Publié le 24 Août 2020


objet très précieux: un sourire pour mr. l'abbé.
ad multos annos !
philipus.
chiffre du jour
depuis le 1er Août :
12. 067
« L'homme doit être tout à fait sûr qu'à chaque instant Dieu le regarde du haut des cieux » Saint Benoît
Publié le 24 Août 2020
objet très précieux: un sourire pour mr. l'abbé.
ad multos annos !
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depuis le 1er Août :
12. 067
Publié le 22 Août 2020
diocèse de Luçon
10 h 30
officiel: l'horaire restera inchangé.
+
"J'ai été troublé de réaliser à quel point Dieu est miséricordieux, et combien il est bon pour nous, combien il nous aide et nous aime."
Matteo Farina.
Non sufficientes cogitare aliquid a nobis - Incapables de penser quelque chose par nous-mêmes."
Pareille formule ne veut pas du tout dire que Dieu viendra penser en nous à notre place. Notre intelligence est bien à nous, en effet, intelligence humaine et non divine, et c'est bien nous qui pensons quand nous pensons. Autrement, non seulement le Seigneur n'aurait jamais dit Cogitationes meae non sunt cogitationes vestrae - Mes pensées ne sont pas vos pensées mais l'Eglise, encore, ne ferait point dire aux pénitents dans le confessionnal peccavi nimis cogitatione - J'ai beaucoup péché en pensée.
La formule signifie donc autre chose. Plus précisément deux choses. Elle signifie d'abord que notre faculté de penser est un don de Dieu, car tout ce que nous sommes, donc aussi la pensée, vient non de nous mais de Lui. Elle signifie ensuite que les productions de notre esprit ne sont que corruption et néant quand nous refusons de nous référer à Lui, de conformer nos plans à l'ordre des choses tel qu'Il le veut de toute éternité, de Lui obéir en tout. D'où le psaume : Novit Dominus cogitationes hominum quoniam vanae sunt - Le Seigneur sait que les pensées des hommes sont du vent ; d'où aussi les mots de st Paul dont part notre méditation de ce matin : pécheurs, nous restons incapables de penser, donc de vouloir et de faire, quoi que ce soit de bon par nous-mêmes. Non sufficientes cogitare aliquid a nobis.
Corruption ou nullité sans Dieu qu'on peut constater chez tout un chacun, qu'il s'agisse de soi-même quand on se laisse aller ou de tant d'autres gens autour de soi. J'ai dû supporter l'autre jour, par exemple, dans le train de Poitiers à Tours, la conversation à voix haute, comme s'ils étaient seuls, d'un garçon et d'une fille d'environ vingt-cinq ans : il n'y en avait que pour le manger, le boire, l'argent, le sexe, l'image complaisante de soi et la dépréciation des absents. Bref, à pleurer à chaudes larmes pendant quarante-cinq minutes ! Comment expliquer cela ? Par l'athéisme pratique dont la jeunesse est aujourd'hui comme repue par l'exemple qu'elle reçoit de la culture ambiante. Sans Dieu, oui, nous n'enfanterons jamais que du vent, et les jeunes non moins que les vieux ...
Même chose en plus grand, donc en plus grave en un sens, avec la société et ses lois scélérates. A force de prétendre concevoir l'homme individuel et collectif sans se soucier du dessein divin qui est la loi même de toute humanité vraie, la société finira peu à peu en bouillon hystérique, où tout se mêle, genres, sexes, fonctions, où tout se défait, en premier les liens essentiels de parenté et de filiation, et finira, puisque le sexe est au centre de tout comme enjeu politique, idéologique et financier majeur, en orgasme universel. Désolé d'avoir à parler si cru dans une chaire chrétienne mais il faut bien mettre sur le réel, au moins de temps en temps, les mots qui lui correspondent.
Une cité qui pense et se pense sans Dieu en vient même à perdre jusqu'à la pensée, et ne tend à rien moins qu'à sa pure et simple dissolution. Au XIIIe siècle, à la veille des grandes brisures de la Chrétienté, le franciscain S. Bonaventure enseignait joyeusement Natus est homo elevari supra se - l'homme naît pour être élevé au-dessus de lui-même ; à la fin du Moyen-Age, si assombrie par les crises (peste, guerre, schisme, décadence), le désabusé cardinal de Cuse écrivait : Tolle Deum et remanet nihil - Otez Dieu de l'idée qu'on se fait de l'homme et de sa destinée, il ne reste que le néant. Sans Dieu je ne suis plus rien, donc, ou presque, autrui et la société non plus.
Notre force pour persévérer à nous sanctifier dans la sainte Mère l'Eglise et pour prêcher à temps et contre-temps au monde, et même à tant de Chrétiens, pris de vertige ? La vision de Dieu. Mais d'un Dieu qui s'adapte à nous : d'abord en permettant à Moïse de se voiler la face devant l'insoutenable splendeur, ensuite en Se voilant Lui-même par l'Incarnation, pour que nous ne mourrions pas, s'il est bien vrai qu'on ne saurait ici-bas sans désintégration contempler l'Invisible en vis à vis, enfin, quand Jésus-Christ en personne cache Sa présence réelle sous les voiles de l'Eucharistie, pour Se communiquer à l'intime et nous transformer au jour le jour, comme en douceur.
Voilà ce que j'avais à dire, en mettant en rapport cette formule de S. Paul avec le reste de l'épître et la première partie de notre évangile. Ayant prêché l'an passé sur la célèbre seconde partie, je n'en dis rien cette fois-ci. Pour prolonger mon propos, voyez les prises de parole récentes, de Mgr Aillet et de Mgr Camiade, sur les lois de bio-éthique, sur l'état présent de notre société et sur la grâce et le devoir qui sont nôtres de garder l'espérance et la joie de la foi. Cliquez Aillet, Camiade et bio-éthique et vous aurez ...
Que la Femme de l'Apocalypse, chantée par l'introït de l'Assomption comme glorieuse en Dieu mais soucieuse de nous sans cesse, nous enfante au monde qui vient et fasse irradier cette nouveauté à travers nous. Le vrai chrétien pourrait en effet s'appeler photophore car le vase d'argile qu'il est en ce monde doit porter et apporter à tout homme de bonne volonté quelque-chose de la lumière d'en haut.
Fr. Augustin Pic, O.P., desservant.
Laval
Publié le 22 Août 2020
en souvenir de ma confirmation, dans cette splendide cathédrale !
Publié le 22 Août 2020
photo souvenir Philippe 22 Août 2012
Mercredi 19 août dernier ont eu lieu à l’abbaye de Fontgombault dont il fut le troisième Père abbé les obsèques de dom Antoine Forgeot. Il était issu d’une famille bien connue sur la côte basque et les Landes : la famille comptait de nombreux militaires, parmi lesquels Auguste Forgeot (1874-1927), lieutenant-colonel d'artillerie et maire-adjoint d'Anglet, secrétaire de la société d'Encouragement de Bayonne-Biarritz et créateur du Syndicat agricole et de l'association des anciens combattants d'Anglet, lui-même fils du Colonel d'artillerie Lucien Forgeot (il existe une rue du Colonel Forgeot à Anglet où leur propriété sur le plateau Parme avait été sacrifiée sur l'autel des agrandissements de l'aéroport). - (nous aussi on a notre rue à Bayonne et le caveau à Anglet.. ! )
Quant à dom Antoine Forgeot, moine bénédictin que de nombreux souvenirs liaient également à notre région, proche du pape Benoît XVI, il voyait dans la tradition vivante le meilleur moyen de dépasser les clivages idéologiques.
Il avait été rappelé à Dieu le 15 août, fête de l'Assomption, tout un symbole pour ce religieux qui considérait comme essentielle la dévotion mariale : n’avait-il point fait profession monastique précisément un 15 août et reçu la bénédiction abbatiale le 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Et son successeur à Fontgombault, l’actuel père abbé dom Jean Pateau de préciser : « il y a aussi Notre-Dame du bien mourir, la vierge de l'Abbaye qu'Antoine Forgeot priait et en l'honneur de laquelle il avait composé une prière ».
Homme d’une humilité sans pareil, sage, droit et courageux, dom Antoine Forgeot était le moine bénédictin dans toute sa perfection. Il avait continué dans la voie tracée par ses deux prédécesseurs, essayant à une époque difficile une voie moyenne de fidélité au Saint-Siège et à la tradition monastique et ecclésiale. Ainsi, dès 1984, quand le premier indult de Jean-Paul II autorisa la célébration de la messe traditionnelle à certaines conditions, Fontgombault profita de cette porte ouverte pour célébrer à nouveau selon les livres liturgiques traditionnels. L’abbaye n’obtint alors que la permission de célébrer les messes basses selon cette forme liturgique, avant de retourner en 1988 au rite de toujours, même pour la messe conventuelle, alors qu’elle n’avait jamais abandonné le bréviaire monastique traditionnel ni les anciens usages de la congrégation de Solesmes à laquelle elle appartient.
Dans un entretien publié par l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », dom Jean Pateau précise encore qu’à l’opposé d’une « banalisation qui conduit à perdre le sens du sacré » ou d’un « ritualisme qui, en mettant exagérément l'accent sur le rite, en fait l'essentiel et conduit tout aussi réellement à la perte du sens du sacré (…), lorsqu'on voyait le Père Abbé (Antoine Forgeot, ndlr) célébrer, on était frappé à la fois par sa grande fidélité aux rubriques liturgiques, et aussi par son intériorité, par son effacement pour être le plus transparent possible au mystère. Il était comme une fenêtre ouverte sur Dieu ». C'était un point commun avec le Cardinal Ratzinger qu’Antoine Forgeot avait accueilli à Fontgombault à l'occasion d'une rencontre de portée internationale consacrée à la liturgie et organisée à l'abbaye en 2001, après l’avoir plusieurs fois rencontré à Rome.
Et Jean Pateau se souvient d’avoir rendu visite à l’ancien cardinal Ratzinger, entre temps élu pape sous le nom de Benoît XVI, en compagnie du Père Abbé Antoine Forgeot : « nous étions à genoux aux pieds du Saint-Père et qui ayant pris mes mains dans les siennes, me dit : "Demeurez fidèle à l'héritage du cher Père Abbé". A d'autres occasions, le Pape montrera encore sa profonde estime pour le Père Abbé Antoine ».
Car dom Antoine Forgeot aura été un fondateur (Triors, Gaussan, Clear Creek) tout en assurant une grande stabilité à son abbaye, et les hommages qui lui ont été rendus de toutes part en témoignent : « Ils savent comment le Père Abbé s'est investi bien au-delà de ce que lui demandait sa vocation d'Abbé. Tant de communautés ont été aidées par lui. Tant d'hommes et de femmes aussi sont venus frapper à la porte du monastère. Il a su bâtir des ponts, et apporter la paix à des personnes très différentes, par exemple à certains qui étaient déchirés par la crise dans l'Église, et à d'autres qui éprouvaient des difficultés avec la foi ou avec certains enseignements de l'Église ».
Cher Monsieur , Je suis très touché de l'hommage que vous rendez à notre Oncle Dom Antoine Forgeot. Je me suis abonné à votre revue pour mon attachement à mon pays, j'ai vécu sur les terres de Mirambeau, terres que vous mentionnez dans l'article. Il est vrai que je suis donc Angloi¨mais aussi Biarrot, mais aujourd'hui, avec mon épouse et mes trois enfants, je suis Combard. Je n'ai jamais osé demandé à un seul Editeur s'il pensait pouvoir m'orienter vers des ouvrages sur Anglet qui font mention de l'histoire attachante de mon arrière-grand père Auguste Forgeot qui s'est consacré à la ville de son épouse. Comme vous le dites justement les Forgeot sont d'une famille d'Officier depuis le début du XIX° siècle (le premier ancêtre Officier était Commissaire de la Marine). Mais notre histoire à Anglet est davantage liée aux Lasserre et à la Compagnie l'Eglise d'une part (dont le père de Dom Antoine Forgeot a été le directeur) et à notre ancêtre Officier Colonel Carliste (de Navarre, de la Rioja...) Manuel Moneo. Si vous connaissez un livre sur un Anglet susceptible de me convenir, je vous remercie infiniment de me l'indiquer. Bien respectueusement. Guillaume FORGEOT
Vive Bayonne !
luzea Baiona !
Publié le 21 Août 2020
Publié le 21 Août 2020
Bonne rentrée, la semaine prochaine on retrouvera le calme, les compteurs ont explosé toute cette semaine ! Fatigué , parce que l'éternité s'approche si vite, on a pris un coup de vieux , " mille ans sont à vos yeux comme le jour d'hier qui n'est plus, les années de l'homme sont un souffle sans consistance.." ps 89 ad laudes.
mais tout avec philosophie et dans la foi, le père Abbé nous prépare une place bien au chaud, patience.
ad multo annos !
24 Août St Barthélémy
Saint Louis
25 Août
Publié le 20 Août 2020
requiescat in pace
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" Me voici
comme un enfant qui apprend à marcher
dans les bras de ma petite Madone ,
je veux escalader ta montagne,
entre pétales et épines
pour atteindre un jour le sommet,
où il n'y a ni péché, ni souffrance
mais seulement Ton amour infini.
Me voici, me voilà. "
Matteo Farina.
Publié le 20 Août 2020
Camps chantiers.
Les moines de l'Abbaye Saint-Paul de Wisques vous invitent à les aider dans leurs travaux pendant les périodes de vacances, selon vos disponiblités, dans un climat d’entraide fraternelle et de prière.
Chaque jour, les participants prendront part à la prière liturgique de la communauté et aux travaux du chantier. Le travail sera adapté aux forces et aux capacités de chacun.
De brefs temps d’enseignement, pour nourrir la foi, un accompagnement personnalisé seront également proposés, ainsi que des moments de détente.
Pour qui ?
ouvert aux hommes de 16 à 40 ans.
venez seul, en groupe ou avec des amis !
Quoi ?
N'hésitez pas à indiquer vos compétences et votre formation.
repas et logement inclus : 100 euros pour 5 jours (le prix ne doit pas être un obstacle).
ceux qui peuvent donner plus permettent d'accueillir ceux qui ont moins de moyens.
Du Lundi 24 au Vendredi 28 août
Du Lundi 31 août au Vendredi 04 sept
Du Lundi 19 au Samedi 24 oct
Du Lundi 26 au Vendredi 30 oct
Nouveauté : Retraite Père-Fils
Venez quelques jours au monastère avec votre fils ou votre petit-fils !
Tout lâcher pour prendre du temps entre père et fils, grand-père et petit-fils. Se mettre à l’écoute l'un de l'autre et à l’écoute des conseils que Dieu donnera…
Prier et travailler ensemble pour aider les moines dans leur chantiers. Développer une complicité sur le fond et des souvenirs qui resteront !
L'expérience prouve que ces retraites portent beaucoup de fruits, tant au plan familial qu'au plan spirituel.
Ce sera un moment unique pour partager une expérience spirituelle forte qui restera gravée à vie dans vos cœurs !
D'autres dates possibles sur demande.
en ce 21 Août 2013, 12 moines rejoignaient Wisques.. !
Publié le 20 Août 2020
father Joseph Hudson, OSB, souvenir de nos chers américains.. !
le père Abbé et dom de Feydeau . in memoriam.
Un abbé bénédictin qui a contribué à la relance du monachisme traditionnel et du chant grégorien en France a été enterré mercredi dans l’abbaye de Fontgombault, au XIe siècle, le monastère qu’il a dirigé pendant plus de 30 ans.
Dom Antoine Forgeot est décédé le 15 août, la solennité de l’Assomption et le 65e anniversaire de sa profession de vœux. Il avait 87 ans.
Lors de ses funérailles le 19 août, on se souvient de dom Forgeot pour son courage, sa simplicité et son affection paternelle pour ses moines. Il a dirigé l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault de 1977 à 2011.
«Bien qu’il ait été abbé à une époque où l’Église se débattait pour trouver des jeunes gens désireux de poursuivre la vocation sacerdotale, Dom Antoine a reçu un si grand nombre de vocations qu’il a jugé nécessaire de fonder pas moins de quatre nouveaux monastères, tout en supervisant les rénovations et les projets de construction d’un ancien monastère médiéval dans le centre-ouest de la France », le P. Joseph Hudson, OSB, a déclaré à l’AIIC.
dom Hudson est un bénédictin de l’abbaye de Clear Creek dans l’Oklahoma, qui a été fondée par Forgeot en 1999 avec 50 moines.
Il a dit que la montée en flèche des vocations pour la congrégation bénédictine de Solesmes remonte à l’époque où dom Forgeot était l’assistant du maître des novices, nourrissant au moins 150 vocations de 1965 à 2011.
dom Forgeot a supervisé la croissance de la congrégation, qui a conduit à la création d’abbayes bénédictines à Triors et à Gaussan, en France, et à la fondation de l’abbaye de Clear Creek.
DOM FORGEOT REPARTI AU CIEL EN CE SAMEDI 15 AOÛT. LA VIERGE MARIE ÉTAIT LÀ POUR L’ACCUEILLIR.QU’IL REPOSE EN PAIX. IL CONTEMPLE DORÉNAVANT JÉSUS QU’IL CONNAISSAIT DÉJA TANT SUR TERRE.
L’abbaye de Fontgombault est bien connue pour sa liturgie traditionnelle et son chant grégorien.
«Bien qu’il ait adhéré à et promu l’ancienne forme de culte liturgique, l’usage du latin et la soi-disant messe tridentine, il s’est engagé à le faire toujours sous la direction du Saint-Père et le monastère était connu dans le monde entier pour son orthodoxie et sa fidélité au Saint-Siège », a expliqué dom Hudson.
L’abbaye fut fondée en tant que monastère bénédictin en 1091. Elle fut pillée et endommagée par les calvinistes en 1569 et vendue plus tard pendant la Révolution française comme «bien national» en 1791.
Les bénédictins ne sont revenus à Fontgombault qu’en 1948, lorsque les moines de l’abbaye de Solemes ont travaillé à la restauration de l’abbaye après la Seconde Guerre mondiale.
La solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie est la fête patronale du monastère et la date à laquelle dom Forgeot a prononcé ses vœux en 1955.
Les moines de l’abbaye ont noté que dom Forgeot avait dit qu’il voulait mourir le jour de la fête mariale. Il avait été transporté à l’hôpital le matin du 13 août avec un rythme cardiaque accéléré.
Après sa mort le 15 août, le corps de dom Forgeot a été amené au monastère, où deux moines ont continuellement prié l’Office divin à ses côtés pendant les trois jours suivants.
Publié le 20 Août 2020
Une ordination à la prêtrise et au diaconat selon la forme extraordinaire du rite romain aura lieu à l'église Saint-Benoît de Newton, à Auckland, au début du mois d'octobre.
NZ Catholic croit savoir que Mgr Denis Browne, évêque émérite de Hamilton, ordonnera le diacre Roger Gilbride, FSSP, à la prêtrise et M. Brendan Boyce, FSSP, au diaconat le samedi 3 octobre, la messe commençant à 10h30.
Depuis plusieurs mois, ils travaillent à Te Atatu avec le père Antony Sumich, FSSP, comme l'a rapporté NZ Catholic en début d'année.
Le diacre Gilbride et M. Boyce devaient être ordonnés en Australie cette année. Ils sont rentrés en Nouvelle-Zélande, respectivement d'Angleterre et des États-Unis, lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé. La date d'ordination initiale du 20 juin à Sydney a été reportée au 8 août, mais elle a dû être annulée en raison des restrictions frontalières en vigueur en Australie.
"Récemment, nous avons demandé à l'évêque Denis Browne . ... d'ordonner Brendan Boyce et moi-même respectivement au diaconat et à la prêtrise. Grâce à Dieu, il a volontiers accepté de nous ordonner sous la forme extraordinaire du rite romain", a déclaré le diacre Gilbride dans un courriel annonçant la date de son ordination.
"Nous finalisons maintenant nos préparatifs pour cette messe, et, si Dieu le veut, il n'y aura plus de confinement !"
M. Gilbride a déclaré que tous sont les bienvenus à l'ordination du 3 octobre, et à sa première messe célébrée en tant que prêtre ordonné le lendemain, le 4 octobre, à 12h30 à St Benoît.
"Nous allons essayer d'organiser un lien vidéo en direct, veuillez consulter notre site web ou notre page Facebook pour plus de détails : www.fssp.nz"