvre mois de mars il ne faut pas médire;

 Bien que le laboureur le craigne justement,

 L'univers y renaît; il est vrai que le vent,

 La pluie et le soleil s'y disputent l'empire.

 Qu'y faire? Au temps des fleurs le monde est un enfant ;

 C'est sa première larme et son premier sourire.

alfred de Musset.







UDP +


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Publié le 11 Mars 2010

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Publié le 11 Mars 2010

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Publié le 11 Mars 2010

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"La lune nous éclaire pendant la nuit, l'aurore est entre le jour et la nuit, et le soleil pendant le jour. La nuit signifie l'état du péché, l'aube celui de la pénitence, et le jour celui de la grâce.
Que celui qui se trouve en la nuit du péché regarde la lune et s'adresse à Marie, afin qu'elle jette dans son coeur un rayon de sainte componction; car qui jamais l'a invoquée pendant la nuit sans avoir été exaucé? Que celui qui, sur le  matin, s'éveille du sommeil du péché par une vraie repentance, jette les yeux sur la belle aurore, et qu'il appelle Marie à son secours pour recevoir d'elle le courage de faire une entière satisfaction; et que celui qui, par son secours, a reçu la grâce de la justification, la contemple sans cesse comme le bel astre du jour qui doit le maintenir en ce désirable état qui est le propre des enfants de lumière."


Innocent III

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