Publié le 9 Novembre 2018

Rédigé par Philippe

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Publié le 9 Novembre 2018

Se han ido a Almoradi para ver  Alexandro!! ¡Los he visto esta mañana! 

¡Espérame, ya voy!  que miseria !

c'était superbe!

sans gps et sans essence ! veinardes, !  mais après pour finir en  foie gras , triste vie quand même . j'aimerais pas finir en foie gras ! 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 8 Novembre 2018

 

 

Le Serviteur de Dieu Angel Cuartas Cristóbal est né à Lastres (Colunga) le 1er juin 1910. Dans ce beau village de pêcheurs aux rues escarpées caressées par le salpêtre de la mer, le petit Ange grandit et se forme.

La vie du lieu a été marquée par les saisons de pêche et de dévotions religieuses qui n'ont jamais été rares à Lastres : la Semaine Sainte avec ses processions, la Virgen del Carmen, San Roque, la Virgen del Buen Suceso, le culte des Ánimas, San José, le Corpus, le Dolorosa.... C'est ainsi qu'avec l'aide de sa famille, toujours ancrée dans l'espérance comme de bons llastrinos et dans la vie paroissiale d'un peuple profondément pieux, on a créé un vivier qui a contribué à faire naître en lui une vocation sacerdotale remarquable. Quand je pense à la vie de ce séminariste dont j'ai tant de fois visité et vénéré avec affection le sépulcre, des questions "bêtes" me viennent à l'esprit ; par exemple, Angel chanterait-il celui de "Je suis de Lastres, je suis llastrín, et je viens de la mer des pêcheurs pixín" ?...... Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Voici le plus beau des plus beaux amis de Dieu, qui étaient aussi simples que nous tous.

 Sa famille était très nombreuse, il occupait le huitième rang de neuf frères dans une maison où le seul métier était celui de son père, un pêcheur. La mère s'occupait de la maison et ses frères et sœurs plus âgés réussissaient à trouver de petits emplois pour obtenir une compensation économique ou en nature qu'ils pouvaient rapporter à la maison pour les aider à progresser.

Angel aimait la mer, mais seulement quand il venait calmement et par beau temps. Les histoires de marins qui ne sont jamais revenus ont profondément inspiré ce bon garçon qui, comme sa mère, craignait une histoire à lui chaque fois que son père s'aventurait en mer. Ses frères se souvenaient toujours de la panique qu'il ressentait lorsqu'il approchait de la mer alors que le nord-est soufflait fort ou que les nuages n'étaient pas clairs. Les expériences d'avoir vu la tempête tomber ou les rafales de vent être occasionnellement à bord d'un bateau, laisseraient en lui beaucoup de peur pour le mauvais temps de la mer Cantabrique.

Ses voisins se souviennent de lui comme d'un garçon extrêmement transparent et noble ; un garçon qui a très vite commencé à travailler avec ses frères dans la poissonnerie de Lastres, où il a obtenu de l'argent pour faire sourire ses parents et aussi pour pouvoir s'offrir un petit achat. Les quelques économies d'Angel étaient toujours destinées à l'acquisition d'un petit livre, parce que son amour de la lecture lui faisait apprécier ces lettres par lettre.

Ses camarades de classe de l'école des "Premières Lettres" de Lastres, et surtout ses amis avec qui il partageait des après-midi de jeux, de catéchèse ou d'éclaboussures dans le port, ont toujours souligné en lui non seulement l'absence de mal dans sa nature, mais un talent unique pour apaiser toute situation de litige. Angel était déjà un enfant, un instrument de paix pour tous.

A l'âge de treize ans, il entra au séminaire de Valdediós en 1923. Personne qui l'a connu n'a été surpris par cet événement. Le garçon n'est pas allé au séminaire parce qu'il favorisait sa famille économiquement très serrée, ni parce qu'il cherchait un moyen de sortir de ses capacités intellectuelles ; sa décision était absolument professionnelle. Peut-être que sa façon d'être l'aidait-il à vivre au jour le jour avec le naturel et la prudence de celui qui fait les choses sans avoir à les annoncer aux quatre vents ou à les justifier devant les autres. Sa vocation était connue de ceux qui devaient la connaître, bien que personne n'ait surpris sa décision, car dans la paroisse elle a toujours fait preuve d'une piété sincère et d'une nette inclination vers tout ce qui était traité dans le catéchisme, montrant un goût particulier pour les "choses de l'Eglise".

Comme je l'ai déjà dit en parlant de sa vocation, Angel était une personne plutôt timide, très affable en même temps. Mais c'était avant tout un jeune homme très sensible. Ceux qui ont coïncidé avec lui au séminaire se souviennent de lui comme d'un garçon très affecté par toutes les situations qui l'entouraient : le problème familial d'un collègue, la querelle d'un supérieur, les nouvelles de la situation politique du pays...

.Il était particulièrement soigné et attentif à tout, et par cette vertu lui incombait la responsabilité de l'attention et du soin de la sacristie du Séminaire, où il allait bientôt gagner la renommée d'être un sacristain efficace et exemplaire, préparant avec amour les " choses de Dieu ".

En outre, comme tant de garçons de son âge, il était un "footballeur" comme presque tous les séminaristes de l'époque ; quand il jouait avec ses coéquipiers, il demandait toujours le poste d'attaquant central. Au séminaire, il n'y avait plus beaucoup de jeux ou de divertissements à l'époque, alors le football était un passe-temps très courant. Passer toute l'année à s'entraîner lui a permis de gagner quelques parties pour les fêtes à ses amis, qui ont vu l'habileté qu'Angel acquérait année après année malgré l'inconvénient d'avoir à jouer en soutane. Il aimait aussi parler et aider ses prêtres ; il parlait beaucoup avec Don José (Économe) et avec Don Hipólito (Coadjuteur). Des années plus tard, son propre curé, José Fernández Acebedo, sera également martyrisé.

En vacances, en plus de passer du temps dans les rues de Lastres, il aimait le temps et les repas en famille, parmi lesquels il décrivait les aventures, les anecdotes et les expériences personnelles qu'il avait accumulées derrière son dos toute l'année à Oviedo. Ses frères se souvenaient toujours que parmi les nombreux séminaristes dont il parlait, il parlait souvent de Gonzalo Zurro, leur parlant sûrement de son originalité et de ses "inventions" théâtrales. Peut-être avons-nous ici l'indice de la raison pour laquelle ce tragique jour d'octobre du 34e Ange s'est joint au groupe de Zurro dans le vol du Séminaire.

Dans certaines notes sur les événements de l'époque, d'autres détails sont également nuancés, comme le fait que le groupe de miliciens qui a détruit le séminaire et persécuté les séminaristes n'étaient pas des anarchistes mais des miliciens socialistes, comme plusieurs auteurs soulignent également.

Logiquement, les séminaristes ne savaient pas quels voisins seraient encore amis et quels dénonciateurs, mais ils connaissaient les trous, les ruelles et les bâtiments qui leur permettaient d'avoir le moindre recoin pour s'abriter comme des souris des champs et pouvoir s'y glisser et - comme dit le psaume - sauver leur vie comme un oiseau du piège du chasseur.

La tonsure qui leur a coûté la vie

Les persécuteurs des séminaristes étaient des gens très éloignés de toute question religieuse ; ils étaient absolument ignorants en matière d'Église et ne savaient vraiment pas distinguer le séminariste du prêtre. Pour les miliciens, s'ils portaient des soutanes, ils étaient déjà "de la guilde" et cela leur suffisait, c'est pourquoi une bonne partie des séminaristes -mais pas tous- au moment de l'assaut et de la fuite du bâtiment du séminaire, la première chose qu'ils firent fut de s'habiller en laïcs avant de sauter dans la rue, espérant ainsi un meilleur succès dans cette fuite ; un passage plus inaperçu pour se déplacer dans la ville et, sûrement, une plus grande indulgence dans le cas d'être pris avec ces vêtements au lieu d'être pris avec des soutanes, qui était devenu "une provocation" pour une société enragée qui, mue par l'absurdité, la colère et la haine, a cherché en Asturies à répéter une révolution à la française tard.

 Angel portait une tonsure marquée, alors qu'il était dans la dernière ligne droite vers le sacerdoce. Il avait récemment été ordonné sous-diacre. Le sous-diaconat a été reçu après l'acolyte et avant le diaconat, et était un ministère de service à l'autel.

Dans son ordination comme sous-diacre, Angel avait déjà fait une promesse de célibat et avait acquis l'obligation de prier le bréviaire pour rejoindre la prière universelle de l'Église.

 

Lorsque Gonzalo Zurro fut découvert et que les miliciens leur crièrent de sortir de leur cachette et de se rendre, Angel fut emprisonné avec ses frères de vocation. Ils sont partis avec peur, mais la noblesse et la bonne foi de leur jeunesse innocente les ont amenés à croire qu'il pourrait y avoir de la bonté chez ces hommes et qu'en vérité, ils ne feraient que les amener au Comité, où, n'ayant rien fait de mal, ils les laisseraient partir sans autre objection. Les pauvres séminaristes ne connaissaient pas la haine qui enflamma ces révolutionnaires et l'inhumanité dont feraient preuve les hyènes sauvages.

Il fut le deuxième à mourir, bien qu'il n'ait pas eu le temps de prononcer un mot au-delà des soupirs. Au moment de son martyre, il avait vingt-quatre ans. Une de ses sœurs était à Oviedo, admise à l'hôpital, et dès qu'elle a entendu parler de l'agression au séminaire, elle a quitté le centre de santé à la recherche de son frère, aidée par une autre fille qui l'accompagnait. Il se renseigna sur les couvents, les écoles et où il aurait pu aller ou être, mais il dut retourner à Lastres avec l'angoisse de ne pas savoir s'il était en vie ou si quelque chose lui était arrivé.

Enterrement et pèlerinage de sa dépouille

Quand les restes des séminaristes ont été retirés de la fosse commune dans laquelle ils devaient être reconnus, ils ont alerté la famille d'Angel en contrastant le nombre de vêtements que chaque séminariste avait assigné pour les identifier dans la blanchisserie du séminaire. C'est son frère Julio qui, au nom de la famille, s'est rendu au cimetière d'El Salvador pour reconnaître son frère

Ces restes ont été soigneusement entreposés dans une nouvelle boîte en attendant d'être déposés dans la nouvelle tombe avec les restes des autres martyrs séminaristes, le jour de la Saint-Joseph de la même année. Sa dépouille fut reçue solennellement au Séminaire et placée dans l'Aula Magna, où eut lieu un acte définitif et simple de commémoration de sa vie héroïque.

 

La liste des martyrs catholiques tués pendant la guerre civile espagnole (1936-1939) et la période précédant immédiatement le régime de la seconde République ne cesse de s'allonger.

 

Le mercredi 7 novembre, le Pape François a signé les décrets de la Congrégation pour la Cause des Saints qui reconnaissent le martyre de neuf séminaristes asturiens et d'un laïc catalan, tous assassinés parce qu'ils étaient catholiques, ce qui, pour leurs assassins, était suffisant pour mettre fin à leur vie.

 

Il s'agit aujourd'hui de 1 901 martyrs espagnols du XXe siècle reconnus par l'Église, bien que, selon certaines études, on estime à plus de 10 000 le nombre de morts par suite de persécutions religieuses pendant la république et la guerre civile espagnole.

Des 9 séminaristes du Séminaire d'Oviedo, capitale de la région espagnole des Asturies, 6 d'entre eux furent assassinés pendant la révolution d'octobre 1934.

Les martyrs aujourd'hui reconnus sont Ángel Cuartas Cristobal, 24 ans, né en 1910 à Lastres ; Gonzalo Zurro Fanju, 21 ans, né en 1912 à Avilés ; José María Fernández Martínez, 19 ans, né en 1915 à Muñón Cimero ; Juan José Castañón Fernández, 18 ans, né en 1916 à Moreda de Aller ; Jesús Prieto López, 22 ans, né en 1912 à La Roda ; et Mariano Suárez Fernández, 23 ans, né en 1910 à El Entrego.

Tous ont été abattus par les révolutionnaires le 7 octobre 1934. Les 3 autres séminaristes ont été assassinés en 1936 et 1937, pendant la guerre civile.

Luis Prado García, 21 ans, né en 1914 à San Martín de Laspra, entra au séminaire en 1930. Pendant les persécutions religieuses, il tenta de se cacher dans la maison des parents à Avilés. Cependant, les miliciens l'ont rapidement découvert et l'ont transféré à Gijón, où il a été abattu le 4 septembre 1936. Il est mort en criant "Vive le Christ Roi !"

Manuel Olay Colunga, né en 1911 à Noreña, était âgé de 25 ans lorsqu'il fut abattu le 22 septembre 1936. Il entra au séminaire en 1926 et fut fait prisonnier peu après le début de la guerre. Il a été emprisonné à Gijón puis à San Esteban de las Cruces avant de l'exécuter.

Enfin, Sixto Alonso Hevia est né à Luanco en 1916. Il entra au séminaire en 1929 et avait déjà terminé troisième en philosophie au début de la guerre. Il a été forcé de se battre du côté républicain. Cependant, il a été décapité le 27 mai 1937 lorsqu'on l'a découvert en train de prier Dieu. J'avais 21 ans.

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 8 Novembre 2018

 

quelle voix splendide, bonne fin d'année !

 

Merci beaucoup pour ton message Alberto . ! 😊

 La voix de ce jeune chanteur de La Corogne, âgé de 24 ans,  est difficile à oublier. Maintenir une voix comme celle d'Alberto Miguélez demande un soin continu, même si le chanteur minimise les sacrifices.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 7 Novembre 2018

      La religion du Christ fait du patriotisme une loi, il n'y a point de parfait chrétien, qui ne soit un parfait patriote.

   Elle surélève l'idéal de la raison païenne et le précise, en faisant voir qu'il ne se réalise que dans l'Absolu.

   D' où vient, en effet, cet élan universel , irrésistible, qui emporte d'un coup toutes les volontés de la nation dans un même effort de cohésion et de résistance aux forces ennemies qui menacent son unité et son indépendance?

   Comment expliquer que , sur l'heure, tous les intérêts cèdent devant l'intérêt général; que toutes les vies s'offrent à l'immolation?

   Il n'est pas vrai que l'Etat vaille, essentiellement mieux que l'individu et la famille, attendu que le bien des familles et des individus est la raison d'être de son organisation.

   La brutalité des moeurs païennes et le despotisme des Césars avaient conduit à cette aberration - et le militarisme moderne tendait à la faire revivre - que l'état est omnipotent et que son pouvoir discrétionnaire crée le Droit.

   Non, réplique la théologie chrétienne, le Droit, c'est la Paix, c'est-à-dire l'ordre intérieur de la nation, bâti sur la Justice. Or la Justice elle-même n'est absolue, que parce qu'elle est l'expression des rapports essentiels des hommes avec Dieu et entre eux . Aussi la guerre pour la guerre est-elle un crime. La guerre ne se justifie qu'à titre de moyen nécessaire pour assurer la paix. " Il ne faut pas que la paix serve de préparation à la guerre dit saint Augustin, il ne faut faire la guerre que pour obtenir la paix " .

   A la lumière de cet enseignement , que reprend à son compte saint Thomas d'Aquin, le patriotisme revêt un caractère religieux.

   Les intérêts de famille, de classe, de parti, la vie corporelle de l'individu sont dans l'échelle des valeurs, au dessous de l'idéal patriotique, parce que cet idéal, c'est le Droit qui est absolu. Ou encore cet idéal, c'est la reconnaissance publique du Droit appliqué à la nation, l'Honneur national.

   Or, il n'y a d'Absolu, dans la réalité que Dieu.

   Dieu seul domine par sa sainteté et par la souveraineté de son empire, tous les intérêts et toutes les volontés. Affirmer la nécessité absolue de tout subordonner au Droit, à la Justice, à l'Ordre, à la Vérité, c'est donc implicitement affirmer Dieu.

   Et quand nos humbles soldats, à qui nous faisions compliment de leur héroïsme, nous répondaient avec simplicité :" Nous n'avons fait que notre Devoir "  " l'Honneur l'exige", ils exprimaient à leur façon, le caractère religieux de leur patriotisme.

   Qui ne sent que le patriotisme est " sacré " et qu'une atteinte à la dignité nationale est une sorte de profanation sacrilège?

   Un officier d'état-major me demandait naguère si le soldat qui tombe au service d'une cause juste - et la nôtre l'est à l'évidence - est un martyr.

   Dans l'acception rigoureuse et théologique du mot, non , le soldat n'est pas un martyr, car il meurt les armes à la main, tandis que le martyr se livre, sans défense à la violence de ses bourreaux .

   Mais si vous me demandez ce que je pense du salut éternel d'un brave qui donne consciemment sa vie pour défendre l'honneur de sa patrie et venger la justice violée, je n'hésite pas à répondre que sans aucun doute le Christ couronne la vaillance militaire, et que la mort, chrétiennement acceptée, assure au soldat le salut de son âme.

   " Nous n'avons pas, dit Notre-Seigneur, de meilleur moyen de pratiquer la charité, que de donner notre vie pour ceux que nous aimons." Majorem hanc dilectionem nemo habet ut animam suam ponat pro amicis suis. "

   Le soldat qui meurt pour sauver ses frères, pour protéger les foyers et les autels de la patrie, accomplit cette forme supérieure de la charité.

   Il n'aura pas toujours, je le veux, soumis à une analyse minutieuse la valeur morale de son sacrifice, mais est-il nécessaire de croire que Dieu demande au brave entraîné au feu du combat, les précisions méthodiques du moraliste ou du théologien?

   Nous admirons l'héroïsme du soldat: se pourrait-il que Dieu ne l'accueillit pas avec amour?

   ... Car telle est la vertu d'un acte de charité parfaite, qu'à lui seul il efface une vie entière de péché. D'un coupable, sur l'heure, il fait un saint.

   Et combien n'y en a - t - il pas, parmi ces jeunes gens de vingt ans, qui n'auraient pas eu, peut-être le courage de bien vivre, et dans l'entraînement patriotique, se sentent le courage de bien mourir ?

Cardinal Mercier.

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 7 Novembre 2018

 

 

" Aujourd'hui... "r

règle de st Benoît

 

    " Ce serait une erreur de croire que lorsque nous parlons de Fin il s'agisse exclusivement d'un ordre chronologique. Que Dieu soit notre Fin, ce n'est pas dire seulement qu'un jour, s'Il Lui plaît, nous irons à Lui.  C'est dès maintenant que Dieu est notre Fin; tout de même qu'il n'est point le Créateur pour avoir donné l'être aux choses simplement " au commencement " , mais pour ce qu'il le leur donne à tout instant. Et encore, la mort elle-même qui est pourtant bien une date précise à la fin de notre vie n'en est pas moins quelque chose de tout à fait actuel à tout moment de notre pèlerinage. C'est , si vous le voulez, un paradoxe, mais c'est aussi un lieu commun: " Chaque jour, nous mourons un peu."

P. de Paillerets .

 

   ... il y a finalement deux instants importants et véritablement souverains: l'instant présent et l'instant de notre mort, le nunc et l'hora mortis nostrae. C'est pourquoi, pensant à notre double faiblesse en face des deux instants où tout se joue au point de vue chrétien, l'Eglise nous fait demander sans cesse à celle chez qui la plénitude de grâce réalisa en sa perfection le rapport du temporel à l'éternité de prier pour nous " maintenant et à l'heure de notre mort".

   Nous sommes ici à l'intime du sens chrétien de la vie, selon lequel deux moments important parce que c'est là qu'on rencontre Dieu, le moment présent et l'heure de la mort. L'Epître aux Hébreux donne à cette idée un magnifique relief  " Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs comme lorsqu'on l'irrita... quand vos pères le tentèrent et le mirent à l'épreuve. Aussi... je l'ai juré dans ma colère, non ils n'entreront point dans mon repos"' .  ' Exhortez^vous les uns les autres chaque jour, commente l'Epître, tant que dure ce jour appelé " aujourd'hui", afin que personne d'entre vous ne s'endurcisse , séduit par le péché.  Nous sommes devenus participants du Christ, si toutefois nous gardons ferme jusqu'à la fin l'assurance du début (la foi) ... Craignons donc que peut-être, tandis que reste en vigueur la promesse d'entrer dans son repos, quelqu'un de vous ne se trouve être demeuré en arrière... Donc puisqu'il demeure que quelques-uns entreront, et que ceux qui ont reçu d'abord la bonne nouvelle, à cause de leur désobéissance n'y sont pas entrés, de nouveau il fixe un jour disant en David, si longtemps après :" aujourd'hui ...

   De ce texte magnifique nous pouvons retenir ceci: Les hommes sont destinés et appelés à entrer " dans le repos de Dieu". Cet appel , plusieurs ne l'entendent pas; mais il ne cesse d'être adressé, à chaque instant, en un continuel " aujourd'hui". Y répondre en n'endurcissant pas son coeur et en croyant avec persévérance, c'est commencer d'entrer dans le repos de Dieu, ce qui se consomme à la fin de notre route dans le désert de la vie, par notre entrée en possession de la "terre promise" .

   C'est pour cela que la spiritualité chrétienne est une spiritualité de l'instant présent et de l'heure de la mort. Il ne s'agit pas d'y prendre des garanties pour demain (" ne vous inquiétez pas" ) non plus de se préoccuper du passé (" laissez les morts enterrer les morts" ) , mais de vivre selon Dieu l'instant présent , le jour qu'il nous est donné de vivre.

   Notre-Seigneur ne nous a pas appris à faire passer le souci de l'avenir dans notre prière, à demander  :" Donnez-nous chaque jour notre pain quotidien ", mais " Donnez-nous aujourd'hui notre pain de la journée" . " Que je passe cette journée, et je ne crains pas demain", disait saint Philippe de Néri. C'est pourquoi des saints et même simplement des âmes vraiment chrétiennes, questionnés sur ce qu'ils feraient si leur mort était révélée comme imminente, répondaient sans forfanterie qu'ils continueraient à jouer ou à travailler comme ils le faisaient présentement.

   Il y a là , vécu jusqu'à sa perfection, une grande vérité chrétienne: l'important, pour nous est la relation à Dieu; or la relation à Dieu n'est pas donnée, comme la relation aux choses terrestres et humaines, sur le plan horizontal et dans l'ordre du continu (avec ce qu'il comporte de souvenir du passé et de prévision de l'avenir), mais sur le plan vertical et dans l'ordre de l'immédiat, du discontinu, de l'application au présent.

   De ce point de vue, lorsqu'on répond à ce que Dieu attend de nous présentement et à la grâce du moment, il s'établit de nous à lui, en chaque instant, une relation de grâce et de sainteté qui, chaque instant , nous dispose à " entrer dans son repos " , c'est-à-dire en sa présence, en sa société, en son bonheur: chose qui s'accomplira définitivement au dernier instant, à notre mort, mais sans que rien ne soit changé, ce dernier instant étant semblable à tous les autres, à cela près qu'il est définitif et qu'il consacre, consomme et récapitule tous les autres (aussi , on meurt comme on a vécu). Par quoi l'on comprend fort bien la réponse des saints que nous venons d'évoquer; par quoi l'on voit une fois de plus que, pour le regard chrétien, il y a deux instants qui importent : le présent et le dernier, le nunc et l'hora mortis.

   C'est que la vie du chrétien n'a pas seulement une fin, c'est-à-dire un terme, une rupture, comme toute chose charnelle, mais une fin, c'est-à-dire un but : qui est Dieu.

   Que Dieu soit notre fin en ce sens qu'il oriente, gouverne et aspire tous nos actes, c'est cela qui est important: la fin au sens de terme et de rupture est, au regard de ce seul nécessaire, une chose accessoire et accidentelle, simplement l'accident dernier qui permet à la relation essentielle de se consommer pleinement et définitivement par notre entrée dans l'éternité, dans la vie éternelle, où Dieu nous sera toujours présent.

   L'essentiel est cette présence de Dieu à chaque instant de notre vie, lorsqu'elle est orientée vers lui, comme une fleur qui suit le soleil tout au cours de la journée; l'essentiel est cette relation verticale de chacun de nos instants à Dieu , notre Fin , qui les qualifie comme saints et agréables à Dieu. Dieu n'apparaissant pas au regard chrétien comme au bout d'une immense lunette, au terme de la vie, mais comme Celui-qui-est-là et qui nous regarde, à chaque instant de notre vie, jusqu'au dernier.

   Alors nous serons fixés dans la joie, sous son regard, pour toujours: nous serons fixés en sa Présence.

...

   La seule adéquate préparation à cette " hora mortis nostrae " , c'est le " nunc", c'est l'aujourd'hui, c'est chacun des instants qu'il nous est donné  de vivre dans la fidélité, sous la grâce de Dieu .

  Aucun " temps " , si " long" soit-il, n'a de proportion à l'éternité, mais chaque instant peut être (et il est, qu'on le veuille ou non ) en rapport et proportion avec elle. On ne voit pas la sainte Vierge consacrant de longues heures à méditer sur la mort; mais chez elle la perfection de chaque instant se consomme de soi-même en un "passage " sans angoisse à la vie éternelle, au repos de Dieu.

   C'est la vie qui prépare à la mort, car, au point de vue chrétien, elle n'est vécue à chaque instant que pour la mort, elle réalise sans cesse dans le présent d'un " aujourd'hui" toujours renouvelé la relation à la divine Présence que la mort ne fera que sceller, consommer et fixer pour toujours .

   Oui, à la lettre, nous vivons pour mourir; tout ce qui se dépense ici-bas du trésor précieux de la vie est répandu goutte à goutte, comme le parfum de Madeleine "ad sepelienduum" , pour l'ensevelissement; la valeur de notre mort est faite pour la générosité que nous aurons apportée dans le goutte à goutte d'une vie pour Dieu.

   Ainsi encore, tout ce qu'on peut mettre d'intelligence et de tendresse dans une lettre est fait pour l'instant où on la jettera dans la boîte ;" ad sepeliendum " .

" Nous sommes une lettre du Christ écrite ... par l'Esprit du Dieu vivant " . 

(II Cor. III, 3)

   Paradoxe? Oui, exprimé ainsi et aussi mal, ce sont des paradoxes. Mais le sens chrétien sait les vivre sans phrase, dans la plus grande simplicité.

 

dédicace pour un prêtre.

rp Congar op

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 7 Novembre 2018

 

la CEF ne s'est pas encore manifestée.. ! moi qui croyais au père Noël, quelle misère !

- mais enfin, qu'est-ce que tu fais jaune?  'je dis au monde entier que le père Noël n'existe pas ! "

- à tout le monde ! non mais sans blagues !

 

 

 

Les parents s'en prennent à l'évêque qui parlait du Père Noël aux enfants.

La visite pastorale d'un évêque mgr Edward Braxton, évêque de Belleville (États-Unis) dans une école catholique aux États-Unis a fait la une des journaux après que plusieurs parents aient été furieux contre le prélat parce qu'il aurait dit aux écoliers que le Père Noël n'est pas réel, mais une figure née de saint Nicolas.

 

 

Selon les médias locaux, ce qui s'est passé ensuite, c'est que sur les réseaux sociaux, les parents ont commencé à se plaindre que leurs enfants étaient rentrés à la maison "avec les larmes aux yeux.

"Ils sont montés dans la voiture avec (les jeunes frères) et ont dit : " L'évêque dit qu'il n'y a pas de Père Noël ", a dit Boyd Ahlers, selon le News-Democrat de Belleville. Ce père, avec des enfants de cinquième et de sixième année, a demandé : "Que faites-vous des enfants de cinq, six et sept ans ? Tous les enfants en parlent... C'est une cataclysme !

Un autre père avec un fils en sixième année et une fille en maternelle a dit que la famille avait été "blessée" par ce que l'évêque avait dit et qu'ils essayaient de protéger leur fille de ces commentaires.

"Ce qui m'inquiète, ce n'est pas seulement une école, c'est l'ensemble du diocèse. (Mgr Braxton) doit apprendre à parler à certains niveaux d'enfants ; ce qu'il a dit est inacceptable. On nous doit des excuses", a-t-il ajouté.

l'évêque a expliqué que Saint Nicolas était un évêque catholique de Myra en Asie Mineure, qui, selon la tradition, aimait les enfants et leur donnait des cadeaux, surtout aux plus pauvres.  "Il a seulement dit que la veille de la Toussaint a été progressivement changée en Halloween, ainsi l'histoire des bonnes œuvres de Saint-Nicolas a été progressivement changée dans l'histoire du Père Noël.

"Mgr Braxton m'a expliqué que lorsqu'il parle aux enfants du vrai sens de Noël pour un catholique, il se concentre toujours sur la naissance de Jésus-Christ et sur le besoin qu'il naisse chaque jour nouveau dans le cœur de tous "

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Novembre 2018

 

superbe et rare! de toute beauté... trop beau

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Novembre 2018

 

 

 

La nouvelle église abbatiale se dresse sur une colline de l'abbaye, à côté de laquelle se dresse la nouvelle église abbatiale, qui attire l'attention. Conçue par William Heyer, l'architecte de Columbus, Ohio, qui a conçu tous les bâtiments de l'abbaye, l'église construite en calcaire du Kansas par Straub Construction rappelle la maison de la Vierge à Ephèse, en Turquie. Par un dimanche matin ensoleillé, le 9 septembre, les sœurs ont été rejointes par Mgr James V. Johnston, Jr. et Mgr Robert Finn, évêque, ancien ordinaire du diocèse de Kansas City-St Joseph, prêtres et diacres diocésains, moines bénédictins de l'abbaye Conception non loin, et clergé, religieuses, amis et famille, proches et lointains, pour inaugurer et dédier Notre Dame, l'Église de la reine des Apôtres. Mgr Finn a été célébrant principal et consécrateur.

Les Bénédictines de Marie, Reine des Apôtres, ont été fondées en 1995 dans le diocèse de Scranton, Penn, comme un petit ordre religieux de religieuses. Appelées à l'origine les Oblates de Marie, Reine des Apôtres, les sœurs ont commencé à suivre un horaire monastique défini dans la Règle de saint Benoît, et à chanter l'Office divin en latin, selon le Monastère du Breviarium de 1962.

 

En 2006, dans l'intention d'accroître les vocations à la vie sacerdotale et religieuse, Mgr Robert Finn, alors évêque du diocèse de Kansas City-St. Joseph, a invité les Oblats de Marie à s'installer au nord-ouest du Missouri. Elles acceptèrent son invitation et s'installèrent dans ce diocèse en tant qu'Association publique des fidèles, aujourd'hui appelée Bénédictines de Marie, Reine des Apôtres.

Dans le cadre de leur vie de prière, les sœurs chantent ensemble chaque jour pendant environ cinq heures. En 2012, les sœurs sortent leur premier album de chants de Noël traditionnels de l'Avent. Avec le deuxième CD, il s'est hissé au sommet des palmarès de la musique traditionnelle. Depuis lors, ils ont sorti 5 autres CD, les trois plus récents auto-publiés, de musique arrangée par Mère Cecilia. Les sœurs ont finalement pu acquérir un terrain près de Gower et commencer à construire leur monastère. Les fonds récoltés grâce à la vente de leurs CD servent à améliorer le monastère et à réduire la dette. Les sœurs fabriquent aussi des vêtements sacerdotaux à la main dans le cadre de leur charisme.

En novembre 2014, l'ordre a été élevé au rang d'Institut religieux de droit diocésain.

Et maintenant, lors d'une cérémonie solennelle et traditionnelle de rite latin plein de symbolisme, l'église achevée a été inaugurée. Le programme de la dédicace expliquait le symbolisme.

Dès la veille de la dédicace, Mgr Finn et les sœurs ont observé une journée de jeûne en préparation. Également à la veille de la dédicace, les reliques des saints qui devaient être placées à l'intérieur de l'autel ont été placées sous une tente près de l'église pour deux raisons : d'abord pour la commodité de l'église et parce qu'elles ne pouvaient pas être placées à l'intérieur de l'église avant sa célébration et ensuite, l'autel symbolise Jésus Christ, et les reliques des saints sont placées dans l'autel pour montrer leur union et incorporation avec Jésus dans le ciel.

L'abbesse Cecilia a été consacrée première abbesse dans ce que les sœurs disent être la toute première consécration d'une abbesse bénédictine dans l'ancien rite de l'histoire américaine.

La cérémonie latine traditionnelle a eu lieu le 10 septembre, avec Mgr Robert G. Morlino, évêque du diocèse de Madison (Wis.), pour célébrer la messe et officier. La cérémonie de consécration commença à la fin du Graduel, lorsque Mère Cecilia entra dans le sanctuaire et s'agenouilla aux pieds de Mgr Morlino sur la première marche de l'autel.

   C'est là qu'elle a lu son serment de fidélité à Dieu, aux saints, à sa communauté, à l'Église de Kansas City-St. Joseph, à Mgr Johnston et à ses successeurs. Après avoir embrassé le texte de l'Évangile, elle se leva, fit génuflexion et descendit les marches jusqu'au côté Évangile du sanctuaire où elle se prosterna pendant la Litanie des Saints, suivie par Mgr Morlino chantant le Notre Père et deux autres prières en Latin. Elle se leva et s'agenouilla au pied des marches de l'autel. Mgr Morlino a chanté la Préface en posant les mains jointes sur la tête de Mère Cecilia à mi-chemin. Un moment de chant, puis elle retira ses mains et finit de chanter la préface. 

Il lui remit alors la Sainte Règle et lui posa l'anneau abbatial au doigt. L'abbesse Cecilia se leva et alla chez elle dans le sanctuaire.

Après la Communion, les quatre postulantes, Soeurs Anna Margaret, Julia, Catherine et Maria, vêtues de robes de mariée, sont entrées au sanctuaire avec l'abbesse Cecilia et son assistante et se sont agenouillées. Après les prières pour les postulantes, chacune s'agenouilla devant l'abbé dom Phillip Anderson du monastère bénédictin de Clear Creek, Hulbert,  et il leur coupe les cheveux.

Elles ont ensuite quitté le sanctuaire pour se changer en tunique. A son retour, l'abbé pria et remit aux postulantes la banderole, le scapulaire, la mauviette, le voile blanc et une chandelle en priant.

dom Philip Anderson bénit les nouvelles novices avec de l'eau bénite et la messe continue. Dans les derniers sacrements, Mgr Morlino prit la main droite de l'abbesse et la conduisit au siège préparé pour l'intronisation. Il la fit s'asseoir et dit clairement, sans chanter : "Recevez le plein et libre pouvoir de diriger ce monastère et sa congrégation...". Il entonna ensuite le Te Deum et l'abbesse Cecilia revint dans la chorale des moniales où les sœurs professes renouvelaient leur obéissance.

Les armoiries de l'abbesse ont été sculptées à la main et présentées pour la bénédiction par les moines bénédictins de l'abbaye de Clear Creek. La crosse en bois de l'abbesse, sculptée par Paul Sirba de Minneapolis, s'articule autour d'une image gothique italienne sculptée à la main de Notre Dame, don de la famille sous-prieure de Sœur Emmanuel. La croix d'or fabriquée en Espagne porte 12 améthystes et des diamants, représentant Notre Dame, Reine des Apôtres, et contient des reliques des saintes Cécile et Ursule et des rouleaux des Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, imitant Sainte Cécile qui gardait les Évangiles sur son cœur.

L'ancienne croix d'argent française, don de la famille Bovi, contient les reliques de saint Benoît, du pape saint Pie X, de saint François d'Assise, de saint Jean Vianney, de sainte Anne, de sainte Agnès, de sainte Thérèse, de sainte Margaret Marie, de l'abbesse Sainte Ermengarde et un rouleau avec l'Evangile de saint Jean coupé dans la marge du thème de la consécration mariale de l'abbesse Cécilia.

L'anneau abbatial contient une topaze bleue, pour Notre Dame et comme pierre de naissance de l'abbesse Cecilia (sa naissance, son investiture et sa profession monastique étaient toutes en novembre).

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Novembre 2018

 

 

 


Pendant la semaine, j'étudie le piano à la maison. Après le travail scolaire , je joue 2 ou 3 heures par jour.  je vais à Madrid pour apprendre... .

En plus de ce que mon professeur m'enseigne, j'assiste toujours à des master classes avec de grands maîtres du piano tels que Leonel Morales, Vincenzo Balzani, ou Amy Gustafson....

J'ai déjà eu l'occasion de connaître des villes comme Grenade, Madrid, Ségovie, Bruxelles. J'ai toujours mes parents et ma sœur avec moi et on s'amuse bien.

Premier prix au Ier Concours International de Piano de Leganés en catégorie A en avril 2017
        Premier prix en catégorie A au Concours International María Herrero de Grenade en juillet 2017.
        Premier prix dans la catégorie A au Parque Alameda Young Talent Contest qui s'est tenu à Valladolid en novembre 2017.
        Premier prix en catégorie A au Concours Santa Cecilia organisé par la Fundación D. Juan de Borbón à Segovia en novembre 2017.
        Deuxième prix en catégorie A au concours César Franck à Bruxelles en décembre 2017
        Deuxième prix du IIème Concours International de Piano Leganés dans la catégorie B enfants en avril 2018.

 

 

 

Felicidades Guillermo ! buen final del año 2018 !

 
 

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Rédigé par Philippe

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