Publié le 7 Mars 2019

elle est au mois de mai la madame ! c'est Natalia .. la place Rouge était vide ... Natali...j'ai pris rendez-vous! hu hu hu 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Mars 2019

   " Il sera mené à la mort comme une brebis, et il n'ouvrira pas la bouche, à l'instar de l'agneau muet devant son tondeur."

   Isaïe , ayant prophétisé les souffrances et les causes des souffrances du Messie, annonce également la manière admirable avec laquelle il endurera ses souffrances. Puis il nous rend attentifs sur la grandeur de cette innocente victime. Comment le divin libérateur souffrira-t-il ? Comme une brebis qui n'ouvre pas la bouche pour se plaindre, ni gémir sous la dent des loups et sous le couteau de l'égorgeur, ou comme l'agneau calme et paisible, sous les ciseaux du tondeur. Dans la toute violente faite à l'agneau divin, ce n'est pas seulement la laine, le vêtement qui lui est enlevé, mais la peau, la chair, le sang, la vie, par la flagellation , la couronne d'épines, le crucifiement; et il souffre ces horribles tourments, sans se plaindre, sans gémir, ni résister, avec une patience inaltérable. Aussi lorsqu'on décompose le nom de Jésus dans la langue grecque on trouve par anagramme " Vous êtes la brebis, l'agneau, la victime par excellence."

   La vue d'une brebis et celle d'un agneau qu'on conduisait à la tonte ou à la boucherie faisait fondre en larmes saint François d'Assise. L'image lui rappelait le divin modèle . La patience inaltérable de la victime du Calvaire enfantera des imitateurs. Les apôtres, les martyrs, les confesseurs de tous les temps et de tous les lieux s'efforceront de l'imiter en face de leurs persécuteurs et de leurs supplices. Au Christ, le père du siècle futur, commença une nouvelle race d'hommes. Ils marcheront sur leurs traces, ils se laisseront égorger sans plainte ni résistance, même avec joie, pour la cause de Dieu et de la vérité.

  Le prophète , ayant annoncé les souffrances indicibles et la patience admirable du Sauveur , nous rend attentifs sur l'incomparable grandeur de celui qui a été retranché de la terre des vivants par suite de ses angoisses et de la sentence inique de ses juges.

   Il demande hardiment au ciel et à la terre :" Qui racontera sa génération? Il défie toute intelligence créée de pouvoir la comprendre et la définir .

   Oui, la génération divine et la génération humaine du Christ sont mystérieuses et ineffables. Qui peut les sonder et les comprendre? La génération divine est éternelle dans le sein de son Père : sa génération humaine dans le temps est opérée par le Saint-Esprit dans le sein d'une vierge, ayant comme après l'enfantement; génération où l'humanité et la divinité sont pour toujours unies d'un lien indissoluble et ne forment plus qu'une personne divine.

   Le prophète nous a rendus attentifs sur celui qui souffre, sur ce qu'il souffre et comment il souffre, sur la grandeur de la victime et sa charité inépuisable, qui l'a porté à être mis au rang des scélérats, à être crucifie entre deux voleurs, et à prier pour ses ennemis. Isaïe nous annonce aussi ce qui se passera à son Sépulcre et les merveilleux effets de ses souffrances.

   Le Seigneur donnera des impies pour garder son Sépulcre et des riches pour l'ensevelir après sa mort.

   N'est-ce pas ici, avec une clarté aussi évidente que celle du soleil, la prophétie littéralement accomplie de l'enseignement de Jésus-Christ, et celle des soldats gardiens de son sépulcre, ainsi que nous le verrons?

   Quels seront les merveilleux résultats du supplice volontaire et honteux du Christ? De sa mort sortira une postérité innombrable, qui embrassera tous les temps et tous les lieux. Il sanctifiera cette nouvelle humanité, par son exemple, sa doctrine, ses sacrements; il lui distribuera les dépouilles des forts; il vaincra par elle Satan et les puissances aériennes, les monarques, les chefs des peuples , et lui donnera les richesses et les temples enlevés à ses ennemis. Il sera le vrai froment qui se multipliera en terre; le vrai pélican qui vivifiera ses enfants.

   Dum perit, parit; il sera le vrai Abraham, dont les générations seront plus nombreuses que le sable de la mer et les étoiles du ciel.

   O âme chrétienne, à l'imitation de saint Bernard :" Souvenez-vous donc toujours de ce qu'a souffert le divin Maître, dans ses prédications, dans ses courses, dans ses jeûnes, ses veilles et ses larmes; : n'oubliez jamais les insultes, les crachats, la flagellation les épines, les plaies de ses mains, de ses pieds, de son coeur. Ce souvenir sera votre force et votre stimulant, afin de n'être pas complice du sang du juste versé sur la terre. "

   Suivant la recommandation de saint Augustin :" Voyez sans cesse les plaies du crucifié, le sang du mourant, le prix du rachetant, les cicatrices du ressuscité. Il a la tête inclinée pour vous baiser, les bras étendus pour vous recevoir, tout le corps exposé pour vous racheter. En pensant à ces choses, mettez-les dans la balance de votre coeur, afin que Jésus-Christ soit tout entier dans votre coeur, comme il fut tout entier sur la croix."

abbé Bernard

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Rédigé par Philippe

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Publié le 6 Mars 2019

 

prière de persévérance

monastique.
+

 

Très Sainte Vierge Marie avec une entière confiance en votre coeur de Mère, je vous prie instamment de prier Votre Fils notre Dieu de mener à bonne fin l'oeuvre qu'il a commencé en moi et de commander à sa grâce de venir à mon aide, pour ce que ma nature a de moins possible,  car sans Vous, je ne puis ni ne veux rien faire.

 

Santísima Virgen María, con plena confianza en el corazón de tu Madre, te exhorto a orar a Tu Hijo nuestro Dios para que lleve a buen término la obra que comenzó en mí y para que ordene a Su gracia que venga en mi ayuda, pues lo que mi naturaleza tiene menos posibilidades porque sin Ti, no puedo y no haré nada.

 

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Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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Publié le 5 Mars 2019

 

 

Juan José Castañón Fernández,

Né à Moreda en 1916. En 1928, il entra au séminaire de Valdediós, où, en raison de son apparence enfantine, on l'appela "Castañín". Ceux qui ont vécu avec lui ont manifesté qu'il avait une dévotion particulière à la Vierge et un amour déterminé pour sa vocation sacerdotale, qu'il défendait quand on essayait de l'éloigner de ses desseins. Il avait 18 ans quand on lui a tiré dessus.

 

 

 

 

 

 

 

José María Fernández Martínez

Né à Muñón Cimero (Pola de Lena), en 1915. Durant son enfance, il fut élève de l'école des Maristes de Pola de Lena. Ses amis se souviennent de lui comme étant "très gentil, sociable et joyeux". Il entra au séminaire en 1927. Il s'inquiétait de la situation politique et était conscient du danger qu'il courait en disant à ses proches que dans la cour du séminaire "on les insultait et leur jetait des pierres".

 

 

 

 

sIxto Alonso Hevia

Dès son plus jeune âge, il a voulu entrer au Séminaire. Il était originaire de Poago, bien qu'il vivait à Luanco. Il était l'aîné de onze frères. Il a été capturé quand la guerre a éclaté avec son père. Les raisons invoquées étaient que son père était catholique et qu'il était séminariste. Les frères se souviennent qu'il disait à ses parents : " S'il m'arrive quelque chose, vous devez pardonner ". Il avait 21 ans.

Il entra au séminaire de Valdediós au début du mois d'octobre 1929, alors que les séminaristes se préparaient à célébrer la fête de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Patronne des Missions. Octobre est aussi le mois du Rosaire et le mois de la Mission, et notre protagoniste n'a laissé passer aucun jour sans prier le chapelet ou prier pour la propagation de la foi. Ses compagnons se souviendront aussi de sa passion pour l'évangélisation, soulignant sa collaboration constante avec l'Académie d'études missionnaires du Séminaire.

Le nom de sa mère sur terre était le même que celui de sa mère au ciel, dont il était un grand dévot. Ses camarades de classe disaient que quand il n'étudiait pas ou ne jouait pas au fronton, il était toujours aux pieds de la Vierge de Valdediós qu'il aimait tant et celle qui mettait tant de prières à ses pieds. De même, qu'il soit à Luanco ou à San Jorge de Heres, il n'y a pas un jour où il ne vint pas à un autel de la Vierge pour lui manifester son amour, pour égrener une prière ou pour laisser une fleur. On pouvait l'imaginer aujourd'hui avec sa finesse et sa soutane à travers les rues de San Jorge de Heres, sur le chemin de la Chapelle de la Vierge de la Lumière pour remplir son obligation de fils.

 Comment dans la baie de Luanco, il nageait jusqu'à la mer dans le sillage des bateaux de charbon de bois et plongeait comme un vrai professionnel pour ramener à terre le plus de charbon de bois possible. Puis il les séchait au soleil et les emportait chez lui où il gagnait beaucoup d'argent. Ainsi, à la fin de l'été, il est retourné au séminaire, sa mère a dû chauffer la maison et la cuisine pendant l'hiver, sans avoir à dépenser l'argent qu'ils n'avaient pas. Sans aucun doute, ce fait nous en dit déjà long sur la grandeur de l'âme de Sixto.

Beaucoup de définitions nous viennent de lui et en aucun cas il ne s'en sort mal : sérieux et affectueux, agréable, avec un caractère particulier ; il ne s'est jamais fâché, il ne pouvait pas se battre... il était grand garçon, aux yeux bleus et très proche de sa mère. Même certains membres de sa famille et certaines de ses connaissances ont commenté : " Il était difficile de trouver des défauts ".

Il a été le premier de sa classe, comme son camarade de classe Rafael Somoano Berdasco l'a toujours reconnu publiquement. Il a été très brillant dans ses études et dans tout ce qui est académique qui, en outre, se distingue également dans sa vie de piété et dans sa coexistence avec les compagnons avec lesquels il a partagé les compétences sportives.

Il rayonnait d'un grand amour pour l'Église, comme en témoigne sa prière constante pour le Pontife romain, qu'il vénérait certainement. Il jouit d'un talent naturel privilégié qui lui permet de se surpasser dans le nombre de reconnaissances académiques et exceptionnelles qu'il reçoit chaque année.

Ses camarades de classe se souvenaient toujours de sa facilité d'élocution, de sa dextérité oratoire et de l'excellence qu'il offrait à la déclinaison, ce qui faisait de lui un habitué des soirées littéraires organisées dans le séminaire les jours de fête.

Intervenant devant le tabernacle, il n'a jamais négligé de visiter le Saint-Sacrement à tout moment de la journée. Il a aussi suivi avec beaucoup d'intérêt et d'affection les apostolats de "l'Action Catholique", ainsi que les publications qui sont arrivées à la bibliothèque du séminaire.

L'amour de sa vie était sa propre vocation, au service de laquelle il mettait tous ses talents avec l'illusion d'escalader un jour les marches de l'autel. Quand il était en vacances à Luanco, il essayait de passer inaperçu ; sans aucun doute, il était humble et authentique. Dans la paroisse Sainte-Marie, il se tenait toujours à l'arrière pour prier dans les endroits les plus sombres et où presque personne ne remarquait sa présence.

Même lorsqu'il était malade, il n'a pas manqué la Sainte Messe, ce qu'il a fait jusqu'à son arrestation. Au contraire, il n'aimait pas du tout la politique, alors qu'au séminaire cet intérêt grandissait de plus en plus.

Poète de la vie, ami même de ses bourreaux


Après avoir terminé sa troisième année de philosophie et pendant ses vacances à Luanco, il a été arrêté avec son père. Ses accusations : "aller à la messe", l'une pour être séminariste et l'autre pour être le père d'un futur prêtre. Les deux ont été arrêtés dans l'église de Luanco, qui servait de prison dans la région. Là, aux pieds du Saint Christ du Secours qu'ils avaient tant prié et chanté, ils doivent maintenant vivre des heures de passion et de croix sous son regard et soutenus par sa grâce. Comme s'exclame son hymne : "A tes plantes, Christ du Secours, tout le peuple vient t'adorer".
Comme la nourriture était déjà rationnée et que les miliciens qui commandaient à Gozón savaient à peine lire ou écrire, ils chargèrent Sixte de toute la paperasse et des comptes qu'ils avaient à remplir : abécédaires, chiffres, correspondance ?

Comme c'était lui qui était chargé de toute la coordination de la distribution de la nourriture, il a dû écouter beaucoup de mauvaises paroles ; un jour des hommes sont venus attirer son attention en disant : "Entendez-vous si curilla, croyez-vous que vous pouvez donner une seule miche de pain à un homme qui travaille ? Puis ils lui ont donné une forte raclée, en déchirant les vêtements qu'il portait. Il passa près de la maison, et sa mère, le voyant griffé et déchiqueté, lui demanda : "Sixto mon fils, que s'est-il passé ? mais il minimisa son importance en disant : "Rien mère, je suis tombé quand je suis allé chercher du bois de chauffage et j'ai mis la main dessus".

Bien qu'il rêvait de devenir prêtre, il pensait bien que sa fin était proche. Chez lui, dans une photo qu'il avait de sa promotion au séminaire, il a dessiné une petite croix à côté de son visage, et derrière elle il a laissé sa signature. Une des paroles qu'il a dites à sa mère la dernière fois qu'il était à la maison, montre clairement la spiritualité de son âme :

"Mère, s'il m'arrive quelque chose, tu dois pardonner.

Sur le chemin de croix encouragé par un grand prêtre

Son oncle était prêtre de San Jorge de Heres, mais les derniers jours qu'il a passé à la maison, il semble qu'il soit allé se confesser avec le prêtre de Perlora, Don Manuel Pintado, qui était déjà un saint et qui va mourir martyr, laissant un précieux journal écrit dans sa cachette.

 

 noblesse oblige.  pro Deo et Patria

Nos héros et martyrs, sans doute, ont reçu de Dieu le prix auquel ils sont devenus créanciers pour leur fidélité et leur héroïsme ; mais cela ne nous dispense pas de leur rendre aussi nos hommages d'admiration, de grande gratitude, de dévotion fervente et ce sera cette pierre tombale, placée ici aujourd'hui et demain où sera le séminaire, qui parlera pour nous et qui dira à tous ceux qui nous succéderont ou nous visiterons :

le Séminaire d'Oviedo, vantant et perpétuant la mémoire de ses étudiants glorieusement tombés pour leur Dieu et pour leur patrie bien-aimée, héros éclairés, séminaristes et prêtres  martyrs de la Sainte Église de Dieu''.

 

 

 

archidiocèse de Oviedo .

Samedi prochain, le 9 mars, la béatification des neuf séminaristes martyrisés à Oviedo, tués pendant la persécution religieuse entre 1934 et 1937, aura lieu dans la Cathédrale d'Oviedo (Espagne).

Ce sont les Serviteurs de Dieu Ángel Cuartas Cristóbal et huit compagnons martyrs, tous étudiants au Séminaire d'Oviedo (Espagne), assassinés pour haine de la foi pendant la persécution religieuse entre 1934 et 1937. L'aîné de ces martyrs avait 25 ans et le plus jeune avait 18 ans.

La célébration aura lieu à 11 heures dans la cathédrale et sera présidée par le Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Cardinal Angelo Becciu.

Selon les rapports du diocèse d'Oviedo, ces jeunes martyrs sont divisés en deux groupes, ceux qui sont morts pendant la révolution de 1934 et ceux qui ont été tués entre 1936 et 1937.

le 6 octobre, "les révolutionnaires ont tiré sur le séminaire, et les séminaristes se sont enfuis aussi loin qu'ils le pouvaient. Un groupe se cacha, mais ils les trouvèrent et les emmenèrent à la prison de Mieres. Un plus petit groupe s'est réfugié dans un sous-sol. Ils y sont restés toute la nuit, se demandant s'ils allaient mourir martyrs, récitant le chapelet. Comme ils n'avaient rien mangé ni bu, le lendemain, jour 7, l'un d'eux sortit pour voir s'il pouvait trouver à manger. Mais ils l'ont arrêté et l'ont forcé à dire où ils étaient. Tout le monde a quitté le sous-sol sauf le Dominicain et un séminariste. Ils ont été emmenés dans la rue et les gens ont commencé à dire'Tuez-les, ce sont des prêtres'. Puis ils ont commencé à tirer.

Angel Cuartas Cristóbal et ses 8 compagnons, élèves du séminaire d'Oviedo martyrs de la guerre civile espagnole entre 1934 et 1937. Le plus vieux avait 25 ans, le plus jeune, 18.
Angel Cuartas Cristobal, né en 1910 dans une famille modeste de Lastres, entré au séminaire en 1923. Il était sous-diacre et était en cinquième année de théologie. Il fut abattu le 7 octobre 1934. Il avait 24 ans.
Gonzalo Zurro Fanjul, né en 1912 à Avilés, entré au séminaire en 1925. Il possédait de grands dons intellectuels et était en deuxième année de théologie. Il est le premier à mourir, le 7 octobre 1934. Il avait 21 ans.
José María Fernández Martínez, né en 1915 à Muñón Cimero (Pola de Lena), entré au Séminaire en 1927. Il étudiait la théologie. Il a été abattu le 7 octobre 1934. Il avait 19 ans.
Sixto Alonso Hevia, né en 1916 et entré au Séminaire en 1929. Il avait terminé sa troisième année de philosophie au début de la guerre. Il a été capturé, mobilisé et envoyé au front à Puerto de Ventaniella. Là-bas, le 27 mai 1937, il a été décapité en criant 'à Dieu'. Il avait 21 ans.
Manuel Olay Colunga, né en 1911 à Noreña, entré au Séminaire en 1926. Il fut capturé pendant la guerre, se trouvait à Gijón et le conduisit plus tard à Fortifier à San Esteban de las Cruces. Il était sous-diacre et allait étudier en cinquième année de théologie. Il a été abattu à Villafría (San Lazaro) le 22 septembre 1936. Il avait 25 ans.
Luis Prado García, né en 1914 à San Martín de Laspra, entré au Séminaire en 1930. Pendant la guerre, il se cacha chez des proches à Avilés, mais il fut découvert et conduit à Gijón. Le 4 septembre 1936, il fut tué criant 'Vive le Christ'. Il avait 21 ans.
Juan José Castañón Fernández, né en 1916 à Moreda de Aller, entré au séminaire en 1928. Il était en troisième année de philosophie. Il a été exécuté le 7 octobre 1934. Il avait 18 ans. Il était le plus jeune de tous.
Jesús Prieto López, né en 1912 à La Roda, entré au séminaire en 1925. Il était étudiant en troisième année de théologie. Il a été exécuté le 7 octobre 1934. Il avait 22 ans.
Mariano Suárez Fernández, né en 1910 à El Entrego, entré au séminaire en 1924. Il était en classe de théologie. Il a été tué le 7 octobre 1934. Il avait 23 ans.

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 4 Mars 2019

 

 

 

"Hoy, si escuchas su voz!"

règle de st Benoît

" Je sais que mon Rédempteur est vivant

et que dans ma chair je verrai mon Dieu."

job

 

 

 

   Quelles que soient les pensées et les agitations des hommes, qu'ils le veuillent ou non, qu'ils confessent Jésus ou qu'ils le nient, qu'ils l'adorent ou qui le blasphèment, qu'ils fléchissent le genou devant Lui, comme le font au ciel, sur la terre, dans l' enfer, les anges, les chrétiens fidèles , les démons, dans un tremblement de crainte, de respect ou d'amour; ou bien qu'ils l'offensent, qu'ils l'insultent à plaisir: qu'ils vénèrent sa croix adorable, le signe de rédemption, en vivant à son ombre, à ses pieds, en fondant en elle leurs plus chères espérances, en la posant avec bonheur et confiance sur leur coeur de chrétien, sur leur poitrine de prêtre, de vierge, de pontife, en la dressant sur nos autels, sur nos tabernacles, au sommet de nos temples, sur tous les chemins de la vie, sur la tombe des morts , toujours respectée; ou bien qu'ils l'abattent, qu'ils la détachent d'une main sacrilège et téméraire , comme on l'a vu  ailleurs pour la fouler aux pieds et la jeter au rebut: qu'ils professent la croyance en sa présence réelle dans la Sainte Eucharistie, comme vous le faites solennellement tous les jours; ou bien qu'ils se détournent de Lui, qu'ils l'abandonnent, qu'ils l'oublient dans le fond de son tabernacle comme un mort enseveli dans le fond de son tombeau, rien n'y fait, rien n'y fait:

Ne nous y trompons pas !

   Il était hier. Il est aujourd'hui et Il sera demain, dans tous les siècles, " Jésus-Christ, Vivant, Vainqueur, Souverain qui commande, qui règne, Jésus-Christ Rédempteur.

  

   Il était hier  . Voulez-vous entendre, par cet hier de Jésus, votre passé à vous, la série des jours et des années de votre vie écoulée jusqu'à cette heure? O Dieu béni! Dieu d'amour! votre passé à Vous, est tout plein de Jésus Rédempteur!

   En vérité, quand vous êtes venus au monde, ses bras vous ont reçu, ses mains vous ont béni, son coeur vous a aimé, son âme est entrée par la grâce en votre âme; vous avez été purifiés dans les eaux de son baptême, son souffle a chassé le démon de vos coeurs; vous avez grandi à l'ombre de sa croix et de ses divins mystères; vous avez marché sous la tutelle de ses anges, dans la lumière de son Evangile et de sa vérité; son souvenir a toujours consolé vos tristesses; sa grâce vous a soutenu, son pardon vous a sauvé; son nom très doux a fait votre joie; sa chair et son sang vous ont servi de nourriture! O Dieu béni! Dieu d'amour! Votre passé à vous est tout plein de Jésus-Rédempteur. Il était hier pour vous.

 

   Hodie. Hier, c'était une veille, et cette veille c'est l'Eternité; aujourd'hui, c'est le lendemain de la veille, et si vous voulez c'est le temps. Oh ! le temps, Jésus-Rédempteur le remplit de son Etre, comme Il remplit l'éternité. Le temps , jour fugitif, qui naît à cette parole!  " Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre"; et qui finit à celle-ci:" Il n'y aura plus de temps."

   Le temps! image mobile , de l'immobile éternité, pavillon d'un jour donné à toutes créatures dans le sein de l'éternité. Tente légère, ouverte le matin, repliée le soir, car mille ans, ô mon Dieu, ne sont devant Vous qu'un seul jour!  Hodie.

   Le temps, succession des siècles qui s'envolent, cours rapide qui s'écoule, mais sur lequel Jésus-Rédempteur demeure et surnage toujours! Hodie.

   Le temps, il mesure l'existence de toutes les créatures; il naît, il vit, il meurt, il renaît sans cesse avec elles. Mais Celui qui domine le temps et les créatures, sans jamais naître et sans jamais mourir, c'est le Roi immortel des siècles, c'est Jésus-Rédempteur! Hodie!

   Et voilà qu'en remplissant le temps de son Etre, par un prodige de sa puissance et de son amour, Jésus Rédempteur lui imprime un cachet de lui-même, lui communique quelque chose de sa vertu, quelque semblant de sa puissance et de son immortalité.

   En effet le temps indolent et volage de sa nature, s'éveille avec Jésus; il travaille avec Jésus, il travaille sans relâche au triomphe du bien , de l'ordre, de la justice et de la vérité. Il travaille si bien qu'il devient le maître par excellence, et nous le disons tous les jours: le temps est un grand maître. Mais faut-il savoir pourquoi? C'est qu'il porte dans son sein Jésus Rédempteur. Et bien que ce soit dans le temps principalement que le prince de ce monde, que Satan travaille et que ses suppôts travaillent avec lui, en suscitant les troubles et les révolutions de la terre, en soulevant les ténèbres, l'erreur, le mensonge partout, en bouleversant les principes régulateurs des hommes et des sociétés, en confondant dans un effrayant pêle-mêle le bien et le mal, le vice et la vertu ; oui, bien que ce ce soit dans le temps principalement que Satan et ses suppôts travaillent, le temps, pénétré qu'il est de la toute puissance de Jésus Rédempteur, leur résiste et triomphe.

   Il va, le temps, il marche, il avance lentement, trop lentement quelquefois au gré de nos désirs empressés, mais il va toujours , élaborant paisiblement toutes choses, dissipant les ténèbres, écartant l'erreur, et faisant jaillir du sein de la confusion tous les éléments épurés à son creuset, les notions claires, les idées salutaires, les principes rédempteurs de l'humanité.

   Comme nous voyons, après les noires tempêtes et les batailles, le soleil se lever sur le sang et sur les ruines, tranquille et radieux, ainsi le temps, passant par-dessus tout, mais emportant toujours dans son sein Jésus Rédempteur, poursuit sa carrière, belle comme le jour. Hodie.

   Eh ! que serait le temps, je vous le demande, sans Jésus-Rédempteur? que serait-il sans Jésus, c'est-à-dire sans lumière, sans amour, sans beauté, sans espérance? Quoi ! naître, venir dans ce monde sans l'avoir demandé, vivre, souffrir, pleurer, mourir, n'avoir jamais sous les yeux que le spectacle des misères et des fléaux humains: la faim, la soif, la guerre, le sang, la désolation universelle, la destruction permanente, la mort, la tombe, la poussière - car enfin tout cela c'est le temps, et le temps n'est que cela - Que serait-il , si Jésus Rédempteur et compatissant ne venait se mêler à tous ces désastres, à toutes ces ruines?

   Et Dieu lui-même que serait-t-il pour nous, si Jésus ne remplissait pas le temps, en présence de ce gémissement universel de toute créature, en présence de ce grand pleur qui tombe, qui coule sans cesse, intarissable, dans le temps? Aurait-il des entrailles de miséricorde, serait-il un Père, serait-il le Bien, serait-il le Mal?

   Oh! le temps, sans Jésus Rédempteur, serait un épouvantable mystère, une carrière terrible où nous verrions toutes les générations, une à une , tomber et venir se faire égorger sous les regards d'un maître sans coeur, d'un maître impitoyable. Le temps serait un vestibule de l'enfer, l'enfer même et Satan serait Dieu!

   Mais grâce à Jésus, grâce au Rédempteur, Il remplit le temps de son Etre, Il le console et Il l'explique. Le temps, avec Jésus-Rédempteur, c'est l'expiation du péché c'est l'épreuve de la vertu, c'est l'amour de l'homme s'offrant en sacrifice à un Juge, à un Dieu, à un Père qui le voit, l'encourage et le bénit.

  Le temps avec Jésus, c'est le pèlerinage des élus, c'est le passage rapide de ce jour fugitif au jour éternel, Hodie.

   Par rapport à vous-mêmes, quel est aujourd'hui ce présent de Jésus Rédempteur? C'est la grâce de Dieu qui vous est donné avec une grande abondance durant ces jours de salut! c'est sa miséricorde qui vous sollicite; la rémission d tous vos péchés qui vous est offerte à tous dans le sacrement de pénitence; la dignité de la vie que vous recouvrez avec la paix de la conscience, la joie, les douceurs de la piété, de la prière, de la vertu; c'est la participation au corps et au sang de Jésus Rédempteur; c'est la vie divine.

   Voilà le présent de Jésus pour vous; voilà le grand jour qu'il fait lever présentement sur votre âme.

Hodie, aujourd'hui.

mgr. Soulé

 

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 3 Mars 2019

Ian Maloney (violoncelle), 15 ans, est originaire de Hackensack, New Jersey et est en 7ème année à l'école Elisabeth Morrow. Il joue du violoncelle depuis l'âge de trois ans et étudie avec Madeleine Golz à la Manhattan School of Music. Il est lauréat de concours nationaux et internationaux et a été soliste invité avec de nombreux orchestres. Au cours de l'été, Ian a participé à Music@Menlo et au camp musical de Greenwood. Il aime la musique de chambre et joue du piano et de la trompette. En dehors de la musique, Ian aime les statistiques sur le baseball, la lecture et le tennis. naissance 30 mai 2004

 

very nice! de toute beauté. quelle grâce!

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Rédigé par Philippe

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Publié le 2 Mars 2019

 

   Nous sommes miséricordieux pour ceux que nous aimons.  La miséricorde, c'est l'affliction partagée. Or, l'affliction qui nous est la plus spontanée est celle qui provient de notre propre mal: perte d'être aimés, maladies, infirmités. Mais alors, s'il existe des êtres qui sont d'autres nous-mêmes, avec lesquels nous sommes tellement liés qu'ils ne font plus qu'un avec nous, tout de suite, devant leur misère, nous nous affligerons, émus de pitié.  C'est un fait: nous sommes miséricordieux pour nos proches, nos amis, nos compagnons de vie, et nous le sommes dans la mesure où nous les aimons. En revanche, les gens froids, durs , insensibles, peu aimants, offrent un terrain peu propice à l'éclosion de la miséricorde.

   Une des sources psychologique de la miséricorde est donc l'amour que nous avons pour autrui. Mais, il y a des autruis qui ne sont pas nos amis, avec lesquels nous ne sommes pas en relation immédiate; et, pourtant, il arrive qu'ils excitent notre miséricorde. D'où vient donc que nous les prenons en pitié, quand nous les voyons malheureux?

   Cela vient de ce que nous nous rendons immédiatement compte de la possibilité pour nous d'être victimes de pareil malheur, accablés par la même souffrance. Plus nous aurons la perception rapide et nette de cette possibilité, plus nous serons sensibles à la misère d'autrui et portés à la miséricorde.

   C'est pourquoi les vieillards, les sages, ceux qui connaissent la vie et ses retours de fortune, sont facilement inclinés à la pitié. En face du malheur d'autrui, ils se disent :" aujourd'hui à toi, demain à moi-même.  De même les craintifs, les faibles de volonté, habitués à être vaincus et écrasés dans la lutte pour la vie, se sentent constamment vulnérables et, à cause de cela, "réalisent" d'avance la misère d'autrui. Ceux qui ont beaucoup souffert ont facilement compassion. Au contraire, les jeunes, les inexpérimentés, ceux qui sont comblés et auxquels tout réussit, jugent aisément les autres d'après leur propre cas; ils se figurent qu'aucun mal ne peut les atteindre et sont, en général, peu portés à compatir aux misères d'autrui.

    Mais , comme les extrêmes se touchent, il arrive que quelqu'un, accablé de maux, ne prête plus d'attention au malheur du prochain: la pensée absorbante de son mal le rend indifférent à toute autre misère. Dans une catastrophe, dans le sauve-qui-peut, on ne pense qu'à soi, insensible à la détresse des autres.

   Pour la même raison, il y a des gens tellement hantés de leur propre personnalité qu'ils sont inaccessibles à la pitié: tels, les individualistes anti-sociaux, les égoïstes et les orgueilleux. Il y a incompatibilité entre le mépris des autres et la compassion condescendante.

...

 

   Saint Thomas se demande si la miséricorde est la plus grande des vertus. Non, répond-il, c'est la Charité qui a cette primauté. La charité, en effet, nous unit à Dieu, et elle est la cause même de la miséricorde, puisque c'est en aimant Dieu que nous avons pitié du malheur de ceux qu'il aime . Mais la miséricorde n'en est pas moins une haute et grande vertu; elle nous apparente à Dieu, nous associe à l'acte essentiel qui Lui convient. Le geste divin par excellence n'est)il pas de donner à ceux qui n'ont pas? Quand nous exerçons la miséricorde, nous coopérons avec Dieu, nous devenons les instruments de sa bonté.

   Alors , il faut que nous entrions vraiment dans l'attitude requise, il faut que , dans notre coeur, vivent les sentiments du coeur de Dieu. Mais pour cela, quelle transformation la grâce ne doit-elle pas nous faire subir!  Nous sommes durs, impitoyables; nous ne savons guère pardonner; instinctivement, nous acceptions de voir les autres abaissés au-dessous de nous afin de nous glorifier intérieurement de les dépasser; nous n'avons pas de pitié pour leurs défauts, ni de compassion pour leur indigence ou leur ignorance; nous sommes moqueurs, railleurs, méprisants.

   Répudions pareille attitude, si nous voulons aimer, avec la bonté même de Dieu, nos frères les hommes; faisons-nous une âme de bon Samaritain, de père du Prodigue accueillant son fils, de Bon Pasteur, de Jésus pardonnant à Madeleine.

rp Noble op +

 

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Mars 2019

 

 

pour tous mes amis,

 

 

ora pro nobis.

+

   Saint Joseph est beau à contempler dans sa vraie grandeur, toute intérieure, toute spirituelle. Deux choses dénotent en cet ordre la grandeur véritable, deux choses qui sont rares à leur plus haut degré de perfection: c'est de savoir joindre son esprit à toute vérité divine et son coeur au coeur même de Dieu. Penser comme Dieu, aimer comme Dieu. Cela s'appelle théologalement la foi. Ceci , la sainte charité.

    Dans cette foi comme dans cette charité il se révèle à certains égards si proche de nous et si pareil à nous que nous trouvons qu'il nous ressemble comme un frère et que nous croyons pouvoir le copier. Mais à certains autres égards il apparaît si différent et si dépassant que notre dévotion nous porte à nous blottir tout petits contre lui comme à l'ombre d'une splendeur qui ne se reproduira jamais plus. Et notez que ces deux impressions sont également fondées: la spiritualité si haute de cet homme , qui fut si chrétien avant la lettre, sans doute nous demeure inaccessible; mais non pas inimitable, car elle est de même trempe et de même espèce que la nôtre. Son cas est singulier, mais il reste le prototype du nôtre.

   Saint Joseph, il me semble que je peux le définir: Un grand coeur qui a connu un grand amour et a vécu de cet amour.

   Dieu seul a pu lui donner l'un et l'autre, car seul il crée les grands coeurs et forme les grands amours.

   Mais Joseph s'est prêté merveilleusement à l'un comme à l'autre, et ce n'est pas rien que de porter en soi le poids et de sentir le battement d'un grand coeur, et ce n'est pas rien non plus que d'être consumé et transporté d'un grand amour. On connaît assez le solennel aveu:

Seigneur, vous m'avez fait puissant et solitaire

Et vous m'avez sevré des plaisirs de la terre.

   Joseph a eu le mérite de laisser Dieu lui pétrir et lui façonner le coeur , et le mérite d'accueillir toujours magnifiquement le bel amour qu'y voulait imprimer ce même Dieu.

   Nous disons de la très sainte Vierge qu'elle est "mère du bel amour". De son saint époux nous pouvons dire  qu'il est un véritable prince du bel amour. Les grands coeurs ne s'improvisent pas, ni non plus les grands amours. Il y faut de lentes préparations, une grâce toute divine, toute la plasticité humaine. Surtout quand il s'agit comme ici d'un cas inouï de charité. Car il ne se sera jamais rien vu de tel en l'ordre de l'amour.

   Le plus noble coeur d'homme, le mieux fait pour recevoir et pour rendre les plus divines tendresses, tel est saint Joseph.

rp Bernard op+

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Rédigé par Philippe

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Publié le 1 Mars 2019

 

 

 

 

Timofey Vladimirov est né en 2001 à Ufa. Il a commencé à pratiquer le piano à l'âge de 6 ans. Bientôt, le garçon a commencé à se produire dans de sérieux concours internationaux de musique. Timofey étudie actuellement à l'École centrale de musique du Conservatoire de Moscou

 

un très grand moment pour lui, m'a-t-il confirmé ce matin . Bravo Timofey ! very nice.

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Rédigé par Philippe

Publié dans #videos

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Publié le 28 Février 2019

 

Madrid:  un demi-million de personnes vont participer aux cérémonies

La dévotion de Medinaceli au Christ en Espagne et surtout à Madrid est extrêmement ancienne et populaire. Chaque année, le premier vendredi de mars, des centaines de milliers de personnes passent par la Basilique des Frères Capucins au centre de Madrid pour pouvoir embrasser le pied de l'image et lui faire trois demandes.

 - une pour le père Abbé et ses moines.

- une pour le petit Placide

          - une pour tous les amis du petit Placide,

non mais !

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Rédigé par Philippe

Publié dans #spiritualité

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