Publié le 24 Août 2017

Rédigé par Philippe

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Publié le 23 Août 2017

 

very nice, trop beau ! bravo .

 

"Thanks so very much!" Nathan.   ! 🙂

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Publié le 23 Août 2017

" Bénissez Dieu, vous ses anges, qui êtes puissants et forts, et qui exécutez ses ordres, en obéissant à la voix de sa parole."

ps. CIII hebr. V,20

 

   Le fondement de notre relation aux saints anges et de la dévotion que nous leur devons est dans l'économie du royaume de Dieu qui nous réunit les uns et les autres, d'une certaine manière, en une seule Eglise.  Ce n'est pas que les anges fassent partie au même titre que nous de l'Eglise militante de la terre; ce n'est pas même qu'ils reçoivent leur vie divine, comme nous, de Jésus et de la croix de Jésus.

   Mais il ne faut pas oublier tout d'abord que, dans le ciel, il se forme une seule Eglise de tous ceux qui vivent pareillement la vie des amis de Dieu: les anges font partie au même titre que les hommes de ce royaume des saints du Très-Haut dont parle le prophète Daniel (ch. VII).

Il y a plus: même si nous envisageons la société chrétienne, le royaume que le Christ s'est acquis par la croix, il est encore vrai de dire que les anges en font partie avec nous. 

Certes, ils n'ont pas été, comme nous, rachetés par la croix du Christ; mais ils doivent à cette croix une nouvelle et sainte fonction, un ministère qui les ennoblit :"  Ils sont tous des esprits au service, dit l'épître aux Hébreux, envoyés comme serviteurs pour le bien de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut " (Hebr. I,14)  En raison de ce ministère qu'ils ont mission d'exercer auprès des rachetés de Jésus, les saints anges tombent , pour ainsi dire, sous l'influence du Christ, seul médiateur de la nouvelle économie de grâce; car c'est de lui qu'ils tiennent la grâce de ce nouveau ministère.

   A ce titre, ils sont assumés et incorporés dans le royaume du Christ , qui est l'Eglise: ils ont leur place dans cette économie de la grâce chrétienne dont le Christ est la source, le Principe et le chef; ils font partie de la société chrétienne au titre d' "esprits au service "; on peut même dire qu'ils font partie, à ce point de vue, de l'Eglise militante, un peu comme des soldats d'une autre nationalité, combattant au compte d'un pays qui n'est pas le leur, font en toute vérité partie de l'armée de ce pays et reçoivent , pour la lutte commune, l'impulsion de son chef.

Aussi saint Thomas n'hésite-t-il pas à dire que les anges font partie avec nous du corps mystique du Christ et de l'Eglise.  et Bossuet écrit magnifiquement :" Toutes les créatures visibles et invisibles sont quelque chose à l'Eglise.  Les anges sont ministres de son salut , et par l'Eglise se fait la recrue de leurs légions désolées par la désertion de Satan et de ses complices; mais dans cette recrue, ce n'est pas tant nous qui sommes incorporés aux anges que les anges qui viennent à notre unité, à cause de Jésus, notre commun chef, et plus le nôtre que le leur."

   Il suit de là que les anges sont nos frères dans l'ordre surnaturel, nos frères aînés: ils veillent sur nous, ils nous aident.

Nous, nous ne connaissons pas toute la beauté d'une âme en état de grâce, et saint Jean nous dit que notre qualité d'enfant de Dieu ne nous est pas encore tout entière connue  (I Joan III,2) eux, au contraire, voient toute la dignité d'une âme chrétienne. Eux qui servent Dieu en lui-même et l'adorent, ils le servent aussi en nous et l'y vénèrent profondément: et de même que la théologie est la science de Dieu et qu'elle reste science de Dieu quand elle s'occupe de la vie divine en nous, de même que la charité est une vertu théologale et qu'elle reste théologale lorsqu'elle aime la bonté de Dieu participée dans les hommes, de même les anges restent des adorateurs et des serviteurs de Dieu quand ils le vénèrent et le servent en nous.

   Ce sont des anges théologiens, ce sont des anges au coeur et au regard théologal, si l'on peut dire, que nous avons pour nous garder: car dans le " vas fictile " , dans la pauvre enveloppe de boue que nous sommes, ils gardent le trésor de la vie divine, ce germe caché de la gloire, qui est le gage de notre héritage céleste: ils sont en service " pour le bien de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut" .

Aussi Notre-Seigneur voulant condamner le scandale des petits et montrer la souveraine dignité de l'âme chrétienne, nous fait-il considérer que Dieu a commis à la garde de ces petits et de ces âmes un ange de sa cour céleste :" Prenez garde à ne pas dédaigner un seul de ces petits, car je vous déclare que leurs anges , dans les cieux, contemplent constamment la face de mon Père qui est dans les cieux". (Matt. XVIII,10)

Ce texte étonne parfois: on se demande quelle mystérieuse connexion exprime le " car " de Notre-Seigneur. Au sens littéral immédiat, cela revient à dire ceci : Ne méprisez pas ces petits, puisqu'ils sont si chers à Dieu que celui-ci a député à la garde de chacun d'eux un ange de sa cour . Mais Pie X ne demeurait-il pas dans la ligne et l'intention de cette parole du Christ quand, s'adressant aux petits enfants venus le remercier de leur avoir donné Jésus, il leur disait " Hélas! ces gardiens célestes, trop souvent , sont attristés et saisis d'horreur, quand ils découvrent , dans les âmes qui leur sont confiées, la dépravation et les souillures du péché. Les anges des enfants, au contraire, sans être jamais distraits, par leur sollicitude, de la vision bienheureuse de Dieu, qu'ils voient face à face dans son éternelle lumière, le retrouvent encore dans leur âme, où il se reflète, comme dans un miroir d'innocence, de pureté et de candeur. '

   Nous tenons ici un motif de beaucoup prier les saints anges, en même temps qu'une des raisons pour lesquelles nous les prions si peu. Nous avons très peu la notion, pourtant familière aux chrétiens des premiers âges et aux théologiens de race, de la beauté d'une âme amie de Dieu, et l'idée que, vraiment notre âme est un ciel dans lequel Dieu habite.

   Un des motifs qui reviennent souvent dans les anciennes inscriptions ou les textes primitifs du christianisme est le souci de "  garder brillant le sceau de son baptême", et l'on sait que plusieurs spirituels interprètent l'invocation du Pater: Notre Père, qui êtes aux cieux = dans le ciel de notre âme .

   Ainsi les anges, les "anges de la Face " , les " anges de la Présence " ne  quittent pas la face de Dieu pour s'occuper des chrétiens, car, dans l'âme de tout chrétien, il y a un reflet de la face de Dieu.

   Quant à nous, dans la mesure où nous prenons conscience de cette beauté de l'âme juste, dans la mesure où nous avons le sens des valeurs spirituelles, nous sommes pénétrés d'un immense désir de ne pas ternir l'image du Père en nous, nous sommes saisis d'une intense volonté de chasteté spirituelle, et nous nous prenons à aimer, à prier ces frères si purs, qui voient toujours la face de Dieu.

 

dominicus. 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 23 Août 2017

 

 

   Il est une autre considération qui nous aide à comprendre l'utilité des saints anges et nous invite à nous tourner vers eux: c'est que, comme nous en avertit saint Paul, " nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, contre les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans l'air." (Ephes. Vi, 12).

   Les grandes luttes du monde sont des luttes spirituelles; ce sont les idées qui mènent le monde, et, dans les grands conflits humains, il y a toujours une opposition d'évangiles.

    Une déviation doctrinale minime et que, grossiers que nous sommes, nous percevons à peine, peut avoir, dans le monde spirituel , un retentissement incalculable; elle peut empêcher la croissance dans la charité d'une multitude d'âmes;  mais, en vérité, une seule âme, un seul degré de charité en plus ou en moins dans une seule âme rachetée du sang du Christ , c'est une réalité spirituelle incomparablement plus importante que tous les mondes sensibles.

   Comme le dit Pascal, "tous les corps et tous les esprits ensemble, et toutes leurs productions ne valent pas le moindre mouvement de charité; car elle est d'un ordre infiniment plus élevé."

   Il nous faut donc, dans l'ordre spirituel, être d'une fidélité et d'une chasteté souveraines à l'égard de la vérité, puisque l'or pur de la charité se changerait, sans elle, " en un plomb vil" . Et si nous manquons à cette charité spirituelle, si nous diminuons et adultérons de quelque manière la vérité, nous tomberons de ces chutes lamentables telles que seuls peuvent en connaître ceux qui avaient d'abord été appelés à un haut degré d'union à Dieu.

   Or, vis-à-vis de ces valeurs spirituelles, nous sommes des myopes: nous ne savons pas exactement où est le devoir, où la vérité, où la voie de la fidélité; nous sommes changeants, impressionnables, faciles à tromper; il nous faut , comme s'exprime la Liturgie de saint Jean Chrysostome, " un ange de paix, un fidèle conducteur, un gardien de nos âmes et de nos corps" .

   Cette aide d'un ange de lumière est d'autant plus nécessaire que contre nous travaillent d'autres anges, ceux auxquels pense saint Paul lorsqu'il nous dit  :" Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux embûches du diable. Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les princes, les puissances... " (Ephes. VI , 11,12)

   Nous touchons ici à un point souvent oublié et dont l'Evangile et saint Paul, pourtant, nous avertissent nettement: l'existence et l'activité contre l'Eglise qui est le règne de Dieu ici-bas, d'un anti-règne, d'une anti-Eglise  - comme le rappelait le Cardinal Sarah hier à Luçon - qu'il nous faut représenter non d'une façon enfantine, dans le décor suranné de quelque Grand-Orient de fantaisie, mais comme un ensemble de forces spirituelles personnelles en travail contre tout ce qui est rédemption par la Parole et la Croix du Christ.

   Saint Jean appelle Satan " le prince de ce monde " (Jo, XII , 31; XIV, le monde désignant dans son vocabulaire, tout le plan spirituel étranger et opposé à la lumière et à la médiation du Christ;  de même saint Paul, reprenant le mot même dont se sert saint Jean, rappelle à ses convertis qu'ils marchaient autrefois " selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit maintenant dans les fils de la désobéissance" (Ephes. II,2)

   Il y a deux ordres, deux princes, deux cités qui s'affrontent. Aussi Notre-Seigneur liait-il la venue du  règne de Dieu au pouvoir et au fait de chasser les démons Matth, XII,(28 ) et c'est là un pouvoir que, très formellement - nous n'y croyons pas assez - il a transmis à son Eglise: il lui indiquait ainsi l'un des principaux points d'application de son activité militante, lui rappelant seulement, au surplus, que cette grâce n'est pas la plus grande qu'il lui a faite, et qu'elle doit se réjouir surtout d'être l'héritière du royaume des cieux. Jésus , venu pour perdre les démons, a définitivement vaincu leur puissance sur la Croix : et c'est là que le prince de ce monde "a été jeté dehors " (Jo. XII, 31) seulement, la manifestation de cette victoire dès maintenant acquise est différée jusqu'au jour du jugement : c'est alors seulement que les démons perdront tout pouvoir de nuire.

 

"Fratres, sobrii estote et vigilate: quia adversarius vester diabolus, tamquam leo rugiens, circuit quaerens quem devoret: cui resistite fortes in fide."

 

   Mais, dans le temps qui sépare notre rédemption sur la croix du moment où le Fils de l'homme reviendra, nous avons à mener la lutte contre les esprits malins.

   Or les mauvais anges, avec l'acuité de vision des purs esprits, connaissent beaucoup mieux que nous les grands courants spirituels, les ressorts de l'âme humaine, " la pente générale des affaires, le noeud secret de notre temps"; ils inspirent et guident la lutte contre le royaume de Dieu sur la terre. La véritable lutte dans l'Eglise ne s'exerce pas seulement ni principalement contre les séductions de la chair, mais contre celles de l'esprit: il faut à tout prix sauver la chasteté des âmes, la pureté de la doctrine pour la pureté de la charité; aussi l'Eglise demande- t- elle " d'éviter d'être touchée par les mauvais anges, afin de suivre DIEU SEUL, avec une âme très chaste " ( Collecte du XVII dim. après la Pent. ) .

   On comprend mieux pourquoi un homme comme saint Thomas d'Aquin, prédestiné par Dieu à être le théologien par excellence de l'Eglise, devait recevoir des grâces qui feraient de lui le Docteur Angélique. Et s'il est dans l'Eglise un " Ordo doctorum" plus spécialement destiné à procurer la pureté de la charité par la pureté de la foi, ceux que Dieu appelle à un tel office dans le Corps de l' Eglise ne doivent-t-ils pas rechercher plus que d'autres le commerce et l'aide des anges ?

   Contre Lucifer qui connaît, apprécie et tente de pervertir les valeurs les plus hautes, les plus délicates, nous qui sommes faits de boue et qui devons , cependant être les lumières du monde, nous avons besoin des anges !

   Parce qu'ils donnent à Dieu une gloire incomparable, parce qu'ils sont pour nous des frères aînés qui gardent en nous le reflet de la face de Dieu, parce que notre véritable combat n'est pas contre la chair et le sang, mais contre des forces spirituelles beaucoup plus fortes que nous, nous devons beaucoup aimer et beaucoup prier les saints anges.

   Dieu nous demandera compte, aussi, de cette miséricorde qu'il nous a faite de donner à chacun de nous, pour nous aider à revenir à lui, un ange de sa Face.

 

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Publié le 22 Août 2017

 

site internet

Mikhail Dubov est diplômé de l'Université Paris-Est Marne-la- Vallée en 2016 et travaille actuellement à Londres en tant que spécialiste en data-mining.

Il a remporté plusieurs prix dans des concours internationaux, notamment le 3ème prix du jury et le prix de la presse lors du Concours des Grands Amateurs de piano à Paris en 2014. Mikhail Dubov est un pianiste très actif. Il possède un large répertoire, qui s'étend du baroque à la musique contemporaine et inclut des chefs-d’œuvre méconnus de la musique russe, en particulier de compositeurs comme Nikolaï Medtner, Sergueï Taneïev, et aussi Nikolaï Golovanov, dont il est le premier pianiste à avoir joué la musique en France. Il forme un duo avec la pianiste Polina Rendak et accompagne également régulièrement son père, Sergei Dubov, altiste principal de l'Orchestre National de Russie.

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Publié le 22 Août 2017

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Publié le 22 Août 2017

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Publié le 22 Août 2017

 

 

 

 

 

quelle conversation ! ... c'est très joli chez toi , bravo .Mikhai, je suis invité !

36 h  (3 474,2 km) via M1 ok j'arrive ! ça marche !

Ryazan 2 heures de Moscou, très court 36h je préférais les 48 ou 72 .. bon je l'ai fait rigoler .. pas mal. 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 22 Août 2017

Le 1er septembre aura lieu la fête patronale du monastère Donskoï à Moscou, qui est dédié à l’icône de la Mère de Dieu « du Don ». L’icône miraculeuse de la Mère de Dieu « du Don », qui se trouve en permanence à la galerie Tretiakov, sera transportée au monastère pour que les fidèles puissent la vénérer. Le patriarche de Moscou Cyrille a donné sa bénédiction au transport de la sainte icône, qui bénéficie du soutien de la préfecture du district Sud de la capitale et de la galerie Tretiakov. L’icône séjournera au monastère Donskoï du 31 août jusqu’au 3 septembre. Pendant ce temps, des offices d’intercession et l’acathiste à la Mère de Dieu seront célébrés tout le temps. Le jour même de la fête, le patriarche de Moscou Cyrille célébrera la liturgie solennelle au monastère Donskoï. On suppose que cette icône du XIVème siècle a été peinte par saint Théophane le Grec. Il est dit dans les chroniques que l’icône a été transmise au prince Dimitri Donskoï avant la bataille de Koulikovo contre les Mongols, par les Cosaques du Don et « le peuple chrétien de rang militaire ». Depuis lors, l’icône a été vénérée comme protectrice de la Russie. En 1591, pour commémorer l’aide de la très sainte Mère de Dieu à la ville de Moscou a été commencée la construction de la petite église, le premier édifice en pierre du futur monastère Donskoï. À partir de cette époque, des processions annuelles, depuis le Kremlin jusqu’au monastère Donskoï, avaient lieu chaque année et étaient devenues une tradition. Les empereurs et les membres de la famille impériale y participaient. Après la renaissance du monastère Donskoï a été rétablie la tradition de la venue de l’icône dans l’enceinte du monastère pour y être vénérée. On peut faire sur ce site un tour virtuel de ce monastère.

orthodoxie. com

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Publié le 22 Août 2017

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