Publié le 17 Mars 2020

 

déplacements pour raison de santé ...

donc si notre âme est malade on peut toujours ! c'est pas marqué. j'aurais aimé être confiné à l'abbaye avec petit frère et mes moines, par ce beau soleil ! quelle misère. 

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 16 Mars 2020

 

no hay cerveza para Pedro i  Alexandro! 😔😔😔😔😔

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Publié le 15 Mars 2020

 

 

Grand Saint Joseph,
qui êtes le modèle,
le patron et le consolateur des mourants,
je vous demande aujourd'hui
votre protection pour le dernier instant de ma vie,
pour ce moment terrible
où je ne sais si j'aurai la force
de vous appeler à mon aide.
Faites, je vous en conjure,
que je meure de la mort des justes.
Mais afin que je puisse espérer
une si grande grâce,
obtenez-moi de vivre, comme vous,
en la présence de Jésus et de Marie
et de ne jamais blesser leurs regards
par la tache hideuse du péché.
Que je meure, dès ce moment,
à moi-même, à mes passions,
à mes désirs terrestres,
à tout ce qui n'est pas Dieu,
afin de vivre uniquement
pour celui qui a donné sa vie pour moi.
Jésus, Marie, Joseph,
assistez-moi dans mes derniers moments,
soutenez-moi,
défendez-moi contre les assauts du démon
et accordez-moi d'expirer saintement

+

Ce matin à laudes ,  on a offert tout ça pour petit frère, pour Nicolas et sa famille. " Deus, Deus meus, ad te de luce vigilo !"

 Quand on chante le Benedictus, ou les autres psaumes,  on est dans une autre réalité dans une autre atmosphère.. alors on pleure  ses trahisons, ses résistances à la grâce ses infidélités, ses révoltes.
 Le Bon Dieu nous met au pied du mur, comme en pleine guerre. Comme me disait Nicolas hier soir, nous sommes en pleine guerre. 
 
Le soldat en face des décombres, d'un champ de ruine  et de la mort où seul un rapace de mauvaise augure y trouve son repos et ses assises à l'affût  de quelques  proies . 
Cest drôle en ce carême notre contrition semble plus sincère et plus vraie. On  prend tout  au sérieux pour une fois. 
On ne prend plus rien à la rigolade, la réalité de la mort.. l'incertitude du lendemain, la nécessité de la pénitence. Avec toujours l'espérance et  la joie du salut. 
 Et puis la fidélité des vrais amis. Même s'il n'y a presque  personne autour de moi qui ne sinquiète de ce que je pourrais devenir! Qu'importe. Pas même un mot de compassion, à part Nicolas. 
  Cest un moment de grâces que nous offre le ciel. le Seigneur ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il vive! 
Cest dans cette seule perspective quil nous faut comprendre  je pense les évènements qui nous arrivent.   Quand tout nous semble dû, un  électro-choc qui remet aussi les pendules à l'heure et intensifie notre désir de Dieu et notre faim de l'Eucharistie. Combien de communions sacrilèges .. ! 
Tout concours au bien de ceux qui aiment Dieu, même ce putin de roconavirus ! 
 
 
On ne pourra pas nous interdire d'être ou de retrouver la paix et l'amour de Dieu ... de se sentir aimé d'un  Père qui est aux cieux, de sentir au fond de son coeur son  ami Jésus, d'être  l'enfant prodigue qui revient à la maison et de pouvoir rester près de Lui et de veiller, car on ne sait ni le jour, ni l'heure.  
cette porte-là personne ne pourra la fermer. Dieu seul en a les clés, quand on la franchit c'est tout le ciel qui s'ouvre même pour l'ouvrier de la dernière heure. 
Allez on en remerciera sûrement le Seigneur.  les anges ouvriront la porte de nos tombeaux pour y laisser pénétrer la douce et sereine  lumière de Pâques celle qui sera éternelle , qui sait ! 
Je crois en la Résurrection de la chair, en la vie éternelle. 
Père Henry et tous nos moines au ciel, pardon pour nos infidélités, priez pour nous.
Jésus, Marie, Joseph ,  Ecce, Fiat . ! 
 
"Non moriar, sed vivam ! "
 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 14 Mars 2020

 

 "Seigneur, merci pour ce Carême original. merci pour petit frère, pour nos moines. 

Il n'y a qu'en vous que je mets  mon espoir. Merci pour la Résurrection de votre fils Jésus-Christ."

' Dissipez la nuit de nos âmes, 

Que votre bonté convertisse

Ceux que supporte votre bienveillance.'

ad laudes 

 

 

+

 

st Vincent de Paul , priez pour nous ! 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 13 Mars 2020

 

Cette année, le Carême a trouvé un allié inattendu qui le rend plus réel qu'en d'autres occasions. Nous avons commencé par dire : "Souvenez-vous que vous êtes poussière et que vous retournerez à la poussière". Pour la plupart d'entre eux, il s'agit de simples paroles auxquelles ils n'ont pas prêté une seule minute d'attention. A commencer par moi, car je n'ai jamais approfondi la phrase qu'à la limite d'une métaphysique fugace. Ce n'était pas réel. Lors de mon 84e Carême, ce n'était pas le cas. 

 

Cette année, cependant, c'est un peu plus réel. Cet après-midi, je suis allé à la poste pour envoyer des colis et la fille au guichet m'a dit sans me connaître : "Que fais-tu ici ? Ne te rends-tu pas compte que tu fais partie d'un groupe à risque où le virus est élevé ? Vous enverrez ces paquets ou d'autres comme eux plus tard. ....

Soudain, je me suis senti hors du monde : il est clair pour moi que je suis un patient à risque et que je peux m'infecter ou transmettre à d'autres le virus que je n'ai pas, du moins je le crois.  Cette fille m'a exclu de la société.

J'ai été professeur d'histoire de la philosophie toute ma vie. Je me suis consacré à l'enseignement des soi-disant maîtres de la suspicion, dont Nietzsche.

C'est le créateur du surhomme. "Dieu est mort", est sa phrase la plus virale et la plus médiatique. "L'homme, désormais, continue de prophétiser Nietzsche, par la raison, la science et le progrès tient entre ses mains la clé de l'avenir. Qu'avons-nous vu lorsque le rideau s'est levé ? Rien, Dieu n'existe pas, Dieu est mort. Tout cela n'était qu'un mensonge. Au milieu des ruines, le dernier corbeau a crié : "Vive le surhomme ! 

 

Un siècle et demi plus tard, je me fais virer de la poste parce que tous les surhommes ont peur d'un petit insecte qui n'est pas un être en soi mais seulement un parasite. Bien sûr, il y en a une très mauvaise. Les coronavirus ne sont même pas des cellules, ce sont des agents infectieux qui ont besoin d'un organisme vivant pour se multiplier. Mais ils sont capables d'infecter tous les organismes vivants : animaux, plantes, champignons, bactéries, protozoaires, on a même découvert qu'ils parasitaient d'autres virus ! 

Maintenant je comprends pourquoi je suis viré de la poste. Le coronavirus me poursuit comme un fou pour me parasiter. 

Je n'ai pas peur, même si je sens une certaine inquiétude et une certaine prévention. Ce matin, j'ai fait le test : je me suis agenouillé du mieux que j'ai pu et j'ai prié de l'intérieur : "Seigneur, je suis poussière et je retournerai à la poussière. 

Le savez-vous ? Cela semblait plus réel que d'autres fois. 

Où vais-je m'enfuir ? Où vais-je me cacher ? Dans ce monde, je ne peux plus trouver d'abri. J'ai été jeté de la poste et un jour ils vont me mettre un cordon sanitaire. "Seigneur, merci pour ce Carême original. Il n'y a qu'en vous que j'ai mon espoir. Merci pour la résurrection de votre fils Jésus-Christ.

Chus Villarroel OP

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Rédigé par Philippe

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Publié le 12 Mars 2020

 

 

moment privilégié de grâces: avant complies, messe à l'autel de St Roch. pour tous mes amis. 

 

saint Roch, priez pour nous. 

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"O mon Dieu, comment puis-je vous regarder en face si je pense à mon ingratitude? "

John Henry Newman,

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 12 Mars 2020

 

 

" Voici que nous montons à Jérusalem. " 

 

 

Miserere mei Deus, secundum magnam misericordiam tuam,

Et secundum multitudinem miserationum tuarum, dele iniquitatem meam.

Amplius lava me ab iniquitate mea, et a peccato meo munda me,

Quoniam iniquitatem meam ego cognosco, et peccatum meum contra me est semper.

Tibi soli peccavi, et malum coram te feci, ut justificeris in sermonibus tuis, et vincas cum judicaris.

Ecce enim in iniquitatibus conceptus sum, et in peccatis concepit me mater mea,

Ecce enim veritatem dilexisti incerta et occulta sapientiae tuae manifestasti mihi.

Asperges me hyssopo et mundabor ; lavabis me et super nivem dealbabor.

Auditui meo dabis gaudium et laetitiam, et exsultabunt ossa humiliata.

Averte faciem tuam a peccatis meis, et omnes iniquitates meas dele.

Cor mundum crea in me Deus, et spiritum rectum innova in visceribus meis.

Ne projicias me a facie tua, et Spiritum Sanctum tuum ne auferas a me.

Redde mihi laetitiam salutaris tui, et Spiritu principali confirma me.

Docebo iniquos vias tuas et impii ad te convertentur.

Libera me de sanguinibus Deus, Deus salutis mae, et exsultabit lingua mea justitiam tuam,

Quoniam si voluisses sacrificium, dedissem utique ; holocausti non delectaberis.

Sacrificium Deo spiritus contribulatus, cor contritum et humiliatum Deus, non despicies.

Benigne fac, Domine, in bona voluntate tua Sion, ut aedificetur muri Jerusalem.

Tunc acceptabis sacrificium justitiae, oblationes et holocausta ; tunc imponent super altare tuum vitulos.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 12 Mars 2020

 

 

nous venons d'apprendre que le Pèlerinage Militaire Internationale serait reporté à l'année 2021 en raison de la pandémie liée au Covid-19. La confirmation de cette information sera rapidement communiquée par le diocèse aux armées françaises.

udp 

hospitalité nd des armées. 

En raison de l'épidémie de coronavirus, la 62ème édition du Pèlerinage Militaire International est reportée aux 21, 22 et 23 mai 2021. Le PMI ne se réunira pas à Lourdes cette année.

Nous imaginons la déception des pèlerins, et c’est peu de dire que nous la partageons. Nous pensons à tout votre travail préparatoire, à l’enthousiasme et aux attentes de chacun. Dans la lumière du Seigneur, nous savons que rien de tout cela n’est perdu.

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Rédigé par Philippe

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Publié le 12 Mars 2020

 

"Concernant la distribution de la communion, la liberté des fidèles doit être respectée pour la recevoir dans la bouche ou dans la main.

Nous vivons une période de confusion face à l'épidémie du soi-disant Coronavirus qui nous atteint avec force et frappe à la porte de certaines de nos maisons, laissant la maladie et la mort dans son sillage.

De nos jours, avec raison, les indications, suggestions et normes pour faire face à l'état d'urgence sanitaire provoqué par l'épidémie se multiplient; tout est nécessaire pour rechercher le bien des gens et la disparition rapide de ce mal.

Mais je pense que cela ne suffit pas; En tant que croyants, nous devons tourner notre regard vers Dieu, notre Père, pour prier pour les malades et ceux qui sont morts de ce virus; en plus d'implorer .. de plus nous accorder la santé afin que nous puissions vivre une vie en paix.

D'un autre côté, c'est le bon moment pour regarder nos propres vies et découvrir où se trouve l'essentiel. Nous nous efforçons souvent de tant de choses, nous faisons face à d'autres, nous rendons le relatif quelque chose d'essentiel et nous relativisons l'essentiel. Il est temps de se rappeler que nous sommes vulnérables, plus que nous ne le pensons; que nous avons besoin de la force de Dieu pour marcher dans cette vie; que nous ne pouvons pas laisser de côté la consolation et la force du sens que nous donne le fait de savoir que nous sommes enfants de Dieu, "que dans la vie et dans la mort, nous appartenons au Seigneur".

Maintenant, plus que jamais, nous devons renouveler notre confiance en Dieu, retrouver l'espoir dans ses promesses, raviver en nous le don de la charité. La peur est un autre virus qui nous paralyse, débarrassons-nous de cette peur. Ne nous enfermons pas, pour notre bien, ouvrons-nous au bien des autres, pratiquons la charité avec ceux qui passent un mauvais moment.

Pour tout cela, je demande à tous les fidèles du diocèse d'intensifier la prière pour les malades et leurs familles, ainsi que pour les défunts. Je vous offre quelques indications:

1. Aux messes, faites des demandes lors de la prière des fidèles, qui peut se terminer par la prière que nous proposons ci-dessous.

2. Ceux qui prient la liturgie des heures, demandent cette intention dans Les Laudes et les Vêpres.

3. Dans les lieux d'adoration eucharistique, faites des prières spéciales pour la fin de l'épidémie et pour les malades et les défunts.

4. Nous pouvons offrir la prière du Saint Rosaire pour ces mêmes intentions avec la confiance que l'intercession de la Vierge est toujours puissante.

5. Chacun, dans sa prière personnelle, présente au Seigneur la situation dans laquelle nous vivons et demande le don de la confiance et de l'espérance.

Je vous propose cette prière que chacun peut faire individuellement ou en commun:

«Dieu tout-puissant et miséricordieux, regardez avec compassion notre affliction, soulagez la fatigue de vos enfants et confirmez leur foi, afin qu'ils aient toujours confiance sans hésitation dans votre providence paternelle. Soutenez les malades et accordez-leur la santé et donnez la vie éternelle au défunt. Nous vous en supplions par l'intercession de Marie, santé des malades ». Je demande aux prêtres, comme nous l'a rappelé le Pape François, d'accompagner les malades et la santé, en leur apportant la force de la Parole de Dieu et de l'Eucharistie. Invitez vos fidèles à regarder Dieu dans la prière et partagez avec eux les orientations de cette lettre.

Je demande aux religieuses contemplatives d'intensifier leur prière et leur offre pour cette intention.

À la Mère du Seigneur, Sainte Marie, nous confions notre vie et lui demandons de nous protéger de tout mal.

Avec mon affection et ma bénédiction.

+ mgr Ginés, évêque de Getafe

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Rédigé par Philippe

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Publié le 11 Mars 2020

 

saint Joseph et progrès. 

      Le mot progrès signifie étymologiquement marche en avant; c'est un mouvement ascensionnel vers ce qui est mieux, plus parfait, plus grand, plus élevé; c'est une montée, et, en même temps, une dilatation , un accroissement, un agrandissement.

   N'y a-t-il pas lieu de vous étonner que j'assemble ces deux mots: Joseph et progrès? 

   Que le fils du vieux patriarche Jacob fût un homme de progrès, nul ne le conteste. Pâtre encore à seize ans, puis esclave et prisonnier, bientôt il prend son essor qui l'emporte jusque sur les marches du trône de la riche et savante Egypte. Parti de rien, il ne cesse de s'élever, il devient le chef d'une grande nation, le sauveur de tout un peuple. 

   Oui, celui-là grandit, celui-là eut des accroissements merveilleux. Mais l'ouvrier de Nazareth? Est-ce qu'il n'est pas la contradiction du même progrès? Satisfait de sa modeste condition, il n'a pas cherché à en sortir, ni songé à l'améliorer; sa vie est restée humble, et pauvre sa maison; sa fin est mystérieuse comme ses commencements. Assurément, de la gloire de ses ancêtres il aurait pu recevoir quelque splendeur; mais cette splendeur n'eût été encore qu'un déclin; et, d'ailleurs, Dieu a si bien pris soin d'en affaiblir graduellement l'éclat, que le dernier descendant de la famille royale de David, tombé dans la pauvreté, est réduit, pour vivre, à travailler de ses mains, en sorte que l'illustration antique ne fait qu'accentuer l'obscurité présente.

   Le premier Joseph n'a cessé de monter et de grandir; le second , semble-t-il n'a fait que descendre et diminuer . Cependant, c'est à celui-ci surtout que s'appliquent les paroles de Jacob :" Filius accrescens Joseph, mon fils Joseph grandit, mon fils Joseph va toujours croissant." Joseph, fils de Jacob, n'était qu'une figure; Joseph de Nazareth est la lumineuse réalité. 

   Un philosophe dont le génie chrétien eut des intuitions prophétiques , a fait, en quelques lignes, la comparaison entre les deux Joseph, et , en deux mots, indiqué la supériorité du second sur le premier : " Tous deux furent les hommes du mystère et le rêve  leur dit ses secrets : Tous deux furent instruits en rêve, tous deux devinèrent les choses cachées. Penchés sur l'abîme, leurs yeux voyaient à travers les ténèbres. Voyageurs nocturnes, ils découvraient leur route à travers les mystères de l'ombre. Le premier Joseph vit le soleil et la lune prosternés devant lui. Le second Joseph commanda à Marie et à Jésus; Marie et Jésus obéissaient.

  Aucun homme eut-il jamais semblable dignité et connut-il de telles ascensions? Qu'importe que  le diadème de ses ancêtres ne couronne pas sa tête! qu'importe que ses mains se durcissent à manier les rudes instruments de son labeur, et qu'il mange un pain gagné à la sueur de son front! Dieu a discerné ce pauvre ouvrier, il le sort de la boue, il l'élève au-dessus des rois, il lui confie des fonctions si augustes que le langage humain se sent impuissant à en exprimer toute la surnaturelle et incommensurable grandeur. Il est l'époux de Marie, et Marie lui obéit ; il est le gardien de Jésus, et Jésus lui obéit. Il est le représentant, le fondé de pouvoirs du Père céleste, qui lui délègue son titre avec une telle plénitude que le Verbe incarné est appelé le fils de Joseph, non seulement par le peuple, mais par la Vierge elle-même; il est comme l'ombre qui plane sur Marie pour voiler les mystérieuses et ineffables opérations du Saint-Esprit, dont il devient ainsi le coopérateur ! Filius accrescens Joseph, filius accrescens. 

   Est-il besoin d'ajouter qu'à ces progrès en dignités correspondaient des progrès en vertus? " C'est une règle générale, dit saint Bernardin de Sienne, que quand Dieu , dans sa bonté, appelle une des ses créatures raisonnables à quelque service de choix ou quelque dignité éminente, il donne à cet être privilégié toutes les grâces qui lui sont nécessaires pour remplir sa mission. 

   Or les fonctions de Joseph étaient uniques: uniques par conséquent, furent non seulement les grâces qu'il reçut, mais les vertus qu'il du pratiquer avec une perfection toujours grandissante pour être à la hauteur de sa mission d'époux de Marie et de père nourricier de Jésus .

    Si l'âme qui a reçu la blessure de la divine charité s'élève ainsi, portée par de mystérieuses ailes, vers les sommets de la perfection, quel doit être l'élan du vol de l'âme de Joseph non pas seulement blessée, mais embrasée, consumée, dévorée par l'amour de Jésus! 

   Oui, dévorée par l'amour de Jésus! Si, en effet, une rapide conversation, le long d'un chemin , avec le divin Maître, suffit pour rendre brûlant le coeur des deux disciples d'Emmaüs hésitants et découragés, comment , au contact habituel et familier du coeur de Jésus , le coeur de Joseph eut-il pu ne pas être un foyer dont la flamme devenait chaque jour plus ardente et plus active? Filius accrescens Joseph: à mesure qu'il grandissait en dignités, Joseph grandissait en grâces..

abbé Artaud. 

 

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Rédigé par Philippe

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