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« Laissons-le faire, il a ses temps, ce Dieu plein d’amour. »


 

Célébrations d'action de grâce pour la canonisation de Sainte Marie de l'Incarnation


 Tours, samedi 21 juin 2014

 

 

 

Sainte Marie Guyart, aussi connue sous le nom en religion de Marie de l'Incarnation, ursuline de Tours et de Québec, est une mystique et missionnaire catholique. Elle a fondé les Ursulines de la Nouvelle-France.

Naissance : 28 octobre 1599, Tours

Décès : 30 avril 1672, Québec, Canada

 

Marie Guyard, généralement connue sous le nom de Marie de l'Incarnation, est née à Tours sur la paroisse Saint-Saturnin. Elle a ensuite vécu quarante ans dans notre bonne ville, de sa naissance jusqu'à son départ en Canada, soit de 1599 à 1639. Elle figure parmi les pionniers de la Nouvelle-France, où elle a notamment implanté le monastère des ursulines à Québec, première école pour jeunes filles amérindiennes et françaises en Amérique du Nord. Elle a habité ce monastère jusqu'à sa mort en 1672. Si sa mémoire est abondamment commémorée à Québec, son souvenir était quasi oublié dans sa terre d'origine, où seule une poignée de fervents, d'érudits et d'édiles se souvenaient de cette modeste provinciale du XVIIe siècle, échappée vers les « quelques arpents de neige » du Canada. Cependant, depuis les années 1950, grâce au dynamisme et à la bonne volonté d'un groupe formé de Canadiens et de Tourangeaux, soutenus par quelques élus sensibilisés au rayonnement de la langue française en Amérique du Nord, la mémoire de Marie Guyard reprend enfin ses droits à Tours.

 

La figure de Marie Guyard au Canada

 

L'histoire québécoise et canadienne a fait de Marie Guyard un personnage de premier plan. À l'occasion du 400e anniversaire de Québec, on l'a clairement située comme troisième personnage historique d'importance en Nouvelle-France, après Jacques Cartier et Samuel de Champlain. La statue de cette « mère de la Nouvelle-France » figure sur la façade du Parlement de Québec tandis que l'édifice qui abrite le ministère de l'Éducation du Québec à Québec porte son nom. Marie Tifo, l'une des plus grandes comédiennes d'expression française au Canada, l'a incarnée de brillante façon au théâtre et au cinéma en 2008. Marie de l'Incarnation que Bossuet qualifiait en 1675 de « Thérèse de nos jours et du Nouveau Monde » (en référence à la célèbre Thérèse d'Avila) est considérée de nos jours comme l'une des plus grandes figures mystiques de la chrétienté ; elle a connu un destin exceptionnel de la France à la Nouvelle-France.

 

Mais qui était donc Marie Guyard ?

 

Née en 1599 dans une famille d'artisans boulangers de Tours, elle est plongée dès le berceau dans un environnement catholique. Elle prend la chose très au sérieux et pratique à sa manière une justice distributive en chipant du pain dans le magasin familial pour le donner à des nécessiteux. Son entrain et sa joyeuse humeur ne plaident pas en sa faveur lorsqu'elle exprime le désir d'entrer au couvent. Ses parents la marient à dix-sept ans à un maître ouvrier en soie. Jouissant alors d'une grande liberté, elle en profite pour lire des romans, aller à la messe tous les jours, mettre au monde son fils Claude et développer un grand talent de brodeuse sur les tissus de brocart réalisés dans l'atelier de son mari.

 

Après deux ans de mariage, son mari décède couvert de dettes. La jeune veuve n'a pas vingt ans, un enfant, et une faillite à assumer. Elle décourage tout prétendant au remariage, se retire chez son père sans négliger de s’occuper de son fils, gagner sa vie et rendre service en ouvrant sa porte à des malades. Troquant son statut de brodeuse contre celui de gérante de l'entreprise de transports de son beau-frère, elle devient une personnalité marquante à Tours. Son rayonnement résulte de l'articulation d'une double vie : engagement socio-professionnel le jour, nourri d'expériences spirituelles hors du commun, la nuit.

 

Elle donne à son fils Claude une éducation très originale. À une époque où l'on s'occupait peu des enfants, et à l'encontre des pratiques éducatives d'alors, elle ne porte jamais la main sur son enfant et se comporte envers lui avec une « douce gravité » dont l'intéressé se souviendra toujours. Lorsque ce garçon atteint l'âge d'entrer au collège, Marie le confie à sa sœur et entre chez les ursulines, un nouvel ordre chargé d'une vocation alors innovante : l'éducation des filles.

 

À la lecture des Relations des jésuites, elle se passionne pour les Amérindiens du Canada. Peu à peu s'élabore le dessein de se rendre en ce lointain pays. Elle demeure discrète sur un projet qui ne peut lui attirer que des oppositions puisqu'elle est femme, cloîtrée, d'origine modeste, provinciale, et roturière ! Finalement, ses nombreuses relations de femme d'affaires et d'éducatrice lui permettent de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation de son projet, notamment l'accord de la Compagnie des Cent-Associés, créée en 1627 par Richelieu pour gérer la Nouvelle-France.

 

Après avoir quitté Tours en février 1639, Marie s'embarque à Dieppe le 4 mai 1639 en compagnie de Madeleine de La Peltrie, sa principale bailleuse de fonds, jeune veuve libérale et non-conformiste. Trois mois plus tard, l'Atlantique péniblement traversé, ces dames débarquent à Québec où naît une nouvelle colonie formée de quelques dizaines d'habitants.

 

Marie y déploie une activité intense, partagée entre l'éducation des jeunes filles amérindiennes et françaises, l'assistance aux Amérindiens, la fondation de la communauté des ursulines de Québec et un rôle de conseillère de plus en plus grand auprès des habitants de Québec, à commencer par les jésuites et les administrateurs de la colonie. On a peine à imaginer les problèmes et les tensions vécues pendant ces années de fondation.

 

Elle doit souvent s'opposer à des personnalités qui ne saisissent guère ses vues pratiques et politiques clairvoyantes. Sa correspondance avec son « très cher fils » Claude, demeuré en France, vaudra à la postérité des lettres qui présentent un rapport détaillé de la vie en Nouvelle-France, documents historiques d'une valeur exceptionnelle, doublés d'une seconde autobiographie aux élans mystiques et poétiques inattendus. Plusieurs fois alitée, Marie rédige également catéchismes, grammaires et dictionnaires en algonquin et en iroquois. Un « flux hépatique » finit par l'emporter le 30 avril 1672.

 

Une mémoire à restaurer

 

 

 

 

 

 

"Les grands contemplatifs sont de la lignée de l'apôtre saint Jean. La rencontre ineffable de Dieu a illuminé leur vie. Les écrits, mémoires, lettres, relations, où ils ont […] recueilli le souvenir de cette rencontre et décrit la transfiguration de leur âme qui en fut la suite, sont la reprise humaine du témoignage le plus considérable et le plus impressionnant qui ait jamais été porté devant les hommes : La Vie éternelle qui était dans le sein du Père est venue en ce monde. À leur tour, après l'auteur inspiré, ils nous ont manifesté ce qu'ils ont entendu, vu et touché, ce qu'ils ont expérimenté en un mot, non plus dans leurs sens de chair, - car ils sont venus après l'Ascension, - mais dans leurs puissances immatérielles et dans le fond de leur âme, du Verbe de vie.

 

Dom Jamet insiste sur le fait que la vie mystique ne doit pas être réduite aux « états mystiques » extraordinaires et de ce fait toujours susceptibles d'illusion et de déviation. Elle est tout au contraire le développement plénier de la grâce sanctifiante, par l'exercice habituel des vertus infuses, surtout théologales, et des dons du Saint-Esprit, reçus au baptême et communs à tous les baptisés :

 

La vie mystique n'est que la vie chrétienne parfaite. En elle, dans l'union expérimentale qu'elle procure avec les trois divines Personnes, s'épanouit enfin la grâce première du baptême : la grâce de notre adoption filiale. Et c'est d'une telle réalisation que, pour l'avoir éprouvée, les mystiques nous donnent l'assurance.

 

La vie mystique est l'entière croissance dans les âmes des prémices de l'Esprit. Elle est surtout le fait des dons du Saint-Esprit qui, par leur inspiration, secondent les vertus infuses. Sa finalité est d'atteindre la plénitude de la vie surnaturelle et d'arriver ainsi à la stature parfaite du Christ :

 

L'Esprit Saint fait-il autre chose dans les mystiques que de remplir le programme divin sur toute âme ?

 

Il les unit aux états fondamentaux du Christ, à sa mort, à sa résurrection, à son ascension, à sa vie céleste ; il les assimile au Fils, le formant en eux jusqu'à la mesure de sa stature parfaite, leur apprenant dans l'intime du cœur, sa prière à son Père et la prononçant avec lui et avec eux : Abba Père ! Il fait de leurs âmes l'habitacle vivant et conscient de la Trinité. En un mot, son onction leur enseigne la réalité de leur filiation et leur en fait goûter la saveur. Mais qu'est cela, sinon l'accomplissement de tous les effets du baptême dont parle saint Paul et de cette inhabitation de Dieu dans les âmes qui est promise en saint Jean ? La Charité a été répandue dans nos cœurs[55].

 

L'Esprit Saint est bien l'agent principal de l'expérience mystique. C'est lui aussi qui introduit l'âme à la communion trinitaire, comme l'explique Dom Jamet dans un très beau passage de sa Préface où transparaît ce que Marie de l'Incarnation a pu vivre elle-même :

 

Que cette Charité, qui est une Personne divine, après s'être, plus ou moins longtemps, pliée aux conditions de l'exercice de la volonté humaine, après avoir pris son mode d'agir ; qu'après avoir été le moteur silencieux, imperceptible, de son activité, ayant enfin trouvé le champ libre ou ayant elle-même écarté tous les obstacles, manifeste d'une façon distincte les richesses de son énergie ; qu'elle triomphe de la volonté humaine et s'en empare pour se la subordonner ; qu'elle la réduise en passivité pour la faire opérer à son gré ; qu'elle l'agisse, comme dit saint Paul, n'est-ce pas là le développement régulier d'une présence nécessairement et souverainement agissante, puisqu'en Dieu l'acte s'identifie avec l'être.

 

Mais n'est-il pas normal aussi que, sous l'action de ce feu qui couvait en elle et dont la flamme vient soudain à jaillir, l'âme s'embrase ; que, sous la pénétration de l'onction spirituelle qui la remplit, elle soit initiée, par l'amour plus encore que par l'entendement, à la connaissance intime du Père et du Fils et qu'elle expérimente ses affinités particulières avec chacune des Personnes divines ; enfin, que le toucher de la lumière déifique l'ayant tout d'un coup tirée de sa demi-conscience, elle s'éveille au spectacle de la vie divine dont elle est le sanctuaire, qu'elle se sente emportée et précipitée dans le mouvement de ses processions éternelles et qu'elle entre dans la joie de son Dieu ? L'expérience mystique, à la bien prendre, ne nous dit pas autre chose.

 

L'expérience des mystiques est donc un « témoignage », une invitation :

 

Car, si leur expérience, en plus de ce qu'elle signifie pour eux de sainteté, de gloire et de béatitude, a un sens pour nous, c'est qu'elle nous donne le goût des dons qui constituent et achèvent la vie chrétienne et qu'elle nous invite à les désirer de toute l'ardeur de notre âme.

 

Comme l'apôtre saint Jean, s'ils nous annoncent ce qu'ils ont vu, entendu et touché du Verbe de vie, c'est afin que nous entrions en société avec eux, - avec eux, dont la société est avec le Père et avec son Fils bien-aimé, Jésus-Christ, et avec leur lien substantiel, le Saint-Esprit.

 

link ASSOCIATION TOURAINE CANADA;

 

 

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Publié le 20 Mai 2014

http://www.aed-france.org/wp-content/uploads/2014/05/Afrique.jpg

 

 

 

« À la maison, nous essayons de les encourager, de leur enseigner l’amour du Christ et de l’Église. Mais on entend souvent des histoires de musulmans qui tentent de convertir les enfants. Malheureusement, nous devons dire à nos enfants de faire attention quand ils se lient d’amitié avec des enfants musulmans. »


 

ils n'ont rien compris à l'oecuménisme et nos épiscopes qui tous les ans fêtent le ramadan en union avec eux ... alalala! pour avoir visionné une vidéo horrible .. le martyre de St jean baptiste version 2014  .. ! mais je ne la mettrai pas en ligne, trop horrible ... en la voyant j'ai failli vômir et nos frères dans la foi au même 'dieu' lisaient le Coran .. ! super ..de toute mon existence je n'ai rien vu de si horrible ... alors

 

merci Messeigneurs ..demain ce ne sera pas moi, mais mes petits neveux qui devront crier ou vive Allah ou vive Jésus par votre complicité  et votre idéologie aveugle .. ..

 

alors n'oubliez  surtout  pas  l'année prochaine ..Allah est grand ! 

 

 

 

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Publié le 20 Mai 2014

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http://www.aleteia.org/image/fr/article/pietro-schiliro-lenfant-gueri-par-lintercession-des-bienheureux-louis-et-zelie-martin-5780612875026432/pope-francis-with-pietro-schiliro_fr/topic

 

 

© ServizioFotograficoOR / CPP

 

 

 

 

L’enfant guéri par l'intercession de Louis et Zélie Martin a rencontré le pape François

Le jeune miraculé des parents de la petite Thérèse de Lisieux a aujourd'hui 12 ans. Il a rencontré le pape François et témoigne : « Ça a été pour moi comme rencontrer Jésus ! »

 

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Publié le 20 Mai 2014

 

http://localtvkdvr.files.wordpress.com/2013/03/pers.jpg?w=324&h=182&crop=1

 

http://voiceofthepersecuted.files.wordpress.com/2013/01/the-persecuted-church.jpg?w=396&h=296

 

 

Ô saint prêtre ! grande âme ! oh ! je tombe à genoux !

Jeune, il avait encor de longs jours parmi nous,

Il n'en a pas compté le nombre ;

Il était à cet âge où le bonheur fleurit ;

Il a considéré la croix de Jésus-Christ

Toute rayonnante dans l'ombre.

 

Il a dit : — « C'est le Dieu de progrès et d'amour.

Jésus, qui voit ton front croit voir le front du jour.

Christ sourit à qui le repousse.

Puisqu'il est mort pour nous, je veux mourir pour lui ;

Dans son tombeau, dont j'ai la pierre pour appui,

Il m'appelle d'une voix douce.

 

« Sa doctrine est le ciel entr'ouvert ; par la main,

Comme un père l'enfant, il tient le genre humain ;

Par lui nous vivons et nous sommes ;

Au chevet des geôliers dormant dans leurs maisons,

Il dérobe les clefs de toutes les prisons

Et met en liberté les hommes.

 

« Or il est, loin de nous, une autre humanité

Qui ne le connaît point, et dans l'iniquité

Rampe enchaînée, et souffre et tombe ;

Ils font pour trouver Dieu de ténébreux efforts ;

Ils s'agitent en vain ; ils sont comme des morts

Qui tâtent le mur de leur tombe.

 

« Sans loi, sans but, sans guide, ils errent ici-bas.

Ils sont méchants, étant ignorants ; ils n'ont pas

Leur part de la grande conquête.

J'irai. Pour les sauver je quitte le saint lieu.

Ô mes frères, je viens vous apporter mon Dieu,

Je viens vous apporter ma tête ! » —

 

Prêtre, il s'est souvenu, calme en nos jours troublés,

De la parole dite aux apôtres : — Allez,

Bravez les bûchers et les claies ! —

Et de l'adieu du Christ au suprême moment :

— Ô vivant, aimez-vous ! aimez. En vous aimant,

Frères, vous fermerez mes plaies. —

 

Il s'est dit qu'il est bon d'éclairer dans leur nuit

Ces peuples égarés loin du progrès qui luit,

Dont l'âme est couverte de voiles ;

Puis il s'en est allé, dans les vents, dans les flots,

Vers les noirs chevalets et les sanglants billots,

Les yeux fixés sur les étoiles.

 

II.

 

Ceux vers qui cet apôtre allait, l'ont égorgé.

 

III.

 

Oh ! tandis que là-bas, hélas ! chez ces barbares,

S'étale l'échafaud de tes membres chargé,

Que le bourreau, rangeant ses glaives et ses barres,

Frotte au gibet son ongle où ton sang s'est figé ;

 

Ciel ! tandis que les chiens dans ce sang viennent boire,

Et que la mouche horrible, essaim au vol joyeux,

Comme dans une ruche entre en ta bouche noire

Et bourdonne au soleil dans les trous de tes yeux ;

 

Tandis qu'échevelée, et sans voix, sans paupières,

Ta tête blême est là sur un infâme pieu,

Livrée aux vils affronts, meurtrie à coups de pierres,

Ici, derrière toi, martyr, on vend ton Dieu !

 

Ce Dieu qui n'est qu'à toi, martyr, on te le vole !

On le livre à Mandrin, ce Dieu pour qui tu meurs !

Des hommes, comme toi revêtus de l'étole,

Pour être cardinaux, pour être sénateurs,

 

Des prêtres, pour avoir des palais, des carrosses,

Et des jardins l'été riant sous le ciel bleu,

Pour argenter leur mitre et pour dorer leurs crosses,

Pour boire de bon vin, assis près d'un bon feu,

 

Au forban dont la main dans le meurtre est trempée,

Au larron chargé d'or qui paye et qui sourit,

Grand Dieu ! retourne-toi vers nous, tête coupée !

Ils vendent Jésus-Christ ! ils vendent Jésus-Christ !

 

Ils livrent au bandit, pour quelques sacs sordides,

L'évangile, la loi, l'autel épouvanté,

Et la justice aux yeux sévères et candides,

Et l'étoile du coeur humain, la vérité !

 

Les bons jetés, vivants, au bagne, ou morts, aux fleuves,

L'homme juste proscrit par Cartouche Sylla,

L'innocent égorgé, le deuil sacré des veuves,

Les pleurs de l'orphelin, ils vendent tout cela !

 

Tout ! la foi, le serment que Dieu tient sous sa garde,

Le saint temple où, mourant, tu dis :Introïbo,

Ils livrent tout ! pudeur, vertu ! — martyr, regarde,

Rouvre tes yeux qu'emplit la lueur du tombeau ; —

 

Ils vendent l'arche auguste où l'hostie étincelle !

Ils vendent Christ, te dis-je ! et ses membres liés !

Ils vendent la sueur qui sur son front ruisselle,

Et les clous de ses mains, et les clous de ses pieds !

 

Ils vendent au brigand qui chez lui les attire

Le grand crucifié sur les hommes penché ;

Ils vendent sa parole, ils vendent son martyre,

Et ton martyre à toi par-dessus le marché !

 

Tant pour les coups de fouet qu'il reçut à la porte !

César ! tant pour l'amen, tant pour l'alléluia !

Tant pour la pierre où vint heurter sa tête morte !

Tant pour le drap rougi que sa barbe essuya !

 

Ils vendent ses genoux meurtris, sa palme verte,

Sa plaie au flanc, son oeil tout baigné d'infini,

Ses pleurs, son agonie, et sa bouche entrouverte,

Et le cri qu'il poussa : Lamma Sabacthani !

 

Ils vendent le sépulcre ! ils vendent les ténèbres !

Les séraphins chantant au seuil profond des cieux,

Et la mère debout sous l'arbre aux bras funèbres,

Qui, sentant là son fils, ne levait pas les yeux !

 

Oui, ces évêques, oui, ces marchands, oui, ces prêtres

A l'histrion du crime, assouvi, couronné,

A ce Néron repu qui rit parmi les traîtres,

Un pied sur Thraséas, un coude sur Phryné,

 

Au voleur qui tua les lois à coups de crosse,

Au pirate empereur Napoléon dernier,

Ivre deux fois, immonde encor plus que féroce,

Pourceau dans le cloaque et loup dans le charnier,

 

Ils vendent, ô martyr, le Dieu pensif et pâle

Qui, debout sur la terre et sous le firmament,

Triste et nous souriant dans notre nuit fatale,

Sur le noir Golgotha saigne éternellement !

 

victor Hugo.

 

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Publié le 19 Mai 2014

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Le 13 juin, on saura si le chœur d’enfants le plus célèbre au monde s’installera à la rentrée prochaine à Autun. Les atouts sont nombreux.

 

«Cela ne devait durer que 15 à 20 minutes, nous sommes restés finalement 50 minutes. Nous avons eu une écoute très attentive et intéressée de la juge. C’est un point très positif. » Patrick McNamara, président de la Maîtrise de la cathédrale d’Autun, est satisfait. À l’issue de l’audience, au tribunal de grande instance de Sens hier, des trois projets de reprise de la manécanterie des célèbres Petits chanteurs à la Croix de Bois (qui est en redressement judiciaire), le dossier autunois a montré de nombreux atouts face aux deux projets concurrents.

 

Outre la cohérence des structures éducatives, d’hébergement et musicales (lire nos éditions du 10 et 15 avril dernier) qui sont des atouts majeurs pour la pérennité et l’emploi de la structure, le fonctionnement proposé semble aussi séduire. « On souhaite une plus grande ouverture de la manécanterie. De par nos structures, nous allons pouvoir baisser considérablement les coûts d’inscription annuels après l’audition des candidats. Aujourd’hui, il faut compter entre 3 900 et 6 900 euros selon les conditions de ressources, scolarité et internat compris. Nous, nous proposerons un tarif dégressif dans une fourchette de 3 300 à 4 400 € environ pour des élèves en primaires », révèle Patrick McNamara.


« Travailler sur la voie de l’excellence »

 

Les économies générées par des structures déjà existantes sur la ville (internat et scolarité de l’ensemble scolaire catholique autunois, formation musicale en lien avec la maîtrise qui maintiendra le fonctionnement autonome des chœurs actuels), par rapport à la situation actuelle de la manécanterie qui doit rembourser un emprunt pour habiter un château, permettront à la manécanterie de dégager des bénéfices selon Patrick McNamara, « et de travailler davantage sur la voie de l’excellence », à la fois scolaire et musicale. Les choristes feront effectivement moins de concerts et courront moins après les recettes. « Nous prévoyons un système avec 56 concerts en 4 tournées, plus 10 concerts isolés en France et 2 tournées à l’étranger par an », mentionne le président de la maîtrise. Des aménagements pratiques sont prévus, comme, par exemple, l’accueil des élèves le lundi entre 10 et 14 heures afin de permettre le transport depuis partout en France.

 

Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 13 juin prochain.

 

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Publié le 18 Mai 2014

la procession mariale par l'image ici

 

 

 

 

 

 

Honneur aux paras !

 

http://www.tarbesendirect.fr/wp-content/uploads/2014/05/35RAP_Passation_commandement.jpg

 

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Publié le 18 Mai 2014

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http://auto.img.v4.skyrock.net/9092/69429092/pics/3217646903_1_2_5SeNiXIb.jpg

 

blog d'un petit chanteur

 

 

 

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Publié le 18 Mai 2014

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