Publié le 8 Mars 2010



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ND de la neige !


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et rebelotte...

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ORA ET LABORA .

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Publié le 8 Mars 2010

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Sacrifier l'unité à l'union, c'est briser l'Apollon du Belvédère pour que chaque morceau ait le plaisir d'être à part, tout en continuant idéalement de faire partie de la statue.

"Tout ce que pourraient dire de mieux les schismatiques au tribunal de Dieu, c'est qu'ils ont sincèrement désiré l'union de leur Église particulière avec l'Église romaine, et c'est cela même qui les condamne parce qu'ils auront assez vu pour comprendre qu'ils n'étaient pas à eux seuls toute l'Église, et qu'ils n'auront pas assez voulu pour se soumettre à l'Église qui se sent et qui se dit toute l'Église.

L'Église véritable ne demande pas la réunion des Églises apostoliques ; elle demande que tout genou fléchisse devant elle, que toute âme s'abaisse devant le vicaire de Dieu qui la gouverne, afin que vienne le jour où il n'y aura qu'un troupeau et qu'un pasteur. Elle seule ose prier ainsi, "parce que seule elle a conscience qu'elle est l'épouse de Jésus-Christ.

 Ahl madame, que la vérité est simple ! mais le cœur de l'homme est profond, il a des ruses infinies contre Dieu. Il s'arme de la charité contre la vérité; il oppose l'union à l'unité ; il embrasse, il aime, il pleure, il croit, il est sublime et il n'est pas dans le vrai. Que de vertus perdues au seuil de l'éternité!


Lacordaire à
Madame Swetchine


hors de l'Eglise officielle, sorti de la maison mère, tout n'est qu'idéologie
et impasse certaine.

 

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Publié le 8 Mars 2010

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Mater Salvatoris, ora pro nobis.

Pan! pan! pan! "Qui frappe si tard
A la porte du monastère?
Le sommeil d'un pauvre vieillard
A ces manants n'importe guère.
Frère portier!... métier de chien!
Oyez quel cacarme effroyable.
Si le diable était plus chrétien,
J'enverrais le frappeur au diable.

Et frère Jacques grommelant,
Blâmant son devoir trop sévère,
Clefs en main, marchait d'un pas lent
Vers la porte du monastère.

"O doux Jésus! le beau plaisir
D'être toujours sur le qui vive!"
Pan! pan! "Encore!... on vient ouvrir.
Attendez donc que l'on arrive."

Sur ses gonds la porte roula.
Comme au vent la feuille frissonne.
Le portier tremblant recula.
Croyant voir Satan en personne.

"Le prieur!" Deux signes de croix
Furent du moine la réponse.
"Le prieur!" répéta la voix
En faisant tonner la semonce,
"Le prieur?.... Eh! mon bon seigneur,
Dans ses draps pour l'heure il repose,
Et je n'ose, humble serviteur,
L'éveiller sans savoir la cause...

- M'entends-tu bien? Je veux le voir.
Sans oremus fais-le descendre.
Tu sais la route du parloir?
Conduis-moi sans me faire attendre."

Le portier, se signant vingt fois.
Marcha guidé par sa lanterne,
Qui projetait sur les parois
Sa lueur vacillante et terne.

Tandis que lent il se hâtait
Trainant ses muettes sandales,
Le sombre inconnu l'escortait
Faisant du pied sonner les dalles.

Sitôt qu'ils furent au parloir,
Le portier, posant sa lumière,
S'éloigna sans chercher à voir
Celui qu'il laissait en arrière.

"Que le prieur vienne à l'instant!"
Lui criait la voix formidable.
Le vieillard fuyait haletant
Croyant porter l'ordre du diable.

Dans le parloir silencieux
Resté seul, l'étranger farouche
Sur les murs promena ses yeux.
Un sourire erra sur sa bouche.

Quel sourire! Ainsi Lucifer
Doit sourire au milieu des flammes,
Lorsqu'à ses tourments, dans l'enfer,
Il vient d'associer des âmes.

Ce sourire plein de mépris
Insultait les images saintes
Qu'avec amour sur les lambris
De saints artistes avaient peintes.

Il insultait un crucifix
Qui, pendant au mur monastique
Semblait répondre à ses défis
Par le pardon évangélique.

Ce sourire insultait encore,
Lorsqu'il mit le  pied dans la salle,
Un frisson dans ses os courut.
Son front pâle devint plus pâle.

"Vous m'avez demandé, seigneur?
-Oui; j'ai besoin de votre office.
Confessez-moi!... soyez sans peur.
Je saurai payer le service.

- Vous confesser?" Tout interdit,
N'en pouvant croire à son oreille,
Le prêtre, en face du bandit,
Ne sait plus s'il dort ou s'il veille.


"Oui! moi-même. Ici voyez-vous
Autre que moi qui vous réclame?
- En ce cas, mon fils, à genoux!
Vous avez préparé votre âme?

- Mon âme?... Tout est préparé.
Mais debout je dirai l'affaire."
Le prêtre écoutait effaré,
Doutant de ce qu'il devait faire.

Puis le prieur levant les doigts,
Au front du pénitent farouche
Fit un tremblant signe de croix,
Sans qu'un mot sortit de sa bouche.

"Ecoutez-moi! ... Je suis maudit.
Sur le point de mourir, mon père
Pour dernier adieu me l'a dit,
Malgré les larmes de ma mère.

Je suis maudit de l'innocent
De l'orphelin et de la veuve,
Maudit du faible et du puissant;
Ma renommée en est la preuve.

Vous me connaissez, n'est-ce pas?
Je le vois à votre épouvante."
Le prieur vers lui fit un pas.
"Mon fils! la Grâce est bien puissante.

La Grâce du plus grand péché
Peut toujours laver la souillure.
Jésus, sur la croix attaché,
Jésus mort pour nous vous l'assure.

- Il n'est pas mort pour me sauver.
Sur sa croix laissez-le tranquille.
il doit un jour me réprouver;
Je l'ai lu dans son Evangile.

- Même à celui qui le livra.
Mon fils! il offrait sa clémence.
Le malheureux désespéra
Lui-même il força la sentence.

- Judas n'a trahi qu'une fois;
De trahisons ma vie est pleine.
S'il avait imploré la croix.
La clémence eût été certaine.

Plus que lui je suis réprouvé.
Tout repentir est inutile.
Un seul pardon l'aurait sauvé;
Pour mes forfaits il en faut mille.

- Quelques péchés qu'on ait commis,
Leur nombre est nul devant la Grâce.
A qui les pleure ils sont remis
De son livre Dieu les efface.

- S'il faut des pleurs pour le pardon,
Je connais assez ma sentence.
Votre Dieu ne m'a pas fait don
De ces pleurs qu'attend sa clémence.

- O mon fils! ne blasphémez pas
La divine miséricorde!
Voyez: Jésus vous tend les bras
C'est un répis qu'il vous accorde.

Son coeur ne vous est pas connu.
Il vous supplie, il vous réclame.
En ce lieu seriez-vous venu
S'il n'avait pas touché votre âme?

- Oui! c'est ce Dieu qui m'y conduit,
S'il faut à des fantômes croire...
Pourtant, ce rêve me poursuit;
Il retentit dans ma mémoire.

En sursaut il m'a réveillé.
C'était comme une voix qui pleure:
'Quitte à l'instant ton lit souillé,"
Disait-elle, "suis-moi sur l'heure!

"Suis-moi, suis-moi! ... Pour ton salut
"J'implorais la pitié divine,
'Et celui qui pour nous mourut
"Allait consommer ta ruine!

"Lorsque Marie, à jésus-Christ
"Montrant son coeur percé d'un glaive,
"L'a supplié pour le maudit...
"Le Sauveur accorde une trêve.

"Accepte-la. Contrains, mon fils,
"L'orgueil rebelle à s'y résoudre.
"Sois humble. Au pied du crucifix
"Un prêtre attend qui doit t'absoudre."

Ce cri dans l'ombre me guidait.
J'allais, croyant suivre ma mère,
Et la voix qui me précédait
S'est tue au seuil du monastère.

J'ai frappé; j'ai voulu vous voir.
Un moment, troublé par ce songe,
J'ai voulu... Mais mon désespoir
Vous dit bien qu'il n'est qu'un mensonge!"

Le prêtre en silence écoutait,
Mais ses traits disaient sa souffrance
Près du pécheur qui rebutait
Tous les appels de l'espérance;

Lorsque, levant avec ferveur
Ses yeux sur une sainte image:
"Que fais-tu, Mère du Sauveur?
Veux-tu renier ton ouvrage?

Que puis-je, moi, pauvre néant
Pour forcer cette âme rebelle
Et fermer le gouffre béant
Que je vois s'ouvrir devant elle?

Mais si le feu dompte le fer,
Ta grâce est bien autrement forte:
Elle peut au bord de l'enfer
Ressusciter cette âme morte.

Dernier refuge du pécheur
Qui va périr loin de la vie.
Sauve-la, Mère du Sauveur:
Une mère te la confie!"

Un sanglot brisé répondit
Au dernier mot de sa prière.
Il regarda. L'homme maudit
Pleurait le front contre la pierre.

Saisi d'une sainte douleur,
le prieur, prosterné de même,
Implora pour ce grand pécheur
La remise de l'anathème.

Longtemps, lontemps il attendit;
L'heure s'écoulait triste et lente.
Tout à coup la main du bandit
S'empara de sa main tremblante.

-"Mon père! vous priez pour moi?
Priez! j'ai besoin d'assistance.
Oui, mon coeur s'est glacé d'effroi
En repassant mon existence.

Durant les jours que j'ai vécu
J'ai tout bravé dans mon audace.
le Christ à la fin m'a vaincu...
Mais pourra-t-il me faire grâce?

Son pouvoir s'étend-il si loin
Qu'il force ses lois au silence?
Sa justice, juge et témoin,
Brisera-t-elle sa balance?

- O mon fils! pourquoi la briser
Quand tout le pardon s'accorde?
Ce juge qui doit tout peser
S'appelle aussi Miséricorde."

Et le prêtre tendit les bras,
Puis il pressa sur sa poitrine
Ce coeur dont les derniers combats
L'assuraient d'une paix divine.

Elle avait déjà commencé.
Le pénitent disait:" Mon père!
Daignez m'absoudre du passé!
Je crois au Sauveur et j'espère.

Dieu m'a porté de rudes coups.
Sauvez-moi du poids qui m'accable! "
Et le confesseur à genoux
Prêta l'oreille au grand coupable.

Plusieurs fois on l'eût vu pâlir,
Glacé par des aveux étranges.
Plusieurs fois, se sentant faiblir,
Il invoqua l'appui des anges.

Enfin, il étendit la main.
Sûr du Dieu qui réconcilie,
Au nom du juge souverain
Il porta l'arrêt qui délie.

Et ce jour-là, dans son couvent,
Le prieur admit un novice
En qui plus d'un moine tremblant
Crut voir Satan portant cilice.

Auguste et Léon Le pas
(à suivre.)
 

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Publié le 8 Mars 2010


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Les mois d'épreuve avaient passé.
Le prieur, cachant sa tristesse,
Disait:" L'arrêt est prononcé,
Mon fils! agissons sans faiblesse.

Sachons nous soumettre, il le faut,
A l'ordre de la Providence.
Une voix m'a parlé d'en haut
Qui ne veut point de résistance.

- Quoi! mon père! vous dire adieu!
Abandonner le saint refuge
Où la clémence de mon Dieu
A fait mon sauveur de mon juge!

- Partout ce Dieu sera l'appui
D'une âme à la lutte appelée.
Le monde que vous avez fui
Doit vous revoir dans sa mêlée.

D'un emploi sublime investi.
Vous rentrerez dans la carrière.
Un cri de guerre a retenti
Dans la chrétienté tout entière.

Prenez aussi le bouclier.
La tombe du Christ vous appelle.
Sous l'armure du chevalier
Le moine ira mourir pour elle.

Pour couronner vos repentirs,
Prodiguant un sang qui féconde,
Vous aurez le sort des martyrs
Elus pour le salut du monde!"

Dans la journée, un pèlerin
Portant la croix sur sa poitrine,
Lance au côté, rosaire en main,
Chevauchait vers la Palestine.

Une nuit, le prieur dormait,
Lorsqu'il vit (n'était-ce qu'un rêve?)
Un ciel obscur où s'allumait
Une étoile en forme de glaive.

Bientôt l'obscurité dans l'air
Se perdit comme une fumée,
Et le glaive dans un ciel clair
Devint une croix enflammée.

Alors le prieur au levant
Vit surgir comme une ombre noire
Qui soudain courbée en croissant
Attaqua la croix dans sa gloire.

La croix fuyait... mais tout à coup
Faisant face à son adversaire,
Elle le frappa d'un grand coup
Qui retentit comme un tonnerre.

Devant le ciel tout embrasé
Le prieur ferma sa paupière...
Sur le croissant pulvérisé
La croix planait dans la lumière.

"Ce jour viendra, dit une voix,
Il viendra; mais ce n'est pas l'lheure.
Pour qu'il vienne, il faut que ma croix
Lontemps encore souffre et pleure."

Quand le prieur rouvrit les yeux,
Il vit sous la croix triomphante
S'élever dans l'air radieux
Une figure rayonnante.

Elle portait d'un pèlerin
Le crucifix et le rosaire.
Sa lance et son casque d'airain
Annonçaient un homme de guerre.

Tremblant, le guerrier s'avançait.
Devant la croix il semblait craindre,
Et son pas se ralentissait
Au moment même de l'atteindre.

Quand, près du signe du salut,
Telle qu'une aube éblouissante,
Voilà qu'une femme apparut
Souriant dans la nue ardente.

"Le Christ a promis le pardon.
Ne redoutez plus sa colère,
Disait-elle; louez son nom,
`Ayez confiance en sa Mère.

Votre sang répandu pour lui
Est pour vous un nouveau baptême.
La trève expirant aujourd'hui
Ne laisse rien de l'anathème.

Au but vous voilà parvenu
A l'heure où cette trève expire.
Ma prière avait obtenu
Qu'il fût atteint par le martyre."

Aux pieds de la croix prosterné,
Le pèlerin lui rendait gloire...
Et tout le ciel illuminé
Retentit d'un cri de victoire.

Alors le prieur entendit
Une voix de lui bien connue
Lui crier:" J'étais le maudit!"
Et tout disparut dans la nue.

Etait-ce rêve ou vision?
Du ciel était-ce un message?
A l'un des martyrs de Sion
Venait-il rendre témoignage?

Etait-il fidèle en tout point?....
Soit rêve ou vision divine,
Le pèlerin ne revint point
Du voyage de Palestine.




....

F I N




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Publié le 7 Mars 2010

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Jean de Dieu mourut à Grenade, le 8 mars 1550 ; il fut béatifié par Urbain VIII, en 1630, et canonisé par Alexandre VIII, en 1690 ; il a été proclamé patron des hôpitaux par Léon XIII, à quoi Pie XI ajouta les infirmiers et les malades, le 28 août 1930.

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Publié le 7 Mars 2010

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Inimicitias ponam inter semen tuum et semen illius..


Je jetterai l'inimitié entre toi et la femme, entre ta race et la sienne; c'est elle qui t'écrasera la tête, et toi tu essaieras en vain de la mordre au talon, ou, comme le porte le texte original, tu lui briseras le talon: Inimicitias ponam inter te et mulierem, inter semen tuum et semen illius; ipsa conteret caput tuum, et tu insidiaberis calcaneo ejus. (Hebr.) Et tu conteres calcaneum ejus.

On ne peut douter, dit saint Augustin, que le serpent à qui furent adressés ces paroles ne fût le démon, et que la femme dont il est fait l'éloge ne soit Marie: Draconem illum diabolum significasse, nullus vestrum ignorat; mulierem vero illam, virginem Mariam, quae caput nostrum integra integrum peperit.
On ne peut en effet supposer que Dieu parlant de la femme au serpent, ait voulu par ce nom désigner Eve qui s'était laissé séduire par le serpent, et avait si facilement prêté l'oreille, et le coeur plus encore, à des promesses mensongères. Il s'était établi par là entre Eve et le serpent un e communication réciproque de pensées et d'affections. Il y avait eu entre eux conformité de dispositions à se révolter, à s'élever et s'enorgueillir au préjudice de l'obéissance qu'ils devaient à Dieu; il y avait une espèce de société et d'amitié qui était l'oeuvre du péché. L'inimitié véritable, réelle, pleine et parfaite de la part de la femme contre le démon s'est trouvée dans Marie.
Elle a eu avec Eve une conformité de nature, mais non d'esprit; elle a eu de commun avec elle la simplicité de coeur, mais non la crédulité, la légèreté, la désobéissance et l'orgueil. Etrangère à l'esprit du serpent et remplie de l'esprit de Dieu, elle n'a voulu que ce que Dieu veut, et détesté tout ce que veut le serpent. Infiniment plus humble qu'Eve n'avait été superbe, elle a surpassé également en docilité, en soumission, en obéissance, en fidélité, tout ce qui s'était trouvé en Eve d'indocilité, de désobéissance et d'incrédulité; la vanité n'est pas plus entrée dans son esprit que la curiosité dans son coeur; enfin le serpent n'a jamais trouvé une brêche pour pénétrer dans son âme, et Marie a été vraiment la femme entre laquelle et le serpent il y a eu la séparation la plus absolue d'intérêts et d'intentions, l'opposition la plus directe de désirs et de conduite, l'inimitié la plus profonde et la plus irréconciliable, c'est-à-dire une inimitié éternelle. Et comme cette inimitié a été en elle l'oeuvre de la grâce dont Dieu l'a prévenue et de l'esprit dont il l'a comblée sans mesure, ce n'est qu'en Marie que se sont accomplies à la lettre les paroles de Dieu au serpent:" je mettrai l'inimitié entre toi et la femme, " Inimicitias ponam inter te et mulierem.'
Mais la faiblesse, la témérité, la malice d'Eve avaient donné au serpent une postérité ou une descendance; car les fils du péché d'Eve appartiennent au démon comme à leur père.
De même aussi la constance, l'humilité, la sainteté de Marie l'ont fait devenir mère de Jésus-Christ, et en Jésus-Christ mère de tous ceux qu'il a régénérés par sa grâce et par son sang, qui peuvent par conséquent appeler à ce titre Jésus-Christ leur véritable père.

Les enfants du démon, ceux qui composent sa descendance, ce sont tous les pécheurs, ceux qui s'abandonnent au vice et à l'injustice, ceux qui ont comme Eve, l'esprit d'orgueil, de mensonge, de haine, de perversité, qui anime le démon.
Les enfants de Jésus-Christ, ceux qui composent sa famille, et par conséquent la famille de la femme ou de Marie, mère de Jésus-Christ, ce sont tous ceux qui, comme Marie, ont l'esprit de Jésus-Christ avec sa foi, esprit d'humilité, de pureté, de sincérité et d'amour; ce sont tous les vrais chrétiens, les saints et les justes.
De ces deux postérités se sont formés deux peuples que saint Augustin appelle les deux cités, Jérusalem et Babylone, la cité de l'amour de Dieu et la cité de l'amour de soi-même; la cité fondée sur les intérêts du siècle présent et la citée bâtie sur la ferme espérance du siècle futur; la cité de Dieu et la cité du démon; la véritable Eglise et le monde que Jésus-Christ a condamné et qu'il a exclu de sa prière.

Entre ces deux postérités, ces deux cités ou ces deux peuples, il y a donc opposition invincible de pensées, de sentiments et d'actions; il y a inimitié, il y a guerre obstinée, implacable, qui durera jusqu'à la fin du monde, car la haine réciproque des chefs respectifs s'est communiquée et se perpétuera parmi leurs descendants. Et comme c'est l'esprit de Dieu et sa grâce qui séparent la nation élue et sainte de la nation réprouvée et coupable, ainsi s'accomplissent chaque jour encore ces paroles de Dieu au serpent:"
J'élèverai l'inimitié entre la postérité de la femme et la tienne",
Inimicitias ponam inter semen tuum et semen illius..

R.P. Giocacchino Ventura.

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Publié le 6 Mars 2010

http://www.jmrw.com/Abroad/Madrid_2003/Toledo/images/Greco_1579_Expolio.jpg


Mon Seigneur et mon Dieu! ô vous dont la vertu s'est déployée dans la guérison des malades, vous qui avez redressé les boîteux, rendu la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds et la parole aux muets; vous qui avez guéri les infirmités les plus affligeantes par le seul attouchement de votre Tunique; persuadé de votre éternel pouvoir sur la vie et sur la mort, humblement prosterné devant cette Tunique sacrée qui couvrit autrefois votre humanité sainte; pénétré de la foi la plus vive,, de la confiance la plus entière et de l'amour le plus tendre, j'ose vous adresser la prière des soeurs de Lazare, justement alarmées de l'état de leur frère: Seigneur, vous dirai-je avec elles, celui que vous aimez est malade.
Ayez pitié de moi, ô Jésus! selon votre grande miséricorde. Jetez un regard paternel sur votre enfant: si vous voulez vous pouvez me guérir.
Exaucez mes voeux et faites que j'éprouve l'heureux effet de votre toute-puissance.
O  souverain Maître de la nature, dites-moi comme au lépreux: je le veux, soyez guéri.

Mais, Seigneur, je sais que toutes les infirmités humaines ont leur source dans le péché. Puis-je donc vous demander la guérison de mon corps, sans vous supplier de m'accorder aussi la guérison des maladies de mon âme?

O Jésus! fils de David faites que je voie.. mes péchés et votre bonté, mes ingratitudes et votre amour, votre justice et votre miséricorde.
O charitable Mèdecin! guérissez ma surdité: faites que je vous entende et que j'écoute avec docilité les leçons de votre Evangile; ne permettez plus que je sois sourd à vos divines inspirations, ni aux remords de ma conscience.

O mon Créateur! déliez ma langue, depuis si longtemps muette; faites qu'elle chante désormais vos loouanges: que ma voix défende votre Loi sainte, méconnue et violée; que je parle distinctement, pour confondre les projets désastreux de l'impiété et de l'irréligion.

O mon Rédempteur! vous avez redressé une femme, qui, depuis dix-huit ans, était courbée vers  la terre. Comme elle, hélas! je suis fatigué de mon état. Toujours courbé vers la terre, je ne vois que les avantages et les richesses de la terre, je ne poursuis que les plaisirs et les voluptés de la terre. O vous qui êtes le bon Pasteur! éclairez mon esprit, touchez mon coeur; faites que mes soupirs s'élèvent désormais jusqu'à vous; accordez-moi de contempler le céleste héritage de vos élus, et de découvrir de loin cette éternelle patrie dont je veux faire à tout prix la conquête.

O mon tendre Père! secondez mes faibles efforts; aidez-moi à marcher et à parvenir enfin jusqu'à vous; distinguez-moi de la foule qui vous environne, et si vous daignez guérir les infirmités de ce corps, qui bientôt ne sera plus que cendre et que poussière, ah! je vous en conjure, à ce premier miracle ajoutez-en un second plus excellent encore: guérissez, ô mon Dieu! toutes les plaies de mon âme, par la grâce d'un sincère repentir; convertissez mes yeux en sources de larmes, et donnez-moi les dispositions de ce paralytique de l'Evangile, à qui vous fites entendre autrefois ces paroles consolantes: Mon fils, ayez confiance, vos péchés sont remis.

Ainsi soit-il.

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Publié le 6 Mars 2010

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